Bokuto pris du riz ainsi que du sauté de poulet aux légumes et mangea. Akaashi de son côté pris un peu de riz et après avoir fini d'avaler, il goûta son sauté de poulet.

Après avoir fini sa bouchée, il posa ses baguettes et se mordit la lèvre.

- Mmmmmh! C'est super bon! Sérieux Keiji, c'est un délice.

- ...

- Keiji? Hey, Ji? Qu'est-ce qu'il y a chéri?

- Ce n'est pas... aussi salé que... comme tu le fais... pourtant j'ai fait exactement ce que tu fais...

- Keiji... chéri viens à côté de moi.

Akaashi se leva et alla s'asseoir sur les genoux de Bokuto, en passant une jambe de chaque côté du plus grand et posa son front sur la clavicule de ce dernier. Bokuto entreprit de caresser le bas du dos du noiraud.

- Tu veux bien me dire comment tu as fait?

- J'ai tout fait comme toi... j'ai mit une petite cuillère de sel quand j'ai laissé mariner le poulet et une autre après avoir mit dans la poêle et une dernière au milieu de la cuisson...

- Puis, une autre après avoir éteint le feu? Demanda Bokuto avec un petit sourire.

- Quoi?

- Il faut mettre une petite dernière après avoir éteint le feu. Mais ce n'est pas grave. C'est déjà parfait. C'est super bon. Quand tu le manges avec le riz c'est délicieux.

- Tu dis ça pour me faire plaisir...

- Non, pas du tout. Tiens, goûte par toi-même. D'habitude je ne mets pas de sel quand je fais le riz mais là comme tu en as mis, c'est bien équilibré.

Bokuto fit asseoir Akaashi sur la chaise qui était à sa gauche et après avoir mélangé du riz avec le sauté, il fit gouter au noiraud.

- Alors?

- ... mmh... ça va.

- Tu vois? C'est super bon. Allez, on finit de manger? Comme ça je peux manger tes chocolats.

- Les chocolats sont super bons.

- Ah bah enfin un peu de confiance en toi. Il faut qu'on retravaille ce côté. Allez, comme ça je pourrai ouvrir mon cadeau.

- Arrête avec ça.

- En vrai, je pourrais manger les chocolats directement sur mon cadeau. C'est une bonne idée non?

Akaashi s'étouffa avec la bouchée qu'il avait pris.

- Hey, ne meurs pas, reste avec moi.

- Je te déteste.

- Mais non, sinon tu n'aurais jamais fait tout ça.

Après avoir fini de manger, ils coupèrent le gâteau et Bokuto remit le reste du gâteau dans la boîte d'origine avant de le mettre dans le frigo. Akaashi mit le riz et le sauté dans des boîtes en verre et les mit également dans le frigo. Bokuto commença à faire la vaisselle.

- Laisse, je vais le faire.

- Non, tu as cuisiné, c'est moi qui fais la vaisselle.

- C'est ton anniversaire.

- Et alors? Tu peux m'apporter les bols s'il te plaît chéri?

Akaashi souffla et prit les bols. Lorsqu'il voulut se diriger vers l'évier, il se figea sur place. À chaque mouvement du plus grand, ses muscles se contractaient, le débardeur moulant son dos et le mini-short collait encore plus.

Voyant que le plus jeune n'arrivait toujours pas, Bokuto se retourna et sourit encore plus.

- Ce n'est pas toi qui disait que tu ne voulais rien faire? Pourtant c'est toi qui es en train de baver sur moi.

Akaashi sursauta et rougissant, alla donner les bols à Bokuto.

- Merci beauté.

Akaashi pris un torchon, puis après avoir donné un coup sur l'épaule du plus grand avec, sécha ce que ce dernier lavait. Une fois terminé, le plus grand alla fermer les volets des fenêtres qui donnaient sur l'extérieur, puis se dirigea vers Akaashi.

- Qu'est-ce que tu- fmmhph!

Bokuto fit adosser le plus jeune contre le plan de travail de la cuisine et rompit le baiser.

- Ça y est, je peux enfin ouvrir mon cadeau. Enfin, si tu es ok bien sûr. Si tu ne veux pas, tu as juste à me le dire trésor.

- Pas ici.

- Rhooo allez, on le fait toujours dans la chambre ou dans le canapé de la pièce.

- Parce que c'est là-bas qu'on est censé le faire! Dit Akaashi en prenant plusieurs tons de rouge à la fois.

- On n'ira pas jusqu'au bout de toute façon, je maintiens ce que j'ai dit. On ne fait pas grand chose jusqu'à ce qu'on soit mariés.

- On peut aller dans la chambre?

- Nan, on ne l'a jamais fait ici.

- Kōtarō Bokuto, c'est très malsain de le faire dans un autre endroit qui n'est pas approprié.

- Mais si, t'inquiète.

- M-mmmhph!

Après avoir rapidement rompu le baiser, Bokuto déposa des baisers le long du coup du noiraud. Puis, il fit décaler le haut d'Akaashi pour accéder facilement à sa clavicule. La main gauche de Bokuto jouait avec les tétons du plus jeune qui commençait à laisser échapper des souffles et des gémissements très doux en s'accrochant aux cheveux du plus grand de ses deux mains. Le coeur de Bokuto battait la chamade et il sentait devenir de plus en plus serré dans son short.

Bokuto souleva le haut d'Akaashi et pris en bouche le bout de chair droit et commença à enrouler sa langue autour, sucer et mordiller. La respiration d'Akaashi était devenu plus rapide et l'excitation le faisait trembler.

- Mgnh Kō... anh... anh-mmhph...!

Bokuto l'embrassa à nouveau et commença à se frotter contrer Akaashi. Il sentait perdre le contrôle donc il se força à s'éloigner un peu, faisant grommeler Akaashi. Il enleva le legging du noiraud ainsi que son caleçon. Ensuite il le fit tourner vers le plan de travail avant de lui lever la jambe droite et lui faire poser le genou sur le plan.

- Kōtarō qu'est-ce que tu fa-aaAAnh! Anh! Haaanh! haah!

Bokuto continua de placer des coups de langues bien placés en Akaashi qui se tortillait de plaisir, et avec la main gauche, il continuait à pincer le bout de chair gauche de ce dernier et avec la droite, appuyait sur les testicules pour ensuite remonter le long du pénis pour en venir sur le gland. Après plusieurs minutes de ce manège, le carrelage juste en dessous du noiraud avait une petite flaque de liquide pré-séminal. Lorsque Bokuto appuya à nouveau sur le gland du noiraud, celui-ci éjacula et son sperme se mélangea au liquide pré-séminal. Des bandes blanches continuaient de se déverser du gland d'Akaashi pendant plusieurs secondes et il n'était que gémissements.

Bokuto se leva et faisant tourner le noiraud à nouveau vers lui, il le fit adosser sur le plan de travail avant de présenter trois de ses doigts de la main gauche devant la bouche d'Akaashi qui commença à les humidifier, les joues rouges, les pupilles dilatées au maximum et haletant. Rien que de le voir ainsi fit battre le coeur de Bokuto encore plus vite.

- Tu es tellement magnifique mon ange...

Une fois qu'il eut jugé que ses doigts étaient suffisamment humidifiés, il les porta sur l'anneau de chair du noiraud et après avoir pressé deux doigts autour afin de le préparer, il fit entrer un doigt faisant cambrer le plus jeune.

- Haaaanh... mgnh... ah- hanh!

Une fois que Bokuto eut les trois doigts en Akaashi, il courba ses doigts afin d'appuyer sur la prostate de ce dernier. Akaashi sursauta à la stimulation soudaine. Il arqua son dos en rejetant la tête en arrière sous le coup du plaisir. Bokuto put poser sa main droite sur l'arrière de la tete du noiraud à temps afin d'éviter que ce dernier se cogne la tête contre le placard.

- Oh mon dieu... haah... anh! Kō...!

Bokuto accéléra les mouvements de ses doigts, appuyant plus frénétiquement sur la prostate d'Akaashi dont les gémissements avaient pris d'un ton plus fort et plus aigu. Ce dernier tremblait si fort et ses jambes ne pouvaient tenir plus longtemps.

- Je te tiens bébé, laisse-toi aller. Murmura Bokuto en ramenant sa main droite sur la hanche du noiraud et le tint fermement.

Akaashi posa sa tête sur l'épaule de Bokuto, des larmes de plaisir dévalant ses joues. L'état du noiraud avait fait venir Bokuto et maintenant il tentait d'emmener Akaashi à la délivrance.

Akaashi gémissait et se tenait au dos du plus grand, des sanglots de plaisir lui échappant lorsque Bokuto appuyait un peu plus sur sa prostate.

Le noiraud se sentait laisser aller au maximum du plaisir et il sentait que sa conscience se perdait petit à petit.

Les gémissements du noiraud étaient de plus en plus faibles et Bokuto jeta un regard sur celui-ci.

- Keiji? Bébé, reste avec moi. Donne-moi une couleur. Chéri? Hey donne-moi une couleur mon ange.

- Gnh! Mmh... haah... v-

Bokuto commença à retirer ses doigts mais le noiraud l'en empêcha.

- Non! S'il... s'il te plaît... con... continue...!

- Bébé donne-moi une couleur sinon je considérerai que c'est rouge et j'arrête.

- Vert! Haanh! Kō! V-vert!

- Ok... si ça ne va pas, tu me le dis.

Bokuto continua encore quelques secondes avant que le noiraud vint, se déversant par de longues bandes blanches et s'écroula sur Bokuto qui parvînt à le retenir.

La respiration d'Akaashi était très rapide, il avait les joues rouges et des larmes perlaient dans le coin de ses yeux.

- Keiji? Chéri tu m'entends?

Akaashi bougea légèrement mais son corps entier ne pouvait répondre à sa volonté.

Bokuto l'emmena dans la salle de bains du rez-de-chaussée et se nettoyant, il nettoya également le plus jeune. Après l'avoir essuyé, il parvint à lui mettre un pyjama et le fit allonger sur le canapé. Ensuite il nettoya le sol de la cuisine et les portes des placards du dessous, puis en prenant le noiraud dans ses bras, il remonta à l'étage. Après l'avoir allongé sur le lit, il l'embrassa sur le front puis partit récupérer Hoshi.

Une fois rentré, il caressa le chiot et joua avec lui un petit moment avant de le mettre au panier, puis en éteignant les lumières il remonta à l'étage.

Lorsque Bokuto entra dans la chambre, le noiraud se redressa légèrement sur les coudes. Le bicolore alla le rejoindre et s'adossant à la tête du lit, il pris Akaashi contre lui. Celui-ci tremblait toujours ayant été sur stimulé.

Akaashi posa sa tête sur le torse de Bokuto qui l'entoura de ses bras. Il l'embrassa sur le front et passa sa main droite sur les cheveux du noiraud et joua avec les boucles noirs de ce dernier.

- Comment tu te sens?

- Sans aucune force.

Bokuto sourit et déposa un autre baiser sur la tempe d'Akaashi.

- À part ça. Ça va ou ça ne va pas?

- Extrêmement bien... je t'ai dit que c'était ton anniversaire pas le mien.

- Oh allez, c'était le meilleur cadeau d'anniversaire que j'ai eu jusque là. Te voir perdre tous tes moyens comme ça et complètement perdu dans le plaisir, je t'avoue que c'était extrêmement excitant purée...

Bokuto eut droit à un faible coup de poing sur son torse et Akaashi était encore plus rouge. Pour toute réponse Bokuto éclata de rire.

- Bah, je n'ai fait que dire la vérité chéri.

Akaashi resserra sa prise sur Bokuto qui commença à lui caresser le dos.

- Tu n'as mal nulle part?

Akaashi secoua la tête de droite à gauche.

- Tu veux dormir?

- J'ai pas sommeil...

- Un autre round?

Rien que d'entendre la proposition fit trembler un peu plus le noiraud.

- Euh... je ne pense pas que... je serais c-

- Arrêtes de tout prendre au premier degré beauté. Dans ton état actuel je ne tenterai même pas un baiser.

Akaashi grommela et se redressa légèrement pour embrasser Bokuto.

- Tête de mule. Dit Bokuto après avoir répondu au baiser du plus jeune. Il faut qu'on se couche Ji, on a cours demain.

Pour toute réponse Akaashi se redressa complètement et s'assit à califourchon sur le plus grand et posa sa tête sur le creux de l'épaule de ce dernier.

- Arrêtes de gigoter, déjà que tu trembles, tu vas finir par tomber et te casser quelque chose.

- Mais je voulais être comme ça.

- Tu aurais pu me demander, je t'aurais pris sur moi facilement.

- Ouais bah je sais merci.

- Regarde un peu ton état alors que j'ai tout fait seulement avec mes doigts.

- T'es pas mieux, t'es venu rien qu'en me regardant.

- Évidemment, je n'ai jamais eu l'intention de le nier. Tu vois quand je te dis que c'est tellement excitant de te voir, c'est littéralement ça.

- Oh tais-toi. Protesta Akaashi en tentant vainement de cacher ses joues rouges sur le torse de Bokuto.

Bokuto rit et serra le noiraud un peu plus dans ses bras.

- Je crois que je ne t'avais encore jamais vu t'effondrer comme ça, au point de perdre conscience. J'en avais déjà entendu parler mais je ne pensais que ça pouvait vraiment arriver. On peut dire que j'ai ouvert mon cadeau bien comme il fallait.

- Bokuto-san, tais-toi.

- Ça sonne mal quand tu m'appelle comme ça après ce qu'on a fait quand même tu ne trouves pas?

- C'est bon, t'as ouvert ton cadeau, tu ne peux pas te calmer?

- Nan.

- Pfft. C'était pas une soirée chill ça.

- Mais si. Avec un peu de sexe pour pimenter. Je n'oublie pas que tu m'as demandé en mariage.

- Je ne t'ai pas demandé en mariage.

- Donc ça veut dire que tu ne veux pas m'épouser?

- Si je veux t'épouser mais ce n'est p-

- Merci d'avoir accepté ma demande en mariage chéri.

- Quoi?

Akaashi releva la tête et regarda Bokuto avant de se repasser ce qu'il venait de dire et se rendant compte de l'intensité de sa propre réponse, Akaashi ne put malheureusement éviter de rougir jusqu'au cou.

Bokuto avait un sourire niais scotché au visage et il se pencha pour embrasser Akaashi, ce qui lui donna le coup de grâce.

- Allez viens, on ne peut pas être en retard demain. On n'aura aucune excuse vu qu'on commence à 10 heures. Le prof n'acceptera jamais le fait de faire l'amour comme excuse.

- Arrêtes de parler comme ça...

- Comment? Ah en disant faire l'amour ou encore faire du sexe?

- Kōtarō...

- D'accord d'accord, j'arrête. 

Bokuto les fit allonger tous les deux sur le lit et pris la couverture pour les couvrir. Il attira le noiraud contre lui et après avoir éteint la lumière, ils s'endormirent.