Chapitre 45
Fermant le dossier sur lequel je me suis installé depuis maintenant une heure dans mon bureau, je souffle de fatigue en s'adossant sur le dos de mon fauteuil, je me retourne pour regarder à travers la baie vitrée passant plusieurs fois ma main sur mon visage.
Qu'est ce que j'ai fais ?
La voir ici après toutes ses années m'a quelques peu choqué, je suis rester sans voix pendant un temps qui m'a paru interminable, elle a énormément changé, elle est devenu plus élégante que la dernière fois que je l'ai vu, ses cheveux sont plus grand et à vu d'œil plus soyeux, c'est devenu une très belle femme cela fait maintenant six ans qu'on ne s'est pas vu, ses parents avaient décidé de l'envoyer dans une école privée dans un autre pays pour ses études, nous étions très proches jusqu'à avoir quelques sentiments l'un pour l'autre aux plaisirs de nos parents.
Bruna !
La voir partir, les larmes aux yeux remplis de peur m'a sorti de ma trans, un pincement au coeur persiste dans ma cage thoracique depuis que je l'ai laisser se reposer dans sa chambre pour venir m'enfermer dans mon bureau réglant quelques dossiers. Quelques coups à la porte me font retourner mon fauteuil.
- Entrez, dis-je en asseyant correctement
Nancy entre dans mon bureau un petit sourire au coin des lèvres, sans rien dire je l'invite à s'installer en face de moi, ce qu'elle fait quelques instants plus tard après avoir regarder de gauche à droite mon bureau.
- Très beau bureau, me complimenta-t-elle en continuant d'observer celui-ci
- Merci, j'ai fais en sorte de me sentir bien dans mon bureau, dis-je en buvant une gorgé de mon verre d'eau
Elle ne dit plus rien, ses jolies yeux plongent dans les miens, personne ne parle un silence assez gênant s'invite dans la pièce. Posant mes deux mains sur mon bureau essayant de contenir ma frustration parce que j'ai l'impression que quelque chose cloche avec la venue de mon amie ici.
- Que me vaut ta visite, dis-je pour briser le silence, elle ouvre la bouche puis la refermer quelques fois perdant son sourire instantanément.
- J'ai pas le droit de venir voir mon ami, après toutes ces années, me dit-elle criant presque mais elle se reprend vite en se raclant la gorge
- Bien sur que non, tu viens quand tu veux mais pourquoi tu ne m'a rien dit ?
Elle secoue la tête tout en arrange le bas de sa robe, un geste de frustration chez elle, je ne dis plus rien attendant qu'elle parle
- Une surprise, tu connais ce mot, me dit-elle en levant ses yeux au ciel
- Une belle surprise, depuis le temps qu'on s'est pas vu.
Son sourire réapparaît illuminant son visage.
- Alors tu as une petite amie ? Me demanda-t-elle en forçant les sourcils
En pensant à Bruna mon coeur bat la chamade comme à chaque fois que je pense à elle, qu'on parle d'elle, mon corps réagit agréablement bien, j'aime de tout mon coeur cette femme, j'aime son odeur, son sourire, son caractère j'aime tout chez elle même ses défauts. Perdus dans mes pensées lointaines réfléchissant à comment je vais m'expliquer avec elle sans nous disputés, j'entends à peine Nancy m'appelle
- Federik, je te parle !
- Oh désolé, oui c'est ma petite amie et la mère de mon futur enfant, dis-je avec fierté
Elle hoche la tête toute souriante mais une lueur passa dans ses yeux, je ne pourrais dire ce que c'est alors je n'y pense plus voulant aller rejoindre Bruna.
- On va y aller, je dois la rejoindre et tu peux dire à mes parents que quoi qu'il se passe, Bruna est ancré en moi, elle sera ma femme qu'ils l'acceptent pour le bien de tous.
Elle acquise tout en se levant se dirigeant vers la porte, je sors après elle, fermant la porte à clé derrière moi, je la regarde partir avant de me diriger vers les escaliers. Me dirigeant vers sa chambre, je ne sais pas quoi lui dire, je l'ai laisser dans celle-ci sans explications, à chaque pas, le stress monte en mesure que je m'approche de sa chambre. J'ai un mauvais pressentiment alors je marche un peu plus vite pour être après d'elle arriver à celle çi je frappe quelques coups avant d'ouvrir la porte sans attendre de réponse.
Je la trouve assise sur un fauteuil les yeux figé vers l'extérieur, elle ne se retourne pas, je continue d'avancer m'installant sur le fauteuil à côté du sien.
- Tu m'aime ? Me demanda Bruna sans un regard pour moi
Pris au dépourvu, je ne dis rien pendant quelques secondes les mains tremblants de frustration
- Bien sur que je t'aime, je vous aime Bruna, Pourquoi doute tu de mon amour ?
- Je ne doute...
Je me lève en vitesse faisant tomber mon fauteuil attirant au même moment le regard de Bruna sur moi, je suis tellement en colère et chamboulé par sa question que je ne fais pas attention à son regard peiné
- Si tu doute pourquoi cette question, je t'ai dis des millions de fois que je t'aime, je fais en sorte pour que tu sois heureuse et pour Nancy c'est une amie d'enfance ont s'aimaient beaucoup étant enfant, aujourd'hui, elle reste mon amie et rien d'autres parce qu'une autre remplis mon coeur d'amour, Bruna ne les laisse pas faire, je ne les laisserais pas bousiller ce qu'on nous construisions tous les jours...
Ma respiration devient de plus en plus saccadé, la peur de la perdre encore une fois enflammé mon coeur,
- Je ne doute de rien, je ne doute pas de ton amour, mais je doute de ma vie ici avec tes parents et ceux qui ne veulent pas me voir ici, et le pire ce sont des gens de ta famille, Federik, on ne peut pas !
Encore et toujours la même musique qui me brise à chaque fois que je l'entend.
Je recule de quelques pas secouant la tête de gauche à droite pour me faire sortir ses paroles de ma tête, je ne peux pas l'accepter, non, non.
- Tu...Tu ne peux pas faire ça, tu m'aime, je..
Tirant sur mes cheveux, je ne l'a vois pas venir vers moi, mais je me recule alors elle s'arrête à une bonne distance.
- Si je t'aime ?
Sans la voir venir tellement je suis perdus dans un tourbillon de rage, de colère, de peur qu'elle ne veuille plus se battre pour nous. Elle se colle à moi posant sa main droite sur ma joue, réchauffant celle-ci instantanément, cette femme, je la veux toute ma vie alors cette discussion ne devrait pas avoir milieu, non. Je refuse de souffrir pour eux, je veux connaître ce que c'est d'aimer une femme que notre cœur a choisi ce que mes parents ne comprennent pas parce qu'ils ne connaissent pas cette amour là.
- Oui, je t'aime, je ne veux pas vivre avec un autre homme que toi, mais tu vois bien que les choses ne sont pas facile, soyons réaliste...
Un rire hystérique que je ne me connaissais pas sort instantanément de ma bouche, ce qui la fait arrêter directement, Bruna froncent les sourcils croisant ses bras en dessous de sa poitrine.
- Tu ne partira jamais d'ici, j'ai souffrais de ta disparition, j'ai souffrais de ta perte de mémoire tu me voyais comme un inconnu, j'ai pas envie de souffrir encore une fois, dis-je en la regardant droit dans les yeux, non cela faire trop mal, atrocement mal.
- Tu ne peux pas m'enfermer ici, tu ne peux pas me garder captif dans un endroit ou personne ne veut me voir, enfin presque, je souffre aussi de tout cela, tu sais mieux que moi que ton amie n'est pas là que pour une visite de courtoisie, que vont-ils faire encore pour nous séparer ?
Je me retourne pour partir mais avant je lui dit
- Personne ne me séparera de toi...
Personne...
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