Chapitre 4
Comme prévu, Yanagisawa quitta le domaine le lendemain matin, non sans laisser un ordre de mission à son nouveau jouet.
- « J'ai demandé à Chiba-san de se débarrasser du professeur Hayami. Assure-toi qu'il remplit bien sa tâche. » Yanagisawa quitte ensuite les lieux sans un second regard.
Lorsque (T/P) revint dans la maisonnette, tout le monde avait déjà déjeuné et était partis à ses propres occupation. Sauf la petite femme aux cheveux verts, Kaede, qui l'attendait dans la cuisine avec son repas matinal.
Elle tenta de commencer une conversation avec le (C/C), mais celui-ci ne donnait que des réponses brèves et sans intérêts.
Terminé de manger, (T/P) partit se balader dans les couloirs sans réel intentions. Il s'arrête finalement dans le jardin où Nagisa jouait à un jeu de pistolet avec la petite Rinka.
Tous les deux armer d'un gun chargé de trois balles en mousse, il se tire dessus et font des cabrioles dans l'herbes pour esquiver les tirs de l'autres, pour ensuite ramasser les munitions et recommencer.
(T/P) s'installe dans l'herbe et les regarde jouer et rire. Pendant un instant, il a l'impression de flotter, comme si un énorme poids, qu'il ne pensait pas posséder, s'élevait de ses épaules. Il n'a pas les mots pour d'écrire ce qu'il ressent... Peut-être est-ce apaisant ? Bonne question.
- « (T/P)-onii-san ! Viens jouer avec nous ! » Déclare la petite fille en remarquant la présence du (C/C).
(T/P) ne sait pas quoi faire. Doit-il rejoindre ?
Ses pensées s'arrêtent lorsqu'une ombre ailée, les approches dangereusement.
Un ennemi ?
La créature ailée se pose au sol en douceur, ses traits son semblables à ceux d'un démon. Une chevelure rouge sang coiffé d'une paire de longues cornes, grande ailes de chauves-souris, sclérotique noire et iris d'or en fusion. Cette créature paraissait sortir tout droit de l'enfer.
Le démon sourit gentiment à la petite fille qui court vers lui.
- « Karma-onii-san ! »
- « Rinka-chan~ » Karma ouvre grand ses bras pour accueillir la fillette, seulement pour recevoir trois balles en mousse dans la figure. Rinka repart en courant dans le sens inverse tout en riant.
Nagisa s'écroule de rire devant la tête ahuri de Karma.
- « Ah oui, c'est comme ça ? Rinka-chan, attend en peu que je t'attrape~. » Karma se met à poursuivre la petite fille rousse en faisant des bruits de monstre, qui ne fait qu'amplifié le rire joyeux de celle-ci.
Karma l'attrape finalement sans trop de difficulté, il l'attaque de chatouille jusqu'à ce qu'elle tombe d'épuisement.
Cette bête n'était donc pas un danger.
Karma remarque enfin le nouveau venu et son expression change du tout au tout.
Non, il est clairement aussi dangereux que son apparence ne laisse croire.
- « Tiens, tiens. Un nouveau pion ? » L'homme aux cheveux rouge souris d'une manière faussement aimable. « Que pourrais-tu bien être ? » Il tourne autour de (T/P) comme pour l'inspecter, pour finalement se poster face à lui tendant le bras pour initier une poigné de main. « Karma Akabane. »
- « C68 ou (T/P) (T/N), peu importe. » Se présente le (C/C) en serrant la main de l'autre homme. Il reste comme ça un petit moment. (T/P) voit les muscles de la main de Karma se contracter, signalant une pression inhabituel. Evidemment, il ne ressent rien à cause de son membre mécanique.
- « Je vois. Bienvenue~ » Karma lâche la main de (T/P). « Juste un avertissement. Agis de manière inconsidérée et je n'hésiterais pas à te tuer. »
- « Même si cela outre passe les ordres de maître Yanagisawa ? »
- « Maître ? HAHAHAHA ! Quelle bonne blague. » Se moque Karma. « Je me fiche de ce que pense ce vieux fou. J'agirai comme bon me semble~. »
Karma quitte les lieux sur ces mots.
__________________________________
Ryûnosuke avait disparu des radars des occupants du foyer depuis le début de la journée. Pour cause, il s'est enfermé dans la pièce du sous-sol.
Affalé contre un mur, le regard dans le vide, ou presque. Le jeune assistant du professeur Hayami regardait fixement l'énorme cuve devant lui.
Une cuve comme une éprouvette géante, remplis d'un étrange liquide à la teinte bleue et d'un corps.
Pas n'importe quel corps.
Les souvenirs sont trop douloureux.
Il s'approche soigneusement, comme si le moindre geste pouvait l'effrayer, et pose une de ses mains sanglantes sur le verre qui les sépare.
- « Je suis désolé. » Pleur-t-il. « Pardonne-moi, Rinka. Je suis désolé ! »
Ecris : 22/02/2022
Publié : 26/02/2022
Corrigé :
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top