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L'histoire était banalement compliquée. Si ce n'est qu'une personne peut aimer plusieurs personnes en même temps.
J'aime Harry et Edward. Cependant, l'amour que je leur porte est différent à chacun.
Si Harry m'aime avec douceur, Edward m'aimera avec passion.

C'est compliqué de définir ce que je ressens. Entre le sentiment plein qui me traverse et mon ressentit de bonheur, je pense en conclure que le bonheur est là.
Je me suis toujours demandé combien de temps, cela allait durer. Tout va bien du jour au lendemain, pour des siècles et des siècles ? Jamais.
Premièrement, on ne vit pas des siècles, secondement ça n'arrive jamais que ce soit le cas.

Vous allez me dire "mais du coup, tout est parti en couilles ? Pourquoi ?" parce que j'avais peur.
Non, pas d'eux. Même si leur situation, totalement meurtrière, devrait me faire peur. Ce n'était pas ça, c'était plutôt moi.
Je suis autodestructeur de tout ce qui peut m'arriver. Le "positif" j'ai jamais connu, vous voyez. Alors quoi ? Je vais tout gâcher ? Je pense que je devrais vous raconter.

« Dis que tu aimes ça.

-Oui, je t'aime. J'aime tellement. »

Si Harry est parti faire des courses, Edward m'a juste plaqué contre le mur du salon pour me baiser brutalement. Il a une force, je savais même pas que c'était possible. Il me porte à bout de bras, depuis vingt minutes. Les allers-retours en moi, toujours. Sans arrêts. Et encore, je vous parle pas des dix minutes de mon torse contre la porte et ses hanches tapant mon cul.

J'ai toujours remarqué que Edward était plus violent que son frère, c'est une force.
Mais tout d'un couo je me sentit partir. Je contrôlait plus rien, mais pas comme d'habitude.

« Attends.. »

Il arrête lentement ses coups en me regardant.

« Qu'est-ce qui se passe ?

-Je ne sais pas.. Je me sens pas très bien. Mais continues. »

Il n'était pas sûr, il fait une tête étrange. Il arrêta tout.
Harry rentra en même temps.
Il sourit en nous voyant à poil mais il vue le regard de Edward. Y avait un problème.

« Qu'est-ce qui se passe ?

-Rien, je ne sais pas..»

Je ne les regarde pas, je pars directement dans la salle de bain. Edward me tire vers lui.

« Tu sais que tu peux nous dire ce qui ne va pas.

-Je vais bien..

-C'est faux. »

Je regarde vers le sol, je prends un peignoir enlevant ma nudité. Je sens les larmes monter en moi.

« Lou' ? Qu'est-ce qui a ?

-J'ai fait quelque chose ? »

Je lui fait des signes de tête negatifs.
Ils me prennent tous les deux dans une étreinte.

« Désolé, je ne sais pas ce que j'ai eu.. »

Je ressentais des émotions du passé en moi.. Je ne comprenais pas, j'avais juste envie de tout quitter.

Tous les deux me regardaient bizarrement, y avait rien à dire. Que pouvaient-ils dire ? Personne ne peut se préparer à cette situation. Ça arrive d'un coup, pour aucune raison.

Ce soir je voulais tout quitter, tout arrêter. Je les aime, mais je peux pas continuer. C'est pas possible. Je peux pas vivre comme ça, comme si tout allait bien. Ce genre de choses ne sont pas éternelles.

Le soir, vers neuf heures du soir. Après le repas, on alla dormir. Tout était normal mais tendu, on savait tous les trois que y avait quelque chose de bizarre.
En allant se coucher, personne ne parler. On laissait faire.

J'attendais qu'ils s'endorment pour sortir. Quand j'entendis un petit ronflement, je me leva.

« Tu vas où ?

-Boire..

-T'es sûr que ça va ? »

Je regarda vers le ciel: cette question.. les larmes monta.

« Ouais. »

Dans le noire de la pièce, je marcha lentement jusqu'à la porte. Je descendit, nu, au salon. Je m'assis sur le canapé, ma tête entre mes mains. J'arrive pas à continuer.

Je regarde vers le haut, la porte de leur chambre. Je savais ce que je devais faire.
J'alla dans la buanderie, avec vitesse.
C'est à ce moment là que je compris. C'est finit tout ça. Tout se déroula si vite.
Je mit des vêtements, je prit la clé d'une voiture et je parti.
C'était finit.

°°°

« Fais pas comme si tu n'avais pas entendu le moteur.

-Je sais..»

Edward se leva, courant les escaliers. Son souffle saccadé. Sortant dehors, dans la nuit on ne voyait que les phares de la voiture partant à toute allure.

« Louis !

-Edward.. Laisses le partir.

-Pourquoi ?

-Parce que. Il reviendra. »

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