Vomito -> c ce que mon clavier m'a mit à la place de Bokuto T-T.

.

Bokuto se réveilla en sursaut recevant un coup sur la hanche. La douleur le tiraillait.

Il alluma la lumière et regarda Akaashi. Ce dernier était sur le ventre, le genou droit là où aurait dû se trouver la hanche de Bokuto.

Bokuto repoussa doucement le genou de son petit ami vers le bas. Une fois que ce fut fait, Akaashi ramena son genou d'un coup brusque, faisant sursauter Bokuto.

Le gris blanc regarda l'heure et pesta.

Il était 4 heures 39.

- Keiji. Grogna Bokuto.

Il ressaya mais obtint le même résultat.

Il posa sa main sur l'épaule d'Akaashi et le secoua légèrement.

Akaashi fendit l'air avec sa main et Bokuto esquiva le coup avec justesse.

- Hey, tu veux de plus en plus me tuer?

- Dégagez, laissez-moi...

- Keiji...?

- Je veux retrouver mes parents... Lâchez-moi...

- Eh Keiji.

- Allez-vous-en!

Cette fois, Bokuto secoua un plus Akaashi et ne put éviter la main de ce dernier.

Akaashi avait donné un coup violent avec sa main sur la joue de Bokuto.

- AAaaouch! Keiji!

Akaashi se réveilla, sursautant.

- Kōtarō?

- Tu as failli me tuer.

- Hein?

- Tu m'as giflé, et tu m'as donné un coup de genou dans la hanche tout à l'heure.

Akaashi se sentit rougir.

- Je... désolé... p...

- C'est rien, ne t'en veux pas. Tu as fait un cauchemar?

- Je... oui...

- Tu veux m'en parler? Demanda Bokuto passant une main sur la joue d'Akaashi.

- ... Je... préfère pas... enfin... pas tout de suite...

- Tu me raconteras tout plus tard alors.

.

Akaashi se réveilla en panique, ayant une sensation d'eau autour de lui. Il ouvrit brusquement les yeux et vit qu'il venait d'être mit dans la baignoire.

- Bonjour chéri.

- Kō? B... bonjour...

- Allez, faudrait peut-être te réveiller. Dit Bokuto lui souriant, agenouillé à côté de la baignoire.

Akaashi grogna et se frotta les yeux, puis bailla.

Lorsqu'il fut à la fin de son bâillement, Bokuto mit son index dans sa bouche, pour embêter son petit ami.

Seulement, il ne s'attendit pas à ce que le noiraud lui morde le doigt.

- KEIJI!

Akaashi éclata de rire.

- Ça fait mal!

- Hahaha..! Bien fait!

Akaashi rigola encore puis, se calma rapidement.

- Bon, je te laisse te laver.

- J'espère bien.

- Hey. Je t'ai préparé un bon bain chaud pour que tu ne sentes plus la douleur.

- Je sais Kō. Merci.

Bokuto le regarda plus intensément.

- Je t'aime Kōtarō. Dit Akaashi en gloussant.

Puis, le plus jeune s'avança vers son petit ami pour l'embrasser.

- Attends babe, je t'aime mais je me suis déjà brossé les dents et même si j'irai t'emmener une étoile dans le ciel, tu as toujours l'haleine du matin. Dit Bokuto se moquant gentiment.

Akaashi ne le vit pas de la même manière et éclaboussa Bokuto d'eau.

Cela eut pour effet de faire rire Bokuto aux éclats et se dernier se leva et sortit, fermant la porte.

.

Akaashi vit les draps du lit changés et une tenue l'attendait déjà sur celui-ci.

- Où est-ce qu'il a l'attention de m'emmener?

Il soupira avec un sourire sur les lèvres et s'habilla. Il descendit ensuite dans la cuisine mais ne vit aucune trace de Bokuto.

- Kō?

...

- Kōtarō?

...

- Mon amour, tu es là?

Akaashi vit une feuille sur la table et il l'a prit.

J'suis parti nous acheter quelque chose à manger pour le petit dej. Je fais vite~ Tu pourras commencer à faire la liste de courses, on ira après.
Je t'aime. ♡♡♡
Kō. ♡

Akaashi sourit à la note et se dirigea vers le canapé, dans le salon.

Il emmena ses jambes contre lui et en repensant au cauchemar qu'il avait fait, ne put empêcher ses larmes de couler.

Bokuto rentra et enleva les chaussures et son manteau dans le hall avant de se diriger vers le salon où il vit Akaashi sur le canapé, tête cachée dans ses bras.

- Hey Keiji. Ça ne va pas?

Bokuto se rapprocha.

- Keiji, qu'est-ce qui se passe?

Le plus grand vit le noiraud serrer ses mains encore plus.

- C'est parce que tu n'as pas vu ma note?

Akaashi secoua la tête négativement.

- J'suis allé fort?

Nouvelle réponse négative, cette fois ses oreilles rougissant.

- Tu m'en veux de t'avoir embêté?

Akaashi secoua encore une fois la tête négativement.

- C'est le cauchemar que tu as fait? Demanda cette fois plus doucement Bokuto.

Akaashi hésita, puis, hocha la tête.

- Je me lave les mains et je reviens mon cœur.

Bokuto posa le sac sur la table et après s'être lavé les mains, s'assit à la droite d'Akaashi et le prit dans ses bras.

Il lui frotta doucement le dos mais la respiration d'Akaashi se fit de plus en plus rapide et des tremblements le prit.

- Keiji, qu'est-ce qui se passe? Keiji, hé calme-toi babe, respire, ça va aller, je suis là... Essaya Bokuto de le rassurer du mieux qu'il le pouvait, paniquant, ne sachant pas la raison de cette soudaine crise d'angoisse de son petit ami.

Il ignorait même comment il savait que c'était une crise d'angoisse.

- Keiji, chéri calme-toi, je suis là. Dit Bokuto caressant les boucles noires d'Akaashi, sa tête reposant sur son épaule.

- K-K... Kō...

- Shhh... c'est fini ce n'était qu'un cauchemar...

Akaashi secoua la tête.

- Quoi? Fit Bokuto, confus.

- Ç... ça s-s'est... v... vraiment passé...

- Dis le moi mon amour, ça te soulagera.

- Q... quand j'avais... huit ans... je... j'ai été k... kid... kidnappé...

Le sang de Bokuto se glaça.

- C... comment? Souffla Bokuto, ne voulant pas brusquer Akaashi.

- J'étais à l'école et... il y avait un grand orage... un homme était venu et il m'a dit que mes parents avaient eu un accident et que c'était eux qui l'avaient envoyé me chercher... dans la voiture ils m'ont donné un bonbon et... quand je me suis réveillé j'étais... dans une pièce, sans aucune lumière... S... Sanaē était arrivée quand... Kajiro lui a dit... il avait tout vu et il l'a prévenu... et... c'est elle qui avait prévenu mon père et... ma mère... ils ont appelé la police... quand ils sont venus, ils... ils m'ont retenu avec... un couteau sur... mon front... là où... commence les cheveux à pousser et... quand la police m'a retiré d'eux... ils m'ont fait une entaille... La... la...

- Shhh... c'est fini Keiji, tout est fini...

- N... non... la seule chose que j'ai vu... c'était mon sang et j'ai... perdu conscience... ce n'est pas fini... ce ne sera jamais fini...

- Si c'est fini mon amour, tu es sain et sauf maintenant et je suis là pour toi.

- Cette coupure m'a laissé une cicatrice...

Bokuto décala Akaashi légèrement de lui et releva les boucles noires qui étaient sur le front. Il remarqua une ligne blanche, fine.

- C'est fini Keiji. Souffla Bokuto avant de poser ses lèvres sur la cicatrice blanche de son petit ami.

Akaashi frémit mais ne le repoussa pas.

- Ça explique mieux pourquoi tu as peur du noir. Tu aurais dû m'en parler avant Keiji.

- Je... sais... mais... depuis ce jour-là... j'ai été plus sensible au toucher et à la douleur...

- Raison de plus...

- Non... parce que même sans être au courant tu ne me faisais pas si mal alors... je n'en voyais pas... l'intérêt...

- Peut-être mais... pour que tu aies moins de poids...

Bokuto essuya les larmes d'Akaashi tandis que ce dernier renifla et l'embrassa sur les lèvres.

Bokuto le garda encore contre lui et sortit un mouchoir de son sac en bandoulière qu'il avait gardé sur lui.

- Tiens. Tu dégoulines de morve et de larmes, je peux pas t'embrasser comme ça.

- Tu viens de le faire. Rétorqua Akaashi en regardant le mouchoir tendu sans le prendre.

- Ouaip, mais je peux plus. Répliqua Bokuto avec un grand sourire scotché aux lèvres.

- Et pourquoi ça?

- Je te l'ai dit. Allez tiens.

- Et si j'en voulais pas?

- Mmh... laisse-moi réfléchir.

Bokuto le regarda avec un sourire en coin et tendit la main ver le cou d'Akaashi qui se recula, en laissant échapper un rire.

Seulement, son nez avait rit avec lui, et rouge de gêne, arracha le mouchoir des mains de Bokuto pour s'essuyer le nez. Bokuto, lui, éclatait de rire.

- Hahahaha! Tu vois quand tu veux! Hahaha! Tu t'es lâché!

Akaashi lui lança un regard noir et porta son mouchoir devant Bokuto qui se leva rapidement, esquivant.

- AAaah! Dégueu!

Akaashi se leva aussi et Bokuto alla derrière le canapé. Akaashi sauta par dessus le canapé et poursuivi Bokuto jusque dans la cuisine.

Bokuto réussit à aller derrière le noir corbeau et l'attrapa par les poignets.

Il l'emmena vers la poubelle sous les protestations du plus jeune.

- Maintenant sois gentil et lâche ce mouchoir dans la poubelle.

- Non, pas question.

- Si, tu le lâches.

Akaashi finit par le lâcher. Bokuto le retourna et prit le menton d'Akaashi entre son pouce et son index.

- T'as une crotte de nez.

Akaashi prit un air courroucé et allait le gifler lorsque Bokuto attrapa in extremis sa main.

- Mais Keiji! Je rigole!

Pour toute réponse, Akaashi prit le téléphone de Bokuto de la poche arrière de son jean et regarda.

- Je plaisantais. Rhoo.

Akaashi remit le téléphone.

- Je pouvais pas le savoir.

- Avoue que tu voulais juste toucher mes merveilleuses fesses en faisant mine de prendre mon tel.

- Fais gaffe, si tes chevilles gonflent tu ne pourras plus jouer au volley.

Bokuto embrassa Akaashi.

- Ne t'en fais pas, mes chevilles vont très bien.

- Quel dommage.

- Eh!

Bokuto passa ses mains sur les fesses d'Akaashi qui avait les siennes autour du cou du plus grand.

- J'ai jamais touché à tes fesses.

- Tu te fous de moi?

- Enfin, pas en pensant à ce que je faisais en tout cas.

Akaashi rougit et plongea son visage dans le cou de Bokuto qui pouffa.

Ils attendirent un moment avant que Bokuto donne une fessée à Akaashi qui gémit tout en rougissant.

- Kō!

- Mmh?

- Fais pas ton innocent. Grogna le noiraud.

Pour toute réponse, Bokuto s'attaqua à l'autre fesse d'Akaashi.

- Kōtarō, ça suffit.

- D'accord j'arrête. On va manger?

- T'as acheté quoi?

- Trois mousses au chocolat et deux parts de gâteau au chocolat.

Les yeux d'Akaashi s'illuminèrent et se précipita vers la table à manger où était le sac, laissant Bokuto en plan.

- Je me fais toujours largué pour du gâteau au chocolat. Je vais finir par ne plus en emmener. Bouda Bokuto se dirigeant vers la table et s'asseyant en face d'Akaashi.

- Je t'aime quand même.

- Mouais. En attendant tu m'as frappé dix fois.

- Exagères pas. Et c'est pas comme si je frappais fort.

- C'est vrai.

- Eh!

- Tu l'as avoué toi-même babe. En fait, tu m'as parlé d'une certaine Sanaē tout à l'heure.

- Mmh. Fit Akaashi, mordant à pleines dents sur sa part de gâteau.

- J'ai le droit de savoir qui c'est ou bien...?

Akaashi gloussa devant la mine préoccupée de Bokuto.

- C'est ma grande sœur.

- Oh je compr... attends... QUOI?!

- Elle a six ans de plus que moi.

- Wouah. Et, t'en as d'autres des frères et sœurs? Pour que je me fasse une idée précise du nombre de personnes qui risqueraient de m'abattre si je t'embêtais?

Akaashi éclata de rire et se levant de sa chaise, contourna la table et s'assit sur les genoux de Bokuto, passant ses mains autour de son cou.

- Je ne les laisserai pas faire mon amour.

Bokuto sentit son cœur chauffer et ils restèrent là, à se regarder dans les yeux.

Akaashi rompit le contact en l'embrassant.

- Après ma sœur risque de prendre plus de temps à t'accepter que mon frère. Elle a été très protectrice depuis ce qui s'est passé. Et tu l'as déjà rencontré.

- Nan je pense pas.

- Si. C'était le jour où on s'est rencontré. C'était après que... enfin... tu connais l'histoire...

- Ça remonte à longtemps. Tu étais en CE2.

Akaashi rigola légèrement.

- Et toi tu étais le petit CM1 qui se bagarrait.

- Je ne me bagarrais pas! C'était la seule fois de toutes mes années de primaire que je m'étais battu.

- Et je te remercierai jamais assez de l'avoir fait pour moi.

- Comment est-ce que je pouvais résister à ta petite bouille d'ange hein?

Akaashi rit et pressa son nez contre la joue de son petit ami.

- Tu te rappelles que l'école primaire et le collège étaient collés? Et qu'on avait la même recrée.

- Oh oui.

- Et tu te rappelles de la fille qui était venue quand le mec il t'a poussé?

- Celle qui a traité le mec de petite poussière puante?

- Tu te souviens de ça? Rigola Akaashi.

- Ça m'a marqué. J'aurais pas aimé me faire traiter comme ça à l'époque. Avoues que notre rencontre est plutôt belle.

- C'était pas vraiment dans des bonnes conditions mais... c'est sûrement ma meilleure rencontre.

Flashback

Akaashi et Kajiro jouaient avec le ballon de ce dernier.

- Hé! C'est à qui le ballon? Demanda un garçon qui avait l'air plus grand qu'eux.

- À moi. Répondit Kajiro.

- Tant mieux! On peut jouer avec?

- Euh... avec nous? Demanda Kajiro.

- Avec toi mais pas avec l'autre chochotte. Répondit le garçon avec un air supérieur.

- Eh! Je ne te permets pas! C'est mon meilleur ami et si tu ne veux pas jouer avec lui touches pas à mon ballon!

Akaashi restait là, essayant de refouler ses larmes.

- Oooh regardez, il a les lèvres qui tremblent! Il va pleurer hahaha! Fit le même garçon.

- Laissez-le tranquille et allez-vous en! Cria Kajiro, protégeant son ami.

Le garçon l'attrapa et le poussa sur le côté pour s'avancer vers Akaashi qui recula.

Kajiro se leva et courut jusqu'à la cour des collégiens séparée par une ligne jaune.

- SANAĒ-SAN!

Le garçon s'en désintéressa et poussa Akaashi sur le sol après l'avoir attrapé par les épaules.

Akaashi laissa couler des larmes silencieuses.

- Hé regardez, il pleure. Hahaha, tu veux ta maman?

Le plus grand leva sa main et celle-ci partit rapidement en direction de la joue du plus petit.

Sa main fut arrêtée par un bras levé d'un garçon devant avoir le même âge que celui duquel venait le coup.

- Arrête ça tout de suite Fumihiro!

Le garçon regarda l'autre enfant qui venait de s'interposer. Des cheveux gris coiffés en bataille avec un regard doré perçant.

- Quoi? Bokuto qu'est-ce que tu fous là? T'es pas en train de t'amuser avec tes petits potes de volley?

- Pourquoi tu fais ça? Il t'a rien fait!

- Il m'a rien fait? Pff. Regarde-le avec son petit air d'ange qui fait craquer les filles. Et en plus d'après les profs il est très intelligent. Ils arrêtent pas de parler de lui. Akaashi Keiji, un élève de CE2, il arrive très bien à faire ça patati patata ils en ont que pour lui! Alors qu'on s'en fout! Il peut pas rester dans les devoirs de son niveau?

- Et alors?! Il t'a rien fait à toi!

- Pourquoi tu le défends?

- Parce que t'as fait un sale coup!

- Mais de quoi tu te mêles?! Cria le garçon poussant Bokuto sur le sol.

Celui-ci réussit à se dévier pour ne pas tomber sur Akaashi.

- Laisse-le... c'est à moi que tu en veux, lui fais pas de mal... Dit Akaashi d'une petite voix.

Bokuto se releva et frappa du poing la joue de l'autre garçon. Qui le refit tomber et Bokuto se releva de nouveau pour refaire le même coup.

- Espèce de petite poussière puante! D'où tu oses faire ça petite bouse?! Hein?! S'écria une fille apparaissant devant eux.

Bokuto la regarda surpris et aida le plus jeune à se relever.

- Tu n'as rien?

- N... non... merci... et désolé...

- Ne t'inquiète pas! Fit Bokuto à Akaashi avec un grand sourire qui mit du baume au cœur du plus jeune. Pourquoi tu t'excuses?

- De t'avoir... causé des problèmes...

- C'est rien! Rassura Bokuto dépoussiérant le short d'Akaashi. Je m'appelle Bokuto Kōtarō!

- Et moi Akaashi.

- S'ils t'embêtent encore hésites pas à venir me voir!

Akaashi lui offrit un petit sourire.

- Merci Bokuto-san.

- À plus Akaashi-kun!

.

Après l'incident, ils ne s'étaient plus vraiment parlés à part un petit bonjour de loins s'ils se croisaient. Akaashi trainait tout le temps avec Kajiro et une fois entrés au collège, ils étaient devenus amis avec Akinari.

Akaashi avait rejoint le club de volley seulement en quatrième et donc n'avait pu jouer avec Bokuto qu'une seule année. Il ne lui avait pas évoqué son prénom car il trouvait cela sans intérêt.

Fin du flashback

- J'avais envie de te prendre dans mes bras. Dit Bokuto.

Ils s'étaient remémorés ces souvenirs en prenant leur petit déjeuner. Akaashi mit les emballages vides dans la poubelle et vit Bokuto prendre la dernière mousse en chocolat.

- C'est pour moi!

- Quoi?

- La mousse est pour moi.

- Non je l'ai prit avant toi.

Bokuto se leva de sa chaise et contourna la table, essayant de mettre à l'abri le pot.

- Et alors? J'aime le chocolat plus que toi.

- Qu'est-ce qui te fait dire ça?

Akaashi sauta sur Bokuto qui s'étala de tout son long sur le carrelage. Akaashi tendit sa main pour attraper la mousse mais Bokuto étira son bras du mieux qu'il le pouvait en retenant le noiraud par la jambe avec sa main libre.

Bokuto réussit à se relever et leva le pot de mousse au-dessus de sa tête.

- T'as pas le droit de faire ça!

- Si. C'est moi qui l'ait acheté alors c'est moi qui la mange.

- M'en fous. De toute façon c'est moi la fille ici alors c'est moi qui doit l'avoir. Donne la moi. Répliqua Akaashi sans réfléchir au sens de ses paroles.

Bokuto, sur le coup de la surprise, trébucha et le pot lui échappa des mains allant de l'autre côté de la table, éclatant. La mousse au chocolat était partout.

Bokuto se tourna vers Akaashi en lui souriant doucement.

- Redis ce que t'as dit steuplé.

- Je t'ai demandé de me la donner mais là non merci.

- Nan avant.

- Que je m'en foutais que ce soit toi qui l'aies acheté?

- Après.

Akaashi réfléchit et rougit jusqu'à la racine des cheveux. Il porta ses mains à sa bouche.

Bokuto l'entoura par la taille avec ses mains et posa son menton sur la tête d'Akaashi.

- Oublies ça...

- Nope.

- C'est pas ce que je voulais dire.

- Et puis même, ça change rien mon cœur. Puis, je t'aime comme tu es et ce petit côté féminin que tu as est tout simplement craquant. Et c'est pas tout mais faut nettoyer maintenant.

- C'est toi qui nettoies.

- Non toi.

- Toi.

- Non.

- Si. C'est toi qui l'as fait tomber.

- Tu m'as distrait.

- M'en fiches. C'est toi qui nettoies.

- Non toi!

- Non toiiii! Fit Akaashi.

Puis, il soupira.

- Comment je vais faire pour survire...?

- C'est plutôt moi qui devrait me poser la question.

Akaashi se dirigea vers l'endroit sale et prit le pot de mousse entre les doigts.

- J'ai enlevé le pot. C'est bon, c'est ton tour.

- Eh mais t'as fait le plus facile!

Akaashi tira la langue.

- Fallait être plus rapide.

Bokuto soupira avec un petit sourire à peine visible et prit l'une des deux éponges et après l'avoir mouillé légèrement et pressé l'eau, s'agenouilla pour nettoyer.

Akaashi le regarda deux secondes avant de le rejoindre en prenant l'autre éponge.

- Je savais que tu n'allais pas résister à me laisser faire.

- Je peux toujours changer d'avis.

Une fois que ce fut fait, ils se lavèrent les mains et s'installèrent à table pour faire la liste de courses.