Chapitre 33-
- Federik ( pardon pour les fautes)
Le médecin entre dans la salle de repos se dirigeant vers moi.
- Mon roi elle n'est plus en danger, mais elle ne sait pas encore réveiller, je peux vous assurer qu'elle se sentira mieux quand elle se réveillera, mais laissons-la prendre des forces, on a fait quelques examens et elle est...elle..
Je fais quelques pas vers lui essayant de ne pas lui crier dessus - ELLE EST... ?
Bon, ma tentative pour ne pas crier n'a absolument pas fonctionné. Il souffle un bon coup avant de me dire - Elle est enceinte de deux semaines !
Un vertige me fait directement m'asseoir, je bois d'un coup le verre d'eau que j'avais sur la table basse tout en essayant de stabiliser ma respiration, le médecin me regarde attentivement comme ci je vais tomber dans les pommes mais je travaille ma respiration pour rester éveillé - Et le bébé va bien ?
Il me sourit doucement en hochant la tête - vous pouvez aller la voir.
Je n'attends pas qu'il me le dise deux fois, je sors en vitesse de la salle pour me rendre dans la chambre 333, une fois dans l'ascenseur, j'envoie un message demandant deux gardes devant sa porte, pour plus de sécurité et pour ma tranquillité mentale. Calmun me répond que c'est déjà en place, arrivé devant sa porte je reste dehors un instant sous le regard des gardes avant d'ouvrir la porte doucement ne voulant pas perturbé son sommeil puis je la ferme derrière moi, me dirigeant pas à pas vers elle.
Un fil est relié à sa peau puis connecté à une machine, un autre sur son pouce pour son rythme cardiaque, elle a l'air apaisée, sa poitrine se soulève doucement, ses cheveux sont éparpillés sur son oreiller, je m'assois sur le fauteuil mis à disposition prenant sa main dans la mienne.
- Ma chérie, je suis tellement désolé, mais ne t'inquiète pas ça ne sera pas impuni, je t'aime, je m'en veux tellement j'aurais dû te protéger, bat toi pour vous deux, ne baisse pas les battre, s'il te plaît.
Je dépose un baiser sur ses lèvres sec puis sur son front avant de sortir de sa chambre le cœur lourd, je donne quelques instructions aux gardes avant de me rendre au palais, ma colère ne fait que grandir petit à petit, dans la voiture, je fulmine en serrant fortement mes mains jusqu'au sang. La douleur dans mes mains n'est pas plus forte que celle de mon cœur.
- On est arrivé monsieur, me dit mon chauffeur, je hoche la tête en sortant de la voiture marchant à toute vitesse vers la grande porte, mais montant les escaliers, j'ai l'impression que jamais je serais à l'intérieur, mais finalement, j'arrive dans le hall.
- Ils sont tous à l'intérieur, m'avertit un garde, je pars dans le salon pour les retrouver tous assis un peu éparpillé, je les regards tous un instant, mais mon regard s'attarde sur elle puis je prends la parole.
- Quand je suis partie là-bas je ne pensais pas connaître une personne comme Bruna, j'ai appris à la connaître en étant Wyatt et je lui ai avoué mes sentiments en étant moi même, je ne vous demande pas d'accepter, j'aurais aimé que ma famille me soutienne surtout qu'elle n'a rien fait pour que vous la méprisez ainsi mais...
Mon frère me coupe la parole en se levant - J'étais détestable avec elle et je suis vraiment désolé, c'est une bonne personne, me dit-il en s'asseyant, ma sœur s'excuse pour son comportement avec Bruna, des larmes coulent sur ses joues, mes parents ne disent rien et je ne suis même pas surpris d'eux.
Je reprends la parole en souriant légèrement, - Je vous demande juste de la respecter comme elle le fait avec vous, ne faisant confiance à personne en arrivant ici, j'ai installé une camera devant sa porte et dans sa chambre, je regarde du coin de l'œil cette peste devenir blanche à chaque mot que je dis, les gardes sont dans la pièce attendant mon feu vert - Et la personne que j'ai vu entré après elle je ne l'aurais pas imaginé, et ma chère sœur ton amie est aller trop loin.
Monica regarde son amie puis me regarde, elle comprend tout de suite ce qui se passe, sans attendre, elle donne une gifle à son amie avant de partir loin d'elle.
- Tu es condamné a rester en prison avant de voir le juge, mais je te promets que tu ne vivras pas d'aussitôt dans le luxe, je ferais mon possible pour que tu perdes tout..tout même ta liberté.
Je lui souris puis regarde mes parents, mon père me regarde sévèrement en me disant- Tu ne peux pas faire.
Je rigole hystériquement- Elle a failli la tué, elle voulait tuer la femme que j'aime c'est pas une raison suffisante pour l'accuser de meurtre ?
- Si tu ne l'avais pas amené rien ne serait arriver, expliqua sèchement ma mère
C'est horrible, je croyais qu'il avait un peu d'âme dans leur quête de l'excellence.
- Elle va le payer cher, dis-je en faisant signe à mes hommes de l'amener.
Je pars laissant mes parents s'expliquent avec les parents de l'autre folle, ayant envie de rester seul je me rends à l'hôpital sans garde dans ma voiture suivi d'une autre voiture de garde sous l'ordre de Calum, après une dizaine de minutes sur la route une larme de tristesse, de colère et surtout de soulagement qu'elle soit saine et sauve roula sur ma joue s'échoua sur mon cou, je me concentre sur la route pour arrivée au plus vite à l'hôpital.
J'arrive devant sa chambre d'hôpital où trois gardes la surveiller attentivement. Ils s'inclinent en signe de respect me laissant entré dans la chambre, malgré que sa soit une chambre d'hôpital elle est chaleureuse quelques fleurs que j'ai fait envoyer s'y trouve plus une grande peluche belge, je ne sais même plus quoi faire, je regarde la machine qui contrôle ses battements de cœur qui sont réguliers. Ce qui calme les miens. C'est tellement dure de la voir ainsi, je m'assis sur le fauteuil qui se trouve à coté d'elle et ce qui est retenu depuis hier soir coule doucement sur mes joues j'ai l'impression qu'il me brûlé les joues puis mon cou, mes mains tremblent terriblement alors je prends sa main gauche dans la mienne pour déposé un baiser sur celle-ci, mes larmes mouillent sa main, je pose ma tête sur le lit tout en embrassant plusieurs fois sa main, la fatigue m'emporte petit à petit je sombre dans un sommeil mouvementer...
Malgré tous ça, je ne t'imagine pas loin de moi. Suis-je faible ?
Peut-être, mais toi, tu es celle qui ne rend heureux. Envers et contre tous, je ferais d'elle ma femme.
Avant elle, l'avenir à deux ne me traverse pas l'esprit. Jusqu'à en sentir la douceur de sa peau, le goût de ses lèvres et surtout sa gentillesse et son cœur remplis d'amour. Le plus beau des cadeaux, auprès d'elle, je l'ai trouvé, le Bonheur.
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