26. Convoitise...


Alice

Quelques jours plus tard

Il y avait beaucoup d'enfants dans la maison de Greeicy pour fêter l'anniversaire des jumeaux. Les parents qui accompagnaient leurs gosses s'installaient un peu plus loin des trampolines et des autres jeux que Noah et Sky avaient sollicités pour la fête. Noah était plus démonstratif que Sky comme d'habitude.

La fête avait débuté depuis plus d'une heure et les cris de joie des enfants résonnaient partout dans le jardin. Max et Greeicy prirent leur journée et Sky était contente d'avoir son papa avec elle pour son anniversaire. Moi, j'ai participé dans les préparatifs de cette magnifique journée sous la demande de ma belle-sœur et sans surprise cette garce, Murielle était également présente. Je ne savais pas ce que lui avait dit Ash, mais je lui ai fait comprendre que je ne voulais plus qu'ils soient amis. Ash a compris que je ne serai plus la gentille petite Alice qui disait oui à tout et qui se pliait à sa volonté. Je lui ai réservé un sort bien mérité. C'était mon tour à présent de le torturer. J'ai découvert une facette de lui que je ne connaissais pas du tout, Ashton Scott, l'homme le plus fier que je connaisse était prête à tout pour se faire pardonner. En ce qui me concerne, je n'étais pas prête à tout oublier. 

Murielle ne devait plus s'approcher de mon mari. Elle savait que ça venait de moi et je m'en fichais. Soit elle faisait semblant soit elle n'était pas mauvaise perdante, car tout comme certaines femmes l'auraient fait, Murielle n'a été ni désagréable ni provocatrice en ma présence. Étonnement, elle me fuyait. Je suppose donc qu'Ashton a pris très au sérieux notre dernière conversation.

En parlant du loup, il venait d'arriver et certaines de ses dames se mirent à se tortiller sur leur chaise, on aurait dit des adolescents. Je souris en me disant qu'il était à moi, elles pouvaient baver autant qu'elles le pouvaient. Ash vint dans ma direction en me souriant. Quand il arriva auprès de moi je l'embrassai langoureusement sous les regards curieux de certaines qui étaient rouges de jalousie.

- Je vois que tu me prends pour ton jouet à présent. Chuchota-t-il a mon oreille

- Ça n'a pas l'air de te déranger pourtant. Précisai-je en lui caressant le menton

- Tu as l'air de t'amuser

- Hum. Toi ça va ?

- Hum. Tu m'as manqué.

- Énormément ? Lui demandai-je en effleurant son menton

- Énormément. Répondit Ash après avoir déposé un bisou sur ma joue

Bien avant qu'il n'arrivait certaines femmes gloussaient en parlant du fameux tonton sexy et beau gosse des jumeaux qu'elles avaient hâte de rencontrer en personne.

- Mesdames...

- Mr Scott.

- Bonsoir, je suis Marise...

- Et moi Ella...

- Caroline...

- Justine...

- Margot...

Elles donnaient toutes leurs prénoms comme si elles n'étaient pas mariées ou plus encore qu'elles étaient toutes célibataires. Je levai les yeux au ciel avant d'attraper son bras.

- Désolée mesdames, je dois vous l'emprunter. Tu viens mon chéri ? Les enfants t'attendent.

- Bien sûr mon amour. Ce fut un plaisir, mesdames.

Elles s'extasiaient même en lui disant au revoir. J'avais envie de les envoyer chier ces pétasses. La scène semblait amuser Ashton. On allait du côté des enfants, dès que Sky vit son oncle, elle courut dans notre direction. Noah s'empressa de sortir du trampoline pour faire la même chose

- Bon anniversaire mes petits monstres

- Merci oncle Ash. Répond Sky

- Il est où mon cadeau ?

- Noah. Gronda Max... Qu'est-ce qu'on dit ?

- Merci oncle Ash

- Les cadeaux sont dans votre chambre.

- Trop cool tonton. T'es le meilleur tonton du monde. A-t-il crié en se dirigeant vers la maison.

- Merci tonton. Dit timidement Sky

- Et toi ma princesse, tu ne veux pas aller voir ton cadeau ? Demanda Ash

- Je l'ouvrirai plus tard avec maman. Je vais jouer avec Eunice et Jade.

- Vas-y.

- Noah a dû manger trop de sucre. Ah ce gosse. Plaignant Max en souriant

- Ils sont vraiment géniaux vos enfants. Dis-je en souriant.

- Je crois que c'est l'heure d'apporter le gâteau. Tu viens, Alice ?

***********
Ashton

Greeicy était sûre du fait que j'achèterais des cadeaux hors de prix comme d'habitude à mon neveu et à ma nièce. Ce n'est pas ce qui la dérangeait, mais Noah faisait quelques caprices ces derniers temps. Il avait même mal parlé à un autre enfant, car son jouet était plus coûteux que le sien.

- Alors, vous voulez des enfants Alice et toi ?

- Hein ? Je ne sais même pas si j'ai un avenir avec elle Max

- Qu'est-ce que tu veux dire ?

- Elle a changé. Je me demande si elle me pardonnera

- Tu as été très dur Ash... Est-ce que tu lui a dit ?

- Non, ça ne changera rien

- Dis-le-lui. Alice doit connaître la raison pour laquelle tu lui as fait tant de mal

- Max, cela n'excuse en rien le comportement que j'ai eu envers elle

- Fais-lui un gosse, peut-être qu'elle arrivera à te pardonner.

- Hein ?

- Quoi ? Alice adore les enfants tu le sais ça

- Nous n'avons jamais abordé le sujet. Mais pour tout te dire, je ne pense pas que ce soit une bonne idée de devenir parents.

- Je sais ce que tu veux dire, mais Ash, t'es un super tonton, tu feras un super papa. Et Alice n'est pas comme Vicky.

- Il est encore trop tôt pour y penser, je crois. Et puis, je ne veux pas la traumatiser encore plus.

- Tu fais allusion à son enfance ?

C'était exactement cela. Alice n'avait pas la moindre idée pas ce que c'était que d'avoir des parents. Au moins, j'avais mon père et mes sœurs. Par contre elle a toujours été toute seule sans personne, et 23 ans plus tard elle a découvert qu'elle était la fille d'un psychopathe, assassin et dealer de drogue. Et qu'elle avait un demi-frère tout aussi cinglé. J'ai rencontré la mère d'Alice, mais elle a refusé de la voir. Elle m'a dit qu'elle l'avait vu aux infos, mais qu'elle ne voulait rien savoir d'elle. Une femme sans cœur, elle a osé tourné le dos à sa fille une fois de plus. Je ne lui ai rien dit à propos de cette rencontre ne voulant pas qu'elle soit malheureuse. Elle souhaitait tellement la voir. Rien qu'une fois. Et je voulais être celui qui lui accordait cette chance.

- Qu'a-t-elle dit quand tu lui à parler de sa fille ?

- Qu'elle ne voulait pas la voir. Qu'elle n'en avait pas la force. Que ça lui rappelait trop de mauvais souvenirs. Que des conneries

- Cette femme a abandonné sa fille alors qu'elle n'était encore qu'un nouveau-né et maintenant qu'elle est adulte elle trouve encore des prétextes pour ne pas la voir... Attends Ash, tu ne l'as pas menacé, j'espère

- Bien sûr que non

- Ash...

- D'accord, je lui ai peut-être fait un petit peu peur, mais j'ai compris que ça n'arrangerait rien en la forçant.

En pensant à Alice, j'ai compris que je ne devais pas le faire, sinon je l'aurais traîné et forcé à s'excuser auprès de sa fille pour l'avoir abandonné toutes ces années sans aucune explication.

- Tu vas lui dire ?

- Non, elle pense que sa mère est morte.

- Quoi ? Tu as dit à Alice que sa mère était morte ?

- Oui, j'ai pensé que ce serait mieux pour elle.

- Tu n'aurais pas dû.

- Max, Alice a appris à vivre seule pendant toutes ces années. À présent que je suis là, je resterai à ses côtés, et je prendrai soin d'elle comme je suis censée le faire en tant qu'époux.

- Je suis ravi d'entendre cela mon ami... Elle te pardonnera, c'est sûr.

- J'y travaille en tout cas. J'aime cette femme et je ne veux pas la perdre.

- Des nouvelles de son frère ?

- Je suis sûr qu'il ne va pas en rester là. Il doit être au courant que je sais qu'ils sont de la même famille

- Qu'est-ce que tu comptes faire ? Parce que ta femme t'a dit la vérité. Ils n'ont plus de contact. Il va s'en prendre à elle

- Je sais...

Il fallait commencer à expier mes fautes...

**********
Alice

Le gâteau était bien trop grand même pour la quantité d'invités présente à cette fête. Greeicy a demandé à ce qu'on emballât un morceau de gâteau qu'on donnerait à chaque maman en partant.

J'avais un peu le vertige à force de tourner en rond en jouant avec les enfants alors je m'assis à côté de mon mari. Malheureusement, cette tranquillité fut de courte durée vu qu'Ashton eu un appel quelques secondes après. Alors qu'il se déplaça pour répondre moi, je regardais les enfants jouer. Soudainement, je me mis à penser si je serais mère un jour. Cela me paraissait totalement impossible. Je soufflai bruyamment puis détournai le regard. Cela m'avait donné soif alors j'allai dans la cuisine me prendre un verre d'eau et en cours de route, je vis une scène assez intrigante. Ash était au téléphone et donnait son dos à Murielle qui s'était arrêté a quelques mètres et qui le matait. Il fallait voir son regard, elle fit un pas dans sa direction.

- Il est très beau, n'est-ce pas ?

- Hein ? Pardon ? Répondit-elle gêné de s'être fait prendre

- Mon mari.

- Quoi ? Tu prends des airs de grande dame maintenant Alice ? Tu ne seras jamais sa femme.

- Ne sois pas ridicule Murielle.

- Il ne te regardera jamais de cette façon.

- Peut-être...

- Tu peux en être sûr, Ash ne me résistera pas longtemps.

- Tu es si désespérée que ça Murielle ?

- Moi ? Désespérée  ? S'il m'a repoussé c'est uniquement parce que tu n'as pas été foutue de sortir de sa vie, mais je vais le récupérer.

- A-t-il déjà été à toi dans le fond ? Moi je crois qu'il a fini de te baiser Murielle accepte le... J'espère que tu as bien profité parce que tu ne goûteras plus jamais à sa queue.

Elle bouillonnait alors que moi, je lui souris élégamment puis continuai ma route. Je pris une bouteille d'eau dans le frigo que je portai à ma bouche. Après plusieurs gorgées, une main m'attira par la taille. Je frémis quand il déposa un baiser dans mon cou.

- Tu les as vues te regarder ? Ces chaudasses, on croirait des ados de quinze ans.

- Ma jalouse de femme. J'aime quand tu exprimes ta jalousie mon cœur.

- Ne t'approche pas de moi... Tu sais ce que j'ai vu en venant à la cuisine ?

- Dis-moi ma belle.

- Ton ex sexfriend te mater pendant que tu parlais avec l'autre-là qui est tout aussi folle de toi.

- Attends ! Mon cœur, c'était mon assistante au téléphone

- Je sais.

- Alice arrête ça, je t'en prie... Je suis le patron de Lise et ça s'arrête là...

- Pour toi, tu veux dire.

- Ma chérie...

- Quoi ? Ne me dis pas que tu ne l'as pas remarqué... Peu importe, qu'elles se calment toutes parce que tu es à moi.

- Ah oui ?

- Enfin, je veux dire que tu...

Il me fit pivoter et captura mes lèvres. Puis on se sépara à bout de souffle suite à un raclement de gorge...

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