Deux jour plus tard...

Dans la chambre d'hôpital où j'ai élu domicile depuis maintenant un jour, je n'attendant pas le médecin entré dans la pièce plonger dans les quelques affaires en cours du palais, je soupire en posant mon ordinateur sur la table basse en verre, depuis que je suis revenu je n'est pas quitter sa chambre, l'établissement m'a proposé une chambre, mais je ne vais pas priver un malade d'être hospitalisé alors j'ai fait installer d'un lit de camp dans celle de ma douce.

- Bonjour monsieur, Salua doucement le médecin, une lueur d'inquiétude nage dans ses yeux.

- Bonjour docteur, Dis-je en contrôlant ma voix qui commence à ce cassé dû au regard perçant du docteur.

Il contrôle que tout va bien pour Bruna marquant ses résultats dans la fiche médicale de ma douce, il souffle un peu avant de ce retourné vers moi - Je suis désolé de vous dire cela mais trois jours sont passé et mademoiselle Bruna ne se réveille toujours pas, ses analyses sont correcte mais d'après le physiatre c'est pas médicale mais émotionnelle et cela nuit au bon développement du bébé...

Mon cœur s'emballe douloureusement, ma tête me fait atrocement mal, c'est la dernière chose que j'aurais aimé entendre, je serre assez fort le stylo que j'avais à ma main droite pour ne pas craquer devant lui, je ne dit rien et le laisse continuer.

- Il faut absolument qu'elle se réveiller dans les jours avenir pour elle et le bébé.

Je hoche la tête pour lui faire comprendre que j'ai compris, il me sourit tristement avant de commencer à partir mais au moment de fermer la porte il me dit- Je ferais mon possible pour que rien ne sort de cet hôpital mon roi, courage.

Je le regarde droit dans les yeux, lui offrant un sourire pour le remercier, dès qu'il ferme la porte les larmes coulent à flots sur mes joues dévalant celle-ci tombant tristement sur mon cou, la tête baisser, je la relève quand j'entends la porte s'ouvrir doucement, devant moi, je vois Oskar essuyé ses larmes tout en courant vers moi en me présentant ses bras, je le prends dans mes bras étouffant un sanglot qui traverse mes lèvres.

- Si...il lui arrive quelque chose..je, un sanglot m'empêche de continuer, Oskar me dit doucement - C'est une battante, elle va s'en sortir, et ses parents sont tellement désolé mais sa mère est hospitalisé elle ne peut pas prendre l'avion, mais ils prient pour elle.

- Je sais, j'ai eu son père au téléphone il y'a quelques minutes , Dis-je en me dégageant de lui. Je lui raconte ce qu'a dit le médecin, mais malgré son état, il me réconforte beaucoup, nous discutons de la sentence du juge pour celle qui est la cause de ce drame, elle a pris trente ans de prison sans remis de peine, une bonne nouvelle même si intérieurement, j'aurais aimé lui faire vivre la même chose, c'est tellement frustrant.

***

Obligé de me rendre à ma société, je laisse Bruna en bonne-main, Oskar à une semaine de congé, ce qui allège un peu le poids qui enserre mon cœur, je salue Oskar déposant un baiser sur le front de Bruna. Je sors de la chambre laissant quelques instructions aux gardes et surtout Calum, je ne veux aucun journaliste s'approche de la pièce. Dans la voiture, je réponds à mes appels de l'étranger que j'ai évité depuis maintenant trois jours, dix minutes plus tard, je descends de ma voiture entrant en vitesse dans le building ravagé par les journalistes.

Trois heures de travail plus tard, je me dirige en vitesse dans sa chambre ne voulant pas être une minute de plus loin d'elle, mais avant de monter dans l'ascenseur un journaliste que je connais se met devant moi, un garde voulait le mettre de coter, mais je lui fais non de la tête - Sam, que puis-je faire pour vous ? Demandais-je en forçant un sourire.

- Comment va-t-elle ?

Il va droit au but c'est pour cela qu'il est reconnu dans son métier, il est efficace mais trop fouineur- Elle va de mieux en mieux, merci de me le demander maintenant je dois aller la voir, s'il vous plaît.

Il hoche la tête avant de se mettre à coter, j'entre dans l'ascenseur sous les flash des quelques journalistes présent dans le hall, je soupire avant de regarder les quelques messages sur mon téléphone.

J'ouvre la porte doucement trouvant Oskar fixant la télévision le regard perdu - Salut, Dis-je pour ne pas le brusquer

Il surcote tout de même en frottant les yeux, il me regarde et je peux voir ses yeux noyés par le rouge qui prédomine ses beaux yeux, il a pleuré.

- Repose-toi sur le lit, j'ai encore du travail, je te réveillerais pour manger et ne discute pas ordre du roi, lui ordonnais-je

Il ouvre la bouche pour protester, mais je croise mes bras sur ma poitrine essayant de ne pas flancher, il soupire avant de se lève et dès qu'il pose sa tête sur le coussin, il s'en dort la seconde suivante. Je me dirige vers Bruna qui à les yeux ferment.

- Et ma belle, tu dois te réveille, on a besoin de toi, Oskar est ici malheureusement tes parents ne peuvent pas venir ici, mais ils se soutiennent énormément, tu me manques terriblement.

Je m'installe confortablement pour continuer à travailler.
Mon téléphone qui vibre depuis maintenant dix minutes, je décide de le prendre si c'est important, j'ouvre mon application de message pour voir plusieurs messages de ma sœur et mon frère plus quelques amies, je les lis attentivement avant d'appeler mon frère qui se trouve actuellement avec ma sœur, au bout de deux sonneries, il répond tout en me saluant - Bonjour Federik, des nouvelles de Bruna ?

- Elle va bien, mentis-je un peu certe ils ont changer mais pour l'instant je ne fais confiance à personne de ma famille pour l'instant.

On parle de tout et de rien pendant dix minutes, je rapproche pour me reposer un peu baisant le volume sans pour autant éteindre la télévision, mais les informations retient mon attention, les médias, c'est des vrais requins, mais en regardant tout le long rien de bien énervant, je souffle posant ma tête sur le lit de Bruna, sa main étant à coté de mes lèvres, je dépose un baiser sur celle-ci.

***

Le matin

Le bruit de la machine, des pulsions cardiaques et de la porte de la chambre me réveille brusquement et de même pour Oskar...

***

Sait-elle ce qu'elle représente pour moi ?

J'aimerais partager avec toi, ton bonheur, ta joie, ta tristesse et surtout ton amour.