295
Suite du chapitre 255
La chaleur du corps d'Haruto pressé contre le tien et la douceur de ses lèvres sur ton cou t'échauffent et te provoquent un frisson de plaisir. Tu poses le talisman qu'il t'a offert sur son bureau et plonge tes doigts dans ses cheveux pendant qu'il aspire ta peau, te marquant afin de prouver au monde que, ce soir, c'est lui qui a la chance d'avoir tes faveurs.
Une fois son suçon effectué, il repart à la conquête de ta bouche. Sa langue, d'abord timide, s'aventure entre tes lèvres avant de se lancer dans une danse endiablée avec la tienne. Il n'est pas le seul à éprouver une curiosité dévorante et tu glisses lentement tes mains sous les pans de son kimono, tes doigts parcourant avec délices les monts et les vallées dessinées par les muscles sous sa peau.
Lentement, délicatement, il t'ôte tes habits jusqu'à ce que tu te retrouves nu devant lui. Tu limites et défait la ceinture de son kimono ainsi que les lanières qui maintiennent ses pans en place. Heureusement pour toi, ses vêtement sont bien plus facile à retirer qu'à enfiler et Haruto s'en débarrasse d'un coup d'épaule, faisant chuter le tissu soyeux au sol.
Enfin libérée de la ceinture qui réduisait le champ de son exploration, ta main glisse jusqu'à son bas ventre et, avec un frisson d'excitation, tu traverses la barrière créée par l'élastique de son caleçon et saisis délicatement l'objet de ta convoitise ce qui lui arrache un grognement de plaisir. Tu peux le sentir durcir sous tes doigts tandis que tu caresses lentement son intimité.
Pendant que ta main s'occupe de lui, Haruto prend ton visage entre ses mains et pose son front contre le tien en murmurant, le souffle court, des mots en japonais. Le seul que tu comprends est « beauté », mais tu n'as pas besoin de connaître le sens de ses paroles tant son corps te hurle le même message dans un langage bien plus universel.
N'y tenant plus, Haruto te pousse doucement en direction du lit et tu t'allonges sur le matelas pendant qu'il se débarrasse de son caleçon, s'offrant en entier à ta vue. Tandis que tu le contemple dans toute sa gloire, tu peux sentir ton entrejambe enfler sous l'effet de ton désir qui atteint un niveau presque insoutenable. Haruto remarque ton trouble et tu peux apercevoir la fierté dans ses yeux à l'idée qu'il soit responsable de ton état.
Sans se faire prier, il s'allonge à tes côtés. Contrairement à toi, ce n'est pas avec ses mains qu'il souhaite découvrir ton corps, mais avec sa bouche. Il parsème son chemin de légers baisers, commençant par le coin de tes lèvres, parcourant ton cou et ton torse, s'attardant sur tes tétons avant de reprendre son exploration plus au sud. Avant que tu ne puisses comprendre ce qu'il compte faire, il te prend dans sa bouche, t'arrachant un juron de surprise mêlée de plaisir.
Tu fermes les yeux et te laisses aller aux sensations merveilleuses qu'il te procure avec sa langue et sa bouche, capable uniquement de t'agripper à ses cheveux. Dans un état second, tu peux entendre le tiroir de sa commode s'ouvrir. Quelques secondes plus tard, un liquide froid et visqueux touche la peau autour de ton anus, te faisant sursauter. Sans cesser de te goûter, il te pénètre délicatement avec son doigt, puis en insère un deuxième afin de préparer le terrain.
Une grande sensation de frustration t'envahit lorsqu'il s'écarte de toi alors que tu étais si près d'atteindre le nirvana. Sa tête remonte au niveau de la tienne et il plonge son regard dans le tien tandis qu'il guide son gland vers ton entrée la plus intime puis, avec un coup de rein, il te pénètre, t'arrachant un cri.
Haruto se fige, effrayé à l'idée de t'avoir fait mal, mais tu le rassures du regard, le supplie même de ne pas s'arrêter en si bon chemin. Rassuré, il commence à se mouvoir en toi, d'abord lentement, délicatement, comme s'il craignait de te briser en deux s'il se montrait trop brusque. Puis, au fur et à mesure que son désir prend le pas sur sa précaution, ses mouvement se font plus rapide, plus désespérés, plus bestiaux.
Le plaisir enfle en toi et tu ne peux que t'accrocher à lui de peur qu'il ne s'écarte de toi. Il plonge de nouveau son regard dans le tien et tu te retrouves captif, prisonnier consentant de son emprise, le suppliant de t'emmener vers l'extase. Un nouveau cri t'échappe lorsque tu atteints enfin l'orgasme. Encore quelques coups de reins et Haruto te rejoint dans la jouissance avec un grognement de plaisir.
Satisfait et épuisé, il se laisse tomber sur le matelas à tes côtés avec un grand sourire et retire une mèche de cheveux qui tombe sur tes yeux. Fatigué et peu désireux de discuter, tu te retournes dos à lui et t'endors rapidement.
Tu te réveilles dans les bras d'Haruto qui t'embrasse pour te souhaiter une bonne journée. Le soleil brille haut dans le ciel et tu es encore en vie, tu as donc réussi l'épreuve de Cupidon. À cette idée, tu sens toute la pression et la peur qui s'étaient accumulées ces dix derniers jours quitter ton corps.
Mais il te reste encore une dernière chose à régler avant de pouvoir retourner à ton train train quotidien. Tu te dépêches de t'habiller et attends avec impatience qu'Haruto se mette quelque chose sur le dos. Ce n'est qu'une fois que vous êtes tous les deux présentables que tu reprends la parole.
— Haruto, il faut qu'on parle.
— Quelque chose ne va pas ? demande-t-il d'un air inquiet.
— Je pense qu'il vaut mieux qu'on garde une relation amicale.
— ... Je te demande pardon ?
— Tu es un garçon bien, vraiment, mais je ne t'aime pas de la même manière que tu as l'air de m'aimer.
Ses yeux s'assombrissent et sa mâchoire se crispe. Tu peux sentir qu'il doit fournir un effort conséquent pour ne pas laisser sa colère éclater.
— Donc, poursuit-il d'un ton dur, si je comprends bien, tu veux rompre avec moi.
— C'est bien ça.
— Après m'avoir utilisé.
— Je ne t'ai pas utilisé, te défends-tu.
— Et comment appelles-tu le fait de faire croire à quelqu'un que tu l'aimes pour coucher avec lui ?
Il n'a pas tort. Tu ne sais pas quoi répondre et tu te contentes donc de récupérer en silence tes affaires avant de te diriger vers la sortie.
— C'est tout ? hurle-t-il. Tu ne vas même pas essayer de le nier.
— Non, tu as raison. Je t'ai utilisé, mais j'avais mes raisons. Si je te les expliquaient, tu me prendrais pour un fou.
— Mes parents m'ont demandés de venir étudier ici pour en apprendre plus sur ton pays. Je crois que j'en sais assez désormais. Adieu.
Et sur ces paroles, Haruto te claque la porte au nez. Tu ne sais pas vraiment pourquoi, mais tu as un mauvais pressentiment.
***
Une explosion se fait entendre tandis que les sirènes d'urgence de la ville retentissent. La bombe n'a pas atterrit loin du dortoir, il y a donc un risque pour que les affrontements se déplacent jusqu'au campus. Sans perdre un instant de plus, tu t'élances à travers les couloirs pour rejoindre la sortie et te réfugier dans l'abri antinucléaire du bâtiment principal.
Le couloir est rempli d'élèves paniqués qui cherchent tous à rejoindre la sortie et tu ne cesses d'être bousculé sans réussir à t'approcher des escaliers. Soudain, un bruit assourdissant te perce les tympans et le souffle d'une explosion te projette contre le mur.
Lorsque tu reprends enfin connaissance, tes oreilles sifflent de manière désagréable et ton corps entier n'est que contusions et souffrance. Tu fais de ton mieux pour ne pas regarder les corps affreusement immobiles autour de toi et tu titubes jusqu'à la sortie. Une fois à l'air libre, tu t'accordes quelques minutes pour reprendre ton souffle.
Ta relation avec Haruto t'as apprise une leçon importante : on ne brise pas impunément le cœur du prince héritier du Japon sous peine d'entrainer son pays dans une tourmente politique qui finira, par effet domino, par déclencher la troisième guerre mondiale.
Parce que oui, Haruto est le prince héritier du Japon. Il aurait quand même pu te prévenir au lieu de garder ça secret ! Tu aurais pris plus de pincettes pour rompre avec lui si tu l'avais su. Bon, c'est aussi en partie ta faute pour ne pas avoir pensé à rechercher son nom sur Google, mais c'est surtout la sienne !
Le sol se met soudain à trembler à un rythme régulier, trop régulier pour qu'un tremblement de terre en soit à l'origine. Les dortoirs sont en piteux état après le bombardement et tu crains que le bâtiment ne s'effondre sur toi, tu te dépêches donc de t'en éloigner. L'origine du tremblement de terre apparaît sous tes yeux et tu te figes, bouche-bée, incapable d'en croire tes yeux.
Tiens, c'est nouveau, ça, penses-tu tandis qu'un robot géant de trente mètres se dirige d'un pas déterminé vers les dortoirs et se met à massacrer consciencieusement le bâtiment. Tu as la désagréable intuition que c'est pour t'achever qu'il a été envoyé ici et tu te dépêches de fuir aussi loin que possible avant qu'il ne te remarque.
Asshole ending
Tu as débloqué la fin « Troisième guerre mondiale »
Terminer l'histoire => Mot de la fin
Autres fins déblocables avec Haruto :
- Voyage linguistique
- Train train quotidien
- Touché en plein cœur par Cupidon
- Fight Club
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