VIII.
Bonjour 😊
Un petit mot de début et après je vous laisse à votre lecture 🤗
Comme vous avez pu le deviner, ce chapitre comporte un lemon. Non, plutôt, ce chapitre EST un lemon en entier ^^
Il est encore plus long que le précédent (presque 7000 mots), j'espère qu'il vous plaira 🤞
Si vous n'aimez pas lire ce genre de choses, vous pouvez le zapper. Je ferais un petit "récap" dans le prochain chapitre.
Sur ce, bonne lecture 😏
🌊
A l'entente de cette demande, ou plutôt de cet ordre, Izuku voit Shoto se tendre, imperceptiblement. La mâchoire crispée, le bicolore délaisse son regard émeraude pour le planter sur ses lèvres, qu'Izuku entrouvre, dans une invitation muette. Dans son cou, il sent le sourire de Katsuki effleurer sa peau avant que celui-ci ne reparte à l'assaut de son lobe d'oreille. Il doit recourir à toute sa volonté pour ne pas fermer les yeux sous le frisson de désir qui le traverse afin de voir Shoto s'avancer d'un pas, après une attente insoutenable.
Les baisers de Katsuki n'ont plus rien de gentillet. A présent, le bond le dévore de baisers possessifs et mordille doucement sa peau sans relâche, le mettant dans tous ses états. Son regard de nouveau vissé à celui de Shoto, il peut apercevoir le désir qui y prend place, l'ombre de ses pupilles commençant à manger l'entièreté de ses yeux. La chair de poule s'invite alors sur son épiderme face à la tension qui s'installe entre eux.
Au ralenti, les yeux dans les yeux, la grande main de la sirène vient se poser sur sa joue tachetée et, comme lui tout à l'heure, il ferme les yeux, profitant du contact. La chaleur contre sa peau est agréable et son toucher est doux, loin de ceux qu'il reçoit au club. Il sursaute quand il sent son nez être effleuré, mais garde les yeux fermés, appréciant la bouche qui se pose sur la sienne l'instant d'après.
Teintées de douceur, les lèvres de Shoto se pressent contre les siennes pour un baiser chaste, mais empli de tendresse infinie à son égard. Bien différent des baisers de Katsuki. Là où le blond est pressant et avide, le bicolore prend son temps, savoure. Et cela frustre Izuku, car il en veut plus, bien plus. Katsuki continue toujours sa douce torture au creux de son cou, attisant son désir au fil des secondes qui défilent. Il a l'impression que le temps s'est arrêté, les laissant dans leur bulle afin de profiter du moment présent et de celui qui va suivre.
Les sens en ébullition et debout sur la pointe des pieds, les mains d'Izuku passent alors autour de la nuque de Shoto, l'attirant brusquement à lui. Son torse nu se colle au sien, mais, malgré le T-shirt qui le couvre, il sent la chaleur de la sirène le transpercer. Et sa température monte soudainement en flèche quand Katsuki vient se plaquer contre son dos, finissant de l'envelopper dans une chaleur intense. Coincé entre eux, il se sent tout petit, mais, néanmoins en sécurité.
Les mains de Shoto descendent le long de son corps en une caresse aérienne avant de s'ancrer sur ses hanches, avec celles de Katsuki. Désirant accentuer le baiser, il mordille la lèvre inférieure de Shoto qui s'empresse d'entrouvrir les lèvres et leurs langues se rencontrent enfin. Avec lenteur, elles se trouvent, se découvrent pour finalement se goûter et entamer une danse sensuelle. Et comme avec Katsuki, il se noie dans ce baiser. Les sensations qu'il éprouve sont peut-être différentes, mais le ressenti est le même. Il perçoit clairement, dans la façon qu'à Shoto de l'embrasser, l'amour qu'il lui porte.
Des mains s'aventurent alors en dessus de ses hanches, passent sur ses fesses puis s'accrochent à la frontière entre ses cuisses et son fessier avant de le soulever. Un petit cri lui échappe, le forçant à délaisser la bouche tentatrice de son amant, et il s'agrippe au cou de Shoto, les jambes passées autour de sa taille. Près de son oreille, le rire grave de Katsuki lui parvient comme une douce mélodie attrayante, lui déclenchant un frisson le long de la colonne vertébrale. C'est lui qui l'a porté afin de l'installer dans les bras de leur Compagnon. Autant profiter de cette nouvelle position.
Les mains d'Izuku se perdent dans les cheveux bicolores qu'il tire doucement vers l'arrière, avant de reprendre d'assaut les lèvres devant lui. Cette fois, leurs langues se retrouvent directement pour un baiser passionné. Les mains de Shoto se crispent sur ses fesses pendant qu'il l'embrasse à en perdre haleine. Finalement, ses baisers peuvent être tout aussi intenses que ceux de Katsuki. Son bassin bouge de lui-même, frottant son sexe tendu, et encore prisonnier de ses vêtements, contre l'abdomen de son amant. Le blond derrière lui a repris ses baisers, changeant seulement de côté, et ses mains caressent sa peau sensible sous son T-shirt.
Shoto finit par délaisser ses lèvres pour l'embrasser sur le menton, puis le long de l'arête de sa mâchoire avant d'échouer dans son cou. Dans un soupir de bien-être et de désir non dissimulé, il rejette la tête en arrière, se calant contre la clavicule de Katsuki, et les laisse le dévorer avec plaisir. C'est tellement bon d'éprouver ce qu'il ressent sans prendre de médicaments ou d'aphrodisiaques, le désir pour ses Compagnons n'est pas artificiel, ni chimique. Non, il est réel. La douceur de leurs lèvres, leurs souffles chauds contre sa peau, leurs regards concupiscents et fiévreux qui le consument littéralement sur place...Tout ça, il l'a déjà connu, mais pour une fois, ça ne le dégoûte pas. Non, il le souhaite et le désire ardemment. Il les désire.
- Izuku...,souffle Shoto. Montre-nous, apprends-nous à nous unir comme les humains.
Sa respiration se coupe avant de reprendre de plus belle. C'est fou l'effet que peut avoir une simple voix teintée de désir. Izuku sent alors Katsuki se déplacer sur le côté, une main toujours sur lui, l'autre, attrapant la nuque de Shoto, et fondre sur les lèvres de celui-ci qui avait relevé la tête, sans doute conscient de ce que voulait faire le blond. A peine à dix centimètres de lui, Izuku les regarde s'embrasser avec passion, toujours porté par les bras du bicolore, et son désir monte d'un cran. Les observer de la sorte stimule incontestablement sa libido déjà bien titillée et presque à saturation. Il les veut, maintenant.
Mais pas dans cet état...
- Prenons d'abord une douche ensemble.
Ses Compagnons stoppent leur baiser et se tournent vers lui. Leurs pupilles respectives mangent complètement leurs yeux, rendant leurs regards noirs de désir à l'état brut. Izuku se mord la lèvre, retenant le petit couinement qui était prêt à sortir. Il a l'impression d'être une proie devant deux prédateurs, sur le point de le dévorer, et cela échauffe plus encore son corps. Dans son pantalon, son sexe est tellement tendu que ça en est douloureux. Et il n'est pas le seul dans cet état, à priori, au vu des déformations visibles sous les pantalons trop petits de ses amants. Il déglutit d'impatience. Les deux sont...très bien membrés.
Sa proposition fait doucement son chemin et ils affichent tous les deux en même temps un air perplexe, visiblement perdus. Gêné, Izuku détourne le regard. C'est trop dur de les regarder dans les yeux.
- Je...je rentre tout juste du...travail
- Ca pas grave, répondit en premier Katsuki.
- Ca l'est pour moi, reprend Izuku. Je...je ne veux pas m'offrir à vous sans...sans m'être débarrassé des traces de ces...hommes...
Quelques secondes s'écoulent où seul le bruit de leurs respirations emplie la pièce, rendant le moment pesant pour Izuku. A-t-il cassé l'ambiance ? Certainement...
Il sursaute quand les longs doigts fins de Shoto lui attrapent délicatement le menton afin de lui faire tourner le visage vers eux. Leurs regards n'expriment que de la tendresse à son égard où teinte encore le désir intense de leur étreinte.
- Nous comprenons. Allons nous laver, alors.
Sans le lâcher, Shoto prend la direction de la salle de bain, suivi de près par Katsuki. Par-dessus l'épaule du bicolore, ses perles vertes croisent le regard incandescent du blond et, toujours un peu gêné de la situation, Izuku cache son visage dans le cou de Shoto, resserrant ses bras autour de sa nuque, ce qui lui vaut un baiser sur la tempe.
Il n'aurait jamais pensé qu'il se sentirait aussi bien dans les bras d'un autre homme que Katsuki. Mais l'évidence est là, la chaleur, dans laquelle il est enveloppé, lui donne l'impression d'être à sa place. Elle calme ses angoisses et ses peurs, ne laissant qu'un sentiment de plénitude et de bien-être. Il ne veut plus jamais la quitter.
Shoto passe rapidement la porte de la petite pièce, que Katsuki s'empresse de refermer derrière eux, puis le laisse descendre de ses bras. Le plafonnier clignote, les éclairant de sa lumière blafarde. Néanmoins, sous cette luminosité hasardeuse, Izuku peut admirer ses Compagnons qui n'ont aucunement besoin d'artifices pour être impressionnants et magnifiques. Ils se tiennent l'un à côté de l'autre, face à lui, et le regardent avec adoration, ce qui a le don de le faire rougir jusqu'aux oreilles.
Soudainement, sous ses yeux ébahis, Katsuki déboutonne son pantalon et l'abaisse afin de l'enlever, d'un geste fluide. Il se retrouve alors nu devant lui, ainsi que Shoto, dont le visage exprime son incrédulité pendant une infime seconde avant de hocher la tête à une explication muette et de suivre le même mouvement. Deux secondes plus tard, Izuku a devant les yeux ses deux Compagnons dans leurs plus simples appareils, mettant en évidence leurs virilités gorgées de désir.
Tout s'est passé tellement vite qu'Izuku n'a même pas eu le temps de réagir. Mais là, les voir se tenir devant lui, prêt à le suivre dans sa baignoire ridiculement petite pour trois, il déglutit difficilement. Le tableau qui s'offre à ses yeux est particulièrement...appétissant.
- Putain...
Honteux de ses pensées, son rougissement s'accentue et il plaque ses mains sur son visage. Il n'a jamais vu des hommes aussi bien foutus et là, il en a deux pour le prix d'un. Malgré son corps qui s'affole à la perspective de pouvoir toucher ses deux Apollon, il remercie la roue du destin qui a enfin tourné en sa faveur. Celui-ci lui donne enfin l'opportunité de vivre la vie qu'il aurait dû avoir, entouré de personnes qui l'aiment pour ce qu'il est et non pour ce que son corps a à offrir. Il en pleurait presque si la tension qui règne actuellement dans la pièce était tout autre.
Ses doigts sont alors délicatement enlevés de son visage et Katsuki apparaît devant ses yeux, un petit sourire aux coins des lèvres.
- Toi enlever ça si nous prendre douche, dit-il amusé, en tirant légèrement sur son T-shirt.
- Ah euh...oui, oui bien sûr, bégaie le bouclé.
C'est fou ce qu'il peut être nerveux face à eux. Alors qu'au club, il est confiant et assuré, afin d'en finir au plus vite. Cependant, ce n'est pas son intention ici. Il veut profiter à fond du moment qu'ils vont vivre ensemble.
La bouche de Katsuki se pose sur la sienne et sa langue s'insinue entre ses lèvres pour un baiser passionné. Il se laisse embarquer par l'ardeur de son amant avant de devoir s'en détacher quand le blond remonte son T-shirt le long de son buste et le lui retire, le jetant derrière eux. A ses côtés, Shoto s'active à lui déboutonner le pantalon qu'il redescend à ses chevilles. Prenant appui sur l'épaule de Katsuki, il aide le bicolore à le lui enlever entièrement, les joues toujours rouges de gêne et de désir mêlés. Les doigts de Shoto remontent alors doucement le long de sa jambe, dans un effleurement presque aérien, lui déclenchant la chair de poule, avant que sa main n'échoue sur son membre tendu à travers le tissu de son boxer.
Surpris par le geste, Izuku hoquette, plantant son regard envieux dans celui de Shoto, sa lèvre inférieure mordillée. Un sourire satisfait vient orner la bouche de ses amants, accélérant son rythme cardiaque. On a pas idée d'être aussi sexy bordel ! Et puis, il croyait qu'ils n'y connaissaient rien en matière de sexe entre humain ? Pourtant, il n'y avait aucune hésitation dans le geste de Shoto. Serait-il possible qu'il ait compris comment cela fonctionnait ? Il y a quelques jours, Katsuki avait l'air de l'avoir compris, du moins en partie, il a dû en parler avec lui.
Alors que Katsuki reprend sa bouche en otage, les doigts de Shoto remontent lentement jusqu'à l'élastique de son sous-vêtement qu'il abaisse, libérant son sexe tout aussi bandé que le leurs, et le tissu retrouve son pantalon jeté plus loin, sans ménagement. A présent tous les trois nus dans la pièce, Izuku peut sentir la chaleur de leurs corps l'envelopper, tel un cocon. Sa propre température corporelle prend un degré lorsque leurs mains décident de partir à la découverte de son corps. Insatiable, Katsuki continue de l'embrasser avec ardeur et passion alors que Shoto est passé derrière lui, se collant dans son dos, son membre tendu plaqué contre la naissance de ses fesses, et ses mains s'aventurent sur chaque parcelle de peau.
A ce rythme, ils ne vont jamais la prendre cette douche !
Cette pensée le fait sortir de l'état second dans lequel il se trouve depuis plusieurs minutes maintenant et, doucement, il repousse Katsuki qui affiche un air perplexe et contrarié d'avoir été interrompu. Izuku pouffe devant la moue du blond et pointe la baignoire du doigt tout en se pinçant les lèvres.
- Dedans, avant que ça ne dérape.
- Tu es conscient que ça va quand même déraper ?
Izuku affiche un sourcil moqueur face à la question de Shoto. Évidemment qu'il sait que ça va déraper, il attend même que ça ! Mais il veut vraiment faire disparaître les vestiges de ses...ébats avec ses clients.
Étonnement dociles, les deux sirènes enjambent la baignoire, se retrouvant debout dans le peu d'espace que propose le bac. La scène est assez comique. Ces hommes immenses et nus dans l'étroitesse de sa baignoire, il ne sait même pas où il va se mettre. Entre les deux, il suppose.
Délicatement, ils l'aident à faire de même et il se retrouve comprimé entre eux, Shoto de nouveau devant lui et Katsuki dans son dos. Sans lui laisser le temps, leurs mains regagnent leurs places sur son corps, avides de le toucher. Le rouge aux joues, il se contorsionne, se plaquant au bicolore pour attraper le pommeau de douche, prêt à allumer l'eau, avant de se stopper net.
- Vous allez pas vous transformer ?
Dans son dos, le souffle de Shoto vient effleurer sa peau.
- Non. Il faut que nous soyons totalement immergés et que nous voulions nous transformer. Avoir les jambes simplement mouillées ne fonctionne pas. Il n'y a rien à craindre, ne t'inquiètes pas.
- Oh d'accord.
Le pommeau entre les mains, il ouvre le jet, réglant la température avant de se redresser. Et avec une intention particulière, il laisse l'eau couler sur leurs peaux, alternant entre eux trois. Ainsi mouillées, elles brillent sous la lumière, les rendant d'autant plus attrayantes. Le nez de Katsuki se perd alors dans ses boucles à l'arrière de son crâne pendant que Shoto fond de nouveau sur ses lèvres qu'il mordille doucement, impatient, lui soutirant un petit sourire. Le pommeau dans une main, il continue de les mouiller alors qu'il succombe petit à petit aux baisers de ses amants. A l'aveuglette, il réussit à accrocher l'objet à son support avant d'entourer le cou de Shoto de ses bras, intensifiant leur baiser.
- Apprends-nous Izuku, murmure le bicolore entre deux baisers, dans un souffle erratique.
Le désir qu'il entend clairement dans la voix de son Compagnon lui vrille les entrailles. Le bouclé est déjà au bord du précipice alors qu'ils ne se sont même pas encore touchés...Il n'ose imaginer le plaisir qu'il ressentira lorsque ça sera le cas.
Dans l'incapacité de répondre avec des mots, il hoche la tête avant de se pencher pour attraper la bouteille de savon, se versant une bonne portion au creux de la main, avant de la reposer et de se frotter les mains, faisant mousser le produit. Alors, il appose les mains sur le torse de Shoto et commence à le frictionner doucement. Katsuki vient se couler dans son dos, les mains ancrées sur ses hanches, son sexe plaqué au bas de ses reins, et sa tête se pose sur son épaule afin d'observer la scène. Lentement, Izuku découvre sous ses doigts la texture de la peau de la sirène, les lignes de ses muscles, le galbe de ses abdominaux avant de descendre plus bas et d'effleurer la verge tendue, où une perle nacrée scintille en son bout.
Le sexe tressaute et la respiration de Shoto se coupe momentanément, incitant Izuku à poursuivre. Relevant le regard, il voit parfaitement les traits du bicolore se crisper quand il empoigne sa virilité d'une main, lui intimant un lent va-et-vient, son pouce glissant sur le méat, étalant la petite goutte. Sa caresse engendre un soupir de la part de la sirène qui plante son regard dans le sien et il entame un autre mouvement, puis encore un autre. Et très vite, sa main monte et descend aisément sur la hampe de son amant qui a de plus en plus de mal à retenir ses gémissements.
- Tu aimes ?
Sa voix ferme, mais teintée de désir fait rouvrir les yeux de Shoto qui s'était laissé aller au plaisir.
- Oui...beau-beaucoup, répondit-il difficilement. C'est...complètement différent...de ce que nous...connaissons. En sirène, nous...hum...le plaisir est...forcément associé à...un accouplement.
- Donc, il y a forcément pénétration ? Je vois, reprend-il face au hochement de tête de son amant.
Dans son cou, le souffle de Katsuki s'est accéléré et son bassin se presse contre le sien avec force. Ca ne va pas être très pratique, mais il peut aussi s'occuper de lui. Sa main libre passe alors dans son dos et s'enroule autour du membre du blond qui a un hoquet de surprise. Son visage s'enfoui dans son cou moucheté et il le sent secouer la tête.
- Non.
Katsuki repousse sa main de la sienne, enlaçant ses doigts aux siens avant de refaire passer son bras vers l'avant qu'il plaque contre son torse. Intrigué, Izuku le voit récupérer du savon sur le corps de Shoto et la seconde d'après sa verge est emprisonnée dans la grande main de la sirène. Son toucher l'envoie directement aux portes du plaisir et il rejette la tête en arrière contre lui, ses mouvements sur le sexe de Shoto interrompus. Il n'avait pas eu conscience que son propre désir était bientôt à son apogée. La délivrance ne saurait tarder... Mimant ses propres gestes, Katsuki descend puis monte le long de sa hampe, avec une dextérité étonnante.
- Toi faire plaisir à Shoto, moi à toi, déclare-t-il d'une voix grave et vibrante, au creux de son oreille.
- Mais...hum et toi ?
Katsuki ne répond pas, levant son regard vers Shoto qui soulève un sourcil avant de sourire doucement. La main du blond est alors remplacée par celle de Shoto qui s'active au même rythme, arrachant un gémissement à Izuku. La bouche du blond fond dans son cou qu'il embrasse avidement, enroulant ses doigts autour de sa propre verge.
La température a encore augmenté, s'échappant en volutes de fumée dans toute la pièce, embuant le miroir. La situation dérape, ils l'avaient prédit. Mais Izuku ne cherche absolument pas à la retenir, au contraire, il en veut plus ! Brusquement, il tire Shoto à lui, le rapprochant plus encore, collant ainsi leurs sexes l'un contre l'autre. Il attrape les doigts du bicolore et ensemble, ils enroulent leurs mains autour de leurs membres gorgés de désir, reprenant les mouvements de va-et-vient.
Izuku ne peut qu'imaginer l'image qu'ils offrent. Shoto et lui qui se branlent mutuellement, avec passion et ardeur, et Katsuki qui s'occupe de lui-même, avec la même vigueur, sur son fessier rebondi et piqueté de taches de rousseur. Leurs souffles erratiques envahissent la pièce, complétée par le bruit de l'eau qui coule dans le dos de Shoto, rendant la scène particulièrement érotique.
Sous leurs caresses, Izuku a la tête qui tourne. Le plaisir monte en flèche et les gémissements de ses amants qui lui parviennent ne font que précipiter sa perte. Sous ses doigts, le sexe de Shoto est aussi dur que le sien et suinte d'un désir difficilement retenu. Pour lui aussi, la jouissance est proche. Sur son postérieur, Katsuki se masturbe toujours avec enthousiasme, l'excitant au plus au point.
A bien y réfléchir, ça doit être la première fois que quelqu'un fait ce genre de chose sur lui. D'habitude, les clients préfèrent la lui mettre ou recevoir des fellations. Jamais personne ne s'était servi de ses fesses comme support de branlette. Et il doit bien avouer qu'il est heureux que cette première personne soit Katsuki.
Le blond lui attrape alors le visage d'une main et le tourne vers lui avant de happer ses lèvres pour un baiser des plus ardents. Inconsciemment, sa poigne se resserre, tirant un gémissement à Shoto et leurs mouvements s'accélèrent. Subitement, le corps du bicolore se tend et la jouissance le fauche, crispant les traits de son visage, ceux-ci exprimant un plaisir intense. De longs jets libérateurs jaillissent puis dégoulinent sur leurs mains alors que la vue déclenche celles de ses Compagnons. Le sperme du bouclé vient se mélanger à celui de Shoto tandis que celui du blond éclabousse les fesses d'Izuku.
Essoufflés, mais planant littéralement sous les endorphines qui saturent son cerveau, il relâche leurs verges et bascule en avant, prenant appuie contre Shoto, la tête posée contre la clavicule de la sirène. Dans son dos, Katsuki fait de même, et c'est ainsi qu'ils laissent leurs respirations reprendre un semblant de normalité.
- C'était...whoua.
- Oui.
Katsuki lui dépose alors un baiser à l'arrière de son crâne et se redresse, lui laissant l'espace pour faire de même. Puis c'est à Shoto de venir embrasser son front tendrement, contrastant sensiblement avec la passion d'il y a quelques secondes.
- Est-ce ça s'unir avec un humain ?
- Hum...pas vraiment.
L'air mi-interrogateur mi-triste de Shoto l'incite à compléter sa phrase rapidement.
- Ça dépend de ce que tu appelles s'unir ? Si tu parles d'une union charnelle, alors non, ce n'est pas ça. On va dire que ce qu'on vient de faire, c'est...un avant-goût.
- Avant-goût bon, renchérit Katsuki.
Le rire d'Izuku éclate dans la pièce et les rougeurs de ses joues reprennent de la vigueur.
- Oui, ça on peut le dire. On finit de se laver ?
Ses Compagnons acquiescent et Izuku reprend le pommeau en main. Pendant les minutes qui suivent, ils se remouillent, se lavent, se papouillent et se caressent, sans jamais aller plus loin, mais gardant néanmoins cet état d'excitation constant. Izuku a bien compris que ses amants souhaitent s'unir à lui, peut-être est-ce un passage obligatoire pour être de "vrais" Compagnons ? En tout cas, il ne va pas s'en plaindre, il n'attend que ça lui aussi. Et il sait ce qu'il veut. Il les veut tous les deux.
- Hum...vous pouvez m'attendre à côté.
L'air perplexe de ses Compagnons le fait rougir d'embarras et il se pince les lèvres, mais ne dévie pas le regard.
- Il faut que...que je me prépare...un peu...Commencez sans moi, vous savez faire maintenant.
Il ajoute cette dernière remarque avec un clin d'œil, ce qui échange la tendance. Cette fois, il voit clairement les deux hommes devant lui rougirent et se jeter un coup d'œil. Il pouffe doucement et les pousse vers la sortie.
- Amusez-vous bien, j'arrive !
.
Resserrant la serviette autour de sa taille, Izuku inspire un bon coup. Cela fait quelques minutes qu'il a viré ses Compagnons de la salle de bain afin de se préparer pour la suite des événements et, à présent, il stresse de les retrouver. La pression est légèrement retombée, lui laissant retrouver une clarté d'esprit significative, et même si son corps reste sensible à ce qui va suivre, il appréhende un peu. Ce qu'il s'apprête à faire, ce qu'il souhaite faire, l'excite et l'angoisse en même temps.
La dernière fois, la seule d'ailleurs, cela c'était très mal passé. Il avait eu mal tout du long et surtout, il était ressorti de là blessé, dans l'incapacité de travailler pendant plusieurs semaines. Son patron avait alors décrété que pour lui, il supprimait cette "pratique", ne voulant pas perdre encore de l'argent le temps qu'il guérisse. Pour Izuku, ça avait été l'une des seules bonnes décisions de Shinso.
Mais maintenant, les doigts tendus au-dessus de la poignée, il ressent l'envie de réessayer. Et il sait que ça se passera bien, car ce n'est pas avec de simples clients. Non, il va s'unir à ses Compagnons, les deux seuls hommes qui le mettent dans des états pas possibles rien qu'en le regardant et pour lesquels il ressent une profonde affection.
Décidé, il abaisse la poignée et éteint la lumière de la salle de bain. Lentement, il remonte le petit couloir le séparant de la pièce principale, son cœur accélérant la cadence à chaque pas et les doigts crispés sur le tissu éponge. Il s'arrête net quand il y pose un pied.
La lumière du plafonnier a été éteinte et remplacée par la petite lumière de sa table de chevet, rendant la pièce légèrement tamisée, propice à la scène qui se joue devant ses yeux. Shoto assis sur le bord du lit, Katsuki à califourchon sur ses genoux, les deux toujours aussi nus, et qui s'embrassent passionnément. Les mains du blond sont fourées dans les cheveux bicolores de son amant, qu'il tire sauvagement vers l'arrière, et les mains de celui-ci sont fermement agrippées aux hanches de Katsuki, les ongles légèrement enfoncés dans sa peau hâlée. Conscients ou non, leurs bassins ondulent en rythme, frottant leurs érections l'une contre l'autre.
Telles des ombres chinoises, leurs silhouettes sont projetées au mur et leurs soupirs emplissent la pièce, donnant à cette image une dimension bien plus chaude et érotique. Ses yeux verts vagabondent sur les corps de ses Compagnons, suivant le mouvement de leurs muscles qui se tendent et se relâchent au fur et à mesure. Ses oreilles enregistrent le son de leurs gémissements qui se répercutent en lui, reflet de son propre désir, et dans l'air flotte le parfum du gel douche teinté d'autre chose, embaumant ses sens.
Il est alors surpris en pleine contemplation. Ses amants arrêtent leur baiser pour tourner leurs têtes vers lui et ils lui adressent un sourire, tendre pour Shoto, narquois pour Katsuki. Et face à ce tableau, il sent son sang bouillonner dans ses veines. Sa main qui tient la serviette, se crispe dessus quand il voit Katsuki se relever et s'approcher lentement de lui. Occultant entièrement sa nudité et son sexe fièrement dressé, il s'avance jusqu'à lui d'une démarche qu'il pourrait qualifier de féline faisant déglutir Izuku d'impatience et d'anticipation.
Arrivé devant lui, les rubis de Katsuki se plantent dans ses émeraudes alors que les doigts du blond glissent le long de son bras pour arriver à sa main encombrée. D'une demande douce et muette, Katsuki tire sur la serviette qui finit rapidement à terre, le laissant entièrement nu sous son regard brûlant. Ses joues se colorent vivement face au désir qu'il procure à la sirène par la simple vue de son corps dénudé. Pourtant, il n'a rien d'exceptionnel par rapport aux leurs.
Shoto apparaît soudainement aux côtés de Katsuki, tout aussi excité, et lui tend la main qu'Izuku s'empresse d'attraper, entrelaçant leurs doigts. De son autre main posée sur le torse du blond, il le fait doucement reculer vers le lit, tirant tendrement Shoto derrière lui. Les genoux de Katsuki butent sur le lit, le faisant tomber à la renverse. Celui-ci se recule un peu, se réinstalle correctement, laissant tomber sa tête dans l'oreiller. A ses côtés, Izuku entend Shoto soupirer, le regard braqué sur leur Compagnon allongé nu sur les draps.
- La vue est incroyable, n'est-ce-pas ?
- Oui, répond-il du tac au tac.
Et c'est vrai. En face d'eux, Katsuki est une vraie œuvre d'art, un régal pour les yeux ainsi étendu. S'il avait été complètement humain, il serait certain que le blond poserait dans les magazines. Sa beauté est incontestable, chaude et sauvage, à l'image de son tempérament. A sa droite, Shoto l'est également, mais plus...atypique. Plus douce, plus sage, peut être plus froide, mais néanmoins tout aussi hypnotique. Totalement différents, mais se complétant.
Les doigts de Shoto se resserrent autour des siens et il se cale dans son dos, sa bouche prêt de son oreille. Son souffle chaud vient s'échouer contre sa peau rendue sensible sous tous les stimuli et il frissonne.
- Izuku...montre-moi. Montre-moi comment tu t'unis à Katsuki.
La demande surprend Izuku. Lui qui pensait que ça serait Katsuki le plus entreprenant des deux et que Shoto serait un peu sur la réserve pendant leur moment intime, il n'en est rien. Le bicolore est celui qui initie les choses, semblant avide de tout découvrir de lui. Les lèvres de Shoto viennent mordiller son lobe d'oreille, lui soutirant un gémissement, avant qu'elles ne dévient dans son cou, y descendant tout le long en baisers humides.
Izuku se détache alors des bras de son amant pour avancer vers son autre amant qui le regarde avec attention grimper sur le lit et remonter lentement vers lui à quatre pattes. Arrivé à sa hauteur, Izuku s'assied sur le bassin de Katsuki et fond sur sa bouche, engageant un baiser des plus brûlants. Ses mains se perdent dans les cheveux blonds sous lui pendant que celles de la sirène s'accrochent à ses hanches, le plaquant plus fort contre lui. Un gémissement mutuel traverse leurs lèvres quand la pression sur leurs sexes s'accentue. Celle-ci se fait de plus en plus forte, Izuku a l'impression qu'il va exploser tant son désir sature son organisme, l'obligeant à onduler du bassin afin de s'en décharger un peu.
En vain.
Il n'en peut plus, il veut le sentir en lui, maintenant.
A contre cœur, mais sensation toute relative car il sait qu'il va y revenir bientôt, il met un terme au baiser et se penche vers sa ridicule table de chevet afin d'attraper la bouteille de lubrifiant dans le tiroir. Il hésite également à prendre la boîte de préservatifs qui s'y cache. Ont-ils besoin d'en mettre ? Les sirènes ont-elles des maladies sexuellement transmissibles, entre elles, et aussi pour les humains ? Mais il avoue franchement qu'un préservatif mettrait une sorte de rempart à leur étreinte, or, il veut les sentir au plus proche de lui.
- Toi pensif, pourquoi ?
La voix de Katsuki le sort de ses pensées. Il s'était stoppé dans son geste et le silence avait envahi la pièce, interpellant ses Compagnons. Il se redresse, ses trouvailles en main, et se pince les lèvres. Derrière lui, le lit s'affaisse et Shoto vient se coller à son dos, regardant par-dessus son épaule.
- Que se passe-t-il Izuku ?
- C'est juste que..., commence le vert, sans savoir comment expliquer la suite. Ici, sur terre, les humains utilisent des...protections quand ils s'unissent.
- Ah oui, cela me dit quelque chose. Les plus récents humains transformés nous en ont déjà parlé. Tu peux être rassuré, il n'y a pas de maladies de ce...type là chez notre espèce. Mais si tu souhaites les utiliser, nous ferons comme tu le désires.
La sirène ponctue sa phrase par un baiser sur son épaule et il voit Katsuki acquiescer d'un hochement de tête. Les paroles de Shoto le rassurent grandement, même s'il avait déjà fait son choix avant. D'un geste désinvolte, il balance la boîte de préservatifs hors du lit et dépose la bouteille de lubrifiant sur la couette avant de se contorsionner et de happer les lèvres du bicolore, qui répond à son baiser avec passion.
Toujours assis sur le bassin de Katsuki, il reprend ses ondulations, arrachant un grognement appréciateur au blond. Soudainement, son sexe est attrapé et la chaleur de la main de Katsuki l'englobe entièrement. C'est à lui de gémir contre la bouche de Shoto, le plaisir reprenant sa place.
A tâtons, Izuku récupère la bouteille de lubrifiant et la débouchonne dans un pop qui interpellent ses Compagnons. Le baiser se stoppe et les yeux de Shoto se portent sur ses mains. Sous leurs regards ardents, il verse une bonne quantité de liquide au creux de sa main, avant de se relever sur les genoux, et de la porter à son entrée. De par sa préparation précédente, il y insère directement deux doigts parfaitement huilés et son souffle se coupe en même temps que ceux de ses amants.
Ses Compagnons ont les yeux braqués sur lui et l'observent se doigter avec dextérité et patience. La situation le stimule et l'excite au plus haut point. Bien vite, un troisième doigt entre en jeu suivit, plus difficilement, par un quatrième. Il faut qu'il soit parfaitement ouvert pour les accueillir. Leurs mains ne cessent de parcourir son corps en caresses tantôt aériennes, tantôt appuyées, lui faisant perdre progressivement patience.
Il délaisse son fessier pour récupérer la bouteille puis la verse directement sur le membre tendu de Katsuki qui sursaute au contact du liquide. D'une main habile, il étale le lubrifiant, intimant un mouvement de va-et-vient à la verge turgescente de plaisir avant de se placer juste au-dessus, le gland contre son entrée. Puis, les yeux plantés dans ceux de Katsuki et avec une lenteur presque insoutenable pour tous les trois, il descend le long de la hampe, l'engloutissant centimètres par centimètres.
Un soupir commun retentit dans la pièce quand ses fesses rebondies butent contre le bassin de la sirène. Dans son dos, la respiration de Shoto a brusquement accéléré. S'il partage tout avec Katsuki, il doit ressentir l'effet que procure le sexe de son Compagnon enfoui profondément entre ses chairs. Et bientôt, Izuku pourra partager tout cela avec eux.
Doucement, il entame alors un mouvement, montant puis descendant sur ce membre tendu au possible. Katsuki a fermé les yeux sous le plaisir qui le traverse alors que derrière lui, après un coup d'œil, il voit Shoto fixer la liaison de leurs corps avec envie. Un sourire ravi apparaît sur son visage constellé et il passe un doigt dans son dos, suivant sa raie jusqu'à son entrée.
- Viens Shoto.
Le visage du bicolore se relève vivement vers lui, surpris. Ses yeux hétérochromes alternent entre ses émeraudes et son fessier, visiblement en proie à des questionnements.
- Je...je ne suis pas sûr que...cela rentre Izuku.
Le bouclé pouffe gentiment devant l'expression de Shoto avant de tendre la main vers lui.
- Ne t'inquiètes pas. Je me suis détendu exprès. Et tu peux aussi le faire toi-même un peu avant.
Un air perplexe déforme alors ses traits. D'une main, Izuku attrape de nouveau la bouteille et la lui tend, toujours un sourire sur les lèvres.
- Détends-moi. Tu as vu comment j'ai fait. Je vous veux tous les deux, en même temps.
Cette phrase finit par décider Shoto qui se replace correctement derrière lui et imbibe lui aussi ses doigts de lubrifiant. S'allongeant sur le torse de Katsuki, Izuku lui laisse alors une vue parfaite sur l'objet de leurs convoitises et très vite, il sent un doigt s'infiltrer en lui. Étonnement habile, Shoto étire ses chairs durant de longues secondes, puis en insère un deuxième, meurtrissant toujours plus son anneau de muscles. Celui-ci palpite, avide d'être toujours plus comblé.
Sous ces caresses, Izuku halète, laissant s'échapper d'entre ses lèvres de longs gémissements plaintifs. La sensation est grisante. Il est déjà empli de la présence de Katsuki, mais à force d'être toujours plus détendu, il a l'impression de ne pas l'être complètement.
- C'est bon...viens...maintenant.
Hésitant, Shoto ne réagit pas tout de suite à la demande d'Izuku. Il faut que le bouclé tende la main vers lui pour ainsi le sortir de ses pensées. Le bicolore lui jette un regard incertain dont il reçoit en retour l'approbation rassurante d'Izuku avant de finir par s'installer derrière lui. Il a conscience que dans la tête de ses Compagnons, ça doit carburer à dix mille à l'heure. Tout est nouveau pour eux, mais ils font preuve d'une prévenance et d'une étonnante patience à son égard qui lui réchauffent le cœur. Il a décidément beaucoup de chance.
Toujours allongé sur Katsuki, sa respiration se coupe quand il sent Shoto pousser contre son entrée pour entrer en lui. Ses parois s'étirent au maximum le faisant gémir d'inconfort et de douleur. Comparé à la première fois, cela n'a rien à voir. Mais pour le moment, ce qu'il ressent n'est pas spécialement agréable.
Prévenant, Shoto se stoppe et le fait se redresser pour l'embrasser tendrement. La main de Katsuki attrape l'une des siennes afin d'entrelacer leurs doigts pendant que la langue de Shoto s'insinue dans sa bouche en même temps que son sexe tente de faire de même, une nouvelle fois. Izuku gémit contre la bouche de son amant, mais soupire finalement lorsqu'il réussit à les accueillir tous les deux.
Durant quelques secondes, aucun des trois ne bouge, laissant le bouclé s'habituer à leurs présences plus qu'imposantes. La respiration saccadée, il a l'impression d'être écartelé, rempli à outrance, et le ventre gonflé comme s'il avait doublé de volume. Puis, sans qu'il ne lui dise quoi faire, Shoto commence à se mouvoir, le faisant gémir Katsuki et lui, avant que le blond ne suive le mouvement.
Les jambes légèrement repliées et les mains de nouveau ancrées à ses hanches, Katsuki entame de longs et lents va-et-vient, tantôt en synchronisation avec ceux de Shoto, tantôt alternés, ne lui laissant aucun répit, sa prostate constamment stimulée. Les mains du bicolore ont également rejoint ses hanches, et leurs doigts s'entrelacent sur sa peau mouchetée.
Sous la déferlante de sensations, des larmes viennent brouiller la vue d'Izuku avant de dégringoler le long de ses joues. Katsuki le tire alors vers lui et ses lèvres viennent happer les siennes, pour un baiser langoureux, le détendant sensiblement. Dans cette nouvelle position, les mouvements de ses amants se font bien plus amples et profonds. A présent bien détendu et lubrifié, leurs sexes entrent et sortent de son corps avec facilité, l'envoyant aux portes de la jouissance.
La pièce résonne de leur ébat, ses gémissements se sont transformés en cri de plaisir et ses Compagnons ne sont pas en reste. Entouré de leurs chaleurs, Izuku a la tête qui tourne. Ses sens sont saturés de leurs présences, il n'est qu'une boule de plaisir, un amas de chairs en fusion qui se plie volontiers à tous leurs désirs.
Dans son dos, Shoto s'est pratiquement affaissé contre lui, le labourant vivement de coups de reins, et devant lui, Katsuki a délaissé sa bouche pour dévorer son cou. Le blond murmure inlassablement son nom comme une litanie sans fin, entrecoupé par d'autres mots qu'il ne comprend pas.
- Izuku...
Le souffle de Shoto vient se perdre sur sa nuque trempée de sueur le faisant frissonner. Un autre coup de rein le projette en avant et un cri de pure concupiscence sort de nouveau d'entre ses lèvres.
- C'est si bon...laisse-nous te marquer.
- Oui ! Oui ! Tout ce que tu veux !
Il ne peut plus réfléchir. Le plaisir le submerge complètement. Son esprit n'arrive plus à suivre le chemin de ses sensations. La bouche de Shoto vient s'appuyer sur sa nuque et l'instant d'après, ses dents s'enfoncent profondément dans sa peau. La douleur mêlée au plaisir intense de leurs va-et-vient ont raison de lui.
L'orgasme qui le fauche est sans aucun doute le plus terrassant de toute sa vie. Des petits points noirs viennent brouiller sa vue alors qu'il asperge Katsuki de son plaisir, son anneau de muscles se contractant autour d'eux, les faisant venir en lui juste après. A moitié dans les vapes, littéralement shooté aux endorphines, il s'affaisse sur le blond, à bout de force. C'est pourquoi, il ne sent que bien plus tard la seconde morsure. Celle de Katsuki rejoint alors celle laissée par Shoto, le blond ayant profité que sa tête pende sur le côté, exposant ainsi sa nuque.
Comme à travers du coton, il sent le bicolore se retirer doucement, puis c'est au tour de Katsuki, qui finit par le faire rouler sur le côté, le gardant dans ses bras. Durant plusieurs minutes, il se laisse papouiller et nettoyer par Shoto, lui permettant de retrouver ses esprits égarés.
- Toi va bien ?
Izuku relève la tête et tombe sur le visage de Katsuki qui affiche un petit air satisfait. Il lui adresse alors un sourire niais avant de se recaler dans son cou.
- Je suis sur un petit nuage, alors oui, tout va bien.
Sa voix est un peu éraillée d'avoir trop crié, mais ce n'est pas grave, car il plane complètement et ce n'est pas grâce à des médocs. Il se sent si bien qu'il n'ose pas bouger de peur de faire éclater cette petite bulle de plénitude. Il pense soudainement à ses voisins qui ont dû tout entendre. Le rouge colore ses joues et il se cache plus encore contre Katsuki. Il voit Shoto les enjamber et se caler de nouveau dans son dos. Afin de tenir tous les trois dans son lit une place, Izuku se retrouve comprimé entre ses deux Compagnons, leurs chaleurs corporelles l'enveloppant dans un cocon de bien-être post jouissance.
La couette rabattue sur leurs corps, il se laisse aller aux douces caresses qu'ils lui procurent, l'apaisant et l'envoyant petit à petit dans les bras de Morphée, alors qu'il avait d'autres questions à leur poser. C'est juste avant de sombrer aux pays des rêves qu'il voit les lèvres de Shoto bouger, lui murmurant doucement de se reposer et qu'il répondrait à tous ses questionnements plus tard.
Et avec ses Compagnons autour de lui comme cela, il est sûr de passer ces quelques heures de sommeil loin de ses cauchemars habituels.
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