2. Voyage de noces...
Alice
Ma première fois dans les airs et il a fallu que ce soit dans un jet avec lui. Évidemment qu'il était au courant. Il savait tout de moi, rassurez-vous, je ne lui ai rien raconté. Je remerciai intérieurement Greeicy en avalant la pilule. Elle m'a aidé à ne pas stresser et je finis par m'endormir. Jusqu'à ce que l'appareil se posa sur le sol.
- Alice, réveille toi.
Ce fut la première fois qu'il m'adressa la parole depuis notre départ. Je me réveillai, puis il me donna mon sac à sac et ensemble nous descendîmes du jet comme le couple de jeune mariée que nous fûmes depuis peu. César, notre garde du corps, nous rejoignîmes pour nous conduire à notre résidence. Ashton ne lâcha pas son portable de tout le trajet, mon attention à moi fut attirée ailleurs. Mon premier voyage à Londres...
La voiture s'arrêta quelques minutes plus tard devant une gigantesque maison aussi jolie à l'extérieur qu'à l'intérieur. Je souris timidement en voyant la décoration. Elle était toute fraîche je supposai donc qu'elle a été refaite avant notre mariage. Voilà donc pourquoi Greeicy me posait toutes ces questions à propos de la façon dont je décorais ma future maison. Mon sourire s'estompa lorsque j'arrivai dans la chambre. Ashton était en train de se changer.
- Tu vas sortir ?
- Oui.
D'habitude, cela ne me dérangeait pas, mais là, j'espérais légèrement autre chose. Nous venions d'arriver et il sortait déjà mais je n'avais pas mon mot à dire. Alors je restai à la maison essayant de trouver de quoi m'occuper.
Conversation téléphonique
- Alice, tu es là ? Tu m'écoutes ?
- Oui Greeicy, désolée.
- Je te dis que c'est une bonne idée, mais n'oublie pas son régime.
- Très bien. Merci. Je te rappelle...
Grace me donna cette force qui me manquait et décida de faire le premier pas. Après nous étions mariés et peut-être que les choses changeront entre nous. Ash ne ferait jamais le premier pas, je le savais, c'était pour ainsi dire probablement impossible d'oublier, mais je désirais que les choses s'améliorent, alors je regardai dans notre frigo et j'ai trouvé tous les ingrédients pour le plat que j'avais en tête. Je mis un peu de musique avant de commencer à cuisiner.
Après plus d'une heure passée a tout préparer, je souris fière du résultat de la table joliment dressé sous mes yeux. Il ne me restait qu'à prendre une douche et m'habiller. J'appréhendais déjà sa réaction et je stressais énormément.
En revenant dans la chambre, je pris le sac que m'avait préparé Greeicy. Je souris en voyant les vêtements qu'elle m'a mis. Le choix des sous-vêtements fut plus osé, mais je ne m'en plaignis pas.
Depuis toute petite, j'avais pris l'habitude de ne pas me mélanger aux autres, je n'attendais rien de personnes, car à tous les coups, ils finissaient tous par me décevoir. Je ne désirais qu'un simple dîner comme les gens civilisés, mais même cela était trop demandé. Alors que je m'installai patiemment dans le canapé attendant qu'il rentrât de sa réunion pour pouvoir dîner tous les deux, j'ai reçu une notification sur Twitter. Une déception de plus. Furieuse, je me dirigeai vers la terrasse, j'ai pris la nappe ainsi que tout ce qui se trouvait sur la table, je les ai tous jetés à la poubelle. Par la suite, je montai dans ma chambre enlever cette robe ridicule en pleurant.
Conversation téléphonique
- Alice...
- Je sais que c'est ton frère, mais c'est un vrai connard.
- Ne tire pas de conclusion hâtive, je t'en prie. La femme sur la photo est avocate et...
- Tu la connais ?
- C'est Murielle, l'une de mes meilleures amies.
- Peu m'importe... Cette fois, c'est bon, j'arrête.
- Ne fais pas ça. Et le dîner ?
- Il n'a certainement plus faim vu qu'il sortait d'un restaurant avec ta meilleure amie...
- Alice...
- Écoute, j'ai très mal à la tête, on se parle plus tard
- Repose-toi. À plus
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Ashton
Je me tournai vers Murielle pour la saluer une dernière fois avant de monter dans ma voiture. César a attendu que son chauffeur démarrât le premier avant d'en faire de même. Murielle et ma sœur ont été à la fac ensemble, à l'époque, c'était déjà une fille avec l'esprit bien ouvert et qui savait ce qu'elle voulait. Et maintenant elle était devenu une brillante avocate et son cabinet était très réputée dans ce domaine, car elle faisait toujours de très bonnes affaires...
Je remerciai César avant de pousser la porte d'entrée. Je me dirigeai tout droit vers la cuisine me chercher à boire. Une odeur agréable me caressait les narines en passant la porte. Alice a sûrement dû se préparer à manger. Tout à coup, ma sœur m'appela et elle s'est mise à me questionner à propos de mon rendez-vous avec Murielle...
Quand Alice me vit elle s'est empressée de se lever signe qu'elle quitterait la chambre et elle refusa de croiser mon regard, car même si elle ne l'avoua jamais, elle avait peur de moi quand je me mettais en colère.
- Où tu vas ?
- Pourquoi tu veux le savoir hein ?
- Ne me cherche pas Alice...
- Où veux-tu que j'aille la putain, mais où ? Tu as eu ce que tu voulais, je t'ai épousé comme convenu alors pourquoi tu ne me laisses pas tranquille hein ?
- Pourquoi faut-il toujours que tu dramatises autant ?
- Ah oui, tu trouves que moi, je dramatise ? Pourquoi tu ne retournes pas avec elle ?
- Ne va pas t'imaginer des choses. C'était juste un dîner d'affaires...
- Espèce de... Menteur égoïste, tu passes ton temps à m'humilier. Tu m'as mis dans une putain de prison dorée, je ne peux même plus respirer sans ta permission, tu te rends compte que tu as gâché ma vie ?
Sérieusement ? Elle me ferait chier jusqu'au bout celle-là. Ses sanglots se firent entendre et les coups qu'elle me donnait m'incitèrent à serrer son corps contre moi. Je ne me fichais royalement de ce qu'elle pouvait ressentir avant, mais après le savon de ma sœur, je ne pouvais pas en faire autrement. Elle avait l'air d'aller très mal en plus. Mais je ne lui avais rien demandé. Pourquoi s'est-elle embêtée à cuisiner alors qu'à coup sûr, je ne mangerais pas ces plats ?
Oui, j'ai toujours été dur avec elle et j'avais mes raisons. Alice n'avait pas le droit de quitter la maison sans être accompagnée par moi ou ma sœur. Ces moindres faits et gestes étaient contrôlés et elle n'avait le droit de ne rien faire sans ma permission. Cette femme n'avait aucune manière, mais c'était compréhensible pour quelqu'un ayant son vécu. N'empêche qu'elle était magnifique et très bien foutue.
Parfois, elle se rebellait, d'autres fois, elle se laissait faire sachant que c'était peine perdue comme ce fut le cas à l'instant. Dès que je l'ai lâché, elle s'est recroquevillée, me donnant son dos alors que j'étais assis sur le bord du lit.
- Pourquoi préparer tout ça si c'est pour tout fourre à la poubelle ?
- C'était une erreur...
- Je le confirme... Alice...
- Quoi ? Tu vas me dire que n'importe quelle femme serait ravie d'être à ma place...
À vrai dire, j'allais lui parler de mon diabète, mais comme d'habitude cette idiote avait n'avait rien capté...
- Ah, parce que tu crois être une femme toi ? Juste pour que ce soit bien clair dans ta petite tête, le fait que je t'ai épousé ne fait pas de toi une femme
- Alors quoi monsieur Scott ? Vous admettez là que vous avez épousé une gamine ?
- Une putain de gamine...
- Souviens-toi que la gamine comme tu dis, elle t'a sauvé la mise.
- Toi ?
- Oui, moi.
- Non Alice, toi, tu n'as pas voulu crever comme une clocharde alors tu t'es vendue à moi...
- Tu crois que ton putain de pognon te donne le droit de faire tout ce que tu veux ?
- Ne commence pas à faire ton intéressant et arrête de parler.
- Je ne me tairai pas parce que toi espèce de psychopathe, tu m'as foutu en enfer.
- Alors tu feras mieux de te mettre à l'aise, car tu n'as aucune issue.
- Tu aurais pu me laisser partir après... Pourquoi ?
- J'ai déjà répondu à cette question.
- Pourquoi m'as-tu emmené avec toi ?
- T'as déjà vu un couple partir en lune de miel séparément idiote ?
- Nous ne sommes pas un couple Ashton.
- Tu es ma femme Alice.
- Ah, je suis une femme tout à coup et pas n'importe laquelle.
- Tu n'est femme quand lorsque moi je le décide.
- As-tu au moins, une idée de ce que cela signifie ? Tu fais et prends tout ce que tu veux sans jamais te demander ce que pouvait ressentir les gens autour de toi. Tu es égocentrique et manipulateur...
- Tu me détestes ce n'est pas nouveau. Et tu devrais le savoir depuis le temps que ta haine ne m'atteint pas alors ferme là et dors.
- Je te hais Ashton Scott. Hurla-t-elle dans mon dos
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