⎡❀ 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟏𝟕 ❀⎦


(cr : bnn_mlk sur twitter)


Jungkook et moi étions une équation impossible à résoudre ou même à comprendre. C'était peut-être ça qui nous attirait, cet inaccessible qui nous charmait rendait peut-être notre quelconque lien plus irrésistible.

Sûrement puisqu'avec Jungkook ç'avait toujours été une histoire de trop et qui dit trop dit tentation, craquage et dérapage. Nous avions littéralement cédé à nos pulsions, obstruant toutes nos pensées rationnelles et rayant la morale à grands coups de marqueurs. C'était une rébellion contre nous-même, une libération pour nous-même. Nous avions enfin ce que nous désirions depuis le début. Et ce sentiment d'obtenir quelque chose après vous êtes longuement retenu était indescriptible. C'était au-dessus de bien, un mot plus fort qu'extase.

Sur un coup de tête, sans n'avoir rien dit mais tout en nous comprenant, nous avions quitté le cinéma laissant les toiles, les poèmes, les mots, l'Art, les histoires dans notre bulle. Dans cet espace-temps qui vivra cet instant inlassablement et dans lequel nous avions laissé un bout de nous et peut-être même de nos âmes.

Alors nous avions laissé le silence et sommes montés dans la voiture de Jungkook. Sous différentes musiques qui passèrent à la radio, nous sommes rentrés dans notre appartement qui nous avait accueilli à bras ouverts, réchauffant nos cœurs et nos âmes.

Et là, Jungkook m'a amené à sa chambre.

Ses topazes, renfermant de nombreux secrets et quelques multitudes d'étoiles parsemé dans ce ciel ambré, ne faisaient que de me scruter. Ils parcouraient sensuellement mon corps, l'embrasaient d'un regard, me rendant tout bonnement fébrile et électrisé. Je voulais qu'il me touche, qu'il dessine à nouveaux des arabesques sur mon épiderme mais cette fois-ci partout, qu'il me chuchote ses poèmes qu'il avait capturé dans un morceau de son cœur. Je voulais tellement et c'était un mot bien trop petit pour exprimer le beaucoup qu'il y avait à dire. 


— Tu m'as tellement manqué Tae', fredonna la voix mélodieuse de Jungkook.


J'aimais tellement lorsqu'il m'appelait de cette manière, les lettres sonnaient douces dans sa bouche.

Moi aussi il m'avait manqué. Dire le contraire aurait été un affreux mensonge. Je m'étais plus d'une fois imaginé de nouveaux dans cette situation avec lui et bien qu'à chaque fois je m'en voulais terriblement pour avoir eu la simple pensée fugace, je m'en réjouissais à présent.

Sa main calleuse qui laissait de jolis feux d'artifices de couleurs sur ma peau, se posa délicatement sous mon tee-shirt. Il caressa doucement ma hanche comme s'il s'agissait-là de porcelaine et qu'elle pouvait se briser en un geste brusque. Mais il savait ô combien j'aimais qu'il me brise. J'aimais cette tendre violence qu'il avait en mon égard lorsque nous nous abandonnions l'un à l'autre. Et puis je savais à quel point il aimait me voir brisé en mille morceaux pour lui. Ça l'excitait autant que moi.

Parce qu'il y avait une beauté dans ce mal que lui et moi trouvions ravissant à observer, goûter, toucher. C'était pareil à une drogue, lui et moi ne pouvions y résister.

Nous croquâmes une fois de plus au fruit pécher du jardin d'Eden.

Les règles à cet instant s'effacèrent, il n'y avait plus de bien ou de mal, de noir ou de blanc. Dès lors où sa langue se glissa dans ma bouche pour retrouver sa jumelle, plus rien n'exista. Ou peut-être qu'au contraire tout exista. Tout était plus vivant et réel. Et cette réalité avait une valeur et une importance grandiose. Elle était belle cette réalité, surtout lorsqu'il commença à mordiller mon oreille, sa langue glissant malicieusement dans mon cou, provoquant mille et une secousses dans mon être, mon esprit et mon âme.

Alors ce fut une aphrodisiaque apocalypse lorsqu'il aspira la fine peau de mon cou pour y laisser un morceau d'arc-en-ciel. Du joli rouge et du violet. Je ne pouvais le voir encore mais je savais que Jungkook était doué. Le rendu allait être somptueux comme d'habitude.


— Jungkook... s'il-te-plait...


Un sourire en coin se dessina sur son joli minois. Il savait. Comme toujours. Mais comme à chaque fois, il voulait me taquiner jusqu'au bout. Jusqu'à ce que la luxure me monte à la tête et que je fasse ressortir cette part de moi-même qu'il adorait tant. Celle où je ne pensais qu'au sexe et où j'étais prêt à n'importe quoi pour qu'il prenne soin de moi.

Il n'y avait qu'avec lui que je montrais cette part de vulnérabilité, où j'étais aussi « faible ». Il n'y avait que lui en qui j'avais 100% confiance car je savais que si jamais mes limites étaient atteintes, il arrêterait tout de suite et ne ferait jamais rien que je n'aimerais pas.

Voici une des raisons pour laquelle le sexe était si bon avec lui.

Il me connaissait si bien et si c'était si contradictoire puisqu'il était censé être mon pire ennemi. Ou peut-être qu'il ne l'était pas vraiment. Qu'on était juste assez stupide et aveugle pour nous apercevoir qu'on ne se détestait pas vraiment. Qu'on aimait juste un peu trop se chercher. Un peu comme Tom et Jerry mais qu'au fond peut-être qu'on s'appréciait sans le savoir.

Trop de peut-être et jamais de réponses. Trop de questions qui restaient muettes et tapies dans l'ombre comme si elles craignaient trop la lumière. Ou bien était-ce la lumière qui en était effrayé ? Qui sait.

Mais lui Jungkook n'avait jamais peur de rien.

Et sûrement qu'il n'avait pas peur des conséquences qui arriveraient juste après ce que nous sommes en train de faire. Sur le moment c'était dangereusement existant, voilà pourquoi je m'abandonnai complètement à lui.

Sa main, coquine, glissa jusqu'à mes tétons et en pinça un, me soutirant une plainte mélodieuse aux oreilles du noiraud face à moi.


— Tu m'as tellement manqué Tae', répéta-t-il encore une fois.


Mais cette fois-ci, je pus capturer un brin de tristesse dans ce ciel ambré. Et pour une raison qui m'échappa ça me fit mal sous le plexus. Comme si quelqu'un froissait mon petit cœur en papier dans son poing.


— Moi aussi, avouai-je dans un murmure presque inaudible.


Jungkook avait entendu.

Et soudainement l'ambiance changea. L'air devint bien plus électrique lorsqu'il m'embrassa comme si sa vie en dépendait. Et toute la mélancolie, la tristesse et la colère qu'il ressentait me parvint comme une onde de choc, ébranlant tout mon être. Aussi dévastateur qu'une catastrophe naturelle et tellement puissante que je dû m'accrocher à lui.

Mon souffle sembla se couper tandis que mon cœur courrait à une vitesse folle, sans doute pour rattraper celui de Jungkook qui lui aussi battait à tout rompre. Je le sentais en posant ma main dessus et je ne pouvais décrire la sensation que cela me procurait. Mon ventre se tordait dans tous les sens alors que mon excitation gagnait d'un cran.


— Encore, quémandai-je, haletant, lorsqu'il se sépara de moi et se recula légèrement pour pouvoir m'observer.

— Encore quoi Tae' ?


Un sourire en coin fleurit sur le bout de ses lèvres.


— Encore... touche moi encore.

— Mais où ça mon ange ? murmura-t-il contre mon oreille, faisant fourmiller de joie mon bas-ventre.

— Partout, réussi-je à dire.


Il voulait me taquiner, je le voyais. Il avait cette petite mine amusée qui n'appartenait qu'à lui. À cet instant, je savais qu'il voulait me faire craquer et si cela continuait j'allais le faire.

Sa main glissa sur mon épaule pour se retrouver sur mon avant-bras.


— Ici ? Tu veux que je te touche là ?


Son souffle atterrit contre mon oreille, me faisant frissonner et qui une nouvelle fois fit retourner mon ventre.

Sans passer par quatre chemin et cash pistache, je pris sa main calleuse dans la mienne pour la poser directement sur la bosse proéminente de mon jean. Face à cela, son sourire ne fit que s'élargir car je savais à quoi il pensait en cet instant. Il devait sûrement se réjouir de l'emprise qu'il avait sur moi.

L'effet qu'il avait sur mon corps était inexplicable, même-moi je n'arrivais pas à comprendre comment le garçon que je détestais le plus puisse me faire bander à ce point. Y-a-il une explication plausible face à cela ? Car j'aimerais bien comprendre.

Et peut-être qu'au fond je m'en fichais pas mal de savoir. Après tout, Jungkook m'était revenu et notre boucle allait recommencer alors peut-être que je finirais comme à chaque fois en larmes mais à cet instant, plus rien ne comptait à part ses mains sur mon corps et ses lèvres qui parcouraient la peau de mon cou.

Il y laissa quelques autres marques avant de parsemer mon épiderme de baisers doux. Et moi j'avais la sensation de fondre. Ou justement de bruler. Tout ce qu'il faisait me donnait chaud et l'envie qu'il me détruise d'une façon seigneur... même-moi je n'osais l'imaginer. Tout ce que je souhaitais c'était qu'il me prenne brutalement et doucement. Un mélange tellement puissant et dévastateur.

Et sûrement qu'il dût lire dans mon esprit puisqu'il me fit retirer mon pantalon en toile ainsi que mon haut. J'étais à présent en sous-vêtement devant lui pour ses yeux heureux. Et bien vite je me rendis compte que ce qu'il observait semblait lui plaire énormément puisque son sexe se réveilla au quart de tours.

Ça me fit sourire et d'humeur taquine, je m'approchai de lui, venant m'asseoir sur ses cuisses pour l'embrasser fougueusement. S'ensuivit un ballet ou je fis rouler mon organe génital contre le sien, nous soutirant des plaintes qui sonnaient comme la plus belle des mélodies à nos oreilles.

Comme je ne faisais que de le répéter, avec Jungkook c'était toujours une question de trop.

Bien vite, nous en voulions beaucoup plus. Alors on se chercha, voulant savourer une nouvelle fois la peau de l'autre avec toujours plus de ferveur. Je redécouvrais son corps d'Apollon, retraçant des arabesques invisibles sur sa peau laiteuse, m'amusant moi aussi à le peindre de rouge et de violet, le faisant chanter pour moi en me mettant à le sucer.

Je savais comment m'y prendre et je savais ce qui le rendrait fou. Il raffolait que je lui lèche le gland avant de mettre sa verge dans ma cavité buccale. Et bien évidemment, je le fis.

Ses grognements se trouvaient être la plus belle mélodie qu'il m'ait été donné d'entendre. Et qu'est-ce que ça m'excitait, surtout quand il perdait pied et qu'il laissait ses pulsions le mener, faisant ressortir son côté sauvage et désespéré du sexe que j'adorais tant.

Il m'accompagnait dans mes mouvements en balançant ses hanches au fond de ma gorge et même si par moment j'avais quelques haut-le-cœur, je savais prendre sur moi et m'empêcher de vomir. Avec de l'expérience j'ai su gérer ça même si je devais l'avouer, ce n'était pas forcément amusant. Mais du moment que j'arrivais à satisfaire Jungkook et qu'il appréciait ce moment intime entre nous ça m'allait.


— Kim... putain...


C'était précisément ça que je voulais. Le voir se plier pour moi, s'abandonner sans aucune retenu, devenant le Jungkook que j'appréciais. Car aussi triste que cela puisse paraître le sexe était la seule chose qui nous reliait. Rien de plus rien de moins. Nous nous résumions à des coups d'un soir ou de plusieurs.

Mais ce n'était pas grave.

On se déchirait pour mieux se retrouver. Même si cela voulait dire souffrir par la suite, ça m'allait.





À croire que j'aimais avoir mal avec ce garçon...





Un pincement au cœur réveilla cette douleur, comme une vielle amie elle me fit savoir qu'elle était là. Bien présente malgré tout ce temps passé. Un petit coucou de sa part. Conséquence : son venin venait d'éclater, détruisant tout sur son passage.





Douloureux.

Déchirant.

Désolant.





Je ne sais pas dans quoi Jungkook m'a noyé. Sans doute un océan tumultueux qui allait nous faire sombrer. Y avait-il une fin à cela ? Était-elle triste ? Joyeuse ? Pourquoi cette fatalité planait telle une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes ?

Je n'étais qu'un jouet qu'on utilisait. Toute ma vie j'ai été cette poupée qu'on enviait à travers sa vitrine, qu'on voulait posséder pour ses propres vices. Jungkook faisait la même chose. Je n'étais qu'un trophée dans son palmarès. Peut-être le plus grand mais je ne restais pas moins qu'un nom dans sa liste de conquête et bien que mon nom revenait à chaque fois, je ne me résumais qu'à ça.

Mais derrière cette vitre, j'étouffais.

Et même si ce noiraud au regard envoutant avait su me charmer et m'apporter l'oxygène dont j'avais besoin, je savais qu'à tout moment il pouvait me la retirer. Comme d'habitude.

Ma vielle amie se fit plus présente. Bientôt elle remplit tout l'espace, toute l'air, toute la maison, toute la terre et toute la galaxie. Elle grossissait encore plus à chaque seconde qui s'écoulait, à chaque minute que je passais près de Jungkook. Ce n'était plus qu'une question de tic à tac avant qu'elle ne me fasse imploser.

Tic tac.

J'ai mal.

Tic... tac....

J'ai envie de pleurer.

Ti...c tac...

Je veux que la douleur disparaisse.

Ti...c ta...c...

Boum.

Explosion dans mon cœur, dans chaque fibre de mon corps, dans chaque particule de l'air.

Je savais qu'il l'avait entendu lui aussi. Il avait l'oreille fine et une bonne analyse. Mais quelle fut sa surprise de voir les dégâts de cette explosion sur mon visage. Tout avait disparu. Il ne restait qu'un amas de douleur et de lamentations, tout parti en fumée.

Il se retira de ma bouche et remis son caleçon.

Je sentis l'électricité qui circulait jusque-là entre nous, s'évaporer en un instant comme par magie alors que des ruisseaux peuplaient mes joues.

Un instant... je sentis qu'il avait peur, qu'il paniquait. Mais peut-être était-ce là que mon imagination. Ou peut-être était-ce moi qui ressentais ça.

Oui sûrement.

Le chaos qui régnait en mon for intérieur devait brouiller mon esprit, instaurant cette opacité qui m'empêchait d'y voir plus clair.

Et Jungkook vint me sauver. Ses iris enchanteresses me parlaient, elles me disaient quelques choses que je ne pouvais comprendre. Mais je les entendais ces chuchotis à la fois paniqués et timides. Ils étaient là. Seulement j'étais beaucoup trop déboussolé pour pouvoir en capturer un.


— Tae'... qu'est-ce qui se passe ? Dis-moi ? Tu veux qu'on arrête ? Je t'ai fait mal ?


Je fis non de la tête tandis qu'un orage voulait s'échapper de mes lippes en même temps qu'un sanglot déchirant.


— S'il-te-plait dis-moi ce qui ne va pas... chuchota-t-il, ses yeux m'implorant.


Un pli soucieux barrait son front. Il semblait en effet vraiment préoccupé par ma condition actuelle. Tellement qu'il en avait presque les larmes aux yeux, ce qui me choqua sur le moment car Jeon Jungkook ne pleurait jamais. Mais le voir si peiné car moi-même je l'étais me fit quelque chose. Je ne saurais dire quoi et puis pourquoi fallait-il toujours décrire et placer des mots sur ce qu'on ressentait ? Ne pouvait-on juste pas simplement vivre et ressentir sans se soucier de rien ?

Lui-même ne savait décrire ce qui animait son for intérieur. Sans parler, il me prit dans ses bras et me retint capturé contre lui.

Rare était les fois où nous nous câlinions de la sorte, pour ainsi dire jamais. Deuxième fois que je fus surpris par son comportement et ce en l'espace de même pas une minute. Mais je ne pourrais m'en plaindre, j'étais si bien contre lui. Je pouvais sentir son odeur délicieuse, entendre les battements de son cœur et ressentir la chaleur que cette étreinte me procurait.

Nous restâmes ainsi, le silence nous enveloppant avec tendresse, essayant de nous réconforter.

Je repensai à l'échange intime que nous étions en train de partager un peu plus tôt et m'en voulus aussitôt. J'aurais pu... je ne sais pas... me contenir, refouler mes sentiments et ne pas me laisser m'emporter. J'étais tellement stupide, si j'avais pu je me serais volontiers donner des claques.


— Tae' tu vas mieux ? murmura doucement le noiraud.


Je déglutis difficilement.


— Je te demande pardon... je ne voulais pas gâcher ton plaisir... je... je ne sais pas ce qui m'a pris et puis...


Il garda un bras autour de moi et porta une main sous mon menton pour le relever et ainsi plonger mon regard dans le sien qui avait l'air rassurant et chaleureux.


— Eh Tae'. Tu n'as rien fais et on s'en fou du sexe là c'est de toi qu'on parle, pas de moi. Moi tout va bien mais il est clair qu'il n'en est pas de même pour toi. Dis-moi ce qui s'est passé.


Je me mordis la lèvre, conscient que je ne pouvais pas lui dire que j'étais terriblement terrifié à l'idée qu'il m'abandonne une nouvelle fois, rien que d'y penser mon esprit se fragilisait et j'avais envie de pleurer. Et puis comment formuler cette pensée qui me taraudait... celle d'avoir l'impression qu'il était comme tous les autres, qu'il m'utilisait simplement pour le sexe et rien d'autre. Qu'une fois encore je me sentais mal qu'on me considère comme un objet pour son propre plaisir et rien de plus.


— Je...


Les mots se bloquèrent dans ma gorge, je les sentis s'entremêler ne pouvant remonter à la surface.

Jungkook le sentit aussi alors comme pour me donner du courage il déposa un léger baiser sur mon front. Ce simple geste réchauffa mon organe vital qui se mit à montrer sa joie.

Je me raclai la gorge, un peu gêné avant d'avouer d'une voix chevrotante :


— Je ne veux pas que... tu partes encore et que tu me laisses comme d'habitude. J'ai... peur. Je suis littéralement terrifié juste de... l'imaginer. Et puis je sais qu'on n'est pas amis ni rien, que tu ne me dois absolument rien mais j'ai l'impression que tu es comme toutes ces personnes qui me parlaient, qui ne voulaient de moi que pour le sexe. Et rien d'autre, comme si je n'étais qu'un vide-couille et une fois utilisé je me retrouve jeté comme toujours...


Le silence s'abattit en maitre autour de nous et l'air se fit plus lourd. Mes craintes étaient fondées je le savais et il ne pouvait le nier. Mais j'étais quand même craintif face à sa future réaction ou à ce qu'il pourrait dire. Avec lui on pouvait s'attendre à tout alors valait mieux prendre ses précautions.


— Tae' je t'ai déjà que cette fois-ci je ne compte pas partir. Je m'excuse pour ce qui est arrivé dans le passé, je m'excuse pour tout le mal que ça t'a fait. Je compte bien me racheter pour ça crois-moi. Et putain Tae' tu penses vraiment que je te vois comme un objet ? Je suis pas comme tous ces fils de putes que t'as pu rencontrer. Jamais je ne te ferais de mal, jamais je ne t'utiliserais comme ça. Si on baise ensemble c'est parce... merde... c'est parce que j'aime le faire avec toi. Il n'y a qu'avec toi où le sexe est incroyable, parce que j'aime cette fusion, cette alchimie qu'il y a entre nous. S'il-te-plait ôte-toi ça de la tête, il n'y a pas que ça entre nous et tu le sais, je ne sais pas comment le décrire mais tu sais qu'il n'y a pas que du sexe entre nous. C'est un truc qui nous dépasse et qu'on ne peut pas contrôler. Pitié Taehyung crois-moi cette fois-ci, ne laisse pas le passé et nos fautes d'avant te bousiller l'esprit.


La pluie s'était mise à pleuvoir d'elle-même, sans que je ne m'en rende compte sur mon visage. Je n'ai même pas eu le temps de le voir que l'averse avait déjà commencé.

C'était exactement les mots que je voulais entendre. Et ça me faisait tellement plaisir qu'il les dise, ils étaient si sincères, je le savais car Jungkook ne m'avait jamais menti. Pas même une fois.

Jungkook savait que je pleurais, il me connaissait si bien seigneur. Je ne fus donc pas surpris lorsqu'il recueilli quelques perles salées de mes joues pour les faire disparaitre à jamais comme on chasse les cauchemars après une horrible nuit. Il était si tendre et doux, c'était si surprenant de sa part. Non pas qu'il ne l'ait jamais été avec moi, au contraire il avait toujours eu cette délicatesse à mon égard. Mais pas à ce point. C'était nouveau et je crois bien que j'aimais ça.

J'adorais complètement à dire vrai. Chaque cellule de mon anatomie bouillonnait de plaisir et de joie, telle de petites bulles de soda. C'était délicieusement sucré, un tel régal que j'avais peur d'en demander plus et de finir par être trop gourmand.


— Merci Jungkook, chuchotai-je.


Il ne me répondit pas. Cependant, pour la première fois j'entendis un non-dit qui flottait autour de nous. Et ça me fit tellement plaisir qu'un sourire épousa mes croissants de chairs.

Je me collai alors un peu plus à Jungkook, fermant les yeux et respirant son odeur que j'aimais tant.





De rien mon ange.





---------

HELLO ! Déjà merci pour les 200k sur AR c'est juste incroyable, je vous remercie de me faire vivre une aventure aussi incroyable que celle-ci. Pour fêter ça j'update ce chapitre alors merci beaucoup !

J'espère que vous allez bien et que ce chapitre vous a plu.

A votre avis qui va tomber amoureux le premier ? Jk ou tae ? J'ai bien envie de savoir ce que vous en pensez :))

Je sais pas vous mais je sens que Tae a comme qui dirait une petite dépendance affective, je dis ça je dis rien vous verrez la suite ;)

Bonne soirée/journée !

Zombix 🌙

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top