Chapitre 40

Il nous reste juste quelques jours avant notre retour au palais, mais j'appréhende beaucoup, les derniers événements qui se sont passées là-bas sont toujours ancré en moi. Je me réveille plusieurs fois le soir regardant de gauche à droite dans notre chambre pour m'assurer qu'il y'a plus personne dans la chambre mettant des longues minutes avant de me rendormir, ne voulant pas trop l'inquiéter je garde cela pour moi.

Depuis notre sortie au lac, il est différent. Son je t'aime me donne encore des frissons même aujourd'hui en y repensant, il était sincère, ses yeux brillent d'une intensité que je n'ai jamais vu sur les yeux d'un autre homme,  je me suis sentis unique et aimé, en ce moment je me suis sentis en sécurité dans ses bras. Je me rappelle de ses mains posent sur ma taille et malgré la température j'avais extrêmement chaud, sa façon de me regarder intensifier mes sentiments pour lui.

J'ai pas réussi à lui rendre ce '' Je t'aime '', je ne doute absolument pas de mes sentiments pour lui, je ne serais pas rester ici avec lui si je ne ressentais rien pour cet homme, il me fait découvrir des sensations délicieusement intense et je ne veux le découvrir avec aucun autre homme, mais seulement un seul '' moi aussi '' a franchi mes lèvres avant de l'embrasser passionnément, lui transmettre tout mon amour grâce à ce baiser, mais dans ses yeux une légère lueur que je ne vois que très rarement prend place quelques secondes dans ses prunelles mais il secoue la tête fermant les yeux profitant tout comme moi du moment. Je meurs d'envie de lui dire mais paradoxalement j'ai peur, depuis les drames qui se sont passés lui dire je t'aime devient de plus en plus difficile...

Tranquillement assise dans le jardin dans sa petite maison, je l'attend qu'il nous prépare nos glaces. Il arrive quelques minutes plus tard les deux glaces à la main, mais avant de me donner la mienne il en mange un petit bout, alors jouant de ma situation de femme enceinte je me mets à pleurer silencieusement, Federik écarquille les yeux devant la réaction de la jeune femme.

- Mais que ce passe t-il, il laisse tomber les glaces par terre voulant prendre sa femme dans ses bras mais Bruna voulant lui donner une leçon de '' On ne touche pas à la nourriture, sa nourriture '', je l'esquive pour partir en courant me cacher dans la petite cabane qui se trouve sur le gros arbre juste à côté de nous, je ferme la porte à clé un sourire aux lèvres.

- Je..je ne sais pas pourquoi elle pleure, j'ai juste goûter à sa glace et alors elle se met a pleuré.

Je place mes mains sur ma bouche empêchant un fou rire de s'échapper, je m'assis posant ma main droite sur mon ventre écoutant attentivement la conversation.

- Je ne sais pas quoi lui dire, hormone, elle pleure sans raison, d'accord merci.

Sans raison, il a manger ma glace !

- S'il te plaît ma chérie, ouvre moi je n'aime pas te voir ainsi, ça me brise.

Juste à la fin de sa phrase, j'ouvre la porte en vitesse descendant prudemment les escaliers avant de me jeter doucement dans ses bras m'excusant plusieurs fois - Désolé Federik, je ne pleure pas pour de vrai c'était juste pour te punir d'avoir manger ma glace pardon, pardon

- Et ma douce t'inquiète pas tant que tu vas bien, que vous allez bien je suis le plus heureux.

Que je l'aime cet homme !

***

Une fois prêt, on se dirige vers le garage pour récupérer sa voiture, nous allons manger dans un petit restaurant au bord de la mer. Une fois installer, je me concentre pour trouver de la musique intéressante, Federik s'installe côté conducteur prenant la direction du restaurant. Regardant le paysage défiler ma main gauche posé sur le genou de Federik je regarde tranquillement le paysage défiler, c'est captivant comme paysage, les palmiers de partout, des oiseaux de tous les couleurs défilent autour de nous, les habitants un peu partout sur la route vendant leurs produits locaux, ouvrant légèrement la fenêtre je profite du vent chaleureux qui fouette mon visage.

C'est exquis !

Une fois arrivé sur le parking du restaurant, Federik se gare tout en vérifiant dans le rétroviseur intérieur que la voiture des gardes est bien là, rassurer, nous descendons de la voiture direction l'entrée. L'homme nous installer au fond de la salle près de la fenêtre donnant une vue parfaite sur la mer.

C'est agréable !

Quelques minutes plus tard, on nous installer sur notre table, un plat au fruit de mer accompagné de frite et pour moi un plat de crevette avec des frites. Mon ventre grogne au vue de ce beau plat.

- Bonne appétit ma puce ! me dit le bel homme assis en face de moi

- Bonne appétit petit papa

- Je serais le grand papa de ce bébé, me dit-il en pointant mon ventre du doigt

Je souris avant d'attaquer mon plat, c'est délicieux, on discute de tout et de rien sous les regards des autres clients, je n'y fais pas trop attention ne voulant gâcher ce moment. Je lui pique quelques frites, mais dès qu'il essaie de faire de même je lui donne une tape sur sa main.

- Touche pas, lui dis-je en mettant les frites que j'ai pris dans son plat dans ma bouche

- Mais tu as...

Il n'a pas le temps de finir sa phrase que je me lève pour chercher les toilettes, j'entends derrière moi Federik me demandant ce qui se passe, mais je rentre dans les toilettes cherchant une cabine de libre, agenouillant pour redonner ce que j'ai à peine avaler.

- Tout va bien se passer ma chérie, doucement, me chuchota Federik prenant mes cheveux dans ses mains.

Je ne doute pas de nous, de notre amour, de nos moments de bonheurs, il m'a prouver qu'il a des sentiments réel et sincère.

Les sentiments s'expliquent difficilement, d'autres penseront vraiment tout contrôler mais ce que j'ai appris en rencontrant ce bel homme c'est à chaque fois que je le vois une décharge électrique foudroie mon coeur...

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