Deux femmes,leur valise et «un verre»...

Imagine :

-The clock is ticking,so stay...All you have to do is STAY !
-Megane,par pitié,tais-toi avant que je ne commette l'homicide de ma propre fille ; c'est-à-dire toi.
Voire pire,que je ne commette celui d'un pauvre piéton innocent dans cette affaire ! De plus,dans ce cas,quel justification fournir aux enquêteurs à leur arrivée sur les lieux ? «Messieurs,je vous prie de croire cette brève explication : me faisant littéralement martyriser les tympans par la jeune femme brune que vous voyez à la place passager du véhicule,mon attention portée à observer la route et analyser mon entourage s'en est vue grandement ; et bien malheureusement,diminuée.
J'ai donc,en résumé,accidentellement causé la mort de ce pauvre homme se rendant là où il le devait à pied,par la faute de ma passagère me hurlant une chanson anglophone dans les oreilles».
Ah oui,pour sûr,Megane,ce serait d'une crédibilité folle,comme explication !
-Déstresse,voyons,maman.Nous voici déjà presque arrivées à l'aéroport.Il n'y a plus aucun risque quant à ta deuxième hypothèse en prenant en ligne de compte la vitesse extrêmement réduite à laquelle tu seras contrainte de rouler une fois dans le parking.Personne ne pourra,théoriquement,subir de blessure mortelle à une telle allure.
-Ce qui nous ramène donc à ma première préoccupation.Je le dis donc clairement : recommence à chanter le refrain débile de ce morceau et je t'étrangle.
-Mais il n'est pas déb -...
-Chut,aucune protestation.J'ai toujours raison.
Tu ouvres la bouche afin de protester à grand renfort de contre-exemples pour le moins simples et rapides à trouver en commençant à peine une légère fouille de ta mémoire.
Mais ta douce et adorable maman ne te laisse guère le temps d'argumenter en sa défaveur.Se parquant quelques secondes sur le bas-côté,elle se tourne vers toi et lève une main,paume ouverte,entre vos deux visages pour te dissuader de parler.Elle a fait preuve de tellement de promptitude à réagir que tu n'as même pas pensé un seul instant à émettre un son durant sa manœuvre.Ta mère plonge son regard azur dans le tien,puis se met à rire.
La sachant véritable reine de l'autodérision,tu comprends sans le moindre mal le déclencheur de ses gloussements et la rejoins,complice et amusée.
-Megy,ma chérie,dit la femme,pouffant toujours,un unique petit commentaire sur l'imbécilité complète que je viens de proférer et tu mourras réellement de mes mains dans d'atroces souffrances.
-Oui,maman que j'aime de tout cœur.
-Espèce de lèche-bottes...
Et vos rire repartent de concert.

✈️✈️✈️

-Les passagers du vol B212 sont priés de se présenter aux portes d'embarquement.
Tu te lèves en jetant ton sac à dos sur ton épaule,saisissant simultanément de ta main la poignée de ton bagage,jusque là posé à tes pieds.Après une étreinte entre celle t'ayant donné le jour et toi,tu trottines vers ta destination.remerciant ton esprit pratique qui t'a poussée à enfiler une paire de baskets et ne pas surcharger inutilement ta valise.
Rome entre amies pendant une semaine.Voilà le gros titre de l'article.Reste a voir l'aspect des paragraphes qui composeront le corps du texte et si vous serez responsable de certains excès ou autres actes inavouables devant être notés en minuscules lettres sur le bas de la page...

🛩🛩🛩

-Où je suis ?! Ça va faire quatre fois consécutives que je te le dis,Erin.Comment ? Tu ne comprends pas bien mes indications...Que voudrais-tu être en capacité de comprendre dans «Je suis à l'aéroport,mon avion vient d'atterrir»,mis à part l'information brute y étant contenue ? Retour plusieurs années en arrière,de manière subite ? Recherchons ensemble les données implicites dans le texte...
Tu pousses un soupir fatigué.Venir chacune par vos propres moyens et vous rejoindre chez la sœur d'Erin,qui a pris sur elle de vous héberger,avait,lors de l'organisation du voyage,semblé une bonne manière de fonctionner pour toutes.
Ainsi,nul besoin de s'attendre,du stresse et oublis de choses importantes en moins.
Mais qu'Erin arrive vingt-quatre heures avant vous afin de régler les derniers détails...
Cette idée-ci s'apparente plus vite à une montagne de complications et de prises de tête qu'à un arrangement malin et salvateur de par le tempérament nerveux ainsi que le comportement tête en l'air d'Erin.

❤️❤️❤️

Malgré le léger énervement de tout à l'heure,c'est avec le même entrain que tu te jettes dans les bras de tes amies—Anna,Jane et la fameuse Erin—sans faire aucune différence entre elles.Seulement,
presque immédiatement après ces embrassades,tu fronces les sourcils en constatant l'absence d'une personne incarnant un réel incontournable : votre hôte.Ta comparse membre de la famille de cette dernière,comprenant immédiatement la raison de ton trouble,lance :-Ne t'inquiète pas.Jenna ne sera pas souvent là,cette semaine.Elle a dit qu'  «elle tient à nous laisser le maximum de liberté possible»,à ne pas «être dans nos pattes en permanence».Si on le lui demande,elle viendra en soirée ou dîner avec nous,mais elle ne veut absolument pas s'imposer.
Jane,ses longs cheveux couleur de jais rassemblés du côté droit de son cou en une tresse serrée nouée par un ruban blanc,
certaines mèches ornées,çà et là,de perles immaculées,esquisse une moue.Anna lui lance son célèbre regard interrogateur.
Ce sur quoi la jeune femme réplique pour s'expliquer et questionne à la fois :-Pourquoi n'y a-t-il que Rin pour avoir une sœur aussi géniale ?!

😆😆😆

Une fois arrivée dans ta chambre,où tu dormiras durant six nuits,tu jettes ton sac à dos sur le couvre-lit sans ménagement et soulèves ta valise avant de la déposer aux côtés de ce dernier.Son poids te parait étrangement élevé par rapport à ce matin,avant l'embarquement.C'est pourquoi,intriguée,sourcils froncés,tu saisis les deux tirettes et fait coulisser la fermeture éclair.Même cette dernière te semble étrange,pas assez récalcitrante,trop neuve et au bruit d'ouverture parfaitement normal.
Tu soulèves la partie supérieure de la valise pour en inspecter le contenu.
Quel objet peut donc tout à coup peser si l-...
Même ta pensée se stoppe nette.
Ce n'est absolument pas ton bagage.
A l'intérieur,pourtant,se trouvent les mêmes photos...
Mais les vêtements et autres affaires de toilette ont une apparence plus travaillée,plus délicate que tes draps un peu rêches.Lavés avec plus d'attention,en employant exactement le bon programme,allié à une température optimale...Hein ? Es-tu bien en train d'admirer des essuies de bain ? Ce doit être l'effet de la photo de Lana Parrilla,posée dans le couvercle soulevé et appuyé contre la tête du lit,là,bien en évidence...En attendant,il te faut tout de même récupérer ta valise.Sans plus attendre,tu te saisis de ton téléphone et compose le numéro du service des réclamations de l'aéroport.
Une voix féminine,enjouée et assez jeune,répond après deux sonneries :
-Allô,aéroport Léonard-de-Vinci de Rome Fiumicino.J'écoute.
Avec sobriété et concision,tu demandes :-Bonjour,suis-je bien au bon endroit pour signaler une erreur de bagage ?
-Effectivement.Pourrais-je avoir votre nom,prénom et numéro de téléphone,s'il vous plaît ?
Tu donnes les informations requises en continuant à inspecter le bagage.Retournant le cliché de l'interprète de Regina,jeune et posant avec sa sœur,modèle rare—pour ne pas dire inexistant—dans les possessions de fangirls à cause de la difficulté à s'en procurer,tu ouvres grand la bouche,stupéfaite.Pas étonnant que tu ne possèdes pas ce «modèle».Un mot à l'encre noire,éclaircie au fil du temps,figure au dos de l'image :
«Afin que tu te souviennes toujours de cet été,le plus magique de notre vie jusqu'à présent.Joyeux anniversaire,
Nana.Je t'aime fort.
Ta sœur,
Deena. »

-Parfait.Je reprendrai contact avec vous lorsque nous en saurons plus.Mes plus plates excuses pour les désagréments occasionnés,déclare la jeune femme dans l'appareil.
Coite de ce que tu as sous les yeux,tu demeures muette,incapable d'articuler un son.Après de longues secondes de ce blanc plutôt gênant,ton interlocutrice reprend la parole :-Mademoiselle ? Vous êtes toujours là ?
Tu reprends brusquement tes esprits et réponds :-Oui,pardon.Ne vous excusez donc pas.C'est de ma faute,j'aurais dû faire plus attention.Mais j'étais pressée,alors,eh bien...
Tu laisses ta phrase en suspens,l'estimant compréhensible de la sorte,même si amputée de sa suite logique.
-Bien sûr,je comprends,répond l'hôtesse.Au revoir,et passez tout de même une bonne fin de journée.
-Également.
Tu raccroches et pousses finalement le cri de stupeur que tu retiens depuis plus de deux minutes,désormais.
Tu as sous les yeux les affaires de voyage de ton idole : Lana Maria Parrilla.Seulement,les deux valises étant identiques,elle possède certainement désormais la tienne,bourrée à craquer de vêtements,d'accord,mais surtout agrémentée,en dedans,d'une collection de photos de l'actrice.Sans oublier le reste...Nom d'un épisode de Once Upon A Time !

                         🌈🌈🌈

Tu trépignes devant la boîte de nuit,à la fois impatiente et plus qu'anxieuse.
Lana se sera-t-elle contentée de découvrir ton numéro de téléphone sur l'étiquette attachée à la poignée de ta valise,ou aura-t-elle poussé son inspection plus loin ? Ses délicats yeux marrons auront-ils percé à jour ton secret,ce petit temple lui étant consacré ? Non,non,non,par pitié ! Si cette femme que tu vénères a découvert ce qui ressemble fort—venant d'un point de vue extérieur,d'après toi—à une obsession,qui sait ce qui pourrait arriver ? Peut-être ses gardes du corps seront-ils présents en cas de problème ? Voire la police ? Et si des agents habillés des strictes uniformes bleu marine te passaient les menottes ?
Ou pire : des hommes en blouses blanches,membres d'une clinique psychiatrique ? Tu en es là de tes réflexions,lorsqu'une vieille Rolls-Royce de collection s'approche,à une allure moyenne.Ta gorge se noue,et un haut-le-cœur dû au stresse te plie en deux,sans,heureusement,de conséquence.Espérons que ça ne soit pas elle.Pas maintenant.Tu n'as même pas pensé à te recoiffer,que penserait-elle de toi,la chevelure ainsi ébouriffée ? Tu as fini par te convaincre toi-même,en quelques secondes,que ce n'est pas celle avec qui tu as rendez -vous,lorsque le véhicule s'arrête devant toi dans toute sa majesté.Tu te mords violemment la lèvre,et le goût métallique du sang t'emplit la bouche au moment précis où Lana descend de la voiture avec grâce.Ses talons aiguilles d'un noir d'encre claquent à tour de rôle lorsqu'elle les posent sur le trottoir,puis elle se redresse.Là,son regard se plante dans le tien...et sa bouche,parée d'un rouge à lèvres carmin,s'étire en un aimable sourire à ton adresse.Une vague de chaleur irradie ta poitrine,et tu rougis instantanément.Lana décide manifestement de ne pas y prêter attention.Un homme en smoking foncé ouvre la portière avant côté conducteur et sort à son tour.Du pas sûr de l'habitué parfaitement à l'aise sur son terrain,il se dirige vers le coffre sans t'adresser un regard,et l'ouvre avec délicatesse,comme s'il avait peur de griffer la carrosserie étincelante en posant trop brutalement ses doigts sur le métal.Il en sort une valise,ta valise,qu'il dépose sur le sol,avec beaucoup moins de ménagement.Tu en entendrais presque tes vêtements rebondir contre les parois et se mettre en boule.Toi qui avais passé tant de temps à les plier au centimètre près,tu grimaces involontairement devant ton travail réduit à néant.Lana semble lire dans tes pensées,car elle se tourne vers le—manifestement—chauffeur et lance :
-Faites donc preuve d'un peu plus de délicatesse,Enrick.
L'ainsi dénommé hocha la tête d'un presque penaud et murmura d'une intonation honteuse :-Oui.Je vous prie de m'excuser,mademoiselle Parrilla.
Il va se saisir,avec d'infinies précautions,de cette variante moderne de malle de voyage,lorsque la brune le stoppe,légèrement sèche :-Laissez-moi faire.Allez plutôt garer la Rolls.
Enrick semble surpris de cette attitude,que l'actrice n'adopte manifestement pas d'habitude.Toutefois,obéissant,il se met à nouveau au volant et démarre avant de s'éloigner,à une vitesse modérée,vers le parking,à l'arrière du bâtiment.Lana soulève avec précaution ta valise par la poignée et la dépose à tes pieds.
-Je comprends.Moi aussi,je suis perfectionniste,dit-elle seulement,avec un clin d'œil.
Tu souris,heureuse de sa compréhension.
-Au fait,désolée de vous avoir donné rendez-vous dans un endroit tel que celui-ci,mais j'y étais avec mes amies quand vous m'avez téléphoné...
-Il n'y a pas de mal,répond-elle gentiment.Par contre,pourrais-je moi aussi récupérer ma valise ?
Tu te rends compte que tu as une main posée sur cette dernière,les doigts tellement crispés par le stress sur le rebord en plastique que tes jointures en blanchissent.Tu sursautes et lâches le bien de ton interlocutrice en disant :
-Oh,oui,bien sûr,pardon !
Lana t'adresse un nouveau sourire empli de bienveillance qui te fais fondre aussi sûrement que du chocolat noir placé au micro-ondes.Tes joues rougissent plus violemment que la fois précédente.Elles sont brûlantes,et tu y poses les mains,qui,elles,sont glacées,pour les rafraîchir.
-Eh bien,je vais y aller,déclare finalement la brune,en saisissant son bien.Une envie presque compulsive de t'écrier «Non,pas déjà !» te prend,mais tu t'en empêches.Au lieu de quoi,tu fais ton air de chien battu le plus convaincant et dis,en désignant du pouce le bâtiment derrière toi,dont la musique,bien qu'étouffée,parvient sans mal jusqu'à vos oreilles :-Vous resterez au moins prendre un verre,non ?
Lana se mord la lèvre en souriant,ses yeux marrons,brillants d'amusement,
semblables à des joyaux.Elle est d'une sensualité à t'en tordre définitivement les entrailles,mais ne paraît pas en prendre conscience.À moins que cette sorte de naïveté ne soit en réalité qu'un savant calcul mis en place avec dextérité.Mais ton cœur proteste vivement à cette idée.Une telle femme,
manipulatrice et calculatrice ? Purement et simplement impossible,
ridicule !
-Cet arrangement vous irait-il ? demande soudain Lana.
Tu sursautes.Voilà que tu parviens à te perdre,non seulement en contemplation,mais aussi en réflexion qui en découle !
-Excusez-moi ?
-Je demandais si ma proposition vous convenait,déclare l'amie de Jennifer Morrison,avec un naturel désarçonnant.
Devant ton air perdu extrêmement proche de celui d'un poisson rouge sorti de force hors de son bocal,ton interlocutrice comprend immédiatement.
-Vous ne m'avez pas écoutée,je présume ? demande la brune,avec une étincelle amusée dans le regard.
Tu rougis violemment,mal-à-l'aise.
-Heu...sinon,pour ce verre...?
Lana éclate de rire et,levant l'index,déclare d'un ton responsable :-C'est ce dont j'étais en train de parler.Je prévoyais d'accepter votre proposition,même de rester discuter longtemps après,mais en la respectant à la lettre du point de vue boissons—car vous parliez,je suppose,d'alcool— :
seulement un...

🥃🥃🥃

-Ça y est,j'ai fait l'incartade du siècle ! Oh,Seigneur,j'ai un de ces maux de crâne...
-Au moins,tu as été ferme et tu as tenu ta résolution.Tu n'as bu qu'un seul verre.Tu l'as juste rempli plusieurs fois !
-Moi qui croyais être déjà bien ivre,je pense avoir,sans peine,trouvé quelqu'un étant actuellement d'un plus haut niveau que moi dans cette catégorie.
-Voyons,Lana,tu n'es pas éméchée pour deux sous ! répliques-tu dans un premier élan proche du réflexe,avant de te rendre réellement compte de ses propos et de t'insurger avec vivacité :
-Et je ne le suis pas plus ! J'irai même jusqu'à dire—ouvre bien grand tes oreilles—que je suis sobre !
Là,ta nouvelle amie éclate de rire.
-Après trois verres de vodka ? Cesse de te faire avocate du Diable.
-Mais je ne...
-Oh si ! Tu as même les bons accessoires : le ton outré accompagné de subtils trémolos dans la voix.
-Hé ! t'exclames-tu,en lui assénant une légère tape indolore sur l'épaule.
La brune rit de plus belle,se dérobe pour échapper à un second coup éventuel,puis prend place sur un petit muret,le dos droit et l'œil brillant de malice.Le vent est glacial et souffle fort,ce qui a eu tôt fait de déjà vous dégriser partiellement (vous épargnant,cependant,un autre désagrément probable).La sœur de Deena ne semble même pas ressentir une once de froid,mais toi,pour ta part,grelottes d'une manière très peu esthétique.Ton idole,sans la moindre hésitation,retire sa veste avec fluidité et rapidité,et te la tend.Tu rougis aussi promptement qu'elle s'est départie,
pour toi,de sa protection contre ces bourrasques glaciales.Pointant ta valise ; qui ne t'a pas quittée depuis tout-à-l'heure,de l'index,tu déclines poliment,d'une voix déformée par les claquements de tes dents les unes contre les autres :-Je te remercie,mais j'ai de quoi me réchauffer là-dedans.Il suffit que je l'ouvre,et...
-Et tu seras morte d'hypothermie avant d'avoir trouvé ce que tu désires.Ce sera dans le fond,ou mal placé,ou bloqué,ou introuvable,ou Dieu sait quoi encore.Alors que moi,j'ai plusieurs couches de vêtements,je ne risque absolument pas d'avoir froid et je te prête gracieusement de quoi te couvrir.Allez,mets ce blouson en vitesse !
La native de Brooklyn,sans attendre l'exécution de son ordre,se penche,tenant les pans de l'habit,et te le pose sur les épaules.Son visage passe si près du tien que tu parviens à humer le parfum au lilas appliqué dans son cou.Soudain,alors qu'elle vient de terminer sa tâche et commence à se reculer,se trouvant à une dizaine de centimètres de toi,l'actrice te regarde intensément dans les yeux et se fige.Elle replace une mèche de cheveux bruns derrière ton oreille,penche légèrement la tête sur le côté d'un air presque intrigué,puis t'attire à elle avec douceur et presse ses lèvres sur les tiennes.Son baiser est doux et sucré,et tu y réponds immédiatement,sans la moindre hésitation.Finalement,après quelques secondes,ta belle se détache et te sourit.Les commissures de tes lèvres s'étirent instantanément et spontanément en réponse.Sans même prendre conscience d'avoir ouvert la bouche,tu murmures :-Si quelqu'un m'avait prévenue de ce que j'allais vivre en venant ici,je lui aurais ri au nez...

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Imagine réalisé pour evil_parrilla :3.J'espère qu'il te plait 😘.

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