Chapitre 42
J'appréhende énormément notre arrivée dans le pays, nous avons passer un bon moment à Bali, nos visites dans les quelques villages, les repas exotiques déguster un peu partout dans les restaurants ou les stands de paysans, j'ai envie de découvrir encore plus d'endroits a ses côtés.
Notre retour m'inquiète énormément, depuis vendredi soir, je vois sur son visage, dans ses yeux la peur de notre retour, mais une peur plus destructrice me comprime le cœur, qu'elle change d'avis, ce qui n'est pas envisageable pour moi, ma raison comprend sa peur, mais mon cœur ne peux l'accepter je ne pourrais pas supporter qu'elle doute de nous, qu'elle doute de sa place à mes côtés, qu'elle se demande si elle doit partir...
Est-ce égoïste de vouloir se battre pour son amour ?
Je dépose un baiser sur son front la serrant un peu plus dans mes bras, fatiguée du voyage elle s'est endormi depuis maintenant trente minutes, nous arrivons dans environ une quarantaine minutes .
***
- Ma puce on est arriver, dis-je doucement à la belle femme endormi dans mes bras, elle ne bouge pas d'un poil, je lui pince doucement la joue la faisant fronçais les sourcils.
Qu'elle est mignonne !
- Ma puce, on doit y aller.
Elle bouge lentement puis ouvre les yeux me regardant quelques instants avant d'essayer de se lever mais dans la précipitation un vertige la fait se rasseoir sur mes genoux
- Doucement, réveille toi correctement, on est pas presser
Une fois correctement réveiller, nous descendons de l'avion accompagnent de nos gardes, aucun journaliste à l'horizon, Calum nous attend devant la voiture garé à une dizaine de mètre de là.
- Merci mon ami pour la tranquillité, dis-je dès qu'on arrive devant lui
Il hoche la tête nous ouvrant la porte tout en prenant des nouvelles auprès de Bruna, celle-ci commence à lui raconter du voyage avec enthousiasme tout en montant dans la voiture, une fois installer Calum démarre la voiture concentré sur la route tout en écoutant les dires de ma belle. Dans une bonne ambiance nous arrivons au palais, la voiture se gare dans l'allé principal, je peux voir à travers les vitres noir mon frère et ma sœur qui nous attendent, aucun signe de mes parents, je peux voir en regardant derrière nous quelques journalistes qui regardent sagement vers nous attendant notre sortie. Je me retourne vers Bruna quand je l'entend soupirer, lui adressant un sourire bienveillant je sors de la voiture pour aller lui ouvrir la porte. Dès qu'elle est visible les journalistes prépare leur appareil photo, je lui prends la main pour rentrer au plus vite dans le palais.
- Bonjour ! salua en même temps mon frère et ma sœur
- Bonjour vous deux, salua avec un sourire polie ma belle Bruna
Je me contente de hocher la tête ne voulant pas attarder notre visibilité dans la cours principale. Comprenant mon habitude, ils se retournent d'eux même pour rentrer dans le palais. Une fois à l'intérieur, je prends la main de Bruna pour lui montrer mon soutien et calmer mon coeur qui bat la chamade dû à la peur se propage dans mes veines, la peur qu'elle se retourne pour partir, qu'elle décide de retourner vivre chez ses parents ou chez Oskar, celui-là nous appelle dès qu'il pouvait pour prendre de nos nouvelles. Je souffle de frustration, laissant ses mauvaises pensées derrière moi. Toujours aucune nouvelle de nos parents, je m'excuse auprès de ma fratrie avant d'amener Bruna dans ma chambre pour qu'elle puisse se reposer. Je la vois regarder chaque recoins sur notre chemin comme si elle n'est jamais venu ici, où c'est la peur qui la fait agir ainsi, cela me comprime le coeur de la voir appeuré que même avec ma présence, elle se sente mal.
Dans la chambre, je l'installe dans notre lit lui disant de se reposer, elle ne bronche pas trop fatiguée pour me tenir tête. Dès qu'elle ferme les yeux, je dépose un chaste baiser sur ses lèvres chuchotant un petit je t'aime sincère et réel. Je ne cesserais jamais de le lui dire, même si elle a du mal à me rendre ce je t'aime, que j'entend depuis longtemps. Un doute lointain persiste dans mon coeur, pas le doute de ses sentiments, mais le doute sur son envie de construire quelque chose avec moi. Je ne devrais pas penser à celle, elle me l'a dit qu'elle restait pour moi, qu'elle a des sentiments pour moi qu'elle ne peut pas ignoré, mais la peur c'est un sentiment qui peut dominer n'importe qu'elle autre sentiment...
Tout en réfléchissant, je me dirige vers la cuisine pour lui préparer un plateau garnis de bonne chose à manger.Le plateau en main, je pars dans mon bureau jeter un rapide coup d'œil, sur le chemin quelques domestiques me souhaite la bienvenue, je prends mon temps pour observer le chemin que j'emprunte jusqu'à mon bureau et dès que j'ouvre la porte je trouver les personnes que je cherche du regard depuis un moment, mes chers parents.
- Fils, me salua froidement ma mère
Par politesse, je les salues même si mon père ne me répond pas, alors que fait-il dans mon bureau si ce n'est pas pour me parler.
- Alors ses vacances ? Continua ma mère posant sa main sur le genou de mon père qui bouge celui-ci frénétiquement
- Très beau ce pays, je vais faire un don à trois orphelinats et avec ma femme on a...
Mon père me stop en posant brutalement son verre sur la table basse devant lui.
- Ta femme ! ce n'est pas ta femme pourquoi ramener cette fille ici, tu perds ton temps et
Mon cœur bat à un rythme irrégulier, la colère pompe le sang dans mon coeur le faisant battre la chamade, je leur dit très doucement ce que j'aimerais leur crier jusqu'à en perdre la voix, mais je reste plus intelligent qu'eux.
- Oui ma femme parce que je compte bien l'épouser, faire d'elle la personne qui partagera mon coeur et ma vie, mon devoir envers le pays je le ferais à ses côtés, je ne perds pas mon temps avec elle j'apprends à profiter chaque bon moment de la vie et c'est la mère de mon enfant, la femme que j'aime.
Je sors de mon bureau laissant mes parents déverser leur venin entre eux, le sourire aux lèvres j'amène mon plateau remplis de mets qui ont l'air exquis vers notre chambre. Je ferais tout pour rendre cette femme heureuse, voir un sourire sur son visage, ses yeux brillent de bonheur que demander de plus que de voir la personne qu'on aime heureux...
...
Désolé pour les fautes
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