Les pigeons tournaient autour de nous depuis tout à l'heure. C'est le défaut des grandes villes.
Cette volaille est faite pour pourrir la vie des habitants. Mais pourtant nous avions emprunté la seule ruelle jamais fréquentée par les passants car Jill détestait quand trop de monde tournait autour d'elle. Seulement, les pigeons, eux, aimaient bien les petites ruelles de ce genre. Soudain, l'un d'entre eux vint se poser sur son épaule comme si ce n'était un vulgaire épouvantail. Le pigeon se figea d'un seul coup et tomba au sol, se brisant en mille morceau. Seule la tête de celui ci resta entière et on pouvait distinguer son regard désemparé. Jill bascula son regard entre lui et moi, effrayée par ce qui venait de ce passer.

- Il m'a à peine touchée...

Je me saisis d'une feuille d'arbre tombée près de moi et la lui lançai à la figure. Dès que la feuille l'atteignit, elle devint de pierre et s'écrasa au sol.

- C'est bien ça, le problème. Il t'a à peine touchée.

- Tu es en train de me dire que chaque chose qui m'effleurera deviendra un vulgaire caillou à cause de moi ?

- C'est classe un caillou feuille quand même.

-Et un caillou pigeon tu crois que c'est classe ?!? C'était un être vivant !!!!

- Je sais bien. dis je en m'avançant.

-Ne t'approches pas de moi !! Ça pourrait te tuer !!

Obéissant à ses ordres, je fis un pas en arrière.

- Est-ce que ça veut dire que quand la pierre aura fini de me recouvrir, je mourrai ?

- J'en ai bien peur.