Tempête
Une fois dans la voiture, Akaashi tourna la tête vers le vitre de son côté et posa son front dessus toujours évitant de regarder le plus grand.
Akaashi sursauta lorsque Bokuto posa sa main gauche sur sa cuisse et tourna un bref instant la tête vers le plus grand qui avait rapproché son visage du sien, ce qui le surpris un peu plus. Bokuto posa sa main droite sur la joue de son petit ami et lui sourit.
- Dis-moi, tu ne m'avais jamais dit que tu avais autant de voix chéri?
Akaashi rougit fortement d'un coup et tenta de se libérer de la main du bicolore qui le gardait tourné vers ce dernier.
- Je n'ai pas fini. Je vais essayer de te faire crier encore plus que ça ce soir. Au diable Hanēa.
- Je préférerais qu'elle ne m'entende pas personnellement... Bredouilla Akaashi.
- Rien ne nous empêche d'aller dans notre pièce derrière les escaliers.
Akaashi se tourna à nouveau vers la vitre et Bokuto démarra la voiture avec un petit sourire.
Une fois rentrés, ils se rendirent dans leur chambre afin de poser leurs affaires dans la chambre et ils mirent leur pyjama.
La tension était de nouveau palpable. Bokuto sortit le vibrateur de son sac et après avoir pris une lingette stérilisée il l'enveloppa et regarda Akaashi.
- On y va? Demanda Bokuto doucement.
Akaashi était tourné vers le mur, se triturant les doigts. Bokuto vit son cou et ses oreilles rouges et il s'approcha de lui et passa son bras gauche autour de la taille du noiraud et lui attrapa les mains avant de poser son menton sur l'épaule droit de ce dernier.
- Si tu ne veux pas il suffit de me le dire chéri, tu sais. Le rassura Bokuto d'une voix douce.
Akaashi se tourna vers le plus grand qui l'entoura de ses bras.
- Est-ce que tu peux... commencer doucement... s'il te plaît?
- Ce n'est même pas la peine de me le demander Keiji. Je t'ai dit que je commencerai toujours doucement.
Les mains d'Akaashi se resserrèrent sur le t-shirt de Bokuto.
Bokuto emmena Akaashi sur leur lit et alla fermer complètement les volets et fenêtres.
S'en suivirent des préparations assez rapides, puis, Bokuto fit entrer petit à petit le vibrateur en Akaashi.
.
Trois fois. C'était le nombre d'orgasmes qu'Akaashi venait d'avoir. Et sans que Bokuto ne le touche une seule fois.
Le noiraud était complètement détruit. Des larmes de plaisir lui recouvraient le visage, mélangé à de la sueur et sa propre semence était un peu partout sur son bas-ventre, le ventre, le torse et quelques gouttes étaient même sur son menton. Il était rouge vif jusqu'aux épaules, tremblant de tout son corps, des gémissements incontrôlables s'échappaient de ses lèvres. Il avait la gorge en feu. Il était certain que Hanēa l'ait parfaitement entendu à ce stade.
Il essayait d'échapper au surplus de plaisir mais Bokuto le maintenait en place, lui rendant tout mouvement impossible.
Bokuto décida de le mettre au dernier niveau et le noiraud se tourna sur le ventre, essayant de retenir ses cris de plaisirs dans son oreiller.
Après quelques instants, Bokuto enleva le vibrateur et il se plaça devant l'entrée du noiraud en se mettant sur le côté, passant sa jambe gauche entre celles du plus jeune et alla directement frapper la prostate d'Akaashi tout en appuyant sur son gland rose et bien sensible.
- GNH-HAAAAAAAAANH! KŌTARŌ! AAANH!
Le noiraud se déversa de nouveau entre leurs torse, étouffant ses cris de plaisir dans l'épaule du plus grand qui chassait également son orgasme en Akaashi. Ce dernier resserra son étreinte sur Bokuto.
- MMMMGNH! MPHGH! MMHPHKH! HAANFF! KH! KŌTARŌ! ANH!
- Lâche-toi, laisse-toi aller Keiji.
- Mmphgh! Gnhmph! MGNH! MPHGH!
Bokuto aida le plus jeune à chasser son orgasme. Puis il se retira et fit allonger le noiraud qui était quasiment sur lui.
Akaashi était dans un état vraiment chaotique. Il avait de la semence sur son haut du corps et de la semence de Bokuto continuait de sortir de lui petit à petit et des gémissements de plaisir s'échappaient encore de ses lèvres. Son corps tremblait bien plus qu'à l'habitude en raison de l'effort qu'il a fourni. Bokuto s'allongea à côté d'Akaashi et essuya avec ses doigts les larmes qui avaient coulé sur les joues de ce dernier.
Bokuto se mit légèrement au-dessus d'Akaashi avant de l'embrasser, doucement.
- Tu as été si parfait chéri. Tu es le meilleur.
- Je t'aime Kōtarō...
- Je t'aime aussi Keiji...
Bokuto continua à calmer le plus jeune en lui faisant des compliments et des papouilles. Akaashi réussit à calmer son corps petit à petit mais il tremblait tout de même encore.
Ensuite, ils se décidèrent d'aller se laver. Après être lavés, Bokuto laissa Akaashi s'asseoir sur le canapé et le plus grand s'affaira dans la cuisine pour leur préparer le dîner. Tout en cuisinant il mit de l'eau à bouillir afin d'en mettre dans une bouillotte.
Une fois l'eau bouillie, il en mit dans la bouillotte et la plaça sur le bas du dos d'Akaashi qui s'était allongé sur le canapé. Il se sentait complètement lessivé, vidé de toute énergie.
Une fois que Bokuto eut terminé de préparer le dîner, il se dirigea vers le passeur qui avait un bras devant les yeux.
- Keiji? Tu dors mon amour?
Akaashi secoua la tête de droite à gauche. Bokuto lui enleva le bras de ses yeux et lui fit un sourire avant de l'embrasser sur le front.
- On va manger?
Akaashi le regarda un moment avant de tourner la tête de l'autre côté, rougissant. Bokuto ne lui avait toujours rien dit jusque là. Pourtant, Akaashi, lui-même était surpris qu'il ait autant de voix. Sa gorge l'irritait bien plus que tout à l'heure.
- Allez, on y va. Viens chéri.
Bokuto aida le plus jeune à se lever et l'emmena jusqu'à leur table à manger. Le plus grand prit un coussin au passage et le posa sur la chaise du noiraud.
- Itadakimasu.
Akaashi prit les baguettes en main mais il fut incapable d'attraper quoi que ce soit comme il fallait, sa main tremblant légèrement. Bokuto se déplaça à côté d'Akaashi et il entreprit de lui donner une bouchée entre chacune des siennes. Une fois le dîner terminé, Bokuto débarrassa la table. Akaashi prit une pomme et un couteau mais Bokuto l'arrêta presqu'immédiatement.
- Tu veux te couper la main en tremblant comme ça? Ne t'inquiète pas je m'en occupe.
Akaashi lui bouda mais il ne put malheureusement éviter que ses joues rougissent. Il croisa ses bras sur la table et posa sa tête dessus.
Bokuto s'approcha de lui après quelques instants et posa une assiette avec deux parts de gâteau au chocolat devant lui avant de poser une main sur son dos et s'asseoir à côté de lui.
- Tu préfères la pomme ou du gâteau au chocolat?
Akaashi se redressa brusquement et regarda attentivement les deux parts. Puis regarda Bokuto. Les deux parts étaient quasiment identique mais l'une d'elles était plus grande.
- Pas la peine de me regarder, ça se voit que tu crèves d'envie de prendre la plus grande. C'est pas aujourd'hui que je t'en voudrai.
Akaashi regarda à nouveau l'assiette et prit la plus grande des deux parts avant de la manger.
Bokuto pouffa de rire avant de prendre l'autre part. Une fois finis, ils se rendirent dans leur chambre pour faire leurs devoirs.
Après plusieurs minutes, Bokuto vit que le noiraud se tortillait sur place.
- Tu veux que j'aille te chercher la bouillotte?
Akaashi hocha la tête tout en rougissant.
- Depuis quand tu es aussi timide? C'est parce que c'est la première fois que tu me laisse vraiment t'entendre? Surtout ne vas pas penser que je ne t'aimerai plus. Pour être honnête, j'aurais bien aimé t'entendre comme ça bien plus tôt. Dit Bokuto avec un sourire en coin.
Akaashi se réfugia dans les bras du plus grand qui commença à lui caresser doucement les cheveux.
Bokuto descendit chercher à nouveau la bouillotte et remonta.
Ils finirent leurs devoirs et ils étaient en train de jouer avec Hoshi dehors lorsque la pluie commença à s'abattre.
Plus le temps avançait, plus l'orage se faisait intense. Le téléphone de Bokuto vibra sous les nouvelles qui annonçaient une violente tempête de plusieurs jours. Après quelques minutes, de la grêle se mélangea à la pluie, qui avait redoublé de force. Ils reçurent tous les deux un mail de leur professeur disant que les cours pour toute la semaine étaient annulés.
- Tu vas pouvoir te reposer sans trop souffrir en volley. Rigola Bokuto lorsque le rouge monta aux joues du plus jeune.
Ils étaient assis, devant la télé, regardant les informations. Il faisait nuit noire dehors. Un grondement sourd retentit et la lumière s'éteignit ainsi que la télé. Le courant était coupé. Akaashi sursauta au son du tonnerre et s'agrippa au bras de Bokuto.
- K... Kō... Kōtarō...
Bokuto se tourna vers Akaashi qui tremblait et le serra fort contre lui.
- Shhhh bébé je suis là... ne laisse pas tes souvenirs prendre le dessus... tu es avec moi... rien ne va t'arriver mon amour... écoute moi... Concentre-toi sur ma voix.
Il eut un nouveau coup de foudre et le noiraud garda les yeux fermés fortement en rentrant sa tête dans ses épaules et s'agrippant à Bokuto.
Bokuto lui caressa les cheveux et le dos tout en le rassurant. Hoshi avait glapi et était venu à leurs pied et tremblait tout autant qu'Akaashi et le chiot couinait.
Bokuto le prit d'une main et le posa sur ses genoux entre Akaashi et lui avant de le caresser d'une main.
La tempête faisait rage dehors et l'état d'Akaashi et de Hoshi ne s'améliorait pas. Lorsque le tonnerre retentit violemment après un éclair, Bokuto sentit sur ses genoux une source chaude.
- Shhh Hoshi calme-toi mon grand. Ça va aller. Keiji? On monte là-haut mon cœur? Je dois me changer, Hoshi vient de me baptiser.
- J'ai peur...
- Je suis avec toi chéri, tout va bien. Je ne laisserai personne te faire du mal.
Le tonnerre se calma petit à petit mais le vent soufflait fort et la pluie s'abattait avec force. Akaashi se calma un peu et Bokuto rassura également le chiot. Ils montèrent tous les trois à l'étage, grâce à la lampe torche, Bokuto portant Akaashi qui avait Hoshi et la lampe dans ses mains.
Bokuto se changea après s'être lavé et rejoignit Akaashi et Hoshi.
Le grondement recommença, doucement.
- Keiji, je vais te laisser deux petites secondes avec Hoshi le temps que j'aille chercher une lampe à huile okay?
Akaashi emmena ses genoux contre lui, emmenant toute la couverture sur lui.
- Reste avec moi s'il te plaît... et je veux faire pipi...
- J'arrive chéri, je fais vite. Hoshi sera avec toi. Dac? Dit Bokuto.
Puis, après avoir planté un baiser sur le front du noiraud, il descendit.
Il chercha rapidement deux lampes à huile lorsqu'un qu'un puissant coup de tonnerre retentit, faisant trembler les carreaux des fenêtres.
La respiration d'Akaashi devint plus rapide et des halètements de peur lui échappaient. Les tonnerres se suivaient et il porta ses mains sur les oreilles.
Lorsqu'un éclair balaya le ciel et que le coup de tonnerre s'en suivit, Akaashi revit dans sa tête les événements de son kidnapping plus distinctement.
Bokuto venait enfin de mettre la main sur la boîte d'allumettes lorsque Hoshi était apparu. Le chiot couinait et tirait sur son bas en le tirant vers l'escalier. L'éclair zébra le ciel et le son du tonnerre fut encore plus puissant.
- AAAAAAAAAAAAAAAAAAH!
Les yeux de Bokuto d'écarquillèrent et il suivit Hoshi en courant, manquant à plusieurs reprises de se rompre le cou.
Il posa rapidement les deux lampes à huile et la boîte d'allumettes avant de se diriger vers Akaashi et le prendre dans ses bras malgré la masse de couverture posée devant le noiraud avant de le serrer fort contre lui.
- Je suis là, je suis là mon cœur.
La respiration du noiraud était rapide et saccadée, mélangée à des pleurs.
- Keiji, babe, je suis là... shhh...
Bokuto tenta de le calmer mais les pleurs du noiraud redoublèrent.
- Shhhh... je suis là mon amour... dis-moi ce qui ne va pas?
Bokuto l'écarta légèrement et posa ses mains sur les joues rougies et mouillées de larmes.
- Ce sont tes souvenirs?
Akaashi secoua la tête en négation et ses sanglots devinrent incontrôlables. Bokuto garda ses mains sur les joues du plus jeune et Hoshi vint entre eux avant de tirer les couvertures. Akaashi porta ses mains sur les poignets de Bokuto, pleurant de toutes les larmes de son corps. Bokuto baissa le regard et vit le short ainsi que les couvertures mouillés. Bokuto serra le noiraud contre lui et lui caressa les cheveux tout en l'embrassant sur la tempe.
- Je suis désolé de t'avoir laissé... Viens, on va te changer.
Akaashi s'accrocha à Bokuto, ne relâchant pas sa prise, et ses pleurs s'intensifièrent.
- Shhhh bébé ne pleure pas. Viens mon amour.
Ils entendirent la télé à nouveau dans le salon les faisant sursauter tous les trois.
- Le courant est de retour. Allez on y va. Viens.
Bokuto emmena le noiraud qui était inconsolable dans la salle de bains et lui remplit un bain avant d'aller chercher un pyjama. Lorsqu'il revint, les pleurs du noiraud s'étaient calmées.
Après avoir terminé d'aider Akaashi, Bokuto alla chercher le panier de Hoshi et le posa à côté de la porte dans leur chambre puis changea les draps et ils se couchèrent après avoir éteint les lumières.
- Si quelque chose ne va pas tu me dis Keiji, dac?
Akaashi hocha la tête contre le torse de Bokuto.
- Bonne nuit mon amour.
- Bonne nuit Kōtarō...
Ils s'endormirent l'un dans les bras de l'autre.
.
Pour l'éternité.
Fin.
Merci d'avoir lu!
Heh.
Hehe.
Je rigole hein ce n'est pas fini
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