Suite des chapitres : 329 ; 331 ; 333

Virginie est sympathique, mais ce n'est pas de l'amour que tu ressens à son égard. La seule raison qui t'a poussé à te rapprocher d'elle est la menace de mort qui plane au-dessus de toi. D'ailleurs, la menace de Cupidon est toujours présente. Il a bien précisé qu'il fallait que tu « finisses la nuit » avec elle, tu vas donc devoir attendre le matin avant de lui briser le cœur.

Heureusement pour toi, elle n'attend pas de réponse de ta part, tu n'as donc pas besoin de lui mentir. Du moins, pas avec des mots. Timidement, elle pose ses lèvres sur les tiennes et tu la prends dans tes bras. Tu commences à comprendre pourquoi tous tes petits camarades perdent autant de temps à s'embrasser. Ce moment agréable est gâché par un élève éméché qui, en titubant, vous percute et marmonne des excuses confuses.

— Je n'ai pas vraiment envie de retourner au bal, déclare Virginie.

— Moi non plus.

— J'ai un cadeau pour toi, mais je l'ai laissé dans ma chambre. Tu veux bien m'accompagner pour que je te le donne ?

— D'accord.

Main dans la main, vous retournez lentement aux dortoirs sous le clair de lune. Pour une fois, Virginie se désintéresse totalement du ciel et ne te quitte pas du regard tandis que vous discutez.

Une fois dans la chambre de Virginie, tu observes les lieux tandis qu'elle récupère ton cadeau dans son armoire. La pièce est étonnamment bien rangée hormis son bureau sur lequel se trouve un chaos de feuilles et de cahiers. Quant aux murs, ils sont tous recouverts de portraits et de paysages qu'elle a elle-même peint.

— Tada, tu es prêt pour ton cadeau ?

Elle retourne le tableau qu'elle tient entre ses mains et tu l'observes avec de grands yeux. Virginie s'est servie du dessin qu'elle avait fait de toi lorsque tu as joué le rôle de modèle au club de dessin pour te peindre en Adam cueillant la pomme du savoir. La peinture que tu as sous les yeux est si réaliste qu'on pourrait la confondre avec une photo.

— Tu aimes ? J'ai passé toutes mes nuits depuis une semaine à le peindre. J'avais un peu peur de ne pas réussir à le terminer avant le bal.

— C'est merveilleux, assures-tu.

Virginie t'embrasse à nouveau et, cette fois, elle se montre moins timide. Elle entrouvre les lèvres et tu saisis l'invitation pour glisser ta langue dans sa bouche.

Tu ressens un frisson parcourir ton corps tandis que vos langues s'entremêlent. Certes, tu n'éprouvespas de l'amour pour elle, mais cela ne t'empêches pas de ressentir du désir. Tupourrais saisir l'occasion de pour proposer à Virginie d'aller plus loin. Aprèstout, vu ton manque d'expérience en matière de romance, il pourrait s'écoulerdes années avant que tu n'aies une autre occasion de perdre ta virginité. Maisse précipiter alors que tu ne te sens pas encore prêt à sauter le pas risque aucontraire de rendre l'expérience désagréable. 

Si ton total de points et supérieur ou égal à neuf :

Coucher avec Virginie => Chapitre 357

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Si ton total de points est inférieur à neuf :

Coucher avec Virginie => Chapitre 361

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