Chapitre- 28
Bruna
Depuis deux jours, on est enfermé dans un chalet qui se trouve à deux heures de chez nous, on ne se parle pas souvent, je passe mes journées à lire ou écouter la musique, mais pour mon amie, c'est un volcan en ébullition qu'elle a dans sa tête, elle passe son temps à regarder à travers la fenêtre, j'ai l'impression qu'elle est plus inquiète que moi, non, ce n'est pas une impression c'est la vérité jusqu'à ne plus dormir elle boit pendant la journée et le soir beaucoup de café.
Une impression me ronge de l'intérieur, au fond de moi, je sais qu'il manque quelque chose depuis que je me suis réveillé à l'hôpital, me ment-elle ?
- Viens t'asseoir tu ne donne mal à la tête, elle ne me répond point le regard figé dehors, je souffle avant de me lève pour me mettre à côté d'elle - S'il te plaît va te reposer, lui murmurais-je en posant ma main sur mon épaule, des frissons lui parcourir le bras ce qui me fait me rappeler de notre discussion. A-t-elle des sentiments pour moi ?
- Tu ne comprends pas, il ne va rien lâcher, je dois te protéger, je dois...
- Je comprends, mais tu dois te reposer, t'inquiète pas je vais regarder par la fenêtre si je vois une personne inconnue, je te réveiller.
Elle ne bouge toujours pas jusqu'à que je dépose un baiser sur sa joue droite- S'il te plait.
Elle hoche la tête en se dirigeant vers sa chambre, je soupire de soulagement avant de prendre une chaise pour m'installer à côté de la fenêtre.
- N'oublie pas je t'aime beaucoup, me dit-elle en disparaissant dans le couloir.
Une heure plus tard, je suis toujours assise sur la chaise m'ennuyant fortement après avoir passé l'heure à voir de l'eau une envie me fait aller aux toilettes, je me dirige lentement vers la porte qui se trouve à côté de sa chambre, je fais tout mon possible pour ne pas la réveiller. Une fois que j'ai terminé, je retourne dans la cuisine reprendre mon poste '' j'ai l'impression d'être une espionne '' à cette pensée je sourie, mais le perds instantanément en voyant la porte bougé.
- C'est fermé à clé, entendis-je derrière celle-ci, mon coeur s'emballe puisque je ne reconnais pas la voix de l'homme du magasin, mais inconsciemment cette voix ne me laisse pas indifférente.
- Poussez- vous, je vais l'ouvrir, je pars en vitesse dans la chambre de mon amie pour la réveiller mais en arrivant devant la porte, je la vois totalement paniqué avec son sac à la main.
- On va sortir par la porte de derrière, me dit-elle en me tirant vers l'autre côté, je ne proteste pas le cerveau totalement paralysé. Comment il a fait pour nous retrouver ?
Une fois arrivée à la porte, elle se figea en entendant une voix derrière celle-ci - Toute la maison et encerclé mon roi.
- Non..non il faut qu'on sorte d'ici, me dit-elle en serrant fortement ma main, je ne dis rien comme si mon cerveau refuse tout intervention de ma part, je sursaute quand j'entends la porte d'entrée grincer, du coin de l'œil, je la vois sortir une arme noire de son sac, j'essaie de retirer ma main, mais elle la serre ne me disant - Lina Tu me fais confiance ?
Je hoche la tête incapable de dire quoi que se soit - Alors ne les crois pas, promet moi de ne pas les croire, ce sont des mauvaises personnes.
- D'acco..accord Ophéline
Juste après ma réponse trois hommes dont celui du magasin sont devant nous, il baisse leur regarde vers l'arme d'Ophéline avant de me regarder - Bruna, prononça doucement l'homme charmant au milieu, ses yeux sont magnifique, envoûtant que je m'y perds quelques secondes avant de secouer la tête pour lui dire - Je ne suis pas Bruna, laissez nous tranquille, dis-je en les regardant tous les trois, mais surtout l'homme du magasin, il faudra que j'aie son nom, je ne peux pas l'appeler indéfiniment ainsi.
Celui à droite du bel homme me regarde tendrement, mais avec une pointe de tristesse puis reporte son regard sur Ophéline - Daya que lui as-tu fais ?
Ophéline tourne la tête de gauche à droite tout en serrant encore une fois ma main- Je ne m'appelle pas Daya, aller vous en, leur cria-t-elle dessus
- Sans elle, jamais, répond l'homme du milieu le regard tourmenté, mais remplis de colère, il me fait peur.
- Daya pourquoi fait-tu tout ça, tu sais très bien que Wyatt alias le roi ne t'aime pas, ni une de tes sœurs laisse là partir, laisse Bruna partir.
Wyatt, je connais ce nom je l'ai déjà entendu mais je ne me rappelle pas ou - Ne les écoute pas ma chérie, ils veulent juste t'embrouille, ne les écoute pas, et vous, elle s'appelle Li...
Ma tête me fais horriblement mal, pleins d'images flous surgissent dans ma tête, je ferme brutalement les yeux essayant de respirer correctement, mon cœur bat la chamade, une image me coupe la respiration, je vois à toute vitesse Opheline et deux jeunes femmes me lançaient des regards noirs mais je n'attends qu'une seule chose '' Ma petite Bruna, dit-elle avec un sourire sarcastique ''
- Non, je m'appelle Bruna, dis-je en me dégageant d'elle avant de commencer à courir, mais un coup de feu me fige directement.
- Tu fais un pas de plus...
En attendant l'homme parlé, une image de moi plus jeune avec un homme et une femme qui me gronde dans un salon défiler quand j'avais un instant fermé les yeux à cause d'un mal de tête, et la femme dans ma vision ou mon souvenir ne m'appelle pas Lina, mais Bruna, ils sont tous plus ou moins inconnue pour moi mais Ophéline n'est sûrement pas mon ami. Pourquoi ne pas me dire mon vrai prénom.
- Depuis que tu es arrivé au village, je t'ai trouvé sublime, mon coeur ta choisi, mais toi tu m'ignorais alors profitant de mes idiotes de sœurs qui se croyait tout permis, je pouvais te parler même si ce n'était pas génial ce que je te disais au moins je pouvais te parler de tant en temps.
Elle ne dit plus rien alors je décide de me retourner, les larmes coulent à flots sur ses joues, dans ses yeux, on pouvait voir danser quelques émotions, de la colère, de la tristesse.
- Mais toi, me dit-elle en pointant l'arme vers moi - Toi, tu as décidé de partir avec notre cher roi, mais grâce à la fête j'ai pu revenir pour te chercher parce que avec moi tu seras mieux.
Je secoue la tête la tenant en sentant qu'elle recommence à me faire mal, je vois flou, mon coeur s'emballe tout ça c'est trop d'information d'un coup - Je..me..sens pas bien, finis-je avant de tomber ce que je vois avant de fermer les yeux c'est Daya se faire plaquer au sol, le visage détruit par ses larmes...
***
Je me réveiller dans une voiture, dans les bras d'un homme je relève doucement la tête pour voir l'homme qui m'a donner la vraie identité de ma soi-disante meilleure amie, il baisse la tête après quelques minutes sentant sûrement mon regard- Moi c'est Oskar ton meilleur ami, que t'est-il arrivé ma chérie.
Je ne me sens pas en danger malgré que je le reconnaisse pas mais la lueur de gentillesse qui brille dans ses yeux me calme légèrement - Je ne me rappelle plus de rien, juste de l'homme là mais elle m'avait dit qu'il voulait me faire du mal et dans mes souvenirs il ne m'aimait pas.
- Ta perdue la mémoire ?, me demander l'homme aux beaux yeux
Je hoche la tête timidement, Oskar dépose un baiser sur mon front avant de me dire - Lui fait Federik et lui c'est son frère mais on ne va rien précipiter prends ton temps. Plus personne ne parle, je décide de dormir sur l'épaule de mon ami.
- Bruna, réveille-toi on est arrivé.
J'ouvre les yeux doucement même si je ne suis pas encore habitué qu'on m'appelle ainsi, les deux autres hommes sont dehors nous attendant, Oskar sort et je fais de même. Le fameux Federik, le roi si j'ai bien compris me regarde intensément me mettant horriblement mal l'aise. Pourquoi me regarde-t-il ainsi ?
Il a l'air totalement bouleversé, sa main droite tremble légèrement sans le comprendre le voir ainsi me fait du mal, j'ai juste envie de le prendre dans mes bras mais au lieu de ça je lui demande juste - Vous allez bien ?
Il ouvre la bouche puis la referme, il le refait plusieurs fois avant de finalement me dire - Je...tu ne me reconnais pas ?
- Non, désole-je...
J'ai pas le temps de finir ma phrase que je vois ses yeux se remplir de larme avant qu'il ne craque il part en vitesse vers le palais, son frère le suit en essayant de lui parler ce qu'il obtient c'est la rage de celui-ci - La ferme, elle...elle te reconnais toi mais pas moi, elle...m'a oublié, je...
Il arrête de parler pour marcher encore plus vite, je me retourne vers Oskar pour lui demander pourquoi il agit ainsi - Il t'aime...je suis désolé je ne voulais pas te le dire ainsi mais...
- Je veux rentrer, s'il te plait
Il hoquet de surprise en passant sa main sur son visage, que me cache-t-il ?
Je suis fatigué des mensonges, je ne me rappelle plus de rien et personne ne m'aide à retrouver la mémoire, - Tu...tu habite ici avec lui et sa famille, me dit Oskar après quelques secondes d'hésitation.
- Quoi ?
- Tu as accepté de venir ici avec lui, c'est suffisant pour aujourd'hui, demain je t'en dirai plus, allons-y .
Il prend ma main avant de nous diriger vers la porte ou deux hommes sont stationné de chaque côté, plusieurs personne nous regarde, non, plusieurs personne me regarde en chuchotant, je garde la tête haute même si j'ai juste envie de me cacher loin de tous, dès qu'on rentre à l'intérieur trois personne sont à quelques mètre de moi deux d'entre eux me regarde sans un sourire '' eux ils ne sont pas contents de me voir '' pensais-je mais la jeune femme à côté d'eux me sourit doucement en avançant vers moi - Je sais que tu as oublié qui nous sommes, mais je tenais à te dire pardon de notre comportement ultérieur, je suis Monica la sœur de Federik, je voulais juste de dire ne le lâche pas.
Quelle journée !
Oskar m'aide pour rejoindre ma chambre enfin de me reposer, mais la porte en face de la mienne est légèrement ouverte, des bruits d'objet cassé font écho dans le couloir, je me tourne pour regardais Oskar en fronçant les sourcils mais il ne dit rien seul son regard triste reste planté dans le mien. Je pousse la porte à côté de moi la peur au ventre, les battements de mon coeur s'accélère, mais j'ouvre totalement la porte, Federik est assis à genoux par terre en sueur les mains en sang, toute dans sa chambre est saccagé, le matelas par terre, les deux commodes renversent, des vases brisés. C'est horrible, mais bizarrement au milieu de m'enfuir j'avance doucement je sais qu'Oskar est derrière moi, Federik lève doucement la tête fixant son regard au mien, des larmes coulent à flot sur ses joues, sa joue droite a une tache de sang, ses lèvres rosées sont gonflés malgré tout je continue d'avancer- ça va ?
Il rigole doucement en me regardant, plusieurs émotions traverse ses yeux, tristesse, colère et amour, sans vraiment y penser, je le prends dans mes bras, ses sanglots secoue son torse collé contre ma poitrine le voir ainsi me fait du mal, je ne serais pas vous expliquer pourquoi mais je lui dit- Je ne pars pas et je vais tout faire pour retrouver la mémoire, je ne sais pas ce qui nous lie mais Oskar m'a fait comprendre que je tiens a moi, alors je reste.
***
'' Je ne sais comment te dire mais au fond de moi, tu restes la personne que j'aime. Prends ma main et je t'en prie, ne la lâche jamais plus, je ne contrôle plus mes sentiments. Ta voix si douce, ta peau si lisse, tes yeux si beaux... Tout en toi me fait frémir de bonheur ''
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