Midori. Petite ville perdu dans les montagnes, faisant partie de la Préfecture de Gunma, situé au centre du Japon. Un lieu très forestier et sauvage.

Un environnement stratégique pour mener des affaires illicites loin de la population urbaine. Un lieu très soigneusement choisi par ce savant fou de Yanagisawa.

Le véhicule circula dans les petits chemins forestiers, jusqu'à atteindre une maison de taille moyenne cacher dans les arbres. Pas de voisin direct. Personne n'aurait pu prédire qu'en ce lieu, se produisait des choses hors de l'ordinaire.

Nos deux individus descendirent de la voiture.

Le professeur Yanagisawa pris une grande bouffer d'air frais et contempla fièrement l'habitation, sous le regard sans vie de son expérience.

-« Cela fait un moment que je ne suis plus venu ici. Cela pourrais presque me rendre nostalgique... » Yanagisawa se retourna vivement vers (T/P) qui regardais son environnement d'un œil légèrement curieux. « Ceci est le nid de la réussite, tous mes plus beaux projets sont réunis ici, sous ce toit. Et tu vas pouvoir les rejoindre. »

-« Et ma mission ? »

-« Le sujet de ta mission se trouve également ici. Un de mes tous derniers travaux... Si cela réussi, j'atteindrais enfin le but ultime. » Suite à ça, le savant partis dans un fou rire machiavélique.

(T/P) regarda son créateur avec ennuie. Partant dans son délire, il avait laissé sortir une information non-destinée à l'ouïe des autres. Cependant (T/P) ne ressent aucune émotion et a été créer pour lui obéir aux doigts et à l'œil. Quel danger pouvait-il y avoir de ce côté ?

Quelque instant plus tard, une personne vint les accueillir.

Un homme devant être dans la trentaine. Les cheveux noirs avec des reflets verts, cachant ses yeux. Il était habillé d'un simple jeans, un T-shirt vert forêt et une longue veste blanche de médecine.

-« Ah ben enfin ! J'ai cru qu'on allait moisir ici ! »

-« Veillez nous pardonner professeur, on ne vous attendait pas si tôt. »

-« Cela est un fait. Mon planning se trouve être en avance aujourd'hui. »

-« Heureux de l'entendre professeur. »

-« Bien assez tergiversé. Chiba-san, je vous présente C68. Il vivra désormais parmi vous. »

Le dénommé Chiba regarda froidement (T/P), sa frange cachant bien son mécontentement.

-« Bien. »

-« Sais-tu ou se trouve Hayami-san ? »

-« Le professeur Hayami vous attend au laboratoire, Monsieur. »

-« Très bien. Tâche de lui faire visiter les lieux. »

-« Je n'y manquerais pas. »

Yanagisawa se dirigea donc vers le lieu de sa réunion. Laissant (T/P) aux mains de Chiba-san.

-« C68, je suis Ryûnosuke Chiba, si tu veux bien me suivre. »

Ryûnosuke guida donc (T/P) au travers les différentes pièces de la maison, salon, cuisine, salle de bain et sa propre chambre personnelle.

-« En tout nous sommes maintenant huit à vivre ici... »

Qui aurait cru qu'une telle bâtisse puisse recueillir autant de monde en ces lieux ?

-« ... Tu rencontreras les autres plus tard. Certains sont partie en mission et d'autres sont occupés dans le jardin. Sur ce, je te laisse prendre tes marques. » Ryûnosuke commença à s'éloigné lorsqu'une dernière indication lui vint à l'esprit. « Surtout. Ne va jamais au laboratoire du sous-sol. » Et il partit.

De toute manière (T/P) se fichait pas mal de ce qu'il y avait dans ce sous-sol, il n'y mettrait jamais les pieds à moins que son créateur ne le lui ordonne.

C'est donc sans intérêt particulier qu'il se pavana dans les couloirs.

Au bout de cinq minutes d'errance, il s'arrêta dans sa marche. Sentant comme un danger, tous ses sens mis en alerte. Il se retourna d'un coup... Mais ne vit rien d'anormal.

-« Excuse-moi ? »

(T/P) se remit dans sa position d'origine pour remarquer la nouvelle personne qui s'adressai à lui. Il fût assez surpris, même si au final ça ne se voyait pas sur son visage.

Son interlocuteur, étonnement petit pour un homme adulte, était vêtu d'une veste noire à capuche et d'un pantalon noir. La couleur bleu de ses cheveux assortie à celle de ses yeux fendu, se démarquait un peu de ses écailles bleues argenté qui lui servait de peau.

(Je suis désolé. Je suis totalement nul en montage photo ou en dessin, imaginez juste la description.)

Mais qu'est-il au juste ?

Ne recevant pas de réponse de l'inconnu, l'homme serpent commença à paniquer, laissant sans le vouloir, ses crocs à l'air libre.

-« Je t'ai fait peur ? Oh mon dieu, je suis désolé, s'était pas dans mes attentions ! »

-« Qu'es-tu au juste ? »

-« Oh... Euh... Je... » L'homme mal à l'aise avec la situation ne savait pas trop quoi répondre. Pour une personne normale, il serait considéré comme un monstre, on ne lui avait donc jamais posé la question.

Mais heureusement, une autre personne arriva pour allège sa situation.

-« Nagisa ! » La voix féminine retentit dans les couloirs ainsi que ses traces de pas frénétique. « Ah ! Te voilà enfin ! Tu n'aurais pas vu... » La jeune femme, plus petite encore que l'homme serpent, remarqua l'inconnu. « Oh ! Je vous interrompe peut-être ? »

Elle avait de long cheveux vert, des yeuxcouleur ambre et était vêtue d'une robe rouge avec un gros ruban d'une nuanceplus foncé a la taille.

-« Mais non, Kaede ça... »

-« Tu dois être notre nouveau locataire ! Je me présente Kaede Shiota, la femme de Nagisa. »

-« Euh Kaede... On n'avait pas encore fais les présentations... » Répondis le bleu tout penaud.

-« Ah ? Ben, il y a un début à tout ! Et toi comment t'appelle tu ? »

-« ...C68... »

-« ... Tu n'as pas l'air très bavard... »

-« Kaede ! »

-« Oh pardon pardon. Ne t'inquiète pas C68, tu retrouveras bientôt ta véritable identité ! »

-« KAEDE ! »

-« Oui c'est bon j'arrête ! D'ailleurs Nagisa, j'ai besoin de ton aide. Rinka a voulu jouée à cache-cache et je n'arrive pas à la trouvée... » Et le couple partie dans le couloir à la recherche d'une certaine Rinka.

(T/P) ne préta guère attention à leurs faits et gestes, son esprit toujours bloquer avec l'information de Kaede.

« Tu retrouveras bientôt ta véritable identité ! »

Cela voulait dire qu'il était quelqu'un, non ? Qu'il était bien vivant. Qu'il ne fût pas juste un objet ? (T/P) ne savait pas très bien comment gérer le sujet. Mais un certains son le sorti de ses pensées.

TIC

...

...

TAC

...

...

TIC

...

...

TAC

Ce son allait à un rythme lent et donnait l'impression de venir de lui.

Modifié le: 02/07/2021

Corrigé le: 18/07/2021