Chapitre Th1rty-Tw0

Bruyamment, je bâillai en étirant mes muscles encore endoloris, réveillant une petite chienne au pied du lit ; un petit bouledogue français, tout blanche avec une tâche noir sur l'oreille. Je m'excusai en caressant son dos, puis je m'extirpai des draps, enfilant mes sous-vêtements et un tee-shirt à Niall, trainant sur les couvertures. Sa place fut froide.

Alors que je me dirigeai tranquillement vers les escaliers, la chienne me rattrapa au pas de course, léchant mes chevilles. Mais, à qui appartenait cette petite égarée ?

Haussant les épaules, je repris mon chemin vers le rez-de-chaussée, la bête à mes talons, bâillant encore. Niall fut allongé au sol, en pyjama, les yeux fermés et la mâchoire crispée, Harry à quelques mètres de lui, une trottinette sous les pieds. J'ignorai leurs idioties et me retournai vers la cuisine, trouvant Louis, Liam et Zayn, autour d'un ordinateur. Je fus la dernière.

- Salut les mecs ! M'exclamai-je de ma voix du matin.

- Ho, Taylor ! Brailla Louis. Orka, arrête. Désolé, c'est ma chienne...

"Pas de problèmes" claronnai-je en allant vers eux. Ils m'enlacèrent tous, et le Pakistanais m'offrit un billet qu'il posa dans mes mains et moi dans mon soutien-gorge. Je le remerciai et m'intéressai à l'écran lorsque des mains se glissèrent sous mon tee-shirt, la chienne me lacérant les mollets à l'aide de ses griffes.

- Bonjour mon amour... Murmura Niall dans mon oreille, se collant à moi par derrière.

- Bonjour. Marmonnai-je entre mes dents pour ne pas lui faire sentir mon incroyable haleine du matin.

Il déposa un baiser dans mes cheveux et repartit à ses occupations avec Hazza. Son jogging lui servant de pyjama lui moula les fesses d'une manière si agréable à voir que mon cœur cessa de battre pendant une fraction de seconde. ≪Regarde les réactions ne sont pas si mauvaises, il y a ceux qui se posent des milliers de questions, les pessimistes, les connards et les super heureux. Bravo j'ai envie de dire...≫ Dit Liam en me sortant de ma rêverie, en pointant l'écran d'ordinateur, celui ci montrant une longe liste de commentaires Twitter répondant à la photo de moi et Niall posté la veille. Sur dix d'entre eux, deux parlèrent aussi de Niamille - devenue un peu le centre de toute l'attention. Trois se posèrent des questions complètement idiote ≪C'est qui elle, une chanteuse, une danseuse, une plieuse de fringues ? Que nous a donné le management ce coup-ci ?≫ une sceptique ≪C'est un coup du management, c'est bâtards vont encore détruire deux personnes en plus de nous ≫ Bien sûr, les éternels menace de mort et les tweets adorable. Donc on peut dire que le bilan n'est finalement pas si génial.

Louis fit descendre la page un peu plus bas mais je le stoppai dans son mouvement et tapait le pseudo de Niamille sans sa permission ; son nombre de followers avait explosé ainsi que son nombre de tweets. Elle était absolument ravie car elle disait me trouver incroyable, belle et gentille. Que j'étais la fille parfaite pour Niall. Ce qui automatiquement me fit oublier tout le reste. Note à moi-même ; rencontrer cette jeune fille

Louis, sourire aux lèvres, m'offrit une tasse de lait chaude avec des restes de céréales, leurs assiettes sales dans l'évier ; en Grande-Bretagne, le déjeuner était complètement différent de ceux en France, ici, les haricots, les œufs, le bacon étaient au rendez-vous. Dire qu'en France, je repousserais le plat avec mes orteils, maintenant, j'en mourrais d'envie mais les céréales tout asséchés eurent l'air plus appropriées pour moi. Enfin presque.

Alors que je consultai tranquillement mes nouveaux messages, cuillère à la main, Orka, confortablement assise sur mes genoux, Niall étouffa un juron. De douleur. Eux et leurs jeux à la con...

Harry lui avait roulé dessus avec sa trottinette, puis était tombé sur mon blond de tout son poids, pile sur le ventre. Mais quels cons, franchement.

Il grinca des dents une fraction de seconde avant de se mettre à rire avec les quatre autres garçons agglutinés autour de lui, moi restant bien assise sur la chaise de la cuisine. Je regardai la scène en pouffant, faisant sursauter Orka. Ne devrai-je pas être la première à mourir d'inquiétude au cas ou une de ses organes serait touché et sur le point de mourir. Si, mais non. Ils se démerdent, de toute manière on ne rigole pas quand on souffre, ce qui signifie que tout va bien. Et autant m'entraîner tout de suite à ne pas tout prendre au premier degré pour ce qui s'agit de leurs blagues et jeux idiot, des "piques" aussi.

Un sourire en coin, je retournai à la lecture de mes messages, venant principalement de Miley, Shane et Ashley - uniquement en fait. Ils eurent vus la photo sur twitter et demandèrent des explications ; je leur répondit donc à tous qu'il n'y en avait pas.

Tel un zombie, je posai ma tasse dans l'évier et partis sur la scène du crime.

- Ca va, tu n'es pas sur le point de crever ? Me moquai-je en m'asseyant par terre, à côté de mon petit-copain. Vous êtes vraiment con...

- Pfff. Oui, Hazza m'a juste niqué trois côtes mais tout va bien.

- Tu vas survivre, t'en fais pas. Et au fait ..!

Je sortis le billet de mon soutien-gorge et le brandis sous le nez de Niall, qui se décomposa d'un seul coup. J'eus comme un pressentiment que cette virée à Los Angeles ne lui plût pas trop. Genre, c'est vrai que du point de vue des médias, ça peut paraître bizarre que je sois sur un autre continent avec la mauvaise personne - Europe, Amérique Niall, Zayn - mais il n'y avait rien de mal dedans.

- Tu sais, si on nous demande ce qu'on fait, on repondra que c'est parce que... Il devra voir Perrie et moi une amie malade, et qu'on en profitera pour venir à deux.

- Oui, si tu veux. Moi, c'est juste que tu va me manquer quand même. Ajouta-t-il en posant sa main sur la mienne. Déjà, quatre jours c'est trop, une semaine, j'imagine pas.

- Hey, chéri, on est pas menottés. Ce sera difficile pour moi aussi mais il existe des moyens de se voir, comme Skype, FaceTime et tout. On fera comment quand tu seras en tournée à l'autre bout de la Terre, et moi ici, à l'école ? On fera avec, et puis c'est tout. Louis et Eleanor le font, Liam et Danielle pareil. Ils sont forts, mais nous le seront aussi, ce sera... Comme une nouvelle couche de béton dans notre couple en quelques sortes. Juste une petite semaine. Une.

Il baissa les yeux vers mes jambes nus et les caressa du bout des doigts, grâce à sa main libre, éveillant tout mes sens encore endormis. J'eus juste envie de dire "nous allons juste mourir" mais ce serait immature - merde, ca veut dire que je le suis. Sauf, qu'au fond, j'eus raison ; c'est important de se mettre dans un état d'esprit comme ca dès le début. Avec la sortie imminente du prochain album, leurs concerts et leurs déplacements par milliers, cette semaine où chacun sera dans son coin nous fera uniquement du bien - seulement à partir du moment qu'on sait que c'est juste pour nous habituer, et non pour introduire des barrières entre nous. Après deux minutes de silence, un détail me vint à l'espir mais je me retins d'en parler. J'avais toujours cet éternel blocage sur la duré de notre relation. C'est tout frais, tout nouveau, il était impossible d'être déjà assez attaché pour dire qu'une semaine serait trop longue. Ça fesait seulement deux semaines que nous nous connaissions, pas de quoi s'affoler.

- Oui, certainement, sauf que ce n'est pas ce que je veux pour toi, tu mérites de l'amour, de l'attention, de la présence, de l'affection. Surtout que je sais qu'il y a un rigolo derrière, qui est prêt à faire les quatre-cent coups pour t'avoir. Non. Je veux pas que tu partes... Les quatre jours où on s'est pas vus... Bah, j'ai, disons. Pleuré, le soir en essayant de t'appeller. Tu me manquais tellement et ne pas entendre, juste ta voix me fesait pleurer. C'est pas la première fois que je suis amoureux, mais le problème, c'est que maintenant que je le suis sincèrement, je suis totalement obsédé par toi.

C'est l'heure des confidences. Je fermai les yeux et me blottis contre lui, attendant la suite de son récit.

- Tu es adorable, naturelle, belle, tu es une excellente pianiste, gracieuse avec un corps absolument magnifique, le cœur sur la main, toujours avec un sourire. Continua Niall. Tu embrasses comme une déesse, avec tes lèvres qui sont si... Douce. Tu es douce tout court. Je suis fan de ton accent français, et ton remarquable niveau en anglais, tu le parle à la perfection. Tes cheveux sont beaux en tout état, sentent bon. Enfin, tu as tout pour avoir plein de mecs à tes pieds, sauf que personne ne t'approchera. Parce que ca fait longtemps que j'étais pas tombé amoureux, et je te laisserais pas me passer entre les doigts. Tu es ma Taylor, mon amoureuse, la seule et l'unique. Je t'aime et je veux pas que tu partes. Hier, quand je te disais que ton départ serait cool, j'étais content que tu t'évades vers cette ville incroyable, juste pour le rêve, mais je disais ca machinalement, enfin j'me comprend. Quand je me suis réveillé, j'ai pris le temps te regarder en train de dormir. Tu souriais de temps à autre et quand je touchais ta joue, tu papillonais des yeux, c'était vraiment craquant. Je deviens plus amoureux chaque jours qui passe, chaques heures, minutes même. Ca pourrait être dangereux, voir terrifiant, mais on a atteint un point de non-retour, il est trop tard pour faire machine arrière, et de tout manière, j'en ai aucunement envie. Quand je vois ces couples qui se séparent au bout de peu de temps, ou même des années après être tombés amoureux, ca me brise le cœur, sauf que nous, on se séparera jamais. C'est inimaginable. Nous on est les meilleurs, les plus amoureux, les plus mieux. Nous sommes Niallor et va révolués le temps du plaquage de couple et des séparations.

Il eut finit son impressionnant discours sur une note comique et une petite larme au coin de l'oeil. Le sentiment d'être aimée si fort, si, rapidement. Si intensément, ca aussi c'est inimaginable, pourtant c'est bel et bien ce qu'il me prouve, car à moins que il soit un excellent acteur - ce qu'il n'est pas - et qu'il sache faire trembler sa voix sur commande et interposer autant d'émotions dans ses paroles, tout ce qu'il m'eut dit me paraissant tellement beau, ressentis et venant du fond du cœur.

Mon cœur se serra dans ma poitrine, tout comme, ma gorge qui retint mes larmes comme elle le put, mes doigts triturant son tee-shirt. Il releva mon menton, préalablement caché dans son cou, et il planta ses yeux embués dans les miens, me prouvant ainsi tout le sens de ses paroles. Moi qui croyais que seul les gros nuls pouvaient être amoureux de moi. J'étais la plus heureuse du monde.

- Vous êtes trop mimi. S'incrusta Louis en découvrant sa tête, dans le fauteuil à côté de nous.

- Putain, Lou... Grogna Niall en tuant son ami des yeux. Dégage.

- Je viens en paix chéri. Mais tu pourrais pas l'emmener autre part, la pauvre doit se geler les jambes. Repondit le mécheux en ignorant mon blond. Laissez moi juste dire que on ne peut plus annuler un jet privé. Surtout ci celui-ci part dans deux heures... Je suis désolé.

Merdouille. Merde. Putain. Bordel. Fait chier. Fuck le monde. Merdouille de merde de putain de bordel qui fait chier et fuck le monde.

Niall soupira et plaqua sa tête contre la mienne, lâchant une petite larme qui tomba sur ma joue.

- C'est pas possible. Si tu pars, je vais te harceler de messages.

- Je demande que ca ! M'exclamai-je en embrassant sa joue. Mais j'irais quand même, quoi que tu dises. Au moins pour nous.

Louis sourit et Niall hocha la tête, la levant pour m'embrasser avec toute la tendresse de la terre, ses mains se posant sur mes hanches, en appuie sur celles-ci. Mon cœur battit plus vite et je songeai à ma chance immense. Être dans les bras de Niall Horan, l'un des hommes les plus aimés sur cette planète, être son unique petite-amie - du moins je l'espère -, c'est plus irréaliste qu'un rêve. Mais à force, voir son idole dans son lit deviendra un peu le quotidien, et donc, il ne sera plus mon idole, mais mon petit-ami. Que j'aimais cette hypothèse...

- Et, on fait comment pour l'Esta ?! M'alarmai-je soudainement.

- Pas de soucis, notre management contacte un centre de réponse à l'Esta et en un rien de temps, on a notre autorisation, c'est ce que Zayn a fait hier soir. Expliqua Louis. Comme pour le jet privé. C'est du haut de gamme, tu trouveras difficilement mieux, c'est un de nos jet à nous. Tu prendras la couchette à ton mec si tu veux pioncer.

- Super trop cool. Je sens que je vais m'amuser, et toi aussi petit Irlandais absolument-parfaitement-pas-parfait-mais-parfaitement-adorable, tu vas être avec tes meilleurs-amis, Amy, ton entourage. Tu as juste l'interdiction d'embrasser et d'avoir une relation tu-sais-laquelle avec une personne que moi, compriis ?

- Oui chef. Ria-t-il en retrouvant le sourire. Skype tout les soirs ?

- Si tu le veux. Je vais me préparer, tu viens ?

Il sauta sur ses pieds, sourire jusqu'aux oreilles et se précipita vers les escaliers, moi et Buity à ses talons - cette chienne serait-elle amoureuse de moi ?

Dans sa chambre, il me lanca mon sac à main avec des mes vêtements dedans, préalablement préparer pour ma nuit ici, et il m'emmena jusqu'a sa salle de bain, m'expliquant son fonctionnement, du réglage de le température de l'eau à comment tirer la chasse des toilettes. Merci...

En une vingtaine de minutes, je fus prête, vêtue d'une longue et légère robe blanche - retour de la chaleur, Dieu merci - de ballerines de la même couleur et d'une petite touche de mascara, rien de plus.

Lorsque je sortis de la petite pièce, j'y trouvai Niall, étalé au sol, téléphone à la main, l'album de Red Hot Chili Peppers en route sur sa chaîne stéreo. Il tourna la tête vers moi et souffla un "waw" qui me fit extremement plaisir. Je le rejoignis par terre et m'allongea sur sa moquette, proche de lui.

- Tu aimes ce genre de musique ? Lui demandai-je en me mettant sur le dos.

- Oui, RHCP c'est toute mon enfance, enfin bon, oui j'aime vraiment ce type de son. Tu connais U2, Fall Out Boy, Nirvana, The Script, Korn ?

- Bien sûr ! C'est juste la base quoi ! M'enthousiasmai-je. J'ai une playlist entière consacrée à ca dans mon Ipod !

- Super. Pourquoi tu me l'as pas dis avant ?

- C'est ringard d'après Shane... Counnaaaard ! Il a pas de goûts en musique ce mec, je te promet. Il écoute que du rap, c'est insupportable !

Il ria et rampa vers sa chaîne et fit tourner les morceaux, me demandant à chacun si je connaissais. On continua pendant dix courtes minutes avant que Zayn nous interrompes pour m'emmener faire ma valise chez moi. Niall insista pour venir. Putain, je vais finir par porter plainte pour excés d'adorabilité (Niamille, me tape pas, je sais que ca n'existe pas, c'est fait exprès !! ME TAPE PAS ndlr).

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- Bisous ma grande fille. Sanglota ma mère au combiné. Je t'aime. Bisous à ton copain aussi. Mais prends bien soin de toi. Je t'aime tellement... Tu es sûr de vouloir partir, on se revera plus.

- Oui, je pars. Tchao.

Je passai le message et raccrocha, fermant la fermeture Éclair de ma valise avec une main, Zayn et Niall se débrouillant pour prendre mes milliard de bagages sur leurs épaules. Scène hilarante et cassage de gueule bonjour.

Aprés avoir signée le mot pour Shane et caché mes clés sous le paillasson, on pris la route vers l'aéroport, excités et triste en même temps. C'est très contradictoire, je sais, mais à voir la tête de mon Irlandais, on dirait qu'on roule vers un enterrement d'une famille de raton laveur.

J'eus appellée ma mère, un peu plus tôt, pour lui expliquer que je m'envolai de suite vers Los Angeles et qu'il serait inutile de vouloir me contacter car il avait des risques que ce sonne creux, au contraire de la facture de téléphone, mais aussi parce que je ne pourrais pas aller la voir pendant cette semaine. Le jour où je reviendrais, sera le jour où mes parents et Miley partiraient, donc, ma mère pleurait au combiné, sortant son grand cinéma. Comment ne pas trouver ca pathétique, quand même ? Ca donne pas envie d'être proche d'eux. C'est juste pour Miley que ca me brisais le cœur, car d'une, il sera difficile de lui dire "au revoir" et que malgré le fait que je ne pouvais pas encadrer le connard de Mickaël, elle allait le quitter. Au pire, ils se démerdent. De toute manière, Taylor De Mars, la petite gosse, déploie ses ailes et prend son envol dans la vie, en faisant ce qu'elle, avec qui elle veut, et sans les personnes qu'elle ne veut pas. Elle fait une énorme croix rouge sur sa famille, qu'elle n'a jamais aimée, et une plus petite sur sa sœur. Pas de croix sur sa grand-mère par contre.

De la voiture, je vis l'immense dôme de l'aéroport fendre le paysage à quelques kilomètres, et à partir de ce moment, Niall me pris la main et la serra fort, entrecroisant ses doigts aux miens, caressant mon pouce. Sa moue terrifiée n'augura rien de bon comme sentiments, et je remarquai même un petit problème que je m'empressai de résoudre :

- Tu crois qu'il y aura des paparazzis ?

- C'est certain, oui. Fulmina-t-il. Ces connard vont vouloir t'embêter, mais ca ne se passera pas comme ca. Ils ont la facheuse habitude de bousculer et insulter un peu tout le monde, ce qui en somme et assez blessant. C'est que même en ayant rien dans le crâne, ca regorge de mots qui font mal.

- Pas de soucis les enfants, Paul, notre garde du corps, nous y attends. Coupa Zayn en nous épiant dans son rétroviseur. Il vient avec nous.

- Ne t'en fais pas pour moi, je m'en sortirais. C'est du déjà vu, mon ancien quotidien qui se renouvel...

- Tu m'expliqueras cette histoire de quotidien. J'ai la vague impression que ton Shane te menait la vie dure.

- Je t'expliquerais si tu veux, mais rassure toi, c'était pas de sa faute. Enfin presque.

Il se mordit la lèvre et prit son portable de sa poche pour consulter ses messages en silence. Mon regard divagua alors vers l'autre côté du paysage. Celui que ma jumelle quittera bientôt en passant par cette même route, en me détestant certainement pour l'avoir laissée tomber pour d'autres personnes. Gros moment de culpabilité. Car même si ma petite personne souhaite "voler de ses propres ailes", c'est pas son innoncente sœur qui l'en empêchera. Non ?! Je me lis directement d'amitié avec mes idoles et laisse tomber Miley pour eux, dix huits ans contre quelques semaines. C'est pas égal, c'est égoïste, mais je suis égoïste envers ma famille, chose prouvée et encore prouvée. À la première occasion, comme prévue depuis quelques temps, j'envoie tout le monde bouler pour me consacrer à mes nouvelles rencontres et à mon futur, alors que ma famille était toujours là pour moi. Même si elle a le don de m'agacer. Entre mes parents, deux Drama Queen de première catégorie, mes oncles et tantes bon pour l'asile, mes grands-parents - mis à part ma mamie bien aimée - qui cessent de me pourir de vannes complètement naze, la famille n'est qu'un ensemble de personnes des plus désagréables. Mais, derrière tout ca, quand j'allais mal, ils étaient là pour moi.

Si ils m'aimaient vraiment, ils me laisseraient tranquille, Taylor, c'est fini. Enfin non, je suis pas finie mais pour eux, c'est fini, je n'existe plus, autant pour mes grands-parents que pour mes parents. Seul Miley et ma mamie garderont contact avec moi. Lorsque :

- Hé, mais c'est quand que je rencontrerais tes parents ? S'exclama Niall. Vu qu'ils partent en même temps que tu reviens...

- Oublie cette idée please. Me lamantai-je en collant ma tête contre la vitre. Ils sont paranos, quand j'ai commencée à sortir avec Shane, ils m'ont fait une scène de malade, pendant deux mois. Je les entendais pleurer le soir en parlant de moi, que j'étais plus leurs filles. Ils m'ont, perdus à ce moment... C'est compliqué mais pour faire court, ils sont insupportables. Je les aimes pas comme une fille aime leurs parents, plutôt comme, heum, je sais pas, mais c'est tellement. Il y a pas de mots.

- T'inquiète, tout les parents pensent ca quand leurs enfants prennent leurs envols.

- Mais putain, j'étais juste amoureuse, ils m'imaginaient déjà mariée avec des gosses, à l'autre bout de la Terre, en piquant la poupée vaudou à leurs effigies pour aucune raison. C'est trop compliqué, ils m'ont fait endurée l'enfer, il n'y a absolument aucun mot à mettre sur ma relation avec mes parents.

- Ca veut dire quoi tout ca ?

- Que je ne veux plus entendre parler d'eux, tu n'as pas de beaux-parents, un point c'est tout.

- Tu oublies la carte de crédit qu'ils t'ont offert aussi, c'est pas rien, ils feraient pas ca si ils ne t'aimaient pas.

- Miley m'a dit que c'était l'argent de nos anniversaires qu'ils ne nous donnés pas et que le reste, c'est mon oncle pour tout les travaux qu'on lui fesait quand il habitait encore en France . Pas un centime venant d'eux. Ils m'ont juste donnés ce qu'il me revenait de droit.

Niall soupira longuement en caressant ma jambe en signe d'encouragement, les yeux rivés sur sa main. C'est sûr que s'il voulait avoir des beaux-parents trop cool avec qui il aurait une super relation, c'est rappé. Mes parents sont tout sauf ceux que je voulais, et pour dire, je ne voulais pas de parents tout court.

Avec eux, c'est un coup ca va, un autre non. Qu'ils le veuillent ou pas, je prends vraiment mon envol, et qu'ils m'oublient. Je peux paraître cruelle, mais c'est comme ca. Je les hais.

Zayn coupa le moteur de la voiture à un emplacement de taxi et un homme accouru vers nous en prenant ses clés, comme dans les hôtels, nous aidant à décharger les bagages. Étrange mais pratique, car l'endroit fut quelque peu éloigné de la grande entrée de l'aéroport et donc des paparazzis. C'est que le Pakistanais a de la suite dans les idées.

Trois hommes arrivèrent ensuite pour prendres nos trois valises et mes quatre sacs, sans un mot, pour se précipiter vers une petite voiture et rouler vers un passage menant directement au piste de décollage.

- Paul doit être devant la porte principal. Nous indiqua Zayn en cherchant la bonne direction. Ca doit pas être si loin.

Moi qui crus passée inaperçue, c'est rappé une fois de plus. De notre position, on put voir l'immense parking débordant de voiture, les gens par centaines, tout petit comme des fourmis.

Je soupirai en ajustant mes pieds dans les ballerines et pris la main de Niall, Zayn commençant sa marche devant nous. Les traits de mon petit-ami furent assez crispés, par l'anxiété et l'appréhension peut être. C'est sans parler des miens. Poster une photo sur Twitter, même loin d'être anodine, c'est peu comparé aux paparazzis, ces êtres tant redoutés. Mais, en même temps, c'est excitant de voir à quoi ca ressemble d'être le centre d'intérêt de beaucoup de personnes. En ce moment, tout porte à croire que je devenais folle, j'étais toujours heureuse et triste. Peut être qu'une âme bienveillante connait le numéro d'un bon asile.

- On va devoir attendre combien de temps avant de monter dans le jet ? Demandai-je soudainement.

- Cinq petites minutes normalement, ils feront tout les derniers trucs techniques et après on décolle direct, les stewarts nous expliquerons les consignes de sécurité pendant le vol. Expliqua Zayn. C'est plus pratique que de prendre un avion en commun, pas de connards qui prennent les places de tes potes, pas de pertes de temps.

- J'ai envie de venir avec vous. Souffla Niall en fourrant sa main dans sa poche.

- Non, tu restes ici pour les interwiews avec les mecs. J'y participerais pas.

- Pff...

- Au fait ! Tu sais ce que ta copine va faire pendant un mois ? M'écriai-je.

- Heu. En fait, c'est pas pendant un mois, c'est deux semaines. Juste pour trois ou quatre concert de charité et un gratuit, le reste c'est juste de la promo pour leurs biographie et futur album. Des vacances aussi. Petite erreur de la part de son management.

Je le remerciai pour les renseignements en me demandant pourquoi moi j'allais à Los Angeles ; vraiment pour rencontrer les Little Mix, groupe que j'adulais presque autant que les One Direction, ou pour faire le voyage qu'on ne fait qu'une fois dans sa vie ? Les deux.

On arriva au dernier petit virage autour du dôme lorsque j'aperçus Paul, bras croisés sur la poitrine, le regard au loin, certainement en train de nous chercher. Niall lâcha ma main et courut vers l'homme qui l'accueuilla dans une brutale étreinte. Leurs mouvements furent si "fraternel", presque "paternel", qu'on put vraiment avoir l'impression d'assister à une retrouvaille entre père et fils, ce qui devait être un peu le cas, vu le temps qu'ils passaient entre eux. Mais Zayn resta planté, mains dans les poches à observer les deux amis, peut-être intimidé par ma présence. Ce serait marrant, sauf que je me souvins de notre première relation ; il ne supportait pas de voir Niall avec moi et il avait tenté de nous mettre des batons dans les roues, ce qui en somme, avait marché. Aujourd'hui, on est ensemble et c'était l'occasion ou jamais de me rapprocher de Zayn, j'étais sûre que lui aussi aimerait améliorer nos relations, qui, pour moi, étaient assez cools. Il est adorable et il est mon idole aussi. Je pensai que les huit heures de jet nous ferons le plus grand bien pour repartir sur le bon pied de guerre.

- Votre jet est prêt ! Tonna Paul en marchant vers nous, Niall à ses trousses. Si vôtre humble petite personne accepte de venir, bien sûr...

Zayn sourit faiblement, me regardant du coin de l'oeil, alors je lui souris en retour, lui donnant le feu vert pour laisser sa joie exploser. Chose qu'il fit, évidemment. Bien à l'abri des regards des deux paparazzis mal cachés derrière les maigres poubelles de l'entrée principale à une vingtaine de mètres de nous. Je tentai de paraître détendue.

Mon téléphone vibra dans ma poche, indiquant un nouveau message de... Sam !

- Sam -

Coooucouu ma belle ! Pas eu de nouvelles de toi depuis quelques jours, comment vont tes jambes et tes soucis de cœur ? J'ai une journée de libre, on peut se retrouver quelque part ? Je t'embrasse ('ε` )♡

- To Sam -

Heyyy ! Eh bien, ce serait long à expliquer, tout est passé si vite en quelques jours... Quand est-ce que tu es de nouveau en congé, de préférence dans une semaine ? Parce que aujourd'hui c'est im-po-ssi-ble :S Et pour mes jambes, elles ont plus une trace de pétrole, pareil pour Niall. Je te fais plein de bisouuuus (j'adore ton Smiley !)

Je rangeai soigneusement l'Iphone dans ma poche et Niall prit de nouveau ma main, m'entraînant vers notre destination aux talons de Paul qui ne cessa de nous épier. Sournoisement ou par sécurité ?

Alors qu'on entra dans l'enceinte de l'aéroport, les paparazzis accoururent vers nous et principalement autour moi et Niall. Sans aucune brutalité - si on compte pas la violation de mes yeux par les flashs aveuglants - ni insultes, juste des questions dont aucun de nous ajouta quoi que soit. Même Paul eut presque la belle vie car ils se poussèrent tous à son passage. J'en comptai une petite dizaine.

- Ca va ? Souffla mon blond à mon oreille.

- Oui, et toi ? Ils sont pas si désagréables que ca.

- Moi je vais très bien. Ria-t-il. C'est vrai qu'ils sont pas excités aujourd'hui, peut-être pour que tu te mettes doucement dans le bain, c'est pas gentil ca ? Pour une fois que je les aimes ces connards !

Je pouffai en serrant plus fort sa main, pensant à la nouvelle vague d'euphorie que provoquerons les photos prises, surtout si j'aurais une gueule d'enterrement.

Finalement, on arriva aux portes qui menèrent à l'extérieur où nôtre jet nous attendit. Le passage fut coupé aux paparazzis et on put continuer notre chemin tranquillement.

Trois femmes se préssèrent vers nous et nous conduisirent vers un tunnel vitré donnant sur la piste de décollage. Niall pointa notre jet du doigt avec un petit sourire. Mon cœur se serra instantanément dans ma poitrine en pensant à notre départ imminent.

- Allez les enfants, il est déjà prêt, les valises sont chargées dans la soute. On se barre d'ici. Déclara Paul.

Apparement, mon Irlandais eut décidé de rester jusqu'à la fermeture des portes, car il descendit les marches avec nous. Zayn ouvrit la porte en verre et la chaleur provoqué par les décollages en plus, de celle naturelle, nous enveloppa tendrement, ainsi que les gazs horribles dégagés par la combustion des moteurs des avions.

Le garde du corps se rapprocha de nous et nous épaula en nous poussant vers le jet privé, blanc et jaune, aux couleurs du management des garçons ; Modest!.

Arrivés devant notre point de départ vers Los Angeles, Niall me fit tourner vers lui, Zayn et Paul s'approchant du pilote.

- Tu profites, c'est un ordre. Me murmura-t-il dans les cheveux. Et sache que je t'aime.

- Je t'aime aussi petit blondinet. Plus que tu puisse l'imaginer.

Je le sentis sourire et ses bras entourèrent mon corps, les miens autour de son cou.

- Je t'aime. Affirma Niall en français.

Je souris à mon tour, rapprochant mon visage du sien. Ses yeux bleu me fixèrent intensément juste un instant avant de se fermés. Mes doigts jouèrent avec les petits cheveux dans son cou et je fermai les yeux aussi, attendant qu'il avance son visage, chose qu'il fit si... Diaboliquement sensuellement et romantiquement et tout les autres adjectifs correspondant à ce genre de baiser qui vous emporte vers un autre monde, bien meilleur, pleins de licornes et de lapins bleus. Ceux dont on rêve encore chaque jour, qui font battre notre cœur plus vite que la normale et qui font trembler nos bras comme des feuilles sous le coup de l'émotion. Ses lèvres passant de l'une à l'autre avec une délicatesse remarquable, et frôlant mon nez de temps à autre. Un type de baiser pas loin de celui qu'on fait pendant l'amour, mais encore plus spéciale. Le baiser d'aurevoir tout simplement. Le plus mythique, celui des films, des livres, celui des amoureux qui vont se quitter pendant quelques jours. Qui appuie nos mots d'amour, nos "je t'aime" et "I love you". Juste les plus beaux. Mais comme tout à une fin - et un début -, le Pakistanais m'appela à rentrer, et donc à vraiment dire "au revoir" à Niall.

- À dans une semaine petit ange. Bafouillai-je.

- À ce soir ma princesse ?

J'opina du chef et avec un dernier baiser sur le coin de la bouche, je sautai à l'intérieur.

Immédiatement après avec posée un pied sur la moquette, la porte automatique se ferma derrière moi, me coupant de Niall que je vis courir sur le côté, à travers le hublot. Je soupirai et marchai vers le centre de l'avion, vers les sièges, couchettes et tout, le paradis. Zayn fut d'ors et déjà allongé sur son matelas, son nom ecrit sur le muret séparant son lit d'un autre, celui de Louis, impatient de décoller pour retrouver sa dulcinée. Paul, assiégé au hublot m'appela à venir. Mon petit-ami agita ses bras au dessus de sa tête dans de grands mouvements excités, je lui fis signe en retour, envoyant un baiser à travers la vitre qu'il rattrapa et planqua sur sa bouche. Puis, un gars de la sécurité vint le chercher pour l'emmener dans l'aéroport pour notre décollage - faudrait pas le carboniser le pauvre.

- Quel plaisir de le voir comme ca. Tout fou, heureux, souriant, amoureux. Conta l'homme. Depuis le temps qu'on parle avec lui de ça, c'est tellement incroyable de le savoir en présence d'une fille. Franchement, je te connais pas, mais tu as l'air tellement... Douce, gentille ? Déjà, tu es vraiment belle, naturelle, mais ca ne fait pas tout.

- Niall ne l'aimerait pas si elle serait une sale peste. Ajouta Zayn, les yeux rivés sur son téléphone.

C'est lui qui dit ca ?

Le jet prit enfin son envol et le voyage commenca, pendant huit heures environs. Les deux hommes restèrent à leurs places, et moi je m'allongeai sur la couchette de Niall, à côté de la leurs. Pratique pour parler.

- Taylor, je crois qu'on doit s'expliquer sur un point. Enfin surtout moi, par rapport à... Enfin à ton anniversaire. Marmonna Zayn en rougissant plus mots après mots.

- Je t'écoute.

- En fait je. Enfin je, comment dire ? Je... Je m'excuse.

Paul lâcha un hoquet de surprise comique avant de retourner à son occupation. Pour moi, ce fut le grand moment tant attendu. Il reprit:

- Je pensais que c'était beaucoup beaucoup beaucoup trop précipité comme relation, sans aucun sens et dénué de logique. Donc j'ai voulu le mettre en garde, ce qui est normal pour un ami. Mais apparement j'ai mal fait.

- Pourquoi ? Justement, non, ca nous a fait repartir sur de meilleurs bases, plus solides ! Au contraire, je te remercie, même si au fond c'est moi qui ai rompu avec lui la première fois. Grâce à toi je vis un rêve éveillé.

- Non, ce qui a c'est que j'ai fouiné dans ses affaires alors que ca me regardais pas.

- Si, tu es son meilleur ami, tu es aussi là pour le conseiller dans ses choix, comme je le faisais pour ma meilleure amie. Tu es entièrement excusé, de a à z. Et j'espère sincèrement que l'on pourra nous aussi devenir amis...

- Bien sûr, Taylor De Mars.

Il me sourit largement, puis retourna sur son téléphone, ce qui me fit aller vers Paul qui regarda les photos de son fils et de sa femme. Ses doigts caressèrent le plastique encré, avec mélancolie et tristesse, chose que je compris. Avec les voyages incessants des garçons, il ne devait pas avoir beaucoup de temps pour sa vie de famille.

- Ca fait un mois que les ais pas vus. Ils sont tous à Berlin en famille. Soupira l'homme. Ils me manquent atrocement...

- Je te comprends, tu dois aussi leur manqué.

- Ce métier est bourré d'avantage mais aussi d'inconvénients, c'est pareil pour les garçons. Expliqua.-t-il. Franchement, faites pas des enfants trop vite, attendez la fin de la carrière de Niall. Être sans cesse de l'autre côté du globe, à traîner des gosses, loin de sa famille, c'est super lourd.

- Hey ! Protesta Zayn. On est pas des gosses !

- Si... Mais retourne à tes sms et taits toi s'il te plaît. Je parle à Taylor.

- Que dieu m'excuse !!!

Ils soupirèrent tout le deux en soulevant leurs épaules dans un mouvement synchronisé. Zayn nous tira la langue et retourna sur son portable, Paul rangeant ses photos précipitamment. Sans avoir vécu sa situation, je compris sa douleur et sa peine, le manque de sa femme et de ses enfants. Toutes ces choses. Pour moi, seul Miley sera un manque, mes parents aucunement, ma grand mère si, mais espérons que je vivrais bien les tournés de mon petit-ami.

Une petite larme se créa au coin de son œil et je l'essuyai avant même qu'il se rende compte de son existence sur ses joues creusées par sa fatigue et par ses rides naissantes. Il esquissa un petit sourire en remettant une mèche de cheveux derrière mon oreille. Malgré notre rencontre naissante, une complicité se forma entre nous, et l'homme trois fois plus massifs que mon père, me prit dans ses bras. Instinctivement, je le resserai contre moi en signe d'affection et d'encouragement, même Zayn dût être en train de nous dévisager. Mais, je sentai ses larmes dans mon dos, s'éclatant sur mon épaule, mouillant ma robe mais ce fut le cadet de mes soucis. Je suis la fille qui sait réconforter juste en prenant la personne dans mes bras, paraît-il, chose qui se confirma puisque Paul se calma au bout de cinq petites minutes de léger sanglots.

- J'ai... J'ai beau appeller ma femme, voir son sourire sur FaceTime, je m'en veux de ne pas me souvenir de l'odeur de son parfum. Se lamanta-t-il. Même le nom pour te dire.

- Encore une petite semaine ! Tentai-je en repoussant ses épaules. Allez, dans une petite semaine tu vas la retrouver, ressentir son parfum et apprendre la composition de celui-ci par cœur. C'est tout à fait normal Paul, le manque prouve que tu l'aime, qu'elle est la femme de ta vie. Une petite...

- Moui. Si il y a pas encore un petit merdeux qui ose pas me dire bonjour, qui me réserve pour sa petite personne alors que j'allais rentrer à Dublin !

Outch, quand les mots dépassent la pensée, c'est compliqué de les effacer, et croyez moi, j'en avais passée des journées à chercher si une machine à revenir dans le temps n'avais pas était inventée. Là, Paul eut certainement tapé trop fort et haut, surtout si vous auriez vu le bon magistral du lit au sol effectué par le Pakistanais. Monsieur va s'énerver.

- Tu veux un truc à boire ?

Gros blanc.

Zayn se retourna vers la jeune hotesse, venue pour nius expliquer les quotidiennes consignes de sécurité. Il lui commanda un grand verre d'eau qu'elle alla chercher avec un air étrange.

- Merci gamin. Soupira Paul.

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Shame on me...

Si ce chapitre (comme le précédent) a tardé, c'est parce que en en ce moment j'ai des petits soucis et les occasions pour écrire étaient peu nombreuses. Donc voilà encore un vieux chapitre (-_-)

Encore merci à tout mes fans et à vos commentaires/votes :3

Love u all ♥

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