⎡❀ 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟐𝟓 ❀⎦
(cr : bnn_mlk sur twitter)
tw : violence / homophobie / très trash (ne lisez pas si vous être très sensibles à ces sujets) !!!!
Vous connaissez l'effet papillon ? L'expression fameuse d'Edward Lorenz qui dit « le battement d'ailes d'un papillon au brésil provoquera-t-il une tornade au Texas ? » ? Ces événements qui se suivent bout à bout de manières consécutives et dont le précédent influence sur le moment présent ?
Eh bien c'était ce qui résumait ma vie actuellement. Il n'y avait pas plus meilleure définition, ironie du sort.
Et le problème, c'était que même si je le souhaitais fort je ne pouvais pas modifier le passé ni changer le futur.
Pourtant j'aurais aimé.
Ça m'aurait évité bien des problèmes.
Comme celui-ci.
Moi qui pensait que personne n'aurait su pour mon passé, cette part d'ombre que je cachais au grand public, cette vulnérabilité... la voici éclairée au grand jour. Tout le monde savait. Et je crois que le pire dans cette histoire, c'était que je l'avais révélé.
J'étais là, seul, au milieu d'une horde de vautour qui ne souhaitait que me dévorer. J'entendais leur chuchotis sur ma personne, les rumeurs qui recommençaient, les regards insistants et les « regarde c'est lui ». J'avais l'impression de revivre cette partie de ma vie au lycée qui m'avait tourmenté.
Cette ancienne sensation de boule logée au creux de mon estomac, l'impression que tout les yeux du monde étaient braqués dans ma direction, l'envie de vomir, l'air qui avait du mal à entrer dans mes poumons, ce sentiment de suffocation... tout revenait d'un coup si bien que mon corps était tremblant. Comme si c'était trop soudain, qu'on ne lui avait pas laissé du temps pour qu'il assimile ce qui était en train de se passer.
Comme dans un rêve, dépourvu de tout volonté, mon corps se mit en mode pilotage automatique. Mes pieds s'activèrent et ma marche rapide me permit d'arriver en un temps record aux toilettes où je m'enfermai dans une cabine, tentant de reprendre contenance.
À l'abri de tout regard indiscret, je me permis de m'effondrer. Mes jambes me lâchèrent et je tombai fesse au sol, ma main plaquée contre ma bouche pour étouffer tout sanglots.
Devrais-je vraiment revivre ce cauchemar ?
Si je devais expliquer la situation, moi-même je ne saurais donner de réponses concrètes. Ce matin en me réveillant je n'avais pas trouvé Jungkook. Complètement déboussolé, j'avais alors pris mon téléphone pour tenter de le contacter car après m'avoir déposé à l'appartement la veille, il était parti sans revenir.
C'est alors que j'ai vu ce message alarmant de Baekhyun :
📥 Tae j'espère que tu verras ce message avant que tu ne viennes. Je ne veux pas te cacher la vérité ni te dire de fausses paroles pour essayer d'arrondir les angles. Il y a des rumeurs qui circulent sur toi... des trucs vraiment méchants et horribles à propos de ton passé. Je ne connais pas l'histoire et je ne souhaite la connaître que par toi-même, pas par les autres, si tu souhaites m'en parler viens me voir je suis là. Mais fais attention en arrivant ici, si tu ne veux pas venir dis-moi et je te prendrais les cours, je dirais aux profs que tu es malade. Je m'inquiète pour toi... Reçu aujourd'hui à 08h33.
Je n'ai pas répondu à son message. Il m'a fallut du temps pour assimiler la terrible nouvelle dont il venait de me faire part. Sur le moment je m'étais dis que ce n'était rien. Jamais ils ne pourraient savoir quoi que ce soit sur moi. Alors j'ai pris mon courage à deux mains et je suis venu.
Mais j'ai fais la terrible erreur de sous-estimer mes ennemis quels qu'ils soient.
J'avais à peine posé un pied dans le parking que j'avais senti cette atmosphère poisseuse me coller, . Je m'étais dis que ce n'était rien parce que j'avais connu le pire...
Putain si j'avais su.
Et pourtant le calvaire ne faisait que de commencer.
Je pensais que j'étais fort, que je m'étais endurci avec le temps, que tout ceci serait fini et pourtant me voici en plein dedans. Ma carapace brisée, complètement à nue et sans défense. J'y ai vraiment cru à cette nouvelle vie, à ce nouveau départ, repartir à 0 et pourtant rien a changé.
Bordel non absolument rien.
Moi qui pensais avoir trouver une liberté, j'avais juste changé de cage doré. Que ce soit ici ou à Lyon l'histoire serait la même.
L'impuissance d'une rage trop éprouvante m'ébranla et j'eus l'envie de taper dans quelque chose, de hurler à pleins poumons pour extraire cette chose qui me démangeait à l'intérieur de moi.
Mais tout ce qui n'en sorti ne fut que des sanglots incessants.
Je commençais à comprendre ce que voulait dire Jungkook lorsqu'il avait dit que j'étais dans un bourbier sans nom. Le problème était que je n'en mesurais pas encore la grandeur ni les terribles conséquences que cela aurait plus tard.
Je ne savais pas comment me sortir de tout ça. Fallait-il que je reste de marbre et une fois que les gens verraient que ça ne m'atteignait pas ils me laisseraient tranquille ? Fallait-il que j'en parle à quelqu'un ?
Je ressentais la terrible envie qu'on me fasse un câlin, qu'on me protège de ce monde trop brut et qu'on me dise que tout irait bien. Mais ça n'arriverait jamais je le savais.
Alors je dû me forcer à arrêter mes pleurs, me lever et sortir de ma cachette pour laver mon visage et ainsi faire disparaître toute trace de mon malheur. Je ne savais pas vraiment ce que je faisais pourtant je laissais mon corps faire. Un peu comme si j'étais sur un doux nuage et que je regardais le monde s'activer sous mes pieds.
Je crois que c'était mon mécanisme de défense pour me protéger car ça m'était déjà arrivé auparavant.
À peine avais-je ouvert la porte des toilettes pour en sortir qu'on me bouscula brutalement, me faisant tomber à la renverse. Ma tête cogna fort contre le sol glacial de la pièce et commença à me lancer brutalement. Mon mal fut si intense que j'entendais mes oreilles bourdonner et que des larmes recommencèrent à réapparaitre aux coins de mes yeux.
Alors que je tentais de me relever on m'écrasa l'épaule avec un pied, m'arrachant un hurlement cinglant mais qui fut vite étouffé par ce qui semblait être une main.
Je n'arrivais pas à savoir ce qui se passait ni qui étaient ceux qui me faisaient du mal. Ma vue brouillée par les larmes m'empêchait clairement de voir distinctement leur visage mais ce dont j'étais sûr c'était qu'ils étaient trois. Un me bâillonnait la bouche avec sa main, son bras encerclant mon cou pour me maintenir. Un autre bloquait la porte en s'adossant à celle-ci pour que personne ne puisse entrer et le dernier était celui qui m'avait piétiné l'épaule.
Je reçu un autre coup de pied mais cette fois-ci à mon flanc droit, pas loin de mes côtes. Encore une fois mes cris furent réduits à silence par celui qui me maintenait, et j'avais beau me débattre dans tout les sens, l'étau qui me retenait resserrait tellement sa prise sur ma personne que j'avais peur qu'il me casse d'un coup.
— Petit pédé alors comme ça t'aimes bien baiser ?
Un rire guttural retentit suivis par d'autres, me glaçant l'échine.
J'avais peur, terriblement peur. Je ne comprenais absolument rien, pourquoi me faisait-on ça ? Qu'avais-je fait ? Que s'était-il passé depuis cette soirée de merde ?
Je n'avais pas les réponses et pourtant je devais subir cette horrible violence qui était sortie de nul part.
— Tu devrais avoir honte d'exister !
— J'espère que tu crèveras !
— Suicide-toi pédale !
Les insultes fusèrent, me glaçant le sang. Pareils pour les coups. Je n'arrivais plus à suivre ce qui se passait. J'avais tellement mal partout. La douleur était insoutenable si bien que mon corps me lâcha. Je ne me débattais même plus. Je n'y arrivais pas.
J'avais la sensation de me noyer. C'était bien moins difficile de se laisser happer par la mer que d'essayer vainement de se débattre pour tenter de remonter à la surface.
Mais lorsqu'on touchait les fonds marins, on en revenait jamais.
Alors que je pensais que le calvaire ne pouvait être pas plus pire, eh bien je m'étais trompé. Celui qui m'avait frappé, un blond aux traits juvéniles que je n'avais jamais vu auparavant, sorti son téléphone pour venir me le mettre sous le nez tout en ayant un sourire méchant, mélangé à du dégoût.
— Bah alors ? On s'en souvient plus ?
Je me mordis fort la lèvre jusqu'à m'en créer une énième douleur (toute façon je n'étais plus à ça près) et tentai de regarder la vidéo qu'il me forçait à visionner malgré le brouillard de mes pleurs. Je voyais flou pourtant je pus me reconnaitre notamment grâce à ma voix et je n'eus pas de mal à savoir qui filmait.
— Répète ce que t'as dis Taehyung ?
— Nan c'est un secret ! avais-je dit en riant et en penchant la tête sur le côté.
J'étais torse nu sur la vidéo, les cheveux en pagaille sur le lit de Jackson que je reconnus instantanément. La suite me faisait peur. je n'avais aucune envie de savoir quelle connerie avais-je pu faire ou dire. Je ne voulais pas. Mais malheureusement je ne pouvais toujours pas bouger et encore moins parler.
Les larmes redoublèrent.
— Allez soit un gentil garçon, roucoula Jackson d'une voix suave.
— Bon ok, juste à toi alors, avais-je gloussé. J'aime beaucoup la vue que j'ai et j'aimerais pardessus tout que tu me prennes.
La nausée me prit. Je n'arrivais pas à croire que non seulement Jackson m'ait fait ça —car de toute évidence il était la cause de tout ceci— mais qu'en plus j'ai pus dire ça... Si seulement j'avais écouté Jungkook. Je regrettais terriblement. Si j'avais juste écouté ne serait-ce qu'un de ses avertissements, je n'en serais pas là actuellement.
J'eus honte de moi, l'envie de m'arracher la peau, de quitter cet endroit, la Terre. TOUT.
Ce sentiment poisseux et vertigineux commença à s'enraciner en moi comme une mauvaise herbe. Ça prenait de plus en plus de place et je sus que ce n'était que le début et que pour l'arracher il me faudrait de la force. Mais sur l'instant présent je n'arrivais pas à penser positivement.
Ma vie était détruite.
Comment pourrais-je me relever de ça ?
Et pourtant la suite de la vidéo fut horrible, un véritable supplice.
Je m'étais mis sur Jackson et je le draguais éhontément en riant et en lui faisant les yeux doux. J'étais stone et lui aussi. On nous entendait nous embrasser. On m'entendait gémir et dire que je voulais qu'il me baise. Que j'adorais le sexe depuis le lycée. J'avais dévoilé nombreux prénoms de mes anciens plans culs sans jamais n'émettre celui de Jungkook pour celui de mon plus grand soulagement.
Lorsque la vidéo se termina, le blond la remis et recommença à me frapper.
— Tu veux qu'on te baise ? Les gars on a une belle pute devant nous, dommage que tu sois pas une fille, je t'aurais bien violé.
Les mots me marquèrent et ne manquèrent pas de m'atterrer. La dureté et l'antipathie de ces derniers me sidèrent et me coupèrent le cœur en millier de petits morceaux. C'était bien plus douloureux que les coups que je me prenais, ça je pouvais les encaisser bien qu'avec beaucoup de mal mais ça... comment l'Homme pouvait-il être aussi horrible ? Penser, faire ou dire des choses pareilles ?
Lorsqu'ils virent que je commençai peu à peu à perdre conscience, ils me laissèrent gisant dans mon sang et presque pour mort, tout seul, abandonné.
Ce n'était que le début d'un cauchemar noir et sombre.
❀❀❀
Je m'étais réveillé dans les toilettes, là où on m'avait laissé. Mon sang était encore présent, il n'avait pas eu le temps de sécher ce qui voulait dire que mon malaise n'avait pas duré longtemps. Et ironie du sort, j'étais content de ne pas me retrouver à l'hôpital. Je ne voulais pas que ça se sache. Je ne voulais pas qu'on me touche ou qu'on me parle.
Cette haine, ce dégout de tout, cette tristesse qui m'inondait étaient toujours présents. Au même titre que la douleur qui électrisait l'entièreté de mon corps. Pourtant, je dus me forcer quitte à tirer sur mes membres douloureux pour me relever.
Chancelant, je fus forcer de me tenir aux rebords des robinets, immaculant le blanc laiteux du meuble par le rouge rubis de mon sang.
Je n'eus pas la force de lever mes yeux pour m'observer dans la glace. J'avais terriblement peur de ce que je pourrais voir. De me dire que la violence dont j'avais été victime était réelle. Ça voudrait tout dire et je ne voulais pas.
J'avais besoin de m'enfermer dans une bulle loin de tout. Mais j'avais aussi l'irrépressible envie de pleurer et de me confier à quelqu'un, J'avais besoin qu'on m'aide. Qu'on me dise quoi faire car j'étais perdu. Je ne savais pas ce qu'il fallait que je fasse. Ce fut pour cette raison que complètement déboussolé, je pris mon téléphone dans mon pantalon, le salissant lui aussi au passage par mon sang.
Tremblant, haletant, je trouvai le numéro de Baekhyun avant d'appuyer dessus, le cœur battant à la chamade et espérant qu'il répondrait dans l'immédiat.
Il était la seule personne qui pouvait m'aider.
À peine une sonnerie qu'il répondit et à peine entendis-je son "Taehyung je suis là" que j'éclatai en sanglot. Je n'arrivai pas à parler. Tout ce qui sortait de ma bouche n'était que des sanglots déchirants.
— Dis-moi où tu es Tae' j'arrive de suite !
Je serrai mon téléphone entre mes mains rougies comme si ma vie en dépendait avant de balbutier un "toilettes" peu compréhensible mais ce fut suffisant pour le grisé.
— J'arrive, ne bouge pas je... je cours putain j'arrive !
Il raccrocha aussitôt et malgré la fin de l'appel, je gardai mon téléphone contre mon oreille, incapable de bouger ni de faire quoi que ce soit d'autre que pleurer.
Et puis mon esprit se mit à voyager comme si je n'étais pas là, que je n'existais pas. Il se mit à traverser vent et marée dans un imaginaire lointain ou peut-être proche. Je ne sais pas.
Je ne savais pas ce qui se passait ni même si j'existais encore. Comme si j'avais perdu toute notion du temps et gestion de ma propre personne. Je ne sais même plus quand Baekhyun était arrivé. Cela faisait-il longtemps ? Ou venait-il d'arriver à l'instant ?
Lorsqu'il prit mon visage entre ses mains douces, je pus lire sa tristesse qui me reflétait et ses larmes roulèrent en communion avec les miennes. En silence, il me prit délicatement dans ses bras et caressa mes cheveux.
Je me laissai faire, fatigué aussi bien mentalement que physiquement.
Nous restâmes un petit moment comme ça ou peut-être qu'il ne s'agissait là que de quelques minutes. Je ne sais pas.
Quand le grisé me relâcha, je ressenti un froid m'étreindre. Horrible sensation qui me donnait encore plus envie de pleurer. Mais je ne dis rien et le regardai sans vraiment le regarder.
Il s'était mis à nettoyer mes plaies, les lèvres tremblantes sans rien dire et je lui en étais infiniment reconnaissant. Je ne voulais pas qu'on me dise quoi que ce soit sur ça. Pourtant je voyais bien qu'il voulait me parler mais il avait compris que j'en étais tout bonnement dans l'incapacité.
D'une douceur sans égale, il retira tout le sang qui tachait ma peau à l'aide de papier de toilettes imbibés d'eau. Il passa parfois sur des blessures qui me firent très mal mais je n'en pipais aucun mot, me laissant faire.
Une fois qu'il eut terminé, il s'attaqua au sol où toute trace de ce qui était arrivé s'effaça. Comme si rien était jamais arrivé.
Il revint vers moi, les joues ruisselantes de perles salées. Il retira son sweat bleu marine avant de me l'enfiler comme on le ferait à un enfant, ayant toute la patience et la gentillesse du monde.
— On va chez moi.
Je hochai la tête, l'esprit et le regard vide avant de sentir sa main dans la mienne pour qu'il me fasse sortir de là. De cet enfer. De cet autre espace temps que je laissai ici dans ce lieu. De mon morceau d'âme qu'on avait arraché de force. Je ne me retournai pas et suivis mon ami, capuche sur la tête et yeux rivés au sol.
Sa main était douce et chaude, me réchauffant le cœur dans cet univers devenu froid et glacial que je ne reconnaissais plus. Parmi ces vautours et hyènes qui n'avaient qu'une hâte : me dévorer.
Nous traversâmes un dédale de couloirs avant de descendre plusieurs escaliers. Il y avait quelques élèves qui croisèrent notre chemin mais je ne pus savoir s'ils m'observaient ou non. Ma capuche me protégeait de leurs regards mesquins ce qui n'était pas une mauvaise chose. Et puis il y avait mon ami, Baekhyun.
Cet être pur et incroyablement gentil qui n'a rien dit, qui a pleuré pour ce qu'on m'avait fait, qui m'aide et dont sa seule présence me faisait énormément de bien.
Peut-être était-ce lui cet ami que j'avais toujours souhaité de toute mes forces avoir ?
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Chapitre très dur à écrire, je me souviens qu'il m'a pris énormément de temps vu la dureté de ce dernier. C'est pour cette raison que j'ai tardé à le sortir. Mais j'avais besoin de faire transparaitre toute la dureté dont certains éprouvent ou ont déjà vécu une situation pareille.
On ne devrait pas tuer/faire du mal à des personnes peu importe leur orientation sexuelle. On peut ne pas adhérer (je parle de ceux qui ont des religions et dont leur religion ne coïncide pas avec l'homosexualité) mais ce n'est pas pour autant qu'on devrait leur cracher dessus. Vous n'y adhérez pas mais faites preuve d'une grande ouverture d'esprit, respectez les car avant tout ce sont des humains. Tu n'y adhères pas mais tu RESPECTES. La violence est souvent contraire à certaines religions alors pourquoi l'utiliser contre quelqu'un d'autre ?
Tout ça pour dire qu'il faut respecter et être tolérant envers chacun.
Ce n'est pas parce que ma voisine aime les haricots et que moi non que je vais aller la frapper fin?? (bon c'est pas le meilleur exemple mais j'espère que vous comprenez) (n'empêche les haricots verts c'est abject !)
Enfin bref.
J'espère que vous allez bien et que vous avez aimé ce chapitre malgré qu'il soit profondément triste et sans doute horrible à lire tout comme il a été horrible d'écrire.
Zombix 🌙
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