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✳Salem Aleykûm✳Bonne lecture✳
PARTIE 64
Je me je remonte mon jogging et ouvre la porte.
Je peux apercevoir environ une dizaine de gars. Ils me fixaient chacun avec un regard différent. J'ai eu le droit à tout, dégoût va savoir pourquoi, pervers, choqué, étonné, "😏", regard neutre avec un sourire en coin, regard neutre. BREEEF.
J'vais pas eu tout faire comme Rachid l'a dis je m'en fou. Il est trop direct, faut jouer avec eux d'abord.
Moi : c'est pour la livraison.
Un mec : pose le sac par terre.
Bon bah pas besoin de chercher c'est lui, comment c'est trop moche les boucles d'oreilles sur les gars, y'a pas de "ça dépend hein ! Moi mon gars il en a il est trop beau" non wsh, le gars il est frais, viril, il a une gueule d'homme quoi, il se retourne et BAAAM tu vois une boucle d'oreille...
Eh bah je vous jure que ça lui fait perdre toute sa crédibilité et sa virilité. Les boucles d'oreilles c'est pour les meufs non ? Mdddddddr on dirait j'vais mettre vos caleçons.
Bref, du coup il est moche, qu'il ai ses boucles d'oreilles ou non. Personne surpasse Zakaria.
Je pose le sac par terre, et m'adosse au mur présent derrière moi.
Je les regardais vérifier, chuchoter entre eux, me regarder, puis recommencer. Tout ça, jusqu'à ce que le premier s'avance vers moi, met sa main dans sa poche, et compte une bonne vingtaine de billets.
Le mec : attends en despi je compte.
Moi : ouais fais vite steuplait.
Le mec : ta gueule, p'tite chienne.
Moi : pfff.
Le mec : Passe ton num'.
Moi : et pourquoi j'te le donnerai ?
Le mec : bah oklm wsh, tu viens chez moi, on fait nos bails.
How do you want me to be calm bitch?
Comment tu veux que je sois calme sale pute ?
Moi : tu vois même pas mon visage, je sais pas du tout tu veux quoi, petit chien d'la casse.
Le mec : ouais mais pas besoin d'un visage pour matter. Passe ton num' j'te dis.
Moi : -soupire- ok, 06 78 92 36 02.
C'était pas le mien, fin si, mais c'est mon ancien.
Le mec : tu t'fous d'ma gueule ?
Moi : bah non.
Le mec : mmhh 02 à la fin hein ?
Moi : ouais, bref on est pas là pour ça, passe la thune.
Le mec : -en me donnant l'argent- tiens.
Moi : sisi, bon vas-y hein. Hésitez pas à me rappeler.
Le mec : ah ouais ?
Moi : pour livrer, p'tit con.
Le mec : parle bien.
Moi : tchiip.
Je suis sorti, en comptant l'argent, 6 850 balles.
Rachid : alors ?
Moi : je change de plan, il est trop facile à avoir ça serait de l'eau.
Rachid : t'as cru t'allais faire ce que tu veux ? Tu re-rentre et tu lui fais c'que j'te dis.
Moi : non.
Rachid : tu veux l'venger ou pas ?
👼- C'est la voie du mal, ne l'écoute pas et trace ta route.
Ta gueule, tu sais même pas de quoi tu parle.
👼- Mais si Lyna, je le sais, ne te venge pas, ça sert à rien.
Ta gueule.
Moi : oui m-
Rachid : y'a pas de mais, vas-y.
Moi : c'est mort.
Rachid : t'es chiante. Bon, viens on y va.
On est reparti, une voiture de police était devant le bâtiment. On marchait toujours tranquillement, quand un policier viens vers nous.
Policier : bonjour.
Nous : bonjour.
Policier : vous habitez ici ?
Rachid : non, on habite pas ici.
Policier : ah, bon ce n'est pas grave. Au revoir.
Moi : au revoir !
J'ai pas stressé vu que c'est Rachid qui avait l'argent et qu'il aurait pu se débrouiller.
On est rentrés chacun chez soi. Moi je suis partie me promener, où Zakaria avait été tué, j'en avais les larmes aux yeux... Il y avait toujours cette tache, au sol, du sang dea moitié. Et il y avait toujours cette tache, dans mon coeur, qu'il avais réussi à combler, mais dorénavant, comme il n'est plus là, cette tâche, augmente de jour en jour...
Cettr tache augmentait de jours en jours... La haine, et l'amour...
Moi : -soupire- Zakaria tu me manque... Pourquoi toi ? Si tu savais comme je t'aime, si tu aurais pu revenir ne serait-ce que 30 secondes, même pour me frapper...
J'ai arrêtée de me parler, quand j'ai vu le gars de tout à l'heure, il ne m'avait pas vu, mais son pote qui était avec lui, oui. J'ai tracé ma route, et je suis partie chez Henya, elle m'attendait vu qu'elle m'avait demandé à ce que je la coiffe (avec des tresses collées).
Henya : enfinnnn.
Moi : ta bouchhheeee.
Henya : toi même. Bref, je veux cette coupe -en me montrant une photo d'une coiffure-
En fait, c'était deux tresses, avec deux rikikites nattes au mileu, et avec les décorations bizarre, même c'est doré là.
Moi : t'as brossé tes cheveux ?
Henya : ouais.
J'ai commencé à la coiffer rien qu'elle disait que je lui tirais les cheveux alors que j'étais sur mon téléphone, cette menteuse.
Henya : tu sais, je suis enceinte !
Moi : QUOI ?!
Henya : AIIIEEEE TA RACE TU ME TIRE LES CHEVEUX !
Moi : T'ES ENCEINTE WSHHHHHHH RAYAYAYYYYYY ÇA VA ÊTRE UN OU UNE BGGGGGGGGGG je suis trop contente wsh
Henya : d'accords mais arrête de me tirer les cheveux pleaz.
Henya : Safa elle doit venir aujourd'hui.
Moi : daccccc.
Quelques minutes plus tard, l'autre grosse est arrivée.
Safa : WSHHHHHHH ! MOI AUSSI JE VEUX QUE TU ME COIIFFE !
Moi : bah ta gueule alors, il est où ton fils ?
Safa : AVEC KARIM !
Moi : arrête de gueuler ta race !
Henya : dormez ici !
Moi : t'as cru que c'était toi qui décide ?
Henya : Younes aussi il ramène des potes, au calme.
Moi : mmhh..
Je suis partie chercher des pyjamas chez moi, avec mon chargeur et je suis partie me coucher dans la chambre d'amis où il y a 2 lits, un pour moi, et un pour Safa.
J'ai pris mon téléphone, et j'ai regarder mon fond d'écran, mes 5 enfants, avec moi... Qu'est ce qu'ils me manque... Je me demande ce que leur grand-mère fait avec eux, mais bon je lui fais confiance !
J'étais dans ma galerie, regarder des photos de l'album "mes lovv" des photos de Zakaria, avec moi et nos enfants, je me suis mise à regarder toutes les photos, toutes les vidéos, plus connes les unes que les autres, des fois il m'appelle, puis me pète dessus, ou des balayettes, ou me prend par le col pour me mettre en sac à patate, me met à l'envers pour que mon téléphone tombe et qu'il puisse le prendre, fin bref...
J'ai pris son téléphoné ensuite, et j'ai fais la même chose, il y avait des vidéos qu'on avait en commun, je les regardais quand même..
Safa : Lyna ?
Moi : mhh ?
Safa : -en m'enlevant la couverture de mon visage- pourquoi tu pleures ?
Je n'avais même pas remarqué que je pleurais...
Moi : rien..
Safa : -en regardant mon téléphone- ah c'est... -câlin- t'inquiète pas..
Moi : mhhh
Safa : t'as reçu un message de ton père.
Moi : -sniff-
J'ai essuyé mes larmes, et j'ai regardé le message de mon géniteur.
"Géniteur : salem
Moi : wa Aleykûm salam.
Géniteur : tu vas bien ?"
Safa : c'est bizarre qu'il te parle, d'habitudes il te parle jamais..
Moi : grave !
"Moi : el hamdouliLlah et toi ?
Géniteur : hamdouLlah ! Ça va mieux ?
Moi : comment ça "mieux" ?
Géniteur : j'ai entendu que t'étais malade ou un truc comme ça, fin à cause de Zakaria ou je sais pas quoi.
Moi : mais qui t'as dis ça ?
Géniteur : quelqu'un.
Moi : mhh...
Géniteur : je voulais m'excuser.
Moi : de ?
Géniteur : du mal que je t'ai fais.
Moi : quel mal ?
Géniteur : de quand t'étais petite.
Moi : mmhh.
Géniteur : tu ne me pardonne pas ?
Moi : si, si... Mais je comprends toujours pas pourquoi...
Géniteur : ne cherche pas à comprendre alors... Ça te dirais de venir chez moi ?
Moi : pour quoi faire ?
Géniteur : un dîner, juste toi et moi ?
Moi : euhh... quand ?
Géniteur : fais moi confiance... Quand tu veux.
Moi : je te redis dans 2 minutes quels jours je ne suis pas dispo."
J'ai regardé mon calendrier, pour voir les livraisons que j'aurais.
"Moi : demain c'est bon ?
Géniteur : c'est parfait😊
Moi : comment ça se fait que tu es en France ?
Géniteur : tes frères et soeurs voulaient te voir plus souvent donc on est venu ici.
Moi : ah ok
Géniteur : bon, je te passe mon adresse, bonne nuit ma fille.
Moi : bonne nuit."
Safa : tant mieux ! Maintenant tout est arrangé avec ton père.
Elle a pris mon téléphone, et a modifié ses le nom "Abbi❤" normal elle.
Moi : tu veux pas adopter mon téléphone aussi ?
Safa : non, ça va.
FIN PARTIE 64
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