Une belle journée

Akaashi se réveilla avec la sensation habituelle sur ses cheveux et son front. Il sourit doucement, se rapprochant du torse du plus grand.

- Bonjour mon amour.

- 'jour Kō.

- Bien dormi?

- Mmh... il est quelle heure...? J'ai encore sommeil...

- 7 heures et quart.

- Trop tôt... Grogna le plus jeune.

- Oui mais une longue journée nous attend.

Ils prirent leur douche et se préparèrent. Ensuite ils se dirigèrent vers la maison des Akaashi pour prévenir les parents du noiraud.

.

- Vous allez où? Demanda Yuma.

Akaashi haussa les épaules.

- Quoi? Même toi tu sais pas?

- Mêle toi de tes affaires.

- Qu'il se rebelle, dis donc.

- Yuma, ça suffit.

- Mais mamie...

- Tu sais pas ou tu ne veux pas? Demanda Maiya.

- Je n'en sais rien, c'est Kōtarō qui a tout prévu.

- Oh ho! Fit le père d'Akaashi.

Ils partirent dix minutes plus tard, vers 8 heures 30.

Bokuto l'emmena dans un café pour leur petit déjeuner. Ils s'assirent dans un coin, où personne ne risquait de les déranger.

Ils commandèrent et mangèrent.

- Non, Kōtarō, je paye.

- Non Keiji, c'est moi qui t'ai invité alors c'est moi qui paye.

- Non, je paye.

- Non moi. C'est notre anniversaire alors c'est moi qui dois payer.

- Justement, c'est notre anniversaire. Je paye.

- Non.

- Si.

- Non.

- D'accord alors tu me laisses payer le déjeuner.

- ...

- ...

- Non.

- Quoi?

- On paye moitié moitié alors. Je paye le déjeuner. C'est plus cher.

- Non je paye prix entier.

- Keiji, mon père m'a mit bien plus qu'il ne devrait dans ma carte alors c'est rien.

- Bah mon père aussi m'a mit plus d'argent qu'il ne devrait.

Effectivement le fait de travailler à l'étranger faisait gagner leurs parents énormément à tous les deux. Mais le père de Bokuto était un rang au-dessus alors il gagnait un peu plus. Mais Bokuto ne s'en était jamais vanté. Il trouvait ça inintéressant. Il se fichait pas mal de l'argent.

- Keiji, je paye.

- Non. Je paye.

Bokuto soupira.

- Seulement si tu me laisses payer le déj...

Akaashi s'était déjà dirigé vers la caisse.

Ils partirent au grand aquarium , Bokuto ayant déjà payé les billets. Le sourire et les yeux illuminés d'Akaashi suffisaient à Bokuto. Ils visitèrent tout le parc dans la matinée. Ils avaient fini leur visite vers 14 heures.

- J'ai faaaim! Allez viens Keiji, on va manger! Et c'est moi qui paye.

- Mais...

- C'est ce qu'on avait convenu!

- D'accoooord.

Après le déjeuner, ils passèrent l'après-midi dans le parc jusqu'à ce que Bokuto décide de l'emmener à un endroit dont Akaashi n'avait aucune idée vers 16 heures.

.

- La plage?

- Ouaip! Viens.

Bokuto prit Akaashi par la main et l'entraîna jusqu'à une colline.

Ils arrivèrent au sommet et Akaashi avait posé ses mains sur ses genoux, plié de fatigue.

- Keiji, lève tes yeux.

Akaashi releva la tête et eut le souffle coupé devant le spectacle qui se dessinait sous ses yeux. Les couleurs dansaient dans le ciel, jouant avec les vagues.

Bokuto sortit une couverture de son sac et après l'avoir mit, ils s'assirent. Akaashi posa sa tête sur l'épaule de Bokuto qui passa une main sur la taille du plus jeune pour l'attirer a lui.

Ils restèrent ainsi à admirer les couleurs changer gracieusement. Bientôt, vers 18 heures, la nuit tomba. Les étoiles se dessinaient petit à petit.

Bokuto admirait le reflet des étoiles dans les iris d'Akaashi. Il s'y plongeaient dedans, volant faire à peine un mouvement, pour ne pas brusquer l'atmosphère.

Akaashi, sentant le regard de Bokuto sur lui, tourna lentement sa tête. Ils se regardèrent dans les yeux quelques secondes avant d'échanger un long baiser.

Ils se séparèrent le souffle court. Bokuto se redressa légèrement pour sortir une petite boîte en velours bleue nuit.

Il l'a mit devant eux et l'ouvrit, dévoilant deux bagues identiques, argentés, avec deux petits diamants les décorants. Chaque bague avait un diamant bleu et un autre jaune. Ils reconnaissaient leur couple dans ces deux couleurs.

Bokuto en prit une et demanda la main gauche d'Akaashi.

- Akaashi Keiji, je ne peux pas encore te demander en mariage mais considères cette bague comme en étant une provisoire. Acceptes-tu cette preuve d'amour que j'ai envers toi à jamais?

Akaashi regarda Bokuto, cligna deux fois les yeux. Il le regarda surpris et rougit jusqu'à la racine des cheveux.

Akaashi l'embrassa et sous le stresse, éclata de rire.

- Kō...! Hahaha! Tu... hahaha tu es trop formel haha...! Mais oui, bien sûr que j'accepte volontiers.

Bokuto glissa la bague sur l'annulaire du noiraud qui s'y fixait parfaitement. Akaashi prit l'autre et fit de même avec Bokuto.

Ils restèrent l'un dans les bras de l'autre, s'embrassant et se câlinant. Un frisson parcourut Akaashi et Bokuto l'attira un peu plus à lui avant d'embrasser son front.

- On y va?

- Mmh. Je commence à avoir faim.

Bokuto rit légèrement.

- J'ai bien fait de prévoir la réservation à cette heure alors.

- Attends, quoi?

- Rien. Tu verras.

- Kōtarō, on avait prévu de manger à la maison...

- Non parce que c'était prévu depuis cinq jours.

- ...

Bokuto rangea la couverture et prit Akaashi par la main. Ou du moins, essaya.

- Kōtarō Bokuto! Tu es en train de me dire que tu m'as laissé payer le moins cher et que tu payes les deux plus chers?!

- Non pas du tout. J'ai payé y a déjà un moment.

- Bah justement! Tu aurais pu me laisser payer le déjeuner!

- C'est bon Keiji allez, viens. Après ce que je t'ai fait hier je dois bien m'occuper de toi. Dit Bokuto avec un clin d'œil qui termina Akaashi dans un rouge flamboyant.

Le passeur de Fukurōdani s'avança vers le plus grand et cacha son visage dans son cou.

- Tu es toujours pas habitué? Se moqua gentiment Bokuto.

- Jamais je pourrais... Murmura le plus jeune.

Bokuto rigola et se dirigea pour descendre de la colline avec la main d'Akaashi dans la sienne.

C'était un autre restaurant que celui auquel ils étaient allés l'année précédente.

Bokuto leur avait réservé une salle à part. Leurs plats furent emmenés et ils entamèrent leur dîner.

Une fois fini, ils sortirent du restaurant, main dans la main.

- Tu as passé une belle journée Keiji?

- Une journée parfaite. Merci Kō.

- J'suis content que ça t'ait plu.

Akaashi passa sa main gauche autour de la taille de Bokuto et sa main droite devant pour attraper sa main, entourant Bokuto de ses deux mains, puis il posa sa tête sur l'épaule du plus grand. Bokuto passa sa main autour des épaules d'Akaashi.

Ils se rendirent d'abord chez les Akaashi pour leur souhaiter une bonne nuit.

- Vous vous êtes fiancés ou ça se passe comment? Demanda Maiya.

- Quoi? Fit le couple.

- Bah vous avez des bagues tous les deux.

Akaashi rougit légèrement.

- Disons qu'on est fiancés provisoirement jusqu'à ce qu'on ait l'âge d'officialiser. Dit Bokuto avec un sourire.

Akaashi s'était réfugié dans un silence, gêné et rouge.

- Oooh!

- Yuma.

- Oui mamie?

- Viens nous aider à mettre la table.

- Mais pourquoi moi?

- Vous avez pas encore mangé? Demanda Akaashi.

- On a pas tous la même chance d'être emmené dans un resto tous les jours Keiji. Répliqua Yuma dramatiquement.

- Imbécile, on est allé la semaine dernière.

- Ça tu vois Maiya, tu n'étais pas obligée de le préciser.

La jeune fille roula ses yeux.

Bokuto et Akaashi se rendirent chez les Bokuto dont les parents étaient chez le noiraud pour le dîner.

Ils rentrèrent et se rendirent dans la salle de bains.

Ayant la maison pour eux pour un bout de temps, ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient. Ils prirent leur douche ensemble et mirent leur pyjama.

Akaashi et Bokuto s'affalèrent sur le lit de ce dernier. Le capitaine de Fukurōdani prit son petit ami dans ses bras.

- Fatigué?

- Mmh. Fit le noiraud, se rapprochant du torse de Bokuto.

- Keiji...?

- Oui Kō?

- Je t'aime. Plus que tu ne le penses. Je ne pensais pas tomber autant amoureux d'une personne. Tous les jours je tombe amoureux un peu plus. Dit Bokuto, caressant les boucles noires d'Akaashi.

- ... Moi aussi je t'aime plus que tout Kōtarō. Merci pour tout ce que tu fais...

Ils se parlèrent encore un peu et le plus jeune s'endormit, épuisé de ses deux journées enchaînées.

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