Chapitre 32 -

- Bruna

Deux mois sont passés depuis le jour du restaurant, sa famille plus précisément ses parents se sont calmé, mais ils m'ignorent totalement, c'est triste, mais c'est leur choix. Ces deux mois on était tellement rapidement entre nos affaires professionnels et nos sorties aucun moment d'ennui n'était présent, il dirige correctement son pays et ses entreprises me demandant quelques fois de l'accompagner lors de ses déplacements ce qui était difficile avec mon travail. On n'a rendu visite à l'orphelinat deux fois mangeant une fois avec eux, c'était deux mois remplis de belle chose sauf pour aujourd'hui la famille de l'amie de Monica, la même fille qui était sur la photo qu'on m'avait envoyé au Fast Food sont invités à manger. J'ai gardé mon calme depuis maintenant deux jours quand la mère du roi l'annonce un beau sourire aux lèvres de me voir perdre le mien, je lui ai souri en scellant ma main droite dans celle de Federik sous le regard noir de sa mère. Je suis entrain de m'habiller pour me rendre au salon, une fois avoir enfilé une robe noire longue et ma paire de talons rouge sang, je sors de ma chambre trouvant en face de celle-ci Federik magnifiquement beau dans son costume gris, il s'approche de moi déposant un baiser sur ma joue avant de commencer à travers le couloir illuminé.

Une fois en bas des escaliers, je souffle un bon coup tout en continuant de marcher mais avant de rentrer à l'intérieur Federik arrête d'avancer je fais de même le regardant - Ne t'en fait pas ma chérie, je suis là. Je hoche la tête, mais au fond de moi je me sens pas bien, ce n'est pas un simple dîner, ils l'ont organiser pour ne montrer qu'elle fille mérite vraiment leur fils et cela va durer presque toute la nuit. Dès qu'on rentre à l'intérieur tous les regards se tourne vers nous quelques-uns nous regardent mal et étonnamment son frère et sa sœur nous rire.

- Bonsoir, dis-je en même temps que Federik nous souriant légèrement tout en allant vers eux.

Quelques personnes nous répondent mais d'autres nous ignore totalement, son frère vient vers nous tout en disant - Moi je suis son frère, me dit-il en articulant chaque mot, je lui donne une tape sur son épaule sous le rire de son grand frère - Aie ça fait mal, et toi tu laisses ta femme me maltraiter, c'est inadmissible.

- Tu as bien fait ma chérie, m'encourage Federik, son frère part en nous tirant la langue comme le gamin qu'il est.

La soirée se passe bien enfin si j'oublie le regard mauvais de sa mère et de l'amie de Monica même si celle-ci lui dit d'arrêter. Nous passons à table des longues minutes plus tard, une fois chaque personne à sa place nous mangeons sans encombre, enfin, quelques piques de leur part, mais je n'y fais pas attention...

Nous nous installons dans le salon pour boire un bon café, je suis prêt de Federik qui a sa main posé sur ma cuisse faisant des petit point sur celle-ci. Pour un simple dîner, on ne peut pas manger sans stratégie, sans venin ?
Fatiguée à rester assise là sentant des regards meurtriers de gauche à droite, je me baisse pour dire à Federik que je pars- Désolé mais je vais aller dormir.

Je dépose un baiser sur sa joue avant de dire au revoir à tout le monde, je monte dans ma chambre me dirigeant vers ma garde-robe récupérant mon pyjama. Je traîne les pieds jusqu'à ma salle de bain, j'ouvre la porte de celle-ci puis je fais couler mon bain, quelque secondes plus tard, je glisse à l'intérieur soupirant de plaisir, je mets un peu de musique pas trop fort fermant les yeux me laissant bercer par la douce musique.

Je me sens tellement bien, mes muscles se détend tranquillement, plus de bruit, plus de regard meurtrier des gens dans la salle, j'aurais aimé qu'il soit là avec moi partagé ce bon bain avec lui, mais tant pis pour lui. Je commence à m'endormir rêvant d'un bon chocolat chaud.

Je me sens sombrer, je ne peux plus respirer, j'essaie, mais c'est impossible, je me bats pour ne pas perdre, mais je n'y arrive pas, je devrais être forte pour lui, mais je me sens mal, extrêmement fatiguée, comme si de l'eau s'infiltre dans mes poumons m'empêchant de respirer correctement, cette eau  s'infiltre dans ma chevelure coule le long de mon corps, son visage s'immisçant à mes larmes qui baignent dans mes joues.

C'est...C'est un cauchemar ?
J'ai peur... Très peur.

Je sombre.

- Non....
Sa voix

Point de vue de Federik

Je la sors de son bain posant sa tête sur ma cuisse droite la secouant de toutes mes forces, mais elle ne bouge pas, la peur commence à infiltré dans mon corps faisant battre mon coeur à toute vitesse mon cerveau tourne à toute allure, j'arrive à crier - APPELEZ LES SECOURS, AIDEZ MOI

Je la pose par terre doucement avant de commencer à lui faire du bouche à bouche, mes mains trembles sur ses joues, mais je continue de lui faire du bouche à bouche, une personne se place derrière moi, mais je me concentre sur elle.

- Les ambulances sont en route, me dit ma sœur en posant sa main sur mon épaule, je ne dis rien, je continue de l'aide, elle ne peut pas me faire ça après tout ce qu'on à vécu.

- Bruna...murmurais-je tout en continue le bouche à bouche

Après quelques longues secondes, elle commence à cracher toute l'eau qui se trouve dans ses poumons, je lui caresse les cheveux attendant qu'elle s'apaise, je ne sens plus mon cœur tellement il bat vite qu'il me fait presque mal et j'ai surtout mal de la voir ainsi.

- Je veux que tout le monde reste dans le palais personne, j'ai bien dit personne ne s'en va ordre du roi, dis-je à ma sœur mais celui qui me répond c'est Calum que je n'avais pas entendu arriver, il part à toute vitesse, je me concentre sur Bruna qui ouvre légèrement les yeux avant de sombré, dès que ses yeux se ferment une larme coule sur ma joue puis tombe sur sa joue.

- Tant fait pas elle s'est évanouie, me dit ma sœur qui prend une serviette pour la poser sur son corps dénudé.

- Mer...merci

Les pompiers arrivent peu de temps après guidé par mon frère, une fois installé sur le brancard, on se dirige vers l'ascenseur qui se trouve à cinq mètres de nous, j'ai l'impression qu'on va doucement, tout est au ralenti, c'est loin d'être le cas de mon cœur. Nous arrivons dans le hall où beaucoup de personne se sont regroupés, les pompiers sont aidés par les gardes dont Calum avant de partir avec eux, je dis à tout le monde - Personne ne part d'ici la personne qui lui a fait ça, va le payer très cher.

- Et pourquoi, c'est une personne qui aurait fait ça ? Demanda mon père en levant les yeux au ciel

Je me retourne pour partir, mais je leur dit- Alors vous avez rien à craindre.

***

Je suis dans la salle de repos de l'hôpital, son lieu de travail, j'attends patiemment le médecin depuis maintenant une heure, je ne tiens plus en place ne pas avoir de nouvelle d'elle me fait énormément peur.

- Mon roi, je vous sers un café, me demanda une infirmière debout devant la porte

Je secoue la tête de gauche à droite pour lui signifier que non, impossible pour moi de trop parler, je me retiens pour ne pas pleurer, c'est tellement compliqué, je me suis isolé pour ne pas flancher devant les gens, mes larmes me brûlent les yeux. Mon cœur me fait atrocement mal, c'est deux mois se sont très bien passé et aujourd'hui tout bascule. Une fois seul, mes larmes coulent tristement sur mes joues en pensant tristement à ce qu'il lui arrive aujourd'hui, mes jambes flanchent alors je pars s'asseoir en prenant mon téléphone dans ma poche arrière avec mon autre main, j'essuie mes larmes pour me concentrer sur mon téléphone, ne faisant confiance à personne, j'ai placé une caméra dans sa chambre, je ne suis pas un psychopathe, mais une personne prudente. J'ouvre l'application cherchant les images d'un heure  plus tôt, je serre mon téléphone dans ma main quand je vois la personne qui lui a fait ça.

Je la vengerais...

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