Chapitre 16 ✔
Pdv de Federik
- Federik ! prends soin d'elle ! M'ordonne Oskar en déposant un baiser sur le front de Bruna.
J'hoche la tête en mettant ma main autour de sa taille même si c'est son ami, intérieurement j'ai peur. Bruna lâche une larme qu'Oskar essuie tout de suite plus tard.
- J'ai peur ! Murmure Bruna à son ami, mon cœur se serre étrangement dans ma poitrine je ne veux pas qu'elle ait peur de moi ou même de l'un « nous » dans l'avenir.
- Il te protégera, et si c'est possible je viendrais vous rendre visite.
Elle lui sourit en hochant la tête avant de plonger ses yeux dans les miens.
- Tu seras le bienvenu !
- Alors vous pouvez y aller, appelez-moi souvent.
Après un dernier câlin, je lui prends la main pour l'aider à s'installer dans la voiture, elle est magnifique dans sa robe beige évasé accompagné d'une paire d'escarpins noir en cuir, les cheveux en queue de cheval montrant son magnifique cou, un joli collier en argent orne celui-ci, je le lui ai offert hier, il lui va à merveille. Une fois installés la voiture démarre pour une longue route jusque chez Moi, quelques minutes de route plus tard, personne ne parle, elle regarde par la fenêtre le paysage qui défile rapidement, le silence n'est pas pesant mais je commence à être nerveux. Est-ce qu'elle regrette de me suivre ? De quoi à telle peur ? Doucement, je lui prends la main la serrant légèrement, elle se retourne pour me regarder un sourire joyeux sur ses lèvres.
- Je... hum, je peux poser ma tête sur ton épaule s'il te plait !
J'allais pour lui répondre quand elle me coupe en parlant assez vite.
- Désolé, c'est inapproprié, tu es le...
- Pour toi je suis Federik même en public, s'il te plait je ne veux pas de barrière entre nous ! Dis-je en posant mes mains sur sa taille pour la tirer à moi posant sa tête sur mon épaule.
- Vont-ils m'accepter ?
Alors c'est ça, elle a peur de ma famille. Je n'ai pas vraiment réfléchi à leurs réactions, je voulais juste l'avoir à mes côtés si je dois me battre contre eux parce que le protocole n'a pas été respecté alors je le ferais. « L'amour n'a pas de remède ».
- Ne te préoccupe pas d'eux !
Elle me sourit avant de fermer les yeux s'endormant sur mon épaule, mon cœur bat irrégulièrement mais dans une mélodie que, elle seule provoque.
La voiture s'arrête devant les escaliers du palais après avoir franchis le grand portail, elle dort toujours tranquillement sur mon épaule après l'avoir réveillé pour pouvoir manger elle s'est rendormie depuis plus d'une heure. J'ai passé la majorité du trajet à la regarder dormir et juste le nécessaire pour travailler.
- Bruna, on est arrivé ! Je lui dépose un baiser sur la joue puis son front petit à petit un sourire nait sur ses lèvres mais ses yeux sont toujours clos, je rigole en déposant un autre baiser sur le coin de ses lèvres, son œil droit s'ouvre avant qu'elle ne le ferme immédiatement après.
- Je compte jusqu'à trois avant de déposer mes lèvres sur les tiennes, je lui murmure - qui me tentant atrocement.
Tout d'un coup elle ouvre les yeux tout en se précipitant vers la porte de la voiture, quelques secondes plus tard elle se trouve dehors toute souriante, je secoue face à sa réaction avant de sortir moi aussi.
- Viens je vais te faire visiter !
Elle perd son sourire, son regard se perd vers le grand palais, je comprends ce qui lui fait peur. Je diminue la distance qui nous sépare.
- Il n'y pas ma famille pour les deux heures à venir alors viens ma chérie !
Son sourire revient petit à petit pour mon plus grand plaisir, elle accepte ma main venant déposer un baiser sur mon front, que du bonheur depuis que je la connais, main dans la main nous partons vers les escaliers, discutant de tout et de rien mais surtout de son angoisse sur la réaction de ma famille s'ils m'aiment, ils comprendront ce que je commence à ressentir pour cette femme. Une heure plus tard, on a terminé la visite de quelques endroits et vu quelques personnes travaillant ici, je l'amène dans sa nouvelle chambre à côté de la mienne.
- Voici ta chambre !
Elle me regarde avant de faire faire le tour de sa chambre découvrant la salle de bain plus son garde de robe.
- Elle est magnifique ! Merci !
- Je suis heureux qu'elle te plaise, je te laisse te reposer ! Dis-je avant de lui voler un baiser.
Je sors de la chambre tel un enfant ayant fait une bêtise, le sourire aux lèvres avant d'entrer dans la mienne, je glisse dos à la porte pour m'asseoir. Elle me rend heureux à moi de faire en sorte que ça continue ainsi.
***
Ma main dans la sienne, je l'amène dans le grand salon où toute ma famille est réunie, je lui caresse l'intérieur de sa main pour qu'elle soit détendu.
- Ne t'en fais pas je suis là. Elle hoche la tête essayant de me sourire légèrement, dès qu'on rentre dans le salon plus personne ne parle tout le monde la regarde de haut en bas sans le moindre sourire mais j'espère pour eux qu'ils n'ont pas oublié qui je suis aujourd'hui.
- Bonjour ! Les salue Bruna en souriant.
Ils répondent sans vraiment y mettre de la bonne volonté.
- Je vous présente Bruna une amie qui est très importante pour moi !
Je m'assieds en bout de table Bruna à ma droite, ma sœur à ma gauche qui ne sourit pas du tout, mon frère à côté d'elle qui regarde dans le vide, mon père en face de moi à l'autre bout de la table caressant la main de ma mère qui est assise à côté de lui.
- Que faites-vous dans la vie ? Demande ma mère la regardant un sourcil levé.
- Serveuse dans un restaurant familiale de mon village ! Répond Bruna en regardant ma mère qui allait lui répondre mais je lui coupe la parole.
- Des problèmes on fait qu'elle n'a pas pu commencer à travailler en tant qu'infirmière mais maintenant elle va pouvoir exercer son métier !
Bruna me regarde sans rien dire, c'est vrai qu'elle ne m'a rien dit mais je sais à quel point c'est important de travailler, on en parlera plus tard.
- Comment vas-tu vivre, au dépend de mon frère ! Questionne ma sœur méchamment.
Je retiens ma respiration quelques secondes avant de fusiller ma sœur du regard, ma très chère sœur a perdus son temps à vouloir m'unir avec son écervelé d'ami Monica Stones, Monica une rousse de vingt-six ans patronne de son magasin de vêtements connu partout dans le pays et une fille d'une famille riche, ce que ma sœur refuse de comprendre c'est qu'elle ne me provoque aucun intérêt.
- Je vais me trouver un hôpital pour commencer à retravailler, j'aidais souvent au cabinet de mon village, j'ai de l'argent de côté parce que je ne baisse pas les bras et qu'un jour tout ira mieux !
Je place ma main sur sa cuisse la serrant légèrement pour lui montrer mon soutien, ils ont beau être ma famille, je ne vais pas permettre qu'ils soient désagréables avec elle sans raison. Ils pensent pouvoir avoir à redire sur sa façon de se tenir mais elle est irréprochable « On a pas besoin de vivre dans un château pour être une princesse, la preuve est devant moi ».
- Tu pourras te chercher du travail mais pas loin d'ici un garde du corps te sera assigné.
- Mais...
- S'il te plaît c'est pour ta sécurité.
Je me penche pour lui faire un baiser sur sa main et une belle couleur dévore ses joues.
- D'accord !
***
Je ne serai jamais comme tout le monde. Je ne serai jamais un mouton qui suis le troupeau, si elle doit être la femme qui doit partager ma vie je ferais tout pour être son homme.
« Je vais te faire une confidence, tu es devenu une évidence dans ma vie »
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