L'anniversaire de Bokuto approchait à grand pas. En effet il ne restait qu'une semaine à Akaashi afin de lui choisir un cadeau.

Bokuto allait fêter ses 19 ans. Il ne savait pas du tout quoi lui prendre ou quoi faire. Il pensa à faire le repas du soir mais il y avait plusieurs problèmes à ce plan.

Le plus grand problème, c'était qu'il était extrêmement loin d'être un cordon bleu en cuisine contrairement à Bokuto. Le second, c'était qu'il devait gagner du temps à ne pas laisser Bokuto rentrer avant qu'il n'ait fini. Pour le second il pourrait se débrouiller. Mais pour le premier, il ne savait pas quoi faire. Il y réfléchissait tellement qu'il n'entendît pas la sonnerie et encore moins Bokuto l'appeler plusieurs fois.

- ji... Ji. Keiji. Keiji! Eh oh la terre appelle Keiji!

- Hein? Demanda Akaashi en reprenant ses esprits.

- Ton exercice de maths t'inspire à ce point là?

- N'importe quoi.

- Allez viens. Les cours sont finis.

Une fois rentrés, ils se lavèrent et commencèrent à faire leurs devoirs. L'anniversaire de Bokuto était le jeudi. Or, ils étaient lundi. Les parents de Bokuto avaient organisé une fête le samedi avec les Akaashi, mais le noiraud voulait faire quelque chose le jour même.

- Hey, Keiji, je n'arrive pas à comprendre ce truc sur la leçon de littérature d'aujourd'hui, un petit coup de main s'il te plaît?

Soit il organisait lui-même le dîner, soit il emmènerait Bokuto dans un resto.

- Keiji?

Ou alors il pourrait organiser une sortie au ciné. Sinon, ils dîneraient normalement et Akaashi achèterait un gâteau.

Bokuto soupira puis pinça le nez du plus jeune entre son index et son pouce, le faisant sursauter et lâcher le crayon.

- Qu'est-ce que tu as chéri? Tu es ailleurs depuis ce matin. Y a quelque chose qui te tracasse?

Akaashi décida d'en parler avec Bokuto pour pouvoir mieux s'organiser.

- Peut-être...

- Comment ça?

- Est-ce que... non, qu'est-ce que tu voudrais qu'on fasse jeudi?

- Jeudi?

- Ouais.

- Qu'est-ce que tu veux dire par-là? Y a quoi jeudi?

- ...

Akaashi regarda Bokuto d'un air blasé.

- Me regarde pas comme ça. S'il te plaît. J'ai l'impression d'avoir fait quelque chose de mal.

- Pour ton anniversaire baka.

- Mon an- ah. Oh. Ooh. Euhm... euh rien?

Cela énerva Akaashi. Il prit son cahier et l'assena sir la tête du plus grand.

- Aïe! Eh! Mais quoi?!

- Comment ça rien?! C'est ton anniversaire et tu ne veux rien faire?!

- Ça va, ça va! Calme-toi! Mais de toute façon on le fête samedi mon amour. Ne t'inquiète pas pour ça.

Cela agaça Akaashi encore plus qu'il ne l'était. Bokuto ne voulait donc rien comprendre de ce qu'il ressentait. Akaashi se leva et alla se rouler en boule dans le lit. Il ne pleurait pas, mais ses sourcils étaient froncés et les lèvres pincées.

- Keiji? Hey, j'ai dit quelque chose de mal?

Comme le noiraud répondait pas, Bokuto se leva et s'allongeant à côté du jeune, l'entoura de ses bras.

Akaashi l'en détesta encore plus. Pour la simple et bonne raison que lorsqu'il était dans les bras du plus grand, il se sentait se laisser aller sans pouvoir se retenir.

Les larmes dévalèrent ses joues sans même qu'il ne se rende compte.

- Chéri?

Akaashi laissa échapper un sanglot et se tournant vers Bokuto, il se réfugia dans ses bras en cachant son visage sur le torse de ce dernier.

- Pourquoi tu ne vois jamais ce qui est important pour moi?! Pourquoi tu ne veux pas comprendre que ça compte pour moi?! C'est toi-même qui a dit qu'on avait chacun une façon différente de montrer notre amour et quand j'essaye de le faire tu m'en empêches! Je te déteste Bokuto Kōtarō!

Les pleurs d'Akaashi redoublèrent. Bokuto resta quelques secondes à méditer les paroles du noiraud avant de sourire et de lui faire des papouilles.

- Je suis désolé. C'est vrai que j'ai dit ça. Et tu as raison mais si je t'ai dit ça Keiji, c'est parce que je ne veux pas que tu te fatigues pour rien. On aura encore plein d'anniversaires à fêter, tu n'es absolument pas obligé de faire quelque chose pour chacun de mes anniversaires tu sais. Le simple fait de passer une bonne soirée avec toi me suffit comme cadeau.

- Oui mais... tu fais tant pour moi et... je veux juste... te montrer à quel point... moi aussi je tiens à toi...

- Je sais que tu tiens à moi Keiji. Je le sais bébé. Et du coup... pour en revenir à jeudi, si on reste à la maison ça ne me pose absolument pas de problème. On peut faire quelque chose de très simple.

- Tu recommences...

- D'accord, alors j'aimerais bien que tu me fasses encore du chocolat comme t'en as fait pour notre premier Saint Valentin s'il te plaît.

Akaashi hocha la tête en reniflant.

- Et maintenant tu veux bien m'aider avec la leçon de littérature? S'il te plaît?

- Mmh.

Après un instant, ils se mirent à faire les devoirs et lorsque Bokuto descendit préparer le dîner, Akaashi en profita pour envoyer un message à Kuroo, Oikawa, Iwaizumi et Kajiro afin d'élaborer un plan pour empêcher le plus grand de rentrer en même temps qu'Akaashi.