11. Un cauchemar...
Alice
Flash-back
Mon regard fixé sur les arbres imposants et le calme tout autour à travers la fenêtre, je me retournai lorsque j'entendis la porte s'ouvrir. Putain, un autre dieu grec. Celui-ci était plus beau, plus musclé, et plus stylé. Tous les beaux gosses de ce monde se seraient convertis en criminels ou quoi ? Pourquoi me prendre moi pour cible ?
- On m'a dit que tu étais prête à écouter, de ce fait, je vais te prévenir d'une chose. Moi, je n'ai pas le temps pour tes menaces sans intérêt, que ce soit bien clair...
- Pour qui tu te prends ? ...
- Qui t'a autorisé à me couper la parole ? Et pourquoi me parles-tu sur ce ton ? Je ne suis pas ton ami encore moins ton égal alors tu feras mieux de contrôler tes mots pour commencer, car tu risques de m'énerver...
- Qu'est-ce que tu me veux ?
- Ne fais pas l'idiote ! Tu détiens des informations dont j'ai besoin et tu vas me les donner.
- Je ne vois absolument pas de quoi tu parles.
- Tu te crois maligne, c'est ça ? Laisse-moi te montrer quelque chose.
Il me lança un cartable dans lequel il y avait un dossier. Quel homme mal élevé pensai-je. Mais ce fut le cadet de mes soucis voyant que c'était le mien. Bordel, de merde, cet enfoiré a fait des recherches sur moi. J'ai commencé à avoir peur voyant les moindres détails depuis mon enfance jusqu'à aujourd'hui.
- C'est quoi ce bordel ? Tu as fait des recherches sur moi ? Qui es-tu au juste ?
- Celui qui te sauvera peut-être ta misérable vie.
- Je suis une grande fille, je peux me protéger toute seule.
- Ah oui !
- Oui. La preuve tu ne m'as retrouvé qu'après plusieurs jours que je me suis enfuie de chez lui.
- Tu crois vraiment que je t'avais perdu de vue ? Quelle idiote... C'était tellement divertissant de te voir galéré en pensant que tu agissais en pro. Dis-moi, comment ont été ces derniers jours ?
Pénible, horrible. J'avais constamment l'impression d'avoir été suivi malgré que j'ai quitté cette maudite ville. Mais, je n'allais pas lui répondre ça
- Pourquoi maintenant ?
- Je te l'ai dit...
- C'est bien beau tout ça, mais qui me dit que tu n'es pas comme lui hein ? Ou que vous ne travaillez pas ensemble ?
- Je te le répète, tout ce dont j'ai besoin se trouve la-dedans. Dit-il en touchant la tête d'Alice
- Évidemment, les bâtards de votre genre, je sais les gérer alors merci d'avoir proposé ton aide, mais je vais me débrouiller.
- Toi, tu ne sais pas qui je suis alors ne me provoque pas. Premièrement, tu ne me couperas plus jamais la parole quand je parle et deuxièmement... Alice l'orpheline, c'est la dernière fois que tu me traites de bâtard est-ce bien clair ? Dit-il les dents serrées
J'ai eu un mouvement de recul au cas où il serait devenu violent. Mais le ton de sa voix, ainsi que le vide dans ses yeux suffisaient à me faire comprendre qu'il ne fallait pas l'énerver.
- Juste pour savoir... À quoi tu penses en réalité quand tu dis pouvoir me protéger...
- Après que tu m'aies donné ce que je veux tu veux dire...
- Enfin, oui c'est cela. Comment comptes-tu t'y prendre ? ...
- En t'épousant. En faisant de toi ma femme
- Non mais t'es complètement fou hein ? ...
Et encore une fois, j'avais choisi d'ouvrir ma gueule au lieu de la fermer.
- Je sais tout de toi, Alice. Souviens-toi bien de cela. Tu ne voudrais pas qu'il t'arrive malheur, n'est-ce pas ?.
Alors qu'il s'approcha dangereusement vers moi, dans ma tête, j'étais en train de faire la liste de tous les endroits que je voulais visiter et toutes les choses merveilleuses que j'attendais de vivre. Puis, Je secouai ma tête timidement pour lui dire que non.
- Parfait... J'espère pour toi que tu te monteras plus coopérante parce que crois moi, je peux être ton pire cauchemar, Alice.
Fin du flash-back
Je sursautai, mes yeux s'ouvrirent et firent face à ceux d'Ashton. Tout à coup, il prit un air inquiet, alors que moi, ces deniers mots résonnaient encore dans ma tête.
- Encore un cauchemar ?
Un cauchemar ? Il plaisantait... C'était mon éternel enfer.
- On peut dire cela. Dis-je en sortant du lit
- J'aimerais tant savoir ce qui se passe dans ta tête Alice. Dit-il en me retenant par le poignet
- Tu vas me forcer à te le dire comme avant ? M'enfermer à nouveau hein ?
- Alice...
- Quoi ? Tu n'as plus à faire semblant. Je continuerai à prendre mes médicaments et je gérerai mes crises toute seule dorénavant Ashton, je te libère de ce fardeau alors arrête de jouer au chat et à la souris avec moi.
- Donc tu penses que c'est uniquement pour ça que...
- Pour quoi d'autre sinon ? Dis-le-moi... Que vas-tu encore inventer pour me rendre malheureuse hein ?
- Putain, tu es tellement énervante.
Après cet agréable moment passé ensemble hier soir ce n'était pas la réaction qu'il attendait de ma part, mais il fallait que ça sorte, je ne pouvais plus continuer à faire semblant alors que lui, il était posément dans notre lit prétendant s'inquiéter pour moi alors qu'il était à l'origine de tout ça. Ma rencontre avec Ashton était si traumatisante que c'en était devenue un cauchemar.
Au début de notre cohabitation, j'avais tous les maux du monde. Il m'a fait vivre un enfer. Je n'avais même pas le droit de quitter la maison, pas même pour me rendre dans le jardin. Je ne pouvais pas tout oublier comme ça d'un coup. J'ai apprécié le baiser d'hier soir et ces caresses, j'étais toute retourné rien qu'en l'embrassant et ça m'a effrayé autant que ça m'ait plu. Je devais à tout prix mettre fin à cette frénésie malsaine qui m'obsédait. Parce que oui, je le voulais, j'avais envie de lui et je me dégoûtais pour cela.
- Je suis désolé, d'accord ? A-t-il crié... Désolé d'être la personne que je suis, désolé de vouloir bêtement essayé
Ces paroles m'ont mis sur le cul. Le plus choquant a été que le grand Ashton Scott a dit qu'il était désolé. L'homme que je connaissais ne s'excusait jamais devant moi. Que voulait-il dire par essayer ? Mais essayer quoi au juste ?
Pensait-il à la même chose que moi ? Aussitôt, mes mains tremblantes s'enroulèrent autour de sa nuque et mes lèvres rencontrèrent instantanément les siennes. Réticent, il ne répondit pas toute suite à mon baiser, mais je continuai à l'embrasser en poussant des petits gémissements. Il grogna lorsque je pris sa lèvre inférieure en otage entre mes dents. Je ne me reconnaissais plus, tout ceci n'avait aucun sens. Ce désir n'avait pas sa place et pourtant, je n'avais pas envie de m'arrêter. Pas maintenant alors qu'il m'allongea sur notre lit et dévora mes lèvres et mon cou. Un désir brûlant se lisait dans es yeux et j'étais heureuse de l'avoir provoqué. Ash était encore plus incontrôlable que moi au point qu'il me retira ma petite robe de nuit en un éclair. J'avais les seins à l'air et je n'étais pas du tout gêné par contre, lui, il ne bougeait plus. J'embrassai alors sa mâchoire et lui caressai le torse.
- Alice... Souffla-t-il
Cette façon qu'il avait de dire mon nom m'excitait...
***********
Ashton
Nos lèvres devaient être gonflées à force de nous embrasser. Alice avait réveillé un désir fou en moi que je voulais assouvir. Elle n'était pas prête, je l'ai sentie, mais j'aimais la sensation de cette peur mélanger à ce désir qui brûlait mon âme.
Alice entrelaça nos doigts inversant notre position. Elle était au-dessus que je pouvais sentir l'humidité de son vagin que je caressais à travers le tissu de sa petite culotte. Je n'avais pas prévu de la toucher, pas comme ça, mais sa peau était brûlante et ses gémissements si doux. Alice ferma les yeux quand mon majeur pénétra son vagin...
Après sa jouissance, elle se laissa tomber contre mon torse, mes bras s'enroulèrent instinctivement autour de son corps. Alice ne voulait pas desserrer notre étreinte après qu'elle ait vu le nom de mon assistante affiché sur l'écran de mon portable. Un sourire étira mes commissures labiales comprenant qu'elle était jalouse.
- Tu me laisseras m'habiller au moins pour me rendre au bureau ?
- Hum. Je ne sais pas, je me sens très bien comme ça.
- Al, je dois me lever, j'ai un rendez-vous très important ce matin et je ne peux pas être en retard.
- Je ne sais pas, je me sens très bien comme ça.
- Ça ne marche pas comme ça...
- Ça devrait... Et puis, je n'ai rien à faire ce matin moi. Comme tous les matins d'ailleurs. Dit-elle avec une voix d'enfant
- Et qu'aimerais-tu faire ? Dis-je en lui caressant la joue
- Justement, je n'ai aucune idée.
- Mets ça et suis moi.
- Où ça ?
- Mets-le.
Elle enfila le T-shirt que je lui ai tendu puis attrapa ma main pour quitter la chambre...
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top