Une journée fatiguante

Les mains de Bokuto lui caressait le torse et ses lèvres laissaient des suçons un peu partout. Akaashi se raccrochait à ses draps d'une main et aux cheveux de Bokuto de l'autre, des gémissements passant la barrière de ses lèvres. Bokuto descendit petit à petit vers son bassin. Son intimité dressée lui faisait mal. Il voulait être délivré. Bokuto glissa sa langue sur le gland d'Akaashi qui laissa échapper un gémissement. Il en étouffa une plus bruyant lorsque Bokuto prit toute sa partie intime en bouche.

Akaashi ouvrit ses yeux, en sueur et haletant légèrement. Il poussa des draps et poussa un juron.

- Merde...!

Il prit son téléphone et regarda l'heure. 9h43 affichait son téléphone. Il lui restait encore environ quinze minutes avant le réveil officiel. Il repensa à son rêve et fut bientôt un bazar rouge.

Il sortit de sa chambre et se dirigea vers la salle de bains lorsque sa mère l'interpella de derrière.

- Bonjour Keiji, tu as bien dormi?

- Bonjour m'man... oui.

- Bah alors? Tu veux plus voir la tête de ta mère ou ça se passe comment? Enfin bref, attends d'aller dans la salle de bains, je dois récupérer le linge sale.

Sa mère le dépassa et Akaashi se tourna de l'autre côté.

- Qu'est-ce qui t'arrive?

- R-rien...

- D'accord... T'es sûr?

- Oui, oui...

Ayame prit le linge sale.

- C'est bon tu peux venir, j'ai juste besoin de ton pyjama. Va dans la douche et passe le moi.

- Je le mettrai après, ne t'inquiète pas.

- J'ai besoin de finir le linge tôt Keiji.

Ayame sort de la salle de bains ne voyant pas son fils arriver. Elle posa le panier à linge sur le sol et se dirigea vers son fils.

- Keiji, ça ne va pas?

- Si, si.

Ayame se rapprocha de son fils et le retourna vers elle. Akaashi avait le regard baissé vers ses pieds, si rouge qu'il avait l'air d'exploser.

- Qu'est-ce qui se p... oh.

Le regard d'Ayame était baissé car elle observait son fils.

Akaashi voulait s'enfuir pour ne plus jamais revenir. La bosse était bien visible à travers son pyjama et il voulait détaler. Il avait voulu à tout prix éviter sa mère.

Il se prépara mentalement à se faire gronder. Au lieu de quoi, sa mère pouffa, puis éclata de rire.

- Alors c'est pour ça que tu voulais m'éviter!

Akaashi courut jusqu'à la salle de bains et claqua la porte, s'adossant à celle-ci lorsqu'elle fut fermée.

- On rêve de Kōtarō maintenant? Pas que ça change quelque chose à d'habitude mais là c'est bien plus on dirait!

Akaashi enleva rapidement son pyjama se retrouvant nu comme un vers et après avoir ouvert la porte se cachant dans la moitié, le balança dans le panier à linge faisant redoubler l'hilarité de sa mère.

Il se dirigea dans la douche et ouvrit l'eau chaude. Les moments de son rêve revinrent en flots et son érection grossi encore plus. Il s'adossa au mur en carrelage et porta sa main droite sur son intimité et se couvrit la bouche de l'autre.

Après s'être occupé de son problème, il finit rapidement sa douche et mit un jean moulant noir, un t-shirt manches longues par-dessus son débardeur, son sweat et enfin mit ses bottines d'hiver noires après avoir mit une bonne paire de chaussettes chaudes. Il descendit les escaliers se dirigeant vers la cuisine, la peur dans le ventre.

- Alors fiston! On se réveille avec un petit problème technique? Qui était au-dessus? Je parie sur Kōtarō.

Akaashi resserra ses poings. Traîtresse.

- Ça suffit laissez-le.

- C'est la première fois maman, il faut marquer cette date dans son album.

- Akihiro, arrêtes tes bêtises. Et comment tu peux être sûr que c'est la première fois qu'il a ce genre problème? Ce pauvre garçon a bien le droit, c'est de son âge après tout.

Akaashi s'assit à côté de sa grand mère qui plaqua un baiser sur son front et lui passa un bol, le lait et ses céréales.

- Ne fais pas attention à eux mon chéri. Mange tranquillement mon ange.

Akaashi finissait ses céréales lorsque la sonnerie retentit. Le père d'Akaashi se dirigea vers la porte et l'ouvrit.

Une minute plus tard, Bokuto débarqua dans le salon, après avoir enlevé son manteau et l'avoir posé dans le hall.

- Bonjour tout le monde!

- Bonjour Kōtarō! Comment tu vas mon grand?

- Super bien mamie!

Akaashi était trop gêné pour se retourner.

- On parlait justement de toi Kōtarō. Fit le père d'Akaashi qui se raidit.

- Ah... bon.

- Apparemment tu fais de l'effet à Keiji même dans son sommeil. Il s'est réveillé avec un petit problème technique.

Ce fut la personne de trop. Akaashi se leva brusquement de sa chaise et détala jusqu'à sa chambre.

- Non mais je vous jure! Akihiro! C'est quoi ce comportement!

- Mais maman...

- Keiji lui en aurait parlé s'il l'avait voulu! Ça ne les regarde qu'eux et Ayame tu n'aurais jamais du dire à cet imbécile ce que tu avais remarqué.

Bokuto était planté là, le visage rouge, ses cheveux tombants sur son front, les mains dans les poches de son sweat, ne sachant pas quoi faire.

- Kōtarō, tu devrais aller le voir mon chéri. Et... n'aborde pas ce sujet s'il te plaît.

- Je... suis désolé de débarquer à ce moment...

- Ce n'est pas ta faute Kōtarō. Tu ne pouvais pas le savoir et Akihiro n'avait pas à dire ça. Une fois que les enfants seront partis tu vas bien m'entendre.

Akihiro déglutit. Il avait toujours eu peur de sa mère et il allait regretter d'avoir trop dit.

Bokuto se dirigea vers la chambre et ouvrit la porte doucement. Il la referma aussitôt qu'il fut à l'intérieur et se dirigea vers le lit où Akaashi était allongé sur le ventre, le visage caché dans son oreiller.

Il s'assit au bord du lit et posa sa main gauche sur le dos d'Akaashi et fit des mouvements ronds.

Il fit retourner le plus jeune sur le dos et lui sourit. Akaashi mit ses bras devant son visage pour se cacher.

Bokuto pouffa légèrement et enleva ses bras pour les mettre au-dessus de la tête d'Akaashi. Il se pencha ensuite sur lui et l'embrassa, donnant le coup de grâce au noiraud.

Au même moment où trois coups se firent entendre sur la porte d'Akaashi.

Les deux garçons se séparèrent.

- Kōtarō tu as mangé?

- Euh oui... Fit Bokuto lâchant rapidement les poignets d'Akaashi.

Les deux garçons se dirigèrent vers la porte et sortirent. Ils mirent leur manteaux et sortirent après avoir dit au revoir aux grands-parents d'Akaashi.

Une fois sur le perron, Bokuto prit la main d'Akaashi et les dirigea vers le parc.

Ils entrèrent dans le parc où la neige recouvrait tout. Aucun des deux n'avait prit la parole depuis la maison du plus jeune. Ils avaient leurs mains entrelacées. Bokuto stressait un peu. Certes ils s'étaient embrassés à plusieurs reprises mais ils n'avaient pas encore officialisé leur relation.

Ils étaient bien avancés dans le parc lorsqu'un vent frais fit frissonner Akaashi. Il n'y avait personne dans le parc, sûrement à cause du froid glacial.

Bokuto enleva ses gants et les mit dans sa poche pour ensuite étreindre Akaashi par derrière. Ils s'arrêtèrent de marcher et Akaashi posa sa tête sur l'épaule de Bokuto.

Le bicolore posa sa main gauche sur la joue droite d'Akaashi et fit des mouvements circulaires avec son pouce avant de poser délicatement ses lèvres sur celles de son passeur.

Le temps sembla se figer pour Akaashi. Il sentit un muscle chaud lui lécher la lèvre supérieur. Il donna accès à sa bouche et leurs langues se battirent pour dominer et Akaashi laissa échapper un gémissement, après avoir perdu la bataille.

Ils s'écartèrent en manque d'air. Bokuto mit son pouce sur les lèvres d'Akaashi.

- Euhmh... Keiji... on a pas vraiment pu officialiser les choses et... du coup... tu veux bien sortir avec moi?

- Ce n'était pas évident que je le voulais?

Bokuto rigola légèrement et embrassa le front d'Akaashi.

Il avancèrent dans l'allée, Bokuto tenant toujours Akaashi par derrière.

À un moment donné, Bokuto faisait exprès mettre un pied devant Akaashi à plusieurs reprises. Akaashi rigola et au mouvement d'après il fut entraîné vers le sol. Il se retourna vers Bokuto dans sa chute pour se raccrocher à lui et le plus grand mit sa main gauche derrière la tête du passeur de Fukurôdani pour ne pas qu'il se fasse mal. Akaashi poussa un petit cri surpris et peu viril.

Bokuto rit et se moqua gentiment.

- Gryaaaah! Hahaha...!

Akaashi prit une poignée de neige et la mit dans la capuche de Bokuto pour la mettre sur sa tête ensuite.

- Eh! C'est froid Keiji!

Akaashi éclata de rire.

- Fallait pas te moquer de moi!

- En attendant c'est pas moi qui ai fait un rêve érotique. Se moqua gentiment Bokuto en lui faisant un clin d'œil.

Akaashi, rouge de gêne, prit une autre poignée de neige et cette fois la plaqua sur le visage de Bokuto.

- Keiiijiii!

Bokuto se débarrassa de la neige et regarda Akaashi dans les yeux.

- Écoute Kōtarō je...

- Attends.

- Hein?

- Je ne sais pas de quoi tu veux me parler.

- Euh... s...

- Tu me le diras quand tu seras prêt et seulement si tu en as envie mais en attendant on oublie.

Akaashi rougit car il savait que le plus grand était au courant mais qu'il faisait semblant de ne pas savoir.

Bokuto posa un rapide baiser sur les lèvres d'Akaashi, suivi d'autres, faisant sourire les deux.

Konoha, Komi et Sarukui se promenaient dans le parc lorsqu'ils virent Bokuto au-dessus d'Akaashi en train de lui parler.

Ils se dirigèrent donc vers eux.

- Oi, Bokuto, lâche-le un peu tu veux? Fit Konoha.

- Quoi? Fit le couple à l'unisson.

- Pourquoi tu traumatises le petit encore? Demanda Sarukui.

Bokuto regarda ses trois amis et rit.

- Je ne pense pas que Keiji soit contre.

- Keiji? Demanda Komi. Depuis quand tu l'appelles comme ça?

- Tu penses qu'on devrait le leur dire Keiji? Demanda Bokuto en regardant Akaashi.

Le noiraud hocha la tête et le plus grand plaqua ses lèvres sur les siennes.

Les trois autres premières furent choqués.

- Naaaan? Vous sortez ensemble? Demanda Komi.

- Ouaip. Dit Bokuto.

- Enfin, pas trop tôt! Je te jure que j'allais te balancer à la rentrée Bo. Dit Konoha.

Les couple se leva.

- Aloooors Akaashi, on sort avec son aîné? Demanda Sarukui pour se moquer gentiment de son cadet.

- Commencez pas. Se défendit Akaashi.

- On te taquine, t'inquiète.

Ils passèrent la matinée à jouer avec la neige et les trois autres rentrèrent chez eux pour le déjeuner. Akaashi fut un peu mal à l'aise d'être uniquement avec des aînés en dehors du club mais s'habitua vite.

- On devrait rentrer nous aussi, je commence à avoir faim. Constata Akaashi.

- Nan.

- Quoi?

- Viens, suis moi.

Bokuto l'entraîna dans un restaurant.

- Bonjour, en quoi puis-je vous aider?

- Bonjour madame, on a une réservation au nom de Bokuto.

Akaashi se sentit rougir. Certes il sortait avec Bokuto mais partager une réservation au même nom, c'est comme s'ils étaient déjà mar...

- Keiji!

- Hein?

- Tu étais ailleurs, ça ne va pas? J'aurais du t'en parler avant c'est ça?

- Hein? Euh non c'est pas ça, mais oui tu aurais du m'en parler avant, j'aurais payé aussi...

- Je t'ai dit que c'est moi qui t'invitais.

Bokuto entraîna Akaashi dans une pièce à part où leurs plats furent emmenés.

Après avoir mangé et parlé, ils restèrent longtemps au chaud à parler de tout et n'importe quoi.

Ils sortirent du restaurant et ils se dirigèrent vers la balançoire de Bokuto. Il s'assirent et Akaashi posa sa tête sur l'épaule de l'ace.

- Merci Kōtarō.

- Merci pourquoi?

Akaashi se leva et poussa Bokuto sur le milieu de la planche et il s'assit sur ses genoux, passant ses pieds autour de la taille du plus grand. Il mit ses mains autour de son cou et posa sa tête sur la clavicule du bicolore qui passa ses mains sur le dos de son petit ami.

- Pour la journée. Et...

Akaashi releva la tête. Il était environ 16 heures et le soleil commençait à partir. Pourtant Bokuto pouvait clairement voir les rougeurs sur les joues d'Akaashi.

- Keiji...

- Le... le rêve que j'ai fait...

- Tu n'es pas ob...

- Tu passais... tes mains sur tout mon corps... et... tu laissais des suçons un peu partout... après... tu...

Akaashi était si rouge que Bokuto était sûr que Kuroo aurait jalousé cette couleur, plus vive que la couleur des maillots de Nekoma.

- Tu allais... tu allais... tu t'es dirigé vers... enfin... tu as...

Akaashi cacha son visage dans le cou de Bokuto, ses oreilles le brûlant.

- T'as compris la fin... et je me suis réveillé à ce moment-là.

Bokuto sourit contre l'oreille d'Akaashi qui frémit lorsqu'il sentit le souffle chaud de son petit ami sur sa peau.

- Intéressant.

Bokuto posa ses lèvres sur le cou d'Akaashi, l'embrassant sans laisser de marques.

- Ngh... aaah... Kō... Kōtarō...

L'interpellé captura les lèvres de celui qui faisait battre anormalement son cœur et une danse endiablée débuta.

Ils passèrent une bonne vingtaine de minutes à se câliner et s'embrasser.

Vers 16 heures 30, Bokuto reprit la conversation.

- Je t'aime tellement Keijiii!

- Et moi encore plus Kō.

Bokuto enleva les boutons du manteau d'Akaashi.

- Qu'est-ce que tu f...?!

Bokuto commença à le chatouiller, faisant rire aux éclats le noiraud.

- Arr... haha...! Arrête K... haha Kō... hahahaha..! Arrête! Kōtarō! Hahaha!

Bokuto aussi riait contaminé par le rire d'Akaashi.

Akaashi riait tellement qu'on entendait presque plus son rire. Bokuto décida de le laisser souffler un peu.

- Ton père avait raison, t'es chatouilleux.

- Ils sont tous des traîtres dans cette famille. Grogna Akaashi.

- En fait Keiji...

- Hm?

- Il était comment notre premier baiser? Je veux dire le vrai? On était pas vraiment dans les bonnes conditions... J'ai été un peu précipité...

Akaashi sourit en rougissant légèrement.

- La fois où tu t'es étalé sur moi?

- C'est ça.

- Euh... j'étais sûrement trop choqué pour avoir réfléchi à quoi je ressentais...

- J'ai gâché notre premier baiser...

- Tant que c'est toi, je m'en fiche un peu des conditions...

- Je ne te lâcherai plus maintenant.

- Y a pas intérêt.

- Qu'il est possessif le petit Keiji.

- Tais-toi.

Bokuto rigola et l'embrassa.

Après s'être levé, Bokuto attrapa la main d'Akaashi et tous deux se dirigèrent vers la sortie du parc.

Bokuto raccompagna Akaashi jusqu'à chez lui et l'embrassa une dernière fois devant sa porte avant de se diriger vers chez lui.

- À demain, Keiji.

- À demain Kōtarō!

Akaashi entra après avoir regardé Bokuto rentrer, enleva ses chaussures et son manteau avant de se diriger dans le salon pour aller s'assoir sur un fauteuil libre.

- Alors ton rencard mon ange? Demanda sa grand-mère.

- On s'est bien amusé. Vous n'êtes pas encore partis?

- Non, on va rester aujourd'hui aussi pour te sauver de ton père. Dit son grand-père.

- Ça va, c'était dans mon instinct de l'embêter. Keiji, j'suis désolé fiston. J'aurais pas dû dire ça à Kōtarō.

- C... c'est pas grave... de toute façon je lui en ai parlé tout à l'heure... Affirma-t-il, rougissant.

- Alors ça parle de ses rêves érotiques à son copain? Fit son grand père cette fois.

- C'est lui qui t'as demandé? Demanda sa grand-mère.

- Non, il m'a dit de lui en parler seulement si j'en avais envie et qu'on oubliait la discussion ce matin...

- Dooooonc c'est toi qui lui en as parlé? Demanda sa mère.

- Je... oui. On peut oublier ça s'il vous plaît?

- Dans les détails? Demanda son père.

Le rouge foncé sur les joues d'Akaashi donna la réponse à ses parents et grands parents.

- Dis-moi Keiji?

- Quoi m'man?

- Vous avez fait quoi aujourd'hui?

- On a joué dans le parc avec Konoha-san, Komi-san et Sarukui-san le matin et il m'a emmené à un resto pour le déjeuner.

- Oh bah dites donc, à un resto alors que vous n'êtes même pas encore mariés?

- Papa!

- Pardon, pardon! Et après?

- Après on est resté et on est retourné au parc sur sa balançoire.

- Y a pas de balançoire dans ce parc que je sache? Dit sa mère.

- C'est lui qui l'avait installé y a cinq ans, dans un arbre caché où personne n'y va. Et on a parlé là-bas un peu puis on est rentré.

- C'est tout? Demanda sa mère.

- Oui c'est tout pourquoi?

- Vous avez que parlé?

- Oui...?

- Alors tu m'expliques la marque rouge sur ton cou?

Akaashi rougit furieusement. Pourtant Bokuto n'avait pas laissé de suçons. Ce devait être au fait qu'il ait embrassé cet endroit à plusieurs reprises...

- Il... il a rien fait...

- Pourquoi t'es tout rouge alors? Le taquina sa mère.

- Keiji, j'ai dit rien avant que tu sois majeur. Le taquina son père.

- Akihiro ferme la fils ingrat. Ils feront ce qu'ils veulent quand ils seront prêts. Le plus important c'est qu'ils soient prêts et qu'ils veulent le faire.

Akaashi embrassa ses grands-parents et alla dans sa chambre en ignorant ses parents.

Il s'étala dans son lit, fatigué de sa journée.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top