- Federik

Assis sur une chaise regardant Bruna joue avec les enfants à l'orphelinat je ne rêvais pas mieux pour passer la fin de ma longue journée. Deux jours après inauguration d'orphelinat nous avons décidé de venir un moment voir les enfants et au sourire de Bruna nous reviendrons souvent. Dans son comportement envers les enfants cela me réconforte pour l'avenir.

Un ballon s'abat doucement sur mes pieds, je regarde le petit garçon qui se trouve à quelques mètres de moi un sourire honteux et timide scotchés sur ses lèvres, je me lève me dirigeant vers lui sous les regards des adultes présent dans le jardin surtout celui de Bruna, je lui lance la balle qui atterrit sur ses pieds, il me la renvoie en tapant dessus, Bruna cours vers nous le sourire aux lèvres, je m'avance vers le petit en lui disant de courir - Passe moi la balle, me dit Bruna

- Vient la récupérer

Je passe la balle au petit qui la passe vers un autre garçon un peu plus âgé que lui, Bruna nous suit en nous criant dessus, un fou rire générale s'enlève dans le jardin, elle commence à nous rattraper le quatrième garçon qui récupère la balle d'un coup de pied bien contrôlé la passe à Bruna qui crie de joie en dansant avant de la passer à une petite fille qui ai venu nous rejoindre, nous continuons de jouer tranquillement, sous le regard heureux de la directrice. C'est une journée magnifique.

***

Une fois arrivé au palais Bruna monte directement dans sa chambre pour prendre une douche, je me dirige vers ma chambre pour faire de même. Une fois ma douche prise mes vêtements enfilé j'attrape mon téléphone sur mon lit avant de me dirigé vers le salon, consultant mes messages je trouve celui du directeur de la prison ou le frère de Bruna est enfermé craint le pire j'ouvre le message qui m'informe '' Le prisonnier a pu s'en fuir, les policiers sont à sa recherche ''

Merde !

Je sers mon téléphone dans ma main en pensant à la tête de cet idiot mais une douce main me ramène à moi - ça va, me demande-t-elle je me retourne pour la prendre dans mes bras, elle me dit rien me rendant mon câlin.

- Je dois te parler, lui dis-je en mettant fin à notre câlin l'amenant dans ma chambre, une fois installer je lui dit sans attendre - Il s'est fuit, ton frère s'est enfuie.

- Il...non, il ne peut pas être libre, je..je dois partir

Je la prends encore une fois dans mes bras pour la calmer, non, c'est pas envisageable, elle ne peux pas partir, j'ai l'impression de me retrouver au village mais ici je ne la laisserais pas partir- Ne dit pas n'importe quoi, je vais te protéger.

Elle se dégage de mon empire me lançant un regard remplis de colère, elle passe plusieurs fois sa main sur son visage respirant lentement pour se calmer, mais au lieu de se calmer elle se place dos à moi pour me sortir - Je me suis fait enlever ici, tu crois vraiment que je suis en sécurité avec toi, il ferait tout pour avoir ce qu'il veut donc moi.

Ça me fais horriblement mal de l'entendre dire ça, malgré que ce soit la stricte vérité.

- Je m'excuse pour ce qui c'est passé ce jour là, je..je m'en veux que tu ai subis cela jusqu'à perdre ta mémoire, mais n'oublie pas une choix je t'aime, je t'aime plus que tout Bruna.

Elle s'assoit sur le lit la tête baissé vers le sol les yeux fermés secouant la tête de gauche à droite, son front commence petit à petit à avoir des goûtes de sueur, je m'avance vers elle voulant l'aide à s'apaise - Bruna, je suis là, ne t'inquiète pas, s'il te plaît, s'il te plaît...Bruna, je commence à m'inquiéter elle ne réagit pas causant la panique. Que se passe t-il ?

Finalement au bout d'un moment de panique elle finit par me dire - Wyatt, je ne..je veux pas le voir.

Wyatt, je sais que c'est une partie de moi mais qu'elle se rappelle de moi en tant que Wyatt me fait mal, je ne le montre pas en la prenant dans mes bras mais elle continue à me dire - Je commence à me souvenir de toi, du village pas de tout mais je ne vais pas partir Federik j'ai juste peur de l'avenir encore plus maintenant qu'il a pu s'en fuir, la seule chose que je suis sûr en ce moment c'est mes sentiments pour toi.

Mon coeur se gonfle de bonheur en ce moment, malgré le problème, elle me dit qu'elle tient à moi.

- Fait un communiqué de presse je veux lui parler, s'il te plaît .

- Hors de question, je ne vais pas laisser ce salaud te regarde, te parler ou même te toucher, non, non, dis-je en me levant du lit faisant quelques pas en arrière, elle fait de même me regardant en forçant les sourcils, ne comprenant pas ma réaction, il y'a rien à comprendre, il lui veut du mal et surtout il l'a veut elle.

- C'est de jalousie mal placé Federik, je veux juste lui parler une dernière fois et tu pourras l'arrête.

C'est une bonne idée mais elle a raison sur une chose je ne veux pas qu'elle lui parle, oui je suis jaloux malgré qu'elle vient de me dire qu'elle aime, la peur qu'elle puisse vouloir encore partir me ronge petit à petit de l'intérieur, alors dite moi comment accepter cela ?

- Oui je suis jaloux et j'ai surtout peur qu'il réussi a te faire partir loin de moi, dis-je en la regardant sérieusement, elle avance vers moi posant sa main sur ma joue - J'avais perdus la mémoire mais j'ai décidé de rester ici avec toi, j'ai besoin de l'affronter une dernière fois s'il te plait.

- Je... d'accord

Je ne peux pas l'enfermer dans sa chambre malheureusement, le faire c'est lui autorise de fuir, de me fuir. Elle me prend dans ses bras m'embrassant plusieurs fois sur ma joue gauche.

Je pars préparé tout cela à contre coeur mais je me dit que je le fait pour elle, rien que pour elle parce que si ça ne tenait qu'à moi, il serait enfermé dans un trou sans la possibilité de pouvoir sortir, je me rends dans mon bureau tout en appelant Calum lui disant de faire passer le message sur quelques chaînes de télévision. Si son but c'est Bruna et il y'a énormément de chance que c'est pour elle qu'il se soit enfui, il ne devra pas refuser le rendez- vous de Bruna.

***

Cela fait toute une journée que Bruna est enfermé dans sa chambre, elle accepte juste qu'on lui serre à manger, depuis sa rencontre avec son frère c'est-à-dire hier, elle est maintenant enfermé dans sa chambre depuis qu'elle est rentrée du rendez-vous avec son frère qu'on a pu arrête plus ou moins rapidement, car monsieur avait pour plan de l'enlever, elle n'a rien voulu me dire ce qui m'inquiète encore plus. Que lui a-t-il dit pour qu'elle soit autant silencieuse une journée entier ?

Fatigué de ne pas la voir, j'entre dans sa chambre doucement pour ne pas l'effrayer, elle est allongée sur mon lit la couverture de la tête au pied, je peux juste voir ses longs cheveux, j'avance jusqu'à arrivé sur le lit - ça va ma puce, demandais-je

- Oui !

Elle reste de dos sans attendre je monte sur son lit pour me placer derrière elle la prenant dans mes bras, Bruna ne fait aucun mouvement pour que je pars alors je dépose un baiser sur sa nuque avant de lui demande - Comment ça c'est passer ?

- Très bien, malgré qu'il ai voulu m'enlever j'ai pu lui dire tout ce que j'avais au coeur et surtout lui dire qu'il ne m'a pas détruit grâce à lui j'ai rencontré des personnes merveilleux dont toi, je me suis enfermé pour me reposer sans vraiment interagir avec le monde extérieur pour revenir plus forte, me dit-elle en se tournant moi ses lèvres s'abat sur les miennes sensuellement et amoureusement - Je t'aime !

Une explosion de bonheur m'envahit tout entier, quelques mots peuvent vous rendre triste, quelques mots peuvent vous détruire, vous mettre en colère et quelques mots peuvent vous faire sentir plus fort que tout c'est mon cas en ce moment mon coeur se gonfle de bonheur, dans mon coeur c'est un feu d'artifice de joie et surtout d'amour - Je t'aime aussi.

Une longue soirée s'en suive, cette femme me fait croire chaque jour qui passe que le bonheur n'est pas que éphémère malgré qu'il ai des haut et des bas, l'amour n'est pas impossible juste compliqué à comprendre et à le vivre dans ce monde de tordu mais certainement impossible, c'est à la fois la chose la plus difficile à avoir mais à la fois la chose la plus merveilleuse. A toi de faire tout ton possible pour être heureux. Moi, je ne la laisserais pas partir sans me battre.