Chapitre 29-
Allongée sur le lit dans ce qui devait être ma chambre, je réfléchis à la promesse que je lui ai faite hier, je n'ai pas trop réfléchis avant de lui faire cette promesse. Sa souffrance, sa tristesse malgré que je ne me souvienne pas de lui intérieurement, je ne pouvais pas partir sans réponse. Je me lève pour aller prendre une douche avant qu'Oskar ne vienne me sortir de force du lit.
Je pars en vitesse vers la porte de ma salle de bain, une fois à l'intérieur j'enlève mon pyjama le déposant dans le bac à linge sale avant d'entrer dans la cabine de douche après avoir mouillé mon corps, je me savonne en vitesse puis je reste immobile laissant l'eau tomber sur mon corps sans bouger, ça fait énormément de bien, je vide mon esprit en pensant plus à rien, après quelques minutes je commence sérieusement à me laver, une fois ma douche terminée, je récupère ma serviette séchant en vitesse mon corps avant de l'enrouler autour de moi pour me rendre dans ma garde-robe. J'enfile un jean bleu foncé accompagné d'une chemise noire, des escarpins de la même couleur, je peigne mes cheveux faisant une queue-de-cheval, une fois prête, je sors de ma chambre direction la salle en manger.
- J'allais venir te chercher, me dit Oskar en fronçant les sourcils, mais un sourire apparaît sur ses lèvres, je m'assis à côté de lui à quelques tables de Federik qui a la tête baissée entrain de regarder sa salade de fruit.
Il a l'air passionné par celle-ci, pensais-je
- Désolé, j'avais du mal à me réveiller, bonjour tout le monde, dis-je en me servant d'un café, peu de personne me réponde, mais je n'y fais pas attention, personne ne parle, seul le bruit des assiettes et les fourchettes prouve qu'il a signe de vie dans cette salle, je déteste cela.
- Bruna, tu..je voulais te demander si tu étais d'accord pour m'accompagner à mon inauguration d'un orphelinat, me demanda Federik qui pour la première fois depuis que je suis entrée ici me regarder droit dans les yeux.
- Avec plaisir, à quelle heure dois-je être prête ?
Il sourit heureux de ma réponse, ses yeux sont pétillants de bonheur, le voir ainsi me réchauffer le cœur qui commence à s'emballer, mes yeux tombent sur ses mains bandées, mon sourire s'efface me rappelant de la scène d'hier. Je l'ai peut être oublié mais mon cœur me fait comprendre qu'il est important dans ma vie - Dès que tu finis de manger on peut y aller, Monica tu viens avec nous.
Sa sœur hoche la tête tout en buvant son jus de fruit, ses parents restent silencieux pendant tout le déjeuner mais quand les gens commencer à partir sa mère demande - Mon fils, elle ne se souvienne plus de toi, laisse la retourner dans son village, les gens vont parler sur cette histoire on n'a pas besoin d'une mauvaise rumeur dans les médias.
Le silence lui répond puisque Federik s'avance vers moi en prenant ma main, il plonge ses beau yeux dans les miens avant de répondre indirectement à sa mère - Certe tu as perdu la mémoire mais je vais t'aider à te souvenir de nous, de ce qu'on à vécu ensemble parce que toi tu es là, me dit-il en posant sa main sur mon cœur - Ne les laisse pas nous diviser.
Ne sachant pas quoi répondre, je pose mes lèvres doucement sur sa joue déposant un baiser sur celle-ci. Un grand sourire prend forme sur ses lèvres, je me dégage doucement de lui avant de me diriger vers ma chambre pour me préparer les laissant dans la salle à manger, Oskar me suit, j'ai peut-être oublié beaucoup de choses, mais je sais être bien qu'il va...- C'est bien les efforts que tu fais avec lui, me dit-il en se mettant à côté de moi.
Je disais quoi !
Un vrai papa poule celui-là, je ne réponds pas attendant d'être dans ma chambre, une fois la porte fermer, je m'adosse à celle-ci me glissant lentement sur la porte, Oskar s'installe sur mon lit croisant ses bras sur sa poitrine les sourcils froncent - Alors tu me réponds ?
- Je ne me souviens plus de rien, mais quelque chose au fond de moi m'incite à rester, je vais voir ce qui va se passer les jours à venir, murmurais-je
- Aller va te préparer, moi aussi d'ailleurs, je pars aujourd'hui.
Quoi ?
Il ne peut pas me laisser seul ici, non, déjà que quelques personnes ne m'aime pas ici - Non, s'il te plaît.
Je pars vers lui le prenant dans mes bras, il m'entoure de ses bras musclé tout en me disant - Je suis pompier ma puce et là-bas ils ont besoin de moi, mais tu as mon numéro et Federik est là pour toi.
Je ne le lâche pas voulant qu'il reste avec moi, il me caresse le dos doucement, on ne parle plus c'est apaisant. Mais malgré tout, j'ai envie de repartir avec lui.
- Tu vas appeler tes parents, tiens le téléphone, je te laisse.
On se détache, il part me laissant le téléphone sur le lit, je le regarde pendant un moment jusqu'à que j'entend la porte calqué, je le prends trouvant un numéro affiché dans la liste des appels, je ne sais pas ce que je vais leur dire, mais j'ai envie de les entendre grâce à mon souvenir de mon enfance, je me suis rappelé de mon identité.
Pendant trente minutes de discussion avec eux, ils m'ont expliqué pour mon frère que j'ai oublié et j'aimerais ne pas m'en souvenir, mais je sais que si je trouve totalement ma mémoire tout ce qu'il m'a fait subir reviendra, d'un côté, je me dis que c'est bien de ne pas l'oublier il ne pourra plus me faire du mal, d'un autre côté, c'est un rêve de ne plus s'en souvenir. Ils m'ont aussi dit que c'est grâce à Federik qu'il ne peut plus rien me faire. Avec le sourire, je pars me changer pour la sortie d'aujourd'hui, une fois prête habillée d'une robe beige arrivant au genou, une paire d'escarpins noirs, je récupère mon sac pour les rejoindre dans le hall. Ils m'attendent tous les deux le sourire aux lèvres, Federik me tend sa main, je la regarde avant d'accepter, une main doux, mais à la fois ferme, ses veines ressortent magnifiquement bien, ''il est tellement beau '' .
***
Arrivés devant le bâtiment, quelques personnes et des journalistes se trouvent devant, mon cœur bat la chamade, mais la main de Federik qui serre la mienne gentiment pour me rassurer, je souffle doucement avant de hocher la tête, il sort faisant le tour de la voiture pour m'ouvrir, je sors suivis de sa sœur qui était assissent en face de nous dans cette magnifique limousine, dès que la porte fut fermée les flashs des journalistes fuse de partout de même que pour les questions, je sourit doucement tout en suivant Federik vers les escaliers qui mène dans le bâtiment. Une femme nous attend devant l'escalier.
- Bonjour, salua celle-ci en faisant une révérence
On lui dit tous bonjour avant de la suivre en montant les escaliers, il y avait un micro et quelques enfants qui viennent nous dire bonjour.
Après quelques minutes à parler avec eux, Federik décide de faire son discours, je me place derrière lui, mais il attrape mon poignet pour que je reste à côté de lui seul sa sœur se met en retrait. Son discours dure une dizaine de minutes en plus des questions des journalistes, il finit par coupe le ruban rouge sous les cris de joie des enfants et des applaudissement des adultes, sous l'euphorie du moment, je ne le vois pas quand il dépose tendrement ses lèvres sur les miennes, ses mains tremblent légèrement quand je les pose sur mon torse, j'aurais dû mettre fin à ce baiser, mais impossible, ses douces lèvres m'envoutent et les sentir sur les miennes, c'est une explosion de bonheur à l'intérieur de moi, je réponds à son baiser avant d'y mettre fin.
Quelques applaudissements me font rougir, mais je garde le sourire, les enfants nous font un câlin -On va revenir bientôt !
- C'est vrai, demanda une petite fille rousse, toute mignonne.
- Oui, on fera un pique-nique tous ensemble, dis-je en regardant Federik qui hoche la tête, la directrice nous sourient, je me mets debout pour pouvoir lui parler - Je peux vous parlez.
- Oui
Je l'amène à part pour lui demander - Il va y avoir une infirmière pour l'orphelinat ?
Son sourire disparaît tout en me répondant - Non, on a trouvé personne pour le salaire proposé où se sont des gens qui ne me semble pas honnête.
Je hoche la tête réfléchissant à une solution - J'ai une perte de mémoire temporaire, je dois passer un examen à la fin de la semaine pour mes attitudes, si c'est possible je pourrais venir vous aider, mais je vais en parler au roi pour une solution, dis-je en posant ma main sur son épaule.
La directrice Helena me prend dans ses bras me remercia une dizaine de fois - Merci pour votre aider, venait ici quand vous voulez, me dit-elle en me prenant les deux mains - Tenez moi au courant de votre visite et je préparerais tout et..
Je lui coupe la parole en lui disant - Je viendrais vous aider.
Une fois notre discussion terminée, on part rejoindre les autres, Federik place ma main sur mon dos tout en posant gentiment ses lèvres sur mon front, des frissons très agréable parcours mon corps, j'espère me souvenir de lui au plus vite...
***
Malgré que j'ai tout oublié, mon cœur lui n'est pas insensible à tes regards, tes baisers.
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