Rien. Juste des scènes mignonnes. Only fluff.

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Akaashi se réveilla et son premier réflexe fut de tendre les bras vers Bokuto. Seul le froid lui répondit. Il sentit une pression sur le bas de son dos et en y portant sa main, sentit la bouillotte. Elle avait refroidi donc elle avait été là depuis un bon bout de temps.

Il se redressa faiblement sur ses coudes et regarda l'heure. Il était 9 heures 48. Il grommela et se laissa retomber sur le ventre, en serrant l'oreiller de Bokuto contre lui. Il entendit le micro-ondes en bas.

- Bordel mais qu'est-ce que je l'aime... Grommela Akaashi, se rendormant.

Bokuto remonta à l'étage et après avoir posé les deux tasses fumantes qu'il avait dans ses mains sur la table, il s'assit sur le lit et porta sa main gauche sur les cheveux d'Akaashi.

- Keiji, reveille-toi. Murmura le bicolore.

- ... mhf...

Akaashi bredouilla quelques mots incompréhensibles et sa respiration redevint profonde et clame.

- Keiji, réveille-toi mon ange. Murmura Bokuto de nouveau contre l'oreille du noiraud.

Bokuto ne l'appelait jamais de cette manière. Sauf dans ces moments d'intimité. Le fait qu'il l'appelle de cette manière les remit tous deux dans cette bulle qu'ils avaient eu le soir, dans la douche.

Akaashi avait le visage à moitié caché dans l'oreiller de Bokuto mais ce dernier put clairement voir les oreilles du noiraud devenir rouges vifs.

Akaashi grogna et se remit sur le dos.

- Quoi? Fit Bokuto rigolant devant la mine rougie d'Akaashi.

- ... Tu sais très bien. Répliqua Akaashi en grognant, plaçant ses bras devant son visage dans une tentative de défense.

Bokuto pouffa et attrapa les mains du noiraud pour les écarter de son visage.

- Ça te correspond bien comme surnom tu sais? Surtout à ces moments là avec la tête d'ange pure que tu fais.

Akaashi tourna la tête sur le côté, le visage rouge de gêne et fuyant le regard doré de Bokuto.

Le bicolore posa ses lèvres sur la mâchoire gauche du noiraud, près de l'oreille. Ensuite, il l'embrassa juste derrière le lobe d'oreille, le point sensible du plus jeune.

L'effet fut immédiat, il obtint un léger gémissement de sa part.

Akaashi bougea et attrapant Bokuto, le força à s'allonger à côté de lui et se réfugia dans ses bras, entrelaçant leurs pieds.

Ils restèrent dans cette position et Bokuto dut le réveiller encore une fois.

- Debout la marmotte.

- Mmmh... non, j'suis bien comme ça.

- Alors tu l'auras voulu.

- Mmhein?

Bokuto se redressa et se mit au-dessus d'Akaashi à califourchon.

- Tu tortilles un peu des fesses, puis tu voles à droite.

- NON, c'est bon je suis réveillé! Ne fais pas ça s'il te plaît!

- À gauche.

- K-Kōtarō...!

- Mmh hmm.

- ...

Akaashi attrapa les mains de Bokuto essayant de le bloquer mais il était bien plus fort. Bokuto ne chercha même pas à se débarrasser de sa poigne.

- Et... pique et pique et pique!

Bokuto arracha ses mains de la poigne d'Akaashi et commença à le chatouiller, faisant pouffer le noiraud qui finit par s'abandonner à l'éclat de rire.

Akaashi se démenait pour prendre le minimum d'air tout en battant ses pieds dans le vide, dans une tentative désespérée de donner un coup à Bokuto.

- K-Kō! Pfffft hahahaha! Arrêtes! Hahahaha Kōtarō! Arrêtes!

Bokuto aussi avait du mal à contenir son rire, qu'Akaashi lui avait transmit.

Bokuto se décida à enfin arrêter pour que le noiraud puisse respirer.

Ils se levèrent et après avoir bu leur café au lait, ils se rendirent dans la salle de bains pour se changer.

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Le soir, après le dîner, ils se lavèrent et n'ayant pas emmené un pyjama dans la salle de bains, les deux se rendirent dans leur chambre. Bokuto sortit un caleçon, un jogging noir pour lui et aussi pour Akaashi. Ensuite il leur sortit un t-shirt manches longues.

- Pour dormir...?

- On sort.

- Encore?

- Oui, encore. Tous les week-ends je t'emmène sortir. Tu ne toucheras pas à un seul de tes bouquins sauf le dimanche. Là on va regarder les étoiles.

- Mais...

- Pas de mais.

Ils s'habillèrent en silence et Bokuto sortit son sweat-shirt gris avec un imprimé de ballon de volley et le mit.

Akaashi resta là à regarder ses propres sweat-shirts avant de prendre celui que Bokuto avait mit et lui avait prêté lors de leur première sortie nocturne.

- C'est le mien.

- Je sais mais c'est confortable.

Puis, Akaashi porta le col du sweat-shirt sous son nez, respirant l'odeur de Bokuto.

- ... Tu sais que je serais avec toi?

- Oui mais comme ça j'aurais deux fois plus ton odeur. Dit Akaashi passant ses bras autour de Bokuto et posant son visage dans le creux du cou du plus grand. Kō...?

- Mmh?

- Tu te rappelles c'est le même pull que tu m'avais prêté quand on est allé voir les étoiles la première fois.

- Ah oui et tu avais oublié de me le rendre.

- J'ai dormi avec cette nuit là.

- ...

Bokuto pouffa puis éclata de rire.

- Et apparemment j'étais juste un crush?

- Oh tais-toi.

- On y va?

- Mmh.

Ils se rendirent sur la même colline et après avoir mit un plaid sur l'herbe, ils s'assirent et Bokuto prit un autre pour les envelopper tous les deux. Ils s'allongèrent ensuite pour regarder les étoiles.

Une fois rentrés, ils mirent leur pyjama et se couchèrent.

Le lendemain, Akaashi se réveilla et regarda l'heure. Il était 8 heures 43. Bokuto dormait encore. C'était la première fois que le noiraud se levait plus tôt que le bicolore.

Akaashi attrapa lentement son téléphone. Bokuto était torse nu car il avait enlevé son haut la nuit.

Akaashi prit soin d'éteindre le son et prit plusieurs photos de Bokuto, sur des angles différents. Il n'en avait jamais eu auparavant car Bokuto se réveillait toujours avant lui.

Il en prit une autre lorsque Bokuto bougea lentement, gardant ses yeux toujours fermés, se tournant du côté d'Akaashi.

- T'as fini de me prendre en photo? Grommela Bokuto dans son sommeil.

- ...

Akaashi rougit jusqu'au cou et reposa son téléphone avant de s'allonger de nouveau avant de cacher son visage dans le torse de Bokuto qui passa sa main dans les boucles noires du plus jeune.

Lui il me prend pratiquement tous les matins en photos et je n'en ai aucune idée et la seule fois où je le prends en photos je me fais griller...

- T'es pas tellement discret tu sais?

- ...

- Et oui, faut que tu travailles sur tes pensées.

- Tais-toi...

- T'as pratiquement écrasé mon bras avec ton genou et ça m'a réveillé. Je voulais voir ce que tu allais faire alors j'ai rien dit. Et j'ai vu l'ombre de ta main et de ton téléphone changer d'angles. T'en as prit combien?

- Beaucoup.

- Je peux les regarder?

- Non tu vas les supprimer.

- Mais non.

Bokuto rigola et se mettant au-dessus du noiraud à califourchon, força Akaashi à le regarder. Puis, il lui sourit.

- Eh 'Ji.

- Hm?

- Ferme tes yeux.

Akaashi le regarda un moment avant de faire ce que Bokuto lui avait demandé.

- Qu'est-ce que tu vois?

- ... Euh... c'est un piège?

Bokuto rigola doucement.

- Non. Qu'est-ce que tu vois?

- Rien.

- C'est ma vie sans toi.

Akaashi ouvrit les yeux et rougit jusqu'à la racine des cheveux. Puis, sans laisser le temps à Akaashi de protester sur l'haleine du matin, Bokuto lui sourit et l'embrassa.

- Faut vraiment que tu arrêtes tes phrases de dragues ringardes. Dit Akaashi lorsqu'ils se séparèrent.

- Nan, elles marchent à tous les coups. Dit Bokuto en embrassant le noiraud sur le nez.

Vers midi, alors qu'Akaashi faisait cuire la viande, Bokuto était parti étendre le linge dans leur jardin à l'arrière. Lorsqu'il revint dans la cuisine, il vit Akaashi debout sur le plan de travail, une spatule en main.

- Mais qu'est-ce que tu fais? Pourquoi t'es debout sur le plan de travail? Demanda Bokuto.

- J'habite ici. Je peux me tenir debout où je veux, merci beaucoup.

- Où est l'araignée?

- Sous la table.

Bokuto se dirigea vers la table et après avoir regardé la taille de l'araignée qui était plutôt grande, ouvrit d'abord la fenêtre et alla chercher un morceau de journal avant de la prendre et la jeter dehors. Ensuite il se dirigea vers Akaashi et l'attrapant par la taille le fit descendre.

- C'est bon elle est partie princesse.

- M'appelle pas comme ça. Grogna Akaashi.

Bokuto pouffa et embrassa Akaashi sur le front. Ensuite, après avoir fini de préparer le repas et avoir déjeuné, ils se rendirent dans leur chambre pour leurs révisions.

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Ouais nan c'est bon des chapitres long c'est une fois sur deux je veux pas mourir.