Chapitre 46




C'est un cercle vicieux sans fin, des jours heureux accompagné par des drames et cela depuis que je suis ici, je ne vais pas dire que j'avais une vie totalement paisible avant de le connaître, j'étais en exil loin de ma famille mais je suis fatiguée autant mentalement que physiquement de cette situation. Je ne remets pas en compte ses sentiments à mon égard et encore moins les miennes pour lui. Je ne pensais pas un jour aimer autant une personne que je l'aime, personne ne pourra dire que mon amour est factice j'ai appris a aimer Wyatt, cet homme qui m'a fait tellement rire, cet homme qui fait vibrer chaque parcelle de corps, c'est de la même personne dont je suis tomber amoureuse, même personnalité, la même petite fossette qui me fait du bien à chaque sourire de cet homme, c'est un roi mais avant tout c'est mon Federik. Je ne veux pas le perdre, je n'ai pas la force pour laisser ce qu'on nous avons construire depuis qu'on se connaît derrière moi.

Qui le fera ?

Il faut se battre pour ce que l'on croit important en amour et en amitié, si on ne se bat pas pour ce que l'on veut qui le fera pour nous, le monde est cruel, le peu de bonheur qu'on peut avoir dans ce monde faut le saisir, se battre pour, ne rien lâcher pour ne pas sombrer. Je m'accroche à cet amour qui nous unis malgré l'acharnement de ses proches sur notre relation. Mais je ne veux pas m'imaginer sans lui, sans le père de mon enfant, sans mon amour parce que la douleur, la distance ne disparaît jamais on apprend à vivre avec et je ne veux pas de ça, je ne veux pas apprendre à vivre avec cette douleur malgré qu'il soit à quelques pas de moi je souffre alors ne me demandez pas d'apprendre à vivre sans lui.

Mais la sécurité de mon enfant passe avant tout !

- Bruna, m'appela doucement Federik qui se place en face de moi les genoux au sol

Je lui en veux de m'enfermer ici, je veux pouvoir prendre le temps de bien réfléchir à ce qui se passe entre nous, réfléchir, c'est ce que je fais, non plutôt me torturée l'esprit à chaque fois que je pense partir loin de lui, je ne mets pas en cause sa volonté de vouloir me protéger mais mon instinct qui me pousse à protéger le petit être qui grandit en moi me pousse à partir loin de cet amour, loin du bonheur qu'il me procure.

- Je suis ta prisonnière ? lui demandais-je

Il presse légèrement sa main sur mon genou pour attirer mon attention, je ne bouge pas d'un poils, le sentir après de moi, son odeur naturel titille mes narines apaisant les battements de mon coeur, apaisant de peu ma tristesse.

- Non, tu ne l'ai pas, mais je ne peux pas te laisser penser que partir c'est la solution, nous allons être parents, je t'aime alors je ne peux pas d'accepter que toi tu baisse les bras, non, me dit-il alors que sa voix craque à la fin

Je lève la tête pour plonger mes yeux dans les siennes qui déversées des larmes, je ne tarde pas à me laisser aller la tête poser sur son cou.
Il pleure ! Cela me déchire le cœur de le voir ainsi, un homme si fort, battant pleurant de rage, de tristesse et une grande partie à cause de moi, c'est dure de le voir ainsi.

- Je ne veux pas te perdre, mais pense à notre enfant, c'est pas facile d'être ici, je ne veux que toi, dis-je la voix submerger par mes sanglots.

- Je pense à vous deux, et c'est pour cela que te laisser partir c'est la mauvaise décision, tu crois que je n'y pense pas tout les jours, tu crois que je ne me torture pas l'esprit pour vous deux.

Passant ma main dans ses cheveux pour m'apaiser plus qu'autre chose, je regarde dehors cherchant quoi lui dire, mais rien ne le fait changer d'avis.

Alors c'est ça l'amour, c'est quelque chose de fragile qu'il faut entretenir chaque jour qui passe, ne jamais prendre les choses pour acquis toujours être prêt à se battre pour la personne qu'on aime. Je l'aime chaque jour d'avantage, encore plus hier et les jours à venir.

- Ne laisse pas les autres détruire ce qu'on nous avons construit la dedans, me dit-il en me montrant son coeur, les yeux rouges dû à ses larmes qui se sont arrêtés depuis quelques minutes plus tôt.

- La vie est semée d'embuche mais aussi d'énorme miracle, murmurais-je en buvant mon verre de chocolat chaud

- Exactement ma puce alors laisse notre amour être ce miracle de cet univers

***

Quand l'amour vous fait signe, suivez le, car celui-ci se fait capricieux par moment.

- Salut, me souffla une voix derrière moi que je reconnais comme étant la voix de la sœur de Federik

Je suis venu m'asseoir dans le jardin du palais sous l'œil attentif des gardes notamment Calum et de Federik depuis son bureau.

- Salut, dis-je en la regardant s'asseoir à côté de moi

- Alors mon frère te fait surveiller ?

Je la regarde avant d'hocher la tête. Pourquoi mentir ils sont au moins cinq dans le jardin cela ne passe pas inaperçu.

- Oui, cette situation me pèse j'ai besoin de me savoir en sécurité et malgré tout ces gardes ce n'est pas le cas.

- Il fait tout son possible pour arrêter la folie de mes parents t'inquiète pas il va vite trouver une solution, me dit-elle sincèrement

- Je le sais ça, mais c'est tellement dur

Je devais parler même si avec sa sœur on ne s'entendais pas au début, elle et son autre frère nous soutienne depuis que je suis revenu, alors je m'ouvre un peu à elle même si j'aimerais tant avoir Oskar à mes côtés.

- J'ai pas encore la chance de vivre ce que vous vivez, cet amour qui vous unis, donnant le courage et la force à mon frère de se battre pour vous deux, alors ne laisse pas tomber tes sentiments.

J'hoche la tête sans toutefois lui dire quoi que ce soit, alors comprenant que je ne veux plus en parler, elle change de sujet parlant de tout et de rien jusqu'au prénom de mon ami

- Et Oskar viendra-t-il nous voir, enfin te voir, me demanda-t-elle en rougissant

Un sourire moqueur prend place sur mes lèvres, la petite princesse s'intéresse à mon ami ? intéressant surtout que le concerné je cite '' Une belle femme mais son caractère envers toi gâche sa beauté ''

- Je pense qu'il viendra bientôt, je lui demanderais plus tard

- Fais le maintenant s'empressa-t-elle de dire avant de me dire quelques mots que je ne comprends absolument pas

Je récupère mon téléphone envoyant un rapide message à Oskar qui me répond quelques minutes plus tard, sous l'œil attentif de la jeune femme impatiente assise à côté de moi.

- Il sera là dans quelques jours.

- Ah d'accord, c'est une belle personne et va voir mon frère avant qu'il ne se fasse mal à la tête a force de tourne vers ici.

Je rigole avant d'aller rejoindre Federik.

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