T'aimer encore plus
L'alarme retentit sur son téléphone et Bokuto l'éteignit avant de s'étirer et se glisser doucement hors du lit sans réveiller Akaashi.
Il se dirigea vers la salle de bains et se prépara. Il était en train de mettre sa chemise lorsque la porte s'ouvrit, laissant entrer un Akaashi complètement désorienté, se frottant les yeux et baillant.
Le cœur de Bokuto ne put résister et commença à battre rapidement. Il se dirigea vers Akaashi et le prit dans ses bras, calant sa tête contre son épaule et caressant son dos.
- Tu es réveillé? Chuchota le bicolore même s'ils n'étaient que tous les deux dans la maison, ne voulant pas brusquer Akaashi. Bien dormi?
- Mmmh... Grommela le noiraud, serrant Bokuto.
- Ça devrait être illégal et interdit d'être aussi mignon. Surtout quand tu te réveilles à peine.
Akaashi laissa échapper un petit rire et après être resté dans les bras de Bokuto un moment, se dirigea vers le lavabo pour se brosser les dents et laver son visage.
Il venait de finir lorsque Bokuto passa au gel. Il en mit un peu sur sa main.
- Tu arrives à faire tenir tes cheveux avec aussi peu de gel?
- Ouais, il tient grave bien ce gel.
Akaashi s'essuya le visage et les mains, puis, se plaça devant Bokuto.
- Je peux te coiffer?
Bokuto haussa un sourcil, puis, lui fit un sourire en coin et lui tendit la main sur laquelle il avait mit le gel.
- Fais-toi plaisir.
Akaashi le prit et étala sur ses mains avant de les porter sur les cheveux de Bokuto qui se baissa.
- Comme ça tu ne devrais pas avoir trop mal aux bras.
- Merci pour cette attention Kō.
- Mais je t'en prie.
Akaashi finit et le regarda. Puis, éclata de rire.
Bokuto se regarda dans le miroir.
- Sérieusement? Je ressemble à un buisson là. Les oiseaux auront un bon nid pour pondre leurs œufs en tout cas.
Akaashi riait et mit une bonne minute avant de se calmer.
- Attends... haha... je vais arranger.
Lorsqu'il eut finit, son fou rire s'accentua.
- Keijiiii... Les profs vont m'exclure du cours si je me pointe en cours avec cette crête de coq...
Akaashi riait tellement qu'il devait se tenir à Bokuto pour ne pas tomber.
- Hahaha...! J'suis... d... désolé... hahaha... Kō... J'ai toujours rêvé de faire ça...
- Bon je vais me coiffer moi-même je pense. Dit Bokuto souriant à Akaashi.
- Non attends, je le fais sérieusement cette fois.
- Sûr?
- Sûr.
Et Akaashi le coiffa, de façon à ce que le bicolore ait ses cheveux ramenés en arrière, plaqués. Akaashi passa ses doigts sur le front pour laisser tomber deux trois mèches de façon naturelle. Lorsqu'il eut fini, il le regarda et se sentit bouillir.
- Je pense que t'as vraiment fait sérieusement pour que tu prennes ce ton de rouge en à peine une demi seconde. Déclara Bokuto lui faisant un clin d'œil.
Il se regarda et dut avouer que lui-même n'avait jamais pensé à cette coupe.
- T'es sûr de vouloir me laisser partir comme ça?
- Je pense qu'il vaut mieux que tu mettes ta coiffure habituelle. J'ai pas envie que tu te ramènes avec des sangsues collées à tes jambes ce soir.
- Jaloux?
- ... N-non. Bouda Akaashi.
- T'as hésité.
- Non.
- Tu n'as qu'à me faire un suçon. Au moins tout le monde saura que j'appartiens déjà à quelqu'un. Dit Bokuto avec un clin d'œil bien prononcé.
Akaashi lui sourit et se pencha sur lui.
- Hé Keiji, je rigolais... tu ne vas quand même pas me faire un s... gnhmh... K-Keiji...
Après quelques secondes, Akaashi se détacha de Bokuto avec un sourire sur les lèvres et regarda avec fierté sa marque.
Bokuto se regarda dans le miroir. Le col de l'uniforme n'allait pas cacher un seul millimètre du suçon.
Bokuto se tourna vers Akaashi et le regarda amusé.
- Jaloux et possessif. J'aime bien ton petit côté rebelle.
.
- Eh bah... joli le suçon. Siffla Kuroo lorsqu'il monta dans la voiture.
- Oui je vais bien bro et toi? Soupira Bokuto.
- Et jolie la coiffure aussi. Je suppose qu'Akaashi a voulu dire que tu étais déjà prit? Rigola Kuroo.
- Exactement.
- Et sinon ouais désolé bro. Ça va?
- Au top! Et toi?
- Ouaip!
.
- Ouah il est trop beau coiffé comme ça...
- Grave... mais regarde...
- Il a un suçon...?
Kuroo ricanait entendant les chuchotements des étudiants.
.
- Ça suffit, concentrez-vous! Bokuto n'est pas le centre du cours! S'exclama le professeur. Ceci dit jeune homme, si vous pouviez éviter de vous ramener avec des marques visibles en cours, ce serait apprécié.
- Désolé Sensei, mais il est plutôt du genre jaloux.
Le silence se fit dans la salle et Bokuto se gifla mentalement.
- Moi qui pensait avoir au moins une chance avec Kuroo-kun ou Bokuto-kun vu qu'Oikawa-kun est avec Iwaizumi-kun... Soupira une fille.
- Au moins il reste Kuroo-kun.
Kuroo éclata de rire.
- Désolé les filles mais je suis aussi pris. Je doute que Kenma veuille me partager.
- Je rêve... c'est une blague... les mecs les plus beaux gosses sont gays... Soupira une fille.
- Ouais mais c'est mignon quand même.
- Ce n'est pas l'objet de ce cours même si j'aimerais bien être invité à vos mariages les jeunes. Allez reprenons notre sérieux.
.
Le soir, ils garèrent la voiture et sortirent du garage avec leurs sac.
- Bonsoir les garçons.
- Salut tante Hanēa.
- Bonsoir Hanēa.
- Woaw Kōtarō, jolie coupe!
- Haha merci! Keiji a tenu à me coiffer à sa manière.
- Adorable. Et j'imagine qu'il a aussi tenu faire un suçon pour montrer que tu étais déjà prit?
- Je voulais pas qu'il me ramène des filles collées à ses jambes.
- Je te connaissais possessif pour ton riz au curry mais pour quelqu'un je m'y attendais pas. Vous venez dîner? J'ai préparé du riz avec du curry au poulet justement.
Les yeux d'Akaashi s'illuminèrent.
- Soit je vous en apporte, soit vous venez.
- On arrive! S'écria t-il en se dirigeant vers leur maison pour déposer leurs affaires.
Ils posèrent leurs sac sur la table et accrochèrent leurs veste. Puis, après avoir enlevé leurs montre et posé sur la table, Akaashi sortit en trombe.
- Hey, attends moi Keiji! Protesta Bokuto en fermant la porte derrière lui, tandis qu'Akaashi se dirigeait déjà vers la grille, soulevant les manches de sa chemise.
Bokuto l'imita et entrèrent dans le jardin de la tante du noiraud.
- Allez, entrez.
- Ça sent toujours aussi bon! S'émerveilla Akaashi.
- Bah c'est du riz au curry. Dit Bokuto.
- Non, celui que fait tante Hanēa est bien meilleur!
- Je suis flattée. Et vos chemises sont plutôt classes pour des gamins qui puent en fin de journée.
- Eh! Protestèrent les deux garçons.
Hanēa éclata de rire.
Ils enlevèrent leurs chaussures et suivirent Hanēa dans le salon.
- Ça sent si bon et c'est si bon que la première chose que je me suis dis quand j'ai apprit ton accident c'était que je n'allais plus pouvoir goûter ton riz.
Hanēa le frappa sur l'arrière de la tête.
- Sale gamin.
- Aïe euh.
Bokuto éclata de rire.
- Dis-moi Keiji, tu es toujours aussi chatouilleux?
- Hein? Non. Dit précipitamment Akaashi.
Bokuto pouffa. Hanēa comprit.
Elle s'arrêta devant le canapé et se tourna vers Akaashi. Bokuto était derrière le noiraud.
Elle pointa ses index.
- Tu tortilles un peu des fesses...
- Quoi...? Non pas ça...!
- Puis tu voles...
- Tante Hanēa...
- À droite... Dit Bokuto.
Akaashi se retourna brusquement vers son petit ami pour voir avec horreur que lui aussi était prêt.
- Quoi? Kō, tu vas pas t'y mettre!
- Désolé bébé mais je ferais tout pour te faire rire.
Hanēa regarda avec tendresse Bokuto entendant le surnom.
- À gauche... Fit Bokuto.
- Kōtarō, pas toi...!
- Mmh hmm. Firent les deux s'approchant d'Akaashi qui recula vers le canapé.
- Ça se fait pas! C'est pas juste!
- Pique et pique et pique....!
Akaashi fut assailli par les deux autres et il s'écroula de rire sur le canapé.
Lorsqu'ils virent qu'Akaashi n'était plus capable de respirer correctement, ils arrêtèrent.
- Je vous déteste. Dit Akaashi se relevant du canapé, tout rouge et des larmes perlant au coin des yeux.
- Bébé hein?
Akaashi rougit et Bokuto se gratta la nuque.
- Allez, on passe à table!
- Pas trop tôt. Grommela Akaashi.
- Eh oh, tu peux très bien rentrer si ça te plaît pas.
- Non ça va.
Akaashi et Bokuto se dirigèrent à table avant d'être interrompus par la tante du noiraud.
- On se lave les mains!
Les deux garçons changèrent de direction vers l'évier tandis que l'adulte prépara la table.
Ils furent servis et ils mangèrent assez vite.
- Toujours aussi bon!
- Mais vous êtes affamés, ma parole! Et sinon votre journée de cours?
- Super. Répondirent les deux d'une même voix.
- De vrais petits gloutons. Je me souviens des conneries que tu faisais quand t'étais encore un gosse Keiji. Tu étais sûrement le pire gamin que je connaissais.
- Quoi? Keiji l'enfant qui était le plus sage depuis la primaire?
- Sage? Cette boule électrique? Pff, tu es aveuglé par l'amour mon pauvre Kōtarō.
- J'suis un enfant sage.
- Laisse-moi rire. Une fois, quand t'avais trois ans t'avais écrabouillé tous les œufs sur le sol de la cuisine.
Bokuto failli s'étouffer et il dû boire de l'eau pour se reprendre.
- Tous les gamins le font.
- Ouais. Mais le pire, c'est qu'une fois, alors que je te gardais, tu étais parti aux toilettes et au lieu de m'appeler pour te laver, tu avais étalé du caca sur ma table basse. T'avais cinq ans.
Akaashi bouda tandis que Bokuto peinait à respirer tant il riait.
Le noiraud regarda Bokuto qui, tout en riant le regarda. Cette vision suffit à faire rougir Akaashi. Cela n'échappa pas à la tante mais elle ne dit rien, laissant leur amour grandir.
- Il en reste encore.
- Je peux finir? Demanda Akaashi.
- J'allais plutôt proposer de vous en faire des bentos pour demain parce qu'il en reste beaucoup et même si tu aimes tu ne pourras jamais tout finir.
- Sérieux? Cool! T'es la meilleure!
- Merci Keiji. Même si je sais que c'est plus pour que tu obtiennes le repas plus qu'autre chose.
- Mais je le pense vraiment!
- D'accord, c'est bon je te crois mon louveteau. D'ailleurs j'ai reprit mon boulot de médecin mais sans me déplacer pour les voyages d'affaires cette fois. Faudrait que je vous fasse un test sanguin à tous les deux.
- Pourquoi faire? Demanda Akaashi, sentant son rythme cardiaque accélérer.
- Vous connaissez votre groupe sanguin?
- Non. Dit Bokuto. Ce serait bien que je le connaisse un jour d'ailleurs.
- Non... et j'suis pas pressé de le savoir.
- Ah oui c'est vrai. Tes parents m'ont raconté ce qui s'est passé et ta sensibilité. J'ai emménagé une pièce de la maison en un labo. Vous viendrez me voir quand vous aurez un moment libre. Ce week-end au pire.
- On sera pas libre. On aura des devoirs à faire.
- Ça m'étonnerai que vous ayez autant de devoirs mon chéri. Rigola Hanēa.
- Bah... on sera pas libres.
- Si on le sera et on viendra soit samedi dans l'aprèm, soit dimanche matin. Rigola Bokuto.
Akaashi finit son repas dans le silence et boudant.
Hanēa leur prépara les bentos et les garçons rentrèrent après lui avoir souhaité une bonne nuit.
Une fois rentrés, ils firent leurs devoirs et après s'être brossés les dents, prirent leurs douche ensemble, sans rien faire de plus.
Ils s'affalèrent sur le lit après avoir préparé leur sac et tenue.
Akaashi se cala contre Bokuto, passant sa jambe droite entre celles du plus grand pour resserrer l'étreinte.
- Dis moi babe.
- Mmh?
- Ça te fais tant peur les prises de sang?
- J'ai toujours détesté les piqûres... quand ça transperce ta peau... Akaashi frissonna.
Bokuto frotta le dos de son petit ami.
- Après l'incident, ils m'ont gardé une semaine à l'hôpital et chaque jour ils m'en ont fait. Et ça m'a largement suffit.
- Mais là c'est ta tante et elle fera attention.
- Mmh...
- Même ça, ça me fait t'aimer encore plus. Bonne nuit mon cœur.
- Bonne nuit Kō. Je t'aime.
- Je t'aime.
.
Vous me direz si vous voulez les détails du samedi aprèm ou pas. Bisouuus.
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