Chapitre 2 : La promesse
Revenons au moment on m'avait renvoyé. Je suis rentrée chez moi et je vois sur ma porte d'entrée:
"Va-t-en sorcière".
Je n'étais pas la bienvenus chez moi. Je ne savais plus où j'allais vivre qui me rendait ma tâche plus difficile. Vous imaginez, vous qui avait vécu votre enfance là-bas, né là-bas? Et que l'on vous rejette comme ça? Par tout les moyens?
Durant toutes ces années vécues là-bas les gens me regardaient avec mépris, ils me crachaient dessus et les enfants me jetèrent des pierres pour me lapider. Je n'avais aucun traitement de faveur. Comme si j'allai amener la peste chez eux. Je vivais cachée.
C'était un coup dur. Mais je pensais à mon frère qui vivait en prison et qui en souffre plus que moi. Il m'a sauvé la vie pour que je puisse vivre mais... comment faire? Comment faire pour que les gens m'acceptent?
J'avais seize ans lorsque je me décidai de lui rendre dans la prison juvénile où il gardait mon frère. Je suis partie en bus, car la prison se trouvait dans un coin isolé de la ville.
Je l'attendais dans une salle séparée entre une vitre, spéciale pour les gens accusés de crimes, de meurtre. Mon frère entra dans cette pièce de l'autre côté de la vitre. Je l'ai trouvé fatigué et vraiment exténué. Il en était à bout. Même je le vis qu'il avait perdu du poids par rapport à la dernière fois que je l'avais vue.
_ Salut grand-frère! lui souris-je.
_ Salut petite soeur, ça va? me dit-il en souriant et content de ma venue.
_ Je vais tout faire pour te faire sortir de cette prison. Tu as ma parole. J'ai essayé de parler à un avocat...
_ Amanda!
_ Et tu sais on pourra vivre ensemble et...
_ Amanda! Arrête! L'avocat ne peut rien faire pour nous.
_ Mais... pourquoi tu dis ça. Je refuse que tu perdes espoir. Je n'ai pas envie de te perdre. Tu es ma seule famille!
_ Tu as raison, regretta-t-il ses paroles
Je mis ma main sur la vitre et je lui ai dis:
_ Promettons-nous qu'on fera des efforts l'un sur l'autre. Promets le moi!
Il fit pareil avec sa main et le posa sur la vitre à l'endroit où ma main était placé.
_ Je te le promets, me dit-il en souriant. Ça se passe dans ton côté?
_ Ça va, lui souris-je. Je continue de travailler à l'école, j'ai obtenue d'excellente bonne note et...
_ Tu t'es fait des amis?
Je ne savais pas quoi lui répondre, je n'avais aucun ami. Je ne voulais pas qu'il le
sache que je suis malheureuse. Dire à mon frère que pour un travail en exposé je le faisais seule que même pour la prof m'interroger était un fardeau.
_ Ça va je me suis faite des amis, lui souris-je pour ne pas l'inquiéter.
_ C'est bien. Parce que les vrais amis ce sont ceux qui ne t'abandonnent pas dans ses moments difficiles.
_ Oui, souris-je.
Pour vous dire, je me demande éperdument si je trouverais des amis, si on me considères comme une fille et non une meurtrière. J'ai parfois des doutes. J'ai l'impression que j'ai volé la vie de mon frère. Je m'en veux terriblement. Mais il m'arrive de penser comme une fille, tel que est-ce que je plairai à un garçon, malgré ce que je suis. Je voudrais être amoureuse comme les filles normales. Aurai-je un jour pouvoir trouver mon âme-sœur?
Je le quittai en lui disant que j'allai revenir bientôt. Mais je ne lui ai pas dis que j'allai changer de vie. Que j'allai quitter ma ville natale sachant qu'on m'avait chassé de chez eux.
Le seul souvenir que j'ai sur moi est une photo, où il y avait mon frère et mes parents caché sous une tâche de brûlure.
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