Soirée

Le lendemain, Bokuto avait emmené à Akaashi un café avec du sel en ayant mélangé un médoc pour lui éviter un mal de tête. Ce ne fut pas avec grande joie que le noiraud le bu.

Au moment du petit déjeuner, Ryūga montra la vidéo au plus jeune qui était rouge de gêne.

- Aloooors, Kōtarō est diablement sexy? Taquina Seijirō, le père de Bokuto.

- Fermez la tous. Grommela Akaashi.

- Tu devrais exprimer le fond de tes pensées plus souvent chéri.

- Tais-toi Kōtarō.

- Ça vous dit d'aller à la plage demain? Aujourd'hui c'est même pas la peine d'y penser mais demain on pourra aller se baigner. Dit Akane, la mère de Bokuto.

- Ouais, en plus il fait chaud et beau! Dit Akaashi.

- On pourra promener Hoshi un peu plus près de l'eau aussi.

- D'ailleurs on pensait dormir à la belle étoile demain soir après un bon barbecue. Vous en pensez quoi?

- C'est trop bien! J'ai hâte! S'écria Akaashi en faisant rire les autres.

- Bon ça plairait au moins à quelqu'un. Dit Seijirō, le père de Bokuto.

.

Le lendemain les adultes avaient tous achetés des légumes et de la viande pour le barbecue.

- On a acheté un peu plus de viande parce que Kōtarō risque de tout finir sinon. Déclara Seijirō faisant rire les autres.

- En même temps c'est tellement bon! Dit Bokuto en tirant la langue.

Une fois que tout le monde eut mangé à leur faim, ils mirent de la musique et tandis que certains dansaient, certains se mirent sur le côté pour discuter. Et d'autres jouèrent avec Hoshi.

Bokuto traîna Akaashi au milieu du jardin.

- Tu te souviens des pas de base de la bachata que je t'ai appris?

- Ouais.

- Ooooh il s'en souvient mais quelle surprise!

- Rho ça va hein.

- Je rigole bébé.

- Comment ça se fait que tu connaisse autant de pas de danse?

- Mais je te l'ai déjà dit.

- Oui c'est Seijirō qui t'a appris mais t'as retenu tout ça?

- Pas le choix quand il m'a menacé de couper mon gros orteil si je ne te faisais pas danser. Ça doit être le vrai attitude de gentleman selon lui.

- ...

- Et tu sais que j'ai raison Kō.

- Qu'est-ce que tu fais papa? Tu ne faisais pas danser maman?

- Elle est partie faire pipi.

- Franchement toi et Keiji vous êtes l'exact opposé du mot gentleman.

- Je devrais plutôt dire « elle s'est rendue aux toilettes pour un besoin urgent »?

- Peut-être pas aussi formellement.

- Alors Keiji, il t'a fait danser?

- Ouais.

- Tu le sais très bien. Hanēa avait mit une vidéo dans le groupe.

- Oui mais à part ce jour.

- Évidemment que je l'ai fait danser. Quand même. Tu peux nous laisser?

- D'accord d'accord je vous laisse tranquille.

Une fois que le père de Bokuto fut parti, Bokuto rapprocha Akaashi de lui.

- Prêt chéri?

- Ouais.

- On y va. Cinq, six, sept, huit. Et un...

Ils enchaînèrent les mouvements que Bokuto lui avait apprit. Bokuto ajouta d'autres pas.

- Laisse-toi guider. C'est moi qui guide, ne réfléchit pas. Laisse-toi aller par les mouvements.

Petit à petit, leur danse devint plus fluide, plus sensuelle.

- Hé Kiyoomi, tu ne veux pas aller danser?

- Je ne sais pas danser comme Keiji.

- Je vais t'apprendre.

- Tu sais danser?

- Pourquoi si surpris?

- J'sais pas. Ça fait bizarre.

- Hé! Allez viens.

Ils allèrent dans un coin et commencèrent à danser doucement.

Akaashi et Bokuto continuaient avec de nouvelles pas de danse que Bokuto lui apprenait au fur et à mesure.

- Sérieux depuis quand Keiji sait danser autant? Demanda Ryūga.

- Absolument aucune idée. Dit Sanaē.

- Après y a de fortes chances que ce soit Kōtarō qui lui ait appris. Dit Kōji.

- Ah bah ça c'est certain.

.

Un peu plus tard, quand tout le monde était épuisé mais euphoriques, ils mirent les sacs de couchage un peu partout dans le jardin. Bokuto et Akaashi ainsi que tous les autres couples avaient pris un sac de couchage deux places. Une fois tout le monde installé, il eut quelques brouhahas. Le panier de Hoshi était au-dessus du sac de couchage de Bokuto et Akaashi.

- Bon allez, bonne nuit tout le monde! Souhaita Ayame, la mère d'Akaashi.

Des bonnes nuits retentirent et le silence se fit.

Après quelques instants un grand bruit de pet retentit.

Le silence continua et on entendit Bokuto pouffer et qui se retenait de rire. Akaashi se redressa et alluma la lampe torche qu'il gardait à côté de lui en cas de besoin.

- Bah alors Keiji? Demanda Bokuto ayant toujours du mal à reprendre son souffle.

- C'est pas moi! Cria Akaashi.

Il tâtonna leur sac de couchage et en sortit un sac à la forme douteuse.

- MAIS C'EST PAS MOI JE VOUS DIS! S'écria Akaashi voyant les autres pouffaient de rire.

Il donna le sac à Hoshi.

- Hoshi, regarde qui c'est.

Le chiot renifla le sac et se tourna vers Seijirō, le père de Bokuto et avec sa tentative de grognement et d'aboiement, il se dirigea vers lui et sauta sur sa poitrine.

- Oh t'es pas drôle Hoshi! T'as gâché ma blague! Aïe arrête d'essayer de me mordre les oreilles s'il te plaît.

Akaashi tira la langue et se couchant à nouveau, se blottit contre Bokuto qui avait toujours un rire incontrôlable.

- Bon c'est bon Hoshi mainten- aïe! Ar- arrête rhoooo on ne peut même plus faire des blagues! Hoshiiii! Continuait de se plaindre le père de Bokuto sous les assauts, aussi menaçants que ceux d'une mouche, de Hoshi.

- Allez Hoshi viens maintenant ça suffit. Appela Bokuto.

Le chiot continuait ses attaques.

- Hoshi...

Bokuto siffla mais n'eut aucune réponse.

- Hoshi. Dit Bokuto d'une vois plus ferme.

Mais cela ne fit qu'augmenter l'excitation du chiot.

- Hoshi! Appela Bokuto d'une voix plus forte et plus ferme. Allez au panier.

Le chiot vint jusqu'au panier.

- C'est bien Hoshi. Dit Akaashi en lui grattant derrière les oreilles.

- Comment ça c'est bien? Il m'a attaqué.

- Ça suffit Seijirō. Dit Akane, la mère de Bokuto.

- Oui mais c'était une petite blagoun- mmph!

Un oreiller venait d'atterrir sur son visage. Il se redressa et regarda autour de lui avec sa lampe torche.

- Qui a fait ça?

Personne ne répondit car personne ne l'avait vu. Jusqu'à ce que Bokuto ne puisse s'empêcher de pouffer.

- Merci pour l'oreiller, il m'en manquait un pour être confortable. Dit Seijirō avant d'éteindre sa lampe torche et se recoucher.

Il eut un bruissement et des pas sur l'herbe.

- Oof! Pouah le ciel est tombé sur moi.

- Rends-moi mon oreiller!

- Mais fallait pas me le lancer alors Keiji!

Akaashi pouffa de rire et essaya de reprendre son oreiller et s'en suivit une bataille d'oreiller.

Au bout d'un moment le père de Bokuto avait réussit à coincer son propre fils et Akaashi et leur donnait des coups d'oreiller tandis que ces deux-là essayaient vainement de reprendre leur souffle, sous leur fou rire.

- Bon allez ça suffit tout le monde dodo maintenant! Il est déjà 2 heures du matin! Rappela Akihiro.

Tout le monde se coucha avec un sourire aux lèvres, épuisé de leur soirée.

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