Jalousie, quand tu nous tiens...
PDV Ecclésia
Le poids de mes affirmations pèse lourd sur mes épaules. Je viens de verbaliser mon projet, de partager avec Armorie l'objectif -- un peu fou, je l'avoue -- qui conduira Alicante à me haïr, qui me mettra la majorité du peuple Obscur à dos, qui risquera ma vie, mais qui libérera le monde des vivants.
Le meurtre de Sélérat.
Comment puis-je avoir la prétention de l'exterminer ? Ne serait-ce que de lui nuire... mes siècles de vie ne feront jamais le poids face à ses millénaires de règne, bâtis sur la terreur et la désolation. Pourtant, il faut bien que quelqu'un prenne son courage à deux mains. Il faut bien qu'une personne ose fermer les yeux sur les risques encourus. Pourquoi ce « quelqu'un » ne porterait-il pas mon nom ? Je n'ai plus d'habitat, les humains souffrent par ma faute, Sélérat gangrène l'esprit de mon Prince et il n'aura aucun scrupule à se débarrasser de la Terre comme s'il s'agissait d'une mauvaise herbe.
Par tous les dieux, l'air est plus étouffant que d'habitude... À moins que mon corps ne s'échauffe par ses propres moyens, étouffé par l'angoisse qui le ronge. Je ferme les yeux. Pas maintenant. La crainte aura tout le temps de sonner à ma porte. Pour l'heure, nous devons mettre la main sur le fragment Terrien. Ensuite, viendra le tour de celui qui gît au fond du lac Lumineux, le Lac Blanc.
Oui, nous avons le temps.
Malgré mes tentatives d'auto-apaisement, mes poumons se ratatinent sur eux-mêmes, à l'instar de canettes d'aluminium compressées au creux de poings intraitables. Et, avouons-le, la façon dont la dénommée Kyra s'agglutine à Alicante y joue son rôle. Alicante sourit. Non pas d'aise, pas par moquerie ou par convenance, mais avec sincérité. La brume de naïveté qui émane de son être ne souffre d'aucune forme de discussion. Il est ému.
J'en reste statufiée au fond de la salle. Indifférents à mon trouble, les Humains se massent autour de la sublime créature. Les regards interloqués pullulent, les chuchotis vont bon train. L'étrange lien tissé entre le Prince Obscur et leur très chère Kyra questionne autant qu'il inquiète.
Le concentré de sex-appeal se détache enfin d'Alicante pour saluer Genesis. En comparaison de la précédente, cette étreinte me paraît moins expressive. Ils échangent quelques mots, sans un sourire, sans contact physique. Quand Alicante s'approche du duo, les mains dans les poches, Kyra se détourne du Soigneur pour entreprendre une discussion avec lui. Pas d'insulte, pas de brutalité, pas de poings serrés, ni d'yeux incandescents de fureur.
Je la hais.
Mon cœur me fait l'effet d'une balle de plomb logée dans ma cage thoracique. Par réflexe, je porte une main sur le côté gauche de ma poitrine. C'est alors que la peau de ma main effleure mon champ de vision. Elle se fonce à vue d'œil. Le phénomène débute à la pulpe de mes doigts, s'étend de phalange en phalange, jusqu'à ma paume moite. Bientôt, l'ombre atteint mon poignet.
Mon épiderme d'Obscure.
Sitôt le processus conscientisé, ma Lumière interne gagne en puissance, m'envahit de la tête aux pieds et prend le pas sur l'Obscurité. La propagation maléfique régresse, laissant libre-champ à la pâleur initiale de mes pigments cutanés.
J'en reste pantoise.
Ai-je le pouvoir d'alterner entre les éléments ?
À l'instar d'un électrochoc, la nouvelle étreinte que la femme irrésistible lui dédie me tire de mes pensées. Prise de nausée, je détourne le regard, le cœur au bord des lèvres. Un tas de questions pernicieuses me bombarde le crâne. Qui est-ce ? Depuis quand se connaissent-ils ? De quelle nature est leur relation ? Les questions s'enchaînent, agressives, corrosives, se mêlent à celles des Humains, si bien que ma raison m'ordonne de me faufiler à travers la foule compacte, afin de me glisser dans l'air frais.
Sur le perron, je prends une grande inspiration. Les allées sont vides et silencieuses. Apaisées par la sérénité des lieux, mes pensées s'amenuisent.
Ils se connaissent très bien, cela ne fait aucun doute. Mais comment Le Prince Obscur a-t-il pu se lier d'amitié avec une humaine ? D'amitié... est-ce seulement de cela qu'il s'agit ?
Des bruits de pas me poussent à me retourner. Aux aguets, j'élève mes paumes en cas d'affrontement imminent. Leur température passe du tiède préventif au chaud offensif au moment où une ombre s'étire depuis le coin de la rue. Je plaque mon dos contre le bâtiment le plus proche, prête à neutraliser le ou la nouvelle arrivante.
Tout comme Kyra, je l'assommerai avec l'aisance d'une panthère.
La femme surgit de l'intersection. Le réflexe opère : je lui colle mon poing dans la figure. Elle s'effondre. Alors, debout devant elle, les bras ballants, aussi idiot que cela puisse paraître, je jubile. Je suis heureuse d'être parvenue imiter cette femme si captivante. Cette Kyra.
Son arme de fortune roule à mes pieds : un poignard à l'embout rouillé. Je me baisse pour le récupérer, puis mitraille ma victime d'étincelles Lumineuses. Une fois la cure prodiguée, je glisse mes mains sous ses aisselles et l'adosse à un mur.
Moi, je peux les guérir. Pas elle.
— Est-ce que ça va ?
Je me retourne vivement, mais me détends dès lors que mon cerveau reconnaît l'identité du nouvel arrivant.
— Très bien.
— En es-tu sûre ? Ta peine se ressent à des kilomètres, me contredit Genesis.
— Certaine.
J'esquisse un sourire dans l'optique d'appuyer mes dires. Mon attitude produit cependant l'effet inverse, à en croire le plissement de ses yeux.
— Puis-je te poser une question intrusive ?
— À propos d'Alicante ?
Un sourire étire ses lèvres.
— Le terme d'« intrusion » se rapporte automatiquement au « sujet Alicante », donc.
Malgré moi, mes joues s'échauffent.
— Souhaites-tu en parler ?
Je le contemple un instant, à la recherche d'une once de moquerie, en vain.
— Te souviens-tu de l'époque où tu venais me visiter, à l'infirmerie, chaque fois que tu traversais une mauvaise passe ?
— Évidemment, marmonné-je. Quand bien même mon âge se compte en siècles, je ne suis pas encore sénile.
Il rit, un amoncellement de questions me trotte en tête.
— Mais... depuis, nos liens ont évolué, ajouté-je en haussant les épaules, faussement nonchalante.
— Entre toi et Alicante ? Oui, sans aucun doute. En ce qui me concerne, j'éprouvais déjà des sentiments amoureux pour toi, à cette époque.
Au lieu de me plonger dans un océan d'embarras, la réaction de Genesis me surprend : son sourire s'élargit. Aussi étrange que cela puisse paraître, il a tout l'air d'un vieil ami nostalgique.
A-t-il tourné la page ?
— Tout ceci pour en venir au fait que tu peux toujours m'en par...
Soudain, il empoigne mon poignet. Presqu'aussitôt, trois hurlements s'élèvent dans les airs. Je me retourne juste à temps pour observer les derniers humains sombrer dans l'inconscience.
La main libre de Genesis fume.
— Tu ne devrais pas te promener seule, me sermonne-t-il. Je pense d'ailleurs qu'il serait préférable de libérer la ville dans sa totalité, ne crois-tu pas ? Attends-moi là.
Il déploie ses grandes ailes soyeuses puis prend son envol. Genesis ne me rejoint qu'une poignée de minutes plus tard, le souffle court. Lors de l'atterrissage, ses pieds nus percutent les pavés, diffusant une puissante onde de choc autour de lui. Des bruits de pas retentissent, lourds, nombreux, rapides.
— La saleté de Déesse est ici ! hurle-t-il.
Les foulées bondissantes redoublent en rapidité. Bientôt, une trentaine d'Humains échevelés apparaissent.
— Charge-toi de ce côté-ci, m'ordonne-t-il en désignant le groupe d'Humains qui jaillit du bout d'une rue.
Ils tirent dans ma direction, le jet de balles est aussitôt figé dans les airs. Tandis qu'il se défend des coups de ses cibles de la main droite, Genesis maintient sa paume gauche orientée vers les miennes.
— Ça va, je m'en charge !
Tête baissée, je recrute l'intégralité des muscles de mes cuisses, jambes et bras pour sprinter en direction de mes humains. Je ne cours pas, je plane. Mes plantes de pied effleurent de temps à autre le sol, si bien que je me permets une ou deux foulées à l'horizontale, le long des murs des bâtiments, afin d'esquiver de nouveaux projectiles. Le paysage s'étire en lignes floues et continues dans mon champ de vision latéral.
S'il me voyait, serait-il bouche bée ?
Soudain, un index libéré du pouvoir de Genesis presse la détente. Ni une, ni deux, je me jette au sol. L'énergie cinétique accumulée par ma course me propulse sur plusieurs mètres, jusqu'à ce que mon corps percute le groupe d'Humains de plein fouet, à peu près comme s'il s'agissait de quilles. Ils choient à mes côtés.
Je ne perds pas de temps pour bondir sur mes pieds et les mitrailler d'étincelles. Le premier impact écarquille leurs yeux furibonds, les suivants détendent leurs muscles et ferment leurs paupières. Les voilà endormis. Essoufflée, je range un paquet de mèches folles derrière mes oreilles. Kyra est incapable de faire ceci. Un mouvement fugace souffle ma bouffée de fierté.
Il s'agit de Genesis, qui transporte un énième homme inconscient.
— Sont-ils tous présents ?
Il hoche la tête. Alors, je m'approche de son amoncellement de chair somnolente pour l'ensevelir de Lumière purificatrice. Tandis que je libère mes dernières étincelles, un courant d'air frais hérisse les poils de ma nuque. Nous nous retournons tous les deux, puis observons Alicante se déposer à quelques pas. Ce dernier porte un coup d'œil aux humains, à Genesis, puis à moi.
— J'ai senti que vous rencontriez un contretemps, s'explique-t-il au moment même où Kyra surgit du bout de la rue, au pas de course.
Je suis certaine d'être née dépourvue de crocs, de moustaches et de griffes acérées, pourtant, mon cerveau est à peu près certain de pouvoir me faire grogner comme une tigresse. Paradoxalement, mes yeux se refusent de la quitter. Ils y sont aimantés.
À peine essoufflée, arrivée à la gauche d'Alicante, tout près d'Alicante, – à croire qu'il renferme tout l'oxygène du monde –, Kyra rabat une longue mèche blanche derrière son épaule.
— Qui est-ce ?
La question m'échappe, presqu'aussi acide que tranchante.
Je sens le regard de Genesis me brûler la peau, mais décide de l'ignorer, préférant toiser le souverain.
— La maire de la ville, répond Alicante avec un sourire hilare.
Kyra en esquisse un similaire, étouffant de complicité, avant de lui adresser un coup de coude dans les côtes. Ma canine droite perce ma lèvre inférieure.
— Mais encore ?
— Je suis Petikyra-Shadow, mais appelle-moi Kyra.
— Pourquoi pas Viviane ? N'est-ce pas de cette façon que tout le monde te hèle ?
— Si, en effet... réplique-t-elle d'un ton à mi-chemin entre l'intérêt et la moquerie à l'état pur, pendant que ses yeux noirs entreprennent de me scruter en détail. Et... à qui ai-je l'honneur ?
Laisse-moi réfléchir... à la Déesse dont la face de Lumineuse est placardée dans la majorité des logis de cette planète ? À la créature ailée dont le prénom ne cesse de rouler sur les langues humaines, notamment lorsqu'on la prie ? La copie conforme de l'immense statue de bonze qui occupe la moitié de la grande place de ta fichue ville ?
— Ecclésia. Déesse de l'Amour, gardienne de cette planète et...
Je jette un œil fébrile à Alicante, dont l'expression me paraît distante. Ni froide ni avenante... d'une neutralité blessante. Eprouve-t-il de la honte à mon égard ? Cette femme représente-t-elle réellement plus qu'une vieille à amitié, à ses yeux ?
— Hum, Alicante ? le hèle Kyra, tandis que ses prunelles curieuses font le va-et-vient entre nos deux visages. Tu nous présentes ?
Il fronce les sourcils, l'intensité du regard qu'il me porte se démultiplie. J'ai beau tenter de dissimuler l'ampleur de ma déception, je sais parfaitement que mes lèvres pincées, mes joues enflammées et l'état plus ou moins régulier de ma peau me trahissent. Ses prunelles charbonneuses inspectent chacune des parties traîtresses de mon corps, jusqu'à ce qu'il prenne une brève inspiration.
— C'est une... très bonne amie.
Kyra hausse les sourcils, visiblement estomaquée. De mon côté, je nage entre confusion et illusion. Comment suis-je censée me situer sur l'échelle d'Alicante ? Il ne m'a pas désigné comme une connaissance, une amie ou une bonne amie, mais comme une très bonne amie. Dois-je sabrer le champagne, ou l'assommer avec la bouteille ? En fait, tout dépend du titre attribué à Kyra.
— Les Obscures ne suffisent donc plus ? Il te faut désormais batifoler avec une... sorte de Lumineuse ?
Il fourre les mains dans ses poches avant de s'intéresser à l'horizon, là où aucun regard inquisiteur ne cueillera le sien.
— Je ne couche pas avec elle.
Je ferme les yeux l'espace d'un instant, afin d'encaisser au mieux la pathétique douleur que m'inflige sa réponse. Il ne me défend pas.
— Le contraire m'aurait étonnée, mais pourquoi... pourquoi ?
— N'as-tu pas une gâterie à faire à quelqu'un, là ? crache Genesis.
Je pivote vers le Soigneur, surprise. Qu'a-t-elle bien pu lui faire pour récolter tant de hargne ?
— Tu n'as pas changé, constate-t-elle avec malice.
— Je serai tenté de te renvoyer la pareille, seulement, jusqu'à aujourd'hui, je ne savais pas que tu pouvais porter des vêtements, réplique-t-il tout aussi affablement. C'est déstabilisant.
Alicante s'esclaffe.
— Le pire, c'est de l'entendre parler, renchérit le Prince.
Contre toute attente, Kyra se mêle à ses rires. Ce qui n'est pas le cas de Genesis, dont les lèvres serrées marmonnent :
— Aussi.
— Je ne sais toujours pas qui tu es, interviens-je comme un cheveu sur la soupe.
Aussitôt, Alicante cesse de rire. Il m'impose un nouvel échange visuel déstabilisant. Intense, prolongé, mais empli d'un voile de mystère anxiogène.
— Je suis la Déesse de la Sexualité. Et, à défaut d'être la très bonne amie d'Alicante, il se trouve que je...
— Et si tu expliquais à Ecclésia ce que tu sais à propos du fragment ? la coupe Alicante en rompant notre contact visuel éprouvant.
J'en profite pour respirer et analyser les paroles de Kyra. Mes sourcils s'arquent d'eux-mêmes, illustration parfaite de ma stupéfaction.
— Ma mère, Mordret, s'est mise en tête de rechercher les fragments de l'Épée Originelle depuis plusieurs années, pour le compte de mon beau-père. J'ai fini par la suivre, au prix de nombreux sacrifices... À commencer par mon éloignement d'Alicante, avoue-t-elle en se tournant brièvement vers lui. Elle cherche les morceaux d'Épée situés en Terre de Paix, et moi, celui qui se cache sur Terre. En vain, depuis très -- trop -- longtemps. Alors je me contente de l'attendre ici. Car, même si je le trouvais, je n'aurais pas la puissance nécessaire pour le saisir, explique-t-elle en haussant les épaules. Entre-temps, comme tu as pu le remarquer, depuis que tu rechignes à faire ton job, les conditions de vie se sont considérablement dégradées sur Terre, à tel point que je me suis retrouvée contrainte de défendre les habitants du village et de former un groupe de survivants.
— Pourquoi le titre de maire ?
— Il m'offre le respect, Ecclésia, et me permet d'être informée des transferts du fragment à travers le monde. Les dirigeants se battent pour le détenir... espérer attirer les derniers touristes auprès d'eux. Il paraît qu'il brille dans le noir, précise-t-elle en baissant le ton, avant d'esquisser un sourire faux. Tout au long de mon séjour sur cette planète, j'ai prétendu être Française, m'appeler Viviane, et j'ai surtout veillé à ne jamais exercer mes pouvoirs divins en public.
— En quoi consistent-ils, exactement ?
— Eh bien, si je le souhaite, à l'aide d'un simple regard, je suis capable d'attraper n'importe quel individu dans mes filets. Mes proies entrent dans une sorte de transe admirative et sexuelle, m'explique-t-elle avec une certaine dose de fierté. Je change de sujet, mais, Alicante, il va falloir que nous trouvions un arrangement. Au sujet du fragment.
— Tu n'as qu'à te joindre à nous, lui propose-t-il. Je citerai ton nom et celui de ta mère à Père, au moment où nous le lui remettrons. Par ailleurs, je doute qu'après avoir rassemblé les fragments de la Terre de Paix, Mordret soit en état de s'emparer de celui que nous cherchons sur Terre. Vous aurez besoin de moi.
Kyra acquiesce.
Le regard entendu que m'adresse Alicante me réconforte. De cette façon, il s'assure que je ne dévoile pas la vérité : Mordret rentrera bredouille. Les fragments qu'elle recherche actuellement sont tous enfouis dans le baluchon sanglé autour du buste d'Alicante.
Des aboiements retentissent. Ces sons brefs et tonitruants intriguent le Prince, qui, étranger à cette espèce d'animal, pivote sur lui-même pour tenter de découvrir de quoi il en retourne.
— Dans ce cas, il nous faudra prendre l'avion dans les plus brefs délais, annonce la Déesse de la Sexualité. Le fragment est à Paris.
***
Hello ! Bonne année 2019 ! Santé, bonheur et réussite dans l'ensemble de vos projets !
Alors... hum hum... Déjà, de base, je ne sais plus où donner de la tête. Comme je vous l'ai dit, ma dernière année d'étude est très chronophage. Et il s'avère qu'en plus de cela, j'ai signé un contrat d'édition pour une autre de mes histoires : Les Mercenaires Casqués (peut-être que le nom changera).
🎉🎉🎉🎉🎉🎉 (J'en suis toujours aussi heureuse, vous imaginez bien).
Le truc, c'est qu'il s'agit d'une série et que je n'ai écrit qu'un tome (bon, en vérité, depuis la signature du contrat, je suis en train de conclure le deuxième, mais il en reste). Vous comprenez donc qu'il faut que je respecte le délai stipulé sur mon contrat afin de remettre à l'édition l'intégralité de ma série en temps et en heure. Ce qui fait que j'ai encore moins de temps à consacrer à CDF. Du coup, je ne préfère même plus vous prédire une date, c'est mieux. Mais sachez que je ne vous oublie pas.
Si vous souhaitez vous laisser tenter et être prévenu(e)s de la sortie du livre, vous pouvez l'ajouter à votre bibliothèque wattpad, me suivre sur Instagram (h.h.black) ou suivre ma page Facebook (HH BLACK) !
PS : Maintenant, vous êtes habitué(e)s, l'histoire qui va sortir en livre papier et en version numérique est "marginale", les héros sont déjantés (mais genre, vraiment), elle comporte des scènes d'action, de l'humour (c'est important, attends !) et du sang mouahaha (j'aime le sang) !
Bis et à bientôt ! ❤
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