Une nuit torride

La première année se finit rapidement. Les tournois furent enchaînés.

La deuxième année débuta. Bokuto passait en troisième année et Akaashi se sentit mal mais n'en fit pas part à son petit ami.

Le camp d'entraînement d'été se déroula bien pour eux. Ils gagnèrent tous leurs matchs.

Les cours se passaient vite au goût d'Akaashi. Le temps avait vite passé à son goût.

Le mois de septembre débuta plus frais que l'année dernière. (N.D.A : Oui j'ai fait un grand saut dans le temps.)

Le couple continuait toujours leur séances de devoirs.

Akaashi avait demandé à passer sa graduation cette année mais ils avaient refusé. Les années de lycée ne le lui permettaient pas. En revanche, une fois qu'il serait gradué, il pourrait demander à l'université de l'intégrer directement en deuxième année après un test. Akaashi garda ça pour lui.

Le 20 septembre était l'anniversaire de Bokuto. Akaashi ne savait absolument pas quoi lui offrir.

Le 15, il se décida enfin à aller faire un tour en magasin. Deux pendentifs attira son regard. Ils étaient simples. Deux anneaux argentés avec un diamant bleu gris et un autre doré côte à côte, séparés d'un petit espace. Il pouvait personnaliser.

Il se rendit dans le magasin.

Bokuto avait exprimé le fait qu'il était déçu du fait que ces parents soient pas là. Ils partaient avec les Akaashi pour cinq jours. Du 18 au 23.

Le jour-J arriva. Une fois la journée terminée, Akaashi alla chez les Bokuto, depuis deux jours.

Il avait une surprise pour Bokuto. Certes il allait mourir de honte mais au moins ça remonterai le moral du capitaine.

Ils finirent le dîner et il alla d'abord se laver avant de dire à Bokuto d'y aller.

Il se prépara en vitesse et descendit dans le salon. Il prépara la table basse, posant un gâteau de la forme d'un hibou sur celle-ci et alluma les bougies, lorsqu'il entendit la porte de la salle de bains s'ouvrir, signalant que le gris blanc avait fini de se préparer.

Il avait posé le cadeau sur la table basse. Il prit le gâteau dans ses mains et souffla un bon coup.

- Kō. Je suis dans le salon.

Le cœur d'Akaashi battait la chamade. Il appréhendait la réaction de Bokuto.

Bokuto descendit, se demandant pourquoi Akaashi était dans le salon. Il vit Akaashi avec un gâteau dans ses mains.

- Joyeux anniversaire Kōtarō. Dit Akaashi forçant sa voix car il stressait.

Bokuto se figea littéralement sur place. Des frissons parcoururent tout son corps. Il se sentit rougir et chauffer. Akaashi était déjà d'un joli rouge pivoine.

Il avait un short noir, taille haute, avec un haut des cheerleaders de l'équipe de volley de Fukurōdani, des chaussettes noires venant jusqu'à un peu au dessus des mollets et une veste crop top, jaune. Le bas de la veste était dessiné de deux bandes noires droites. Et les manches étaient blanches. Akaashi avait tenu un minimum à sa fierté pour ne pas mettre la jupe.

Bokuto sentit ses reins le brûler mais il se força à refouler ses désirs.

- K-Keiji... m... merci...

Akaashi faisait un effort surhumain pour garder ses yeux connectés avec ceux de Bokuto, qui s'avança et souffla les bougies.

Il prit le gâteau, le posa sur la table basse et scruta Akaashi de la tête aux pieds. Le noiraud avait envie de mourir sur place. Il baissa la tête, gêné. Le sang battant contre ses tempes.

Bokuto passa sa main droite sur la hanche d'Akaashi et la main gauche sur sa joue, pour le forcer à le regarder.

- Tu viens de m'exciter en deux secondes à peine babe. Souffla Bokuto, en lui faisant un petit rictus bienveillant mais qui intensifia encore plus la rougeur d'Akaashi.

Akaashi porta ses deux mains sur le torse de Bokuto et empoigna son t-shirt.

Bokuto posa son front contre celui du plus jeune.

- Hey Keiji, comme c'est mon anniversaire, j'ai une requête.

- ...?

- Embrasse-moi. À chaque fois c'est moi qui prend l'initiative alors pour changer et pour me souhaiter un bon anniversaire. S'il te plaît mon amour.

- K... Kō... p...

- Ça ne devrait plus te gêner depuis le temps. Dit Bokuto lui faisant un clin d'œil.

Akaashi tremblait tellement il était stressé et rouge.

🍋 (N.D.A : Oui je sais j'ai jamais prévenu avant oups. Mais celui-là est intense alors je préviens.)

Bokuto rapprocha son bassin de celui d'Akaashi, frottant doucement son érection à travers son short contre la partie intime d'Akaashi, les faisant gémir tous les deux.

Le noiraud passa ses mains sur la nuque du plus grand et l'excitation le gagna en à peine une seconde.

Poussé par l'excitation, il embrassa Bokuto, passant directement sa langue dans la bouche de ce dernier, entamant une danse endiablée entre leurs langues.

Le gâteau fut oublié des deux et Bokuto porta Akaashi, sans interrompre leur baiser pour se diriger vers sa chambre.

Il allongea Akaashi sur le lit et commença et le déshabiller lentement, le faisant s'impatienter.

Akaashi avait tout de même peur car ce n'était que leur deuxième fois.

Il ne restait plus que les sous-vêtements des deux.

Bokuto descendit sur la clavicule du vice-capitaine.

- Nghah...!

Akaashi porta sa main sur sa bouche.

Bokuto continua ses suçons mais les gémissements d'Akaashi étaient étouffés par son poignet. Il frotta leurs érections.

- Mmh... gnh...

Bokuto cessa ce qu'il était en train de faire et descendit du lit.

- Kō...?

- Attends.

Il se dirigea vers son armoire et fouilla tout au fond.

- Keiji, ferme tes yeux.

- Q-quoi?

- Fais moi confiance mon cœur.

Keiji obéit. Il sentit un bandeau de poser sur ses yeux. Il sentit son stresse être multiplié par dix.

- Kōtarō...

- Calme toi. Ça va aller, fais moi confiance.

Bokuto attacha le bandeau en soulevant légèrement la tête d'Akaashi. Le noiraud entendit un léger bruit métallique. Il sentit ses mains être tirés au-dessus de sa tête et une sensation plumeuse autour de ses poignets.

Un « clic » lui indiqua que Bokuto venait de lui mettre des menottes duveteuses.

- K... Kō... tarō...

La respiration d'Akaashi se faisait de plus en plus rapide et son torse se soulevait irrégulièrement.

- Shhh...

Il sentit une autre pression sur les menottes. Il essaya de les tirer mais fut bloqué. Bokuto les lui avait attaché sur la tête du lit avec un autre bandeau.

- Kōtarō... qu'est-ce... que... t-tu... f... fais...

- Je ne veux pas que tu m'empêches de t'entendre Keiji~

La respiration d'Akaashi était saccadée.

Bokuto l'embrassa doucement, caressant sa joue gauche d'une main et ses boucles noires de l'autre.

Akaashi se calma un peu et Bokuto commença à faire des suçons sur son torse, puis descendit sa langue sur les boutons de chair d'Akaashi qui gémit en tirant ses poignets mais abandonna vite l'idée. Bokuto commença à lécher puis mordiller.

- Ngh... aaah... Kō...!

- Je t'aime Keiji.

- M... moi au... ss... AAANH!

Bokuto avait commencé à faire des suçons à l'intérieur des cuisses du noiraud.

L'attaquant remonta vers l'intimité d'Akaashi et lui posa trois doigts sur ses lèvres. Celui-ci les prit en bouche afin de les lubrifier.

Une fois qu'il eut jugé que c'était suffisamment lubrifié, Bokuto retira ses doigts et en posa un près de l'entrée du numéro 5. Ce dernier se raidit et Bokuto, le sentant vint l'embrasser doucement. Akaashi se détendit un peu et se cambra en arrière sentant le doigt de Bokuto en lui.

- Mmh...! Aaaah...!

Le capitaine attendit que son petit ami soit prêt pour faire entrer un deuxième doigt. Akaashi tirait vainement ses mains. Bokuto passa sa main libre sur la main droite d'Akaashi et fit des mouvements avec son pouce sur sa paume.

Le souffle court, Akaashi essayait de prendre le plus d'air possible. Quand Bokuto commença des mouvements de ciseaux, il ne put s'empêcher de gémir de douleur.

- Shhh... détends toi. Calme toi Keiji.

- Ça f... ait mal... Réussit Akaashi à dire entre quelques gémissements.

Le gris blanc lui fit des baisers un peu partout pour le détendre afin d'ajouter le troisième doigt et cela fonctionna. Petit à petit, Akaashi commença à prendre du plaisir.

- Aaah... Kō... p... plus...

- Mmh?

- Plus... je... veux plus...

Il ressortit ses doigts faisant grogner Akaashi de frustration.

- Attends. Dit Bokuto en rigolant légèrement.

Le noiraud sentit Bokuto descendre du lit.

- Kō...?

- Je reviens. Ne bouges pas.

- Comment je pourrais? Tu vas où...?

- Je me dépêche, promis.

Akaashi tendit l'oreille et il entendit la porte du frigo être ouverte. Il eut un mauvais, mais excitant pressentiment. Il entendit l'eau du robinet être ouvert.

Bokuto revint vite et se remit au dessus d'Akaashi.

Il parcourut ses mains sur le torse d'Akaashi qui fut surpris de la chaleur. Pourtant il était sûr qu'elles allaient être...

- Aaaah! Kōtarō! Ngh! Aaaaah!

La langue de Bokuto était en lui, avec un glaçon. Akaashi continua de gémir de plaisir. Le glaçon remontait le long de sa partie intime pour se retrouver sur son gland, le faisant crier de plaisir et le faisant cambrer.

- Kō! Aaah! Gnhaaah!

Les pieds d'Akaashi étaient ancrés sur le matelas et ses mains continuaient de tirer fort sur les menottes.

Du liquide pré séminal coula le long de sa verge et Bokuto vint poser le petit morceau de glaçon sur son nombril.

Bokuto entra doucement en Akaashi qui tira plus fort ses mains et qui fit passer ses jambes autour des hanches de son petit ami.

- AAAAH! NGH...! Aagh!...

Bokuto vit des larmes couler à travers le bandeau. Il était crispé et tendu. Bokuto le sentait parfaitement.

- Keiji... tu... tu es si... serré... aaah...

Cela donnait un plaisir immense à Bokuto mais il savait que ce n'était pas de même pour Akaashi.

- Détends toi... res... respires mon ange... Souffla Bokuto.

Akaashi s'habitua petit à petit à la présence de ce corps étranger et bougea ses hanches pour faire comprendre à l'autre qu'il pouvait bouger.

Il resserra ses jambes autour de Bokuto qui accéléra ses mouvements voyant que son petit ami prenait plus en plus de plaisir.

Après quelques vas et viens, Bokuto alla de plus en plus vite et trouva rapidement la prostate d'Akaashi qui hurla de plaisir.

- AAAH! Aaaaah...! Ngh... aaah! Kō... Kōtarō..!

- K... Kei...ji..

- Gnh! Aaaah! Kō! P-plus...! Haaa! P... plus vite...

Bokuto avait les yeux dilatés. Akaashi était tout simplement parfait. Un vrai dieu. En plus de cela, il l'excitait encore et encore lui demandant d'aller plus vite.

Leurs gémissements remplissaient la pièce, en plus du bruit métallique des menottes sur lesquelles tiraient Akaashi de toutes ses forces. Dans un dernier coup de rein puissant, Bokuto alla plus profondément, touchant la prostate d'Akaashi de plein fouet. Cela fit hurler le plus jeune de plaisir qui tira fort ses mains et qui cambra son dos plus qu'avant, venant entre leurs torse.

- Haaa! Kōtarō!

- Keiji...! Aaah... gnh!

Bokuto vint en Akaashi, sentant son anneau de chair se resserrer.

Le capitaine se retira faisant gémir une dernière fois son petit ami et s'écroula à ses côtés, essoufflé.

Il enleva son bandeau et se remit au-dessus de son cadet pour le regarder dans les yeux.

Leurs souffle se mélangeaient et le plus grand embrassa Akaashi d'une douceur qui ne collait pas avec son caractère. Ce fut un simple baiser mais les deux ressentirent l'amour de l'un pour l'autre.

Bokuto se détacha et le regarda dans les yeux.

- Ça va?

- Aux anges. Répondit Akaashi d'une voix rauque, les yeux dilatés, à demi fermés, brillants et légèrement rouges. Cette vision fit venir Bokuto de nouveau entre les cuisses d'Akaashi.

Bokuto lui sourit.

- Je t'aime Keiji.

- Je t'aime Kōtarō.

Akaashi souleva un peu ses hanches fermant les yeux. Bokuto descendit le long du corps du noiraud et commença à prendre en bouche, de nouveau, le sexe dressé d'Akaashi.

- Mmmh...! Haa~! Gnh... K... Kō... aah...

Bokuto creusa ses joues et Akaashi vint encore une fois donnant un coup de bassin vers le haut. Il se déversa dans la bouche de Bokuto qui avala toute la semence, savourant jusqu'à la dernière goutte.

Il se remit au-dessus de son petit ami.

Ils s'embrassèrent encore pendant un bout de temps.

- Kōtarō?

- Oui chéri?

Le cœur d'Akaashi explosa dans sa poitrine. Il sût qu'il était indéniablement rouge. Un petit rictus se dessina sur les lèvres de Bokuto.

- Tu apprécies bien les surnoms?

- T... tais-toi.

- Je te l'ai déjà dit que tu étais mignon?

- Sans doute. Maintenant, dis-moi?

- Hmm?

- T'as pas l'intention de m'enlever ces foutus menottes?

- Mmh... elles sont plutôt bien, tu ne trouves pas?

- Absolument pas.

Bokuto rit et enleva les menottes. Il les posa sur sa table de chevet et Akaashi passa, enfin ses mains libres, sur le dos de Bokuto.

Le numéro 4 s'allongea de nouveau à côté de son passeur et ils restèrent un moment, l'un dans les bras de l'autre, Bokuto, caressant les cheveux d'Akaashi.

D'un coup, Akaashi fut prit de soubresauts. Bokuto lui fit relever la tête et le vit pleurer.

- Eh Keiji... qu'est-ce qui se passe mon cœur? J'ai été fort?

Akaashi secoua la tête de droite à gauche.

- Qu'est-ce qu'il y a? Keiji?

- Je... je ne veux pas te voir gradué...

Puis, il éclata en sanglots.

- Je veux pas Kō! Je... je serais seul... je ne veux pas... J'ai... peur... sans toi... une année... Kō...

- Eh Keiji... calme-toi... ne penses pas à ça maintenant.

- On n'aura presque pas de temps...

- Bien sûr que si mon cœur.

- Tu auras beaucoup plus de devoirs et... moi aussi... nos soirées, même quand... nos parents seront pas là... se sera que pour les devoirs... et... les week-ends... le samedi on aura tous les deux entraînements... on aura pas... beaucoup de temps...

Bokuto laissa Akaashi exprimer tout ce qu'il avait sur le cœur. Il n'avait pas oublié ce que son père lui avait dit. Qu'il fallait, s'il avait fallu, forcer Akaashi à exprimer tout ce qu'il ressentait, pour ne pas qu'il s'enferme sur lui.

- Keiji... on a le temps encore mon sucre. Oublie ça. On aura le temps pour nous. Je ferais mes devoirs pendant des heures de trous. Comme ça tu feras les tiens et on aura le temps pour nous. Maintenant oublie ça mon cœur.

Akaashi se calma petit à petit, Bokuto lui caressant son dos.

Ils se redressèrent pour aller reprendre une douche.

Akaashi gémit de douleur et Bokuto le porta.

Ils mirent leur pyjama et Bokuto changea les draps tandis qu'Akaashi resta assis sur la chaise de bureau de Bokuto, sur un oreiller, les jambes emmenés contre lui.

- Joli cul Kō.

Bokuto se figea dans ses mouvements, mais se reprit vite. Il se tourna vers Akaashi avec un sourire en coin.

- Tu tiens vraiment à avoir un deuxième round?

- Non ça ira.

- Pas sûr que je me retiendrai.

- J'ai dit que ça allait.

Bokuto finit de faire le lit quand Akaashi lui rappela une chose assez importante.

- Kōtarō...?

- Oui?

- Le gâteau...

- ...

- ...

- ... Rho merde... attends moi babe, je reviens.

Bokuto se dirigea vers la porte, faisant un clin d'œil à Akaashi qui avait rougit, face au surnom.

Bokuto s'arrêta à ses côtés.

- Promis je fais vite chéri. Lui murmura Bokuto à l'oreille du plus jeune qui sentit ses oreilles le brûler.

Bokuto revint après avoir mit le gâteau dans le frigo.

Il prit les menottes et les bedeaux pour les remettre à leur place d'origine.

Il ramassa ensuite la tenue cheerleader d'Akaashi et la plia.

- Tu sais quoi Keiji?

- Hmm?

- Cette tenue te va comme un gant. J'aimerais te voir dedans plus souvent.

- Rêve pas. Je l'ai mit juste pour ton anniversaire.

- Ah d'ailleurs... Commença Bokuto en rangeant la tenue dans l'armoire d'Akaashi. J'ai même pas ouvert ton cadeau.

Bokuto alluma la lampe sur sa table de chevet, éteignit la lumière de la chambre et porta Akaashi jusqu'au lit.

Il ouvrit ensuite le cadeau. C'était les deux anneaux. Mais chacun était gravé. K♡K

Deux chaînes en argent portait chacune un anneau.

Bokuto eut un grand sourire sur les lèvres. Il en mit un autour du cou d'Akaashi et mit l'autre autour de son propre cou.

- Merci Keiji. J'aime beaucoup.

- Plus que moi?

- Jamais.

- Je plaisante. Je t'aime Kō.

- Moi aussi Keiji.

Bokuto éteignit la lumière, s'allongeant sur son lit et attira Akaashi à lui, et entrelaça leurs jambes.

Ils s'endormirent heureux et fatigués.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top