Je ne savais pas comment réagir face à ça. Mais Isabelle avait besoin d'argent pour sauver son père. Devrai-je la dénoncer? Mais je dois la protéger. Que faire?

_ Je répète ma question. Avez-vous volez cette argent? me suspectai la directrice.

Je ne disais rien. Je voulais préserver le secret d'Isabelle. Elle va se retrouver sans travail après qu'on aura découvert la vérité.

_ Parce que Isabelle affirme que ce n'était pas elle, continua-t-elle.

Je regardai l'expression d'Isabelle, elle commença à fondre en larme. Je voulais la prendre dans mes bras pour pouvoir la réconforter, la soulager. Que j'avais même eu envie de pleurer. Je priai le Ciel pour qu'il puisse nous faire sortir de sa galère.

_ C'est elle! parla Isabelle en tenant ses mains toutes tremblantes.

Je me demandai de quoi elle parlait en affirmant "c'est elle"? C'est qui elle?

_ Avez-vous une preuve? l'interrogea la directrice.

_ Mais... mais... c'est même plus qu'évident que c'est elle la coupable. Cette fille qui se prétendait être Cintya.

_ Quoi??? m'exclamai-je.

_ C'est elle qui a volé cette argent!!

_ Non c'est faux!!! Ce n'est pas moi!!

_ Ah bon? Maintenant j'ai compris pourquoi tu t'appelles la Sorcière! Tu nous a tous dupé. Moi qui croyait qu'on était des bons amis!!! Tu as volé cette argent pour pouvoir libérer ton frère de prisons. Celui qui a tué tes propres parents!!!

J'étais vraiment surprise et stupéfaite de ses propos. Comment savait-elle pour mon identité? Pour mon frère? Est-ce que le journaliste lui a tout révéler? Ou bien la directrice? Je regardai la directrice, comme si son regard confirmait une hypothèse de ce qu'elle s'est fondé sur moi. Elle consola Isabelle en la prenant dans ses bras et celle-ci me regarda avec un regard de dégoût. Comme si elle me disait: "Bien fait!! Et va en enfer sorcière!!!"

Pourquoi ces regards me poursuivent-ils? Pourquoi? Était-ce une épreuve de mon Seigneur? Je ne savais pas quoi y penser.

_ En tout cas, il y a un proverbe qui dit: "celui qui ment c'est celui qui vole", affirma la directrice.

J'avais une sensation de douleur en plein dans ma poitrine, pour une accusation que je n'ai pas commis. Était-ce une punition parce que j'avais usurpé mon identité pour trouver du travail?

_ Vous êtes renvoyé!!!

C'est pas vrai!!! Je vire au cauchemar!! Je fondis en larme. Comme si tout espoir était coincé dans un bloc de glace s'échappe de mes mains en formant du liquide.

_ Et si... et si je vous disais... la vérité? dis-je. Si je vous aurais dit ma vraie identité. Vous m'aurez laissé travailler ici?

Il y eut un long silence puis la directrice me répondit d'un ton sec :

_ Non.

Mes larmes coulèrent à flot. Je ne pouvais plus les retenir. J'avais l'impression que le passé était en train de me rattraper! Déjà qu'étant jeune, trouver du travail avec ma vraie identité était quasiment impossible; et maintenant quand il y a un problème, on m'accuse moi.

Je suis partie du bureau en pensant à ça. J'avais l'impression que je ne suis pas destinée à une vie heureuse.

Noël approcha, mon anniversaire aussi ainsi que l'anniversaire de la mort de mes parents. Je m'arrêtai dans une boutique et je vis ce mini piano qui me faisait penser au jeune homme que j'ai rencontré dans la plus grande propriété. Je lui achetai son cadeau, car il était gentil avec moi. Et un pour mon frère aussi.

J'entendis une musique dehors, qui m'hypnotisait. Ce son venait d'une église. Je suis rentrée, cette endroit accueillait des orphelins. Et comme par enchantement je vis le jeune homme en question. Il était au piano souriant en train de chanter avec ces enfants. Son sourire était bénit d'une tendresse. Je ne savais pas quoi faire. Ma poitrine se cogna rien qu'en le regardant, et ma tristesse s'évanouit. Je restai émerveillée par son sourire charnel. Il dégageait de la chaleur. Je jetai un œil à ma montre, et je me suis souvenue que que j'allai être en retard pour aller rendre visite à mon frère.

Arrivé dans la prison mon frère William avait changé. Il n'était plus le même il y a deux ans. Il laissait traîner sa barbe. Il avait grandit.

_ Bonjour mon frère, lui souris-je.

_ Salut Amanda.

_ Je te montre ton cadeau...

_ On n'a pas le temps Amanda.

_ J'avoue je suis arrivée en retard...

_ Ce n'est pas grave. Tu me sembles heureuse et tu as changé Amanda.

_ Tu me trouves comment?

_ Assez jolie, que je rougis.

_ J'ai déménagé. J'habite de l'autre côté de la ville.

_ Ah! bon?

_ Et tu es le premier à le savoir. J'ai rencontré un homme sympathique et généreux. Je suis tombée amoureuse de lui.

_ De... lui? s'étonna-t-il.

_ Oui. Je pense que le Seigneur veut que je sois avec lui.

_ Je... suis content pour toi alors, avait-il un sourire forcé.

_ Quand tu sortiras de prison tu vas l'aimer aussi.

Après que j'ai laissé son cadeau de Noël et je suis partie voir le propriétaire. Mais il n'était pas là. Alors je décidai de poser son cadeau au pied de la porte en lui disant:

_ Joyeux Noël!

En tout cas le plus merveilleux des cadeaux c'est lorsqu'on m'appelle en me disant qu'il est possible que mon frère soit libéré de prison. Et c'est vraiment arriver!!

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Sholut les petits loups? Vous allez bien? Désolé du retard.
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