On dirait que tu es constipé

Oui je sais c'est grave cliché mdr mais je trouvais ça mignon Akaashi avec une peur bleue pour les piqûres. Ceux qui n'aiment pas tant pis. Et si vous aimez pas du tout j'enlèverai le chapitre.

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Kuroo monta dans la voiture et Bokuto éclata de rire.

- Alors aujourd'hui c'est toi?

- Akaashi avait parlé de ce qu'il a fait à Kenma et j'aurai jamais dû lui parler de la discussion des filles. Ça l'a allumé.

Bokuto se tenait au volant pour ne pas s'écrouler.

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Les trois derniers jours se passèrent beaucoup trop rapidement au goût d'Akaashi.

Il était si nerveux qu'il ne parlait presque plus à qui que ce soit.

Le vendredi, à l'heure du déjeuner Kajiro décida de demander à Akaashi.

- Oi, Akaashi qu'est-ce qui te prend?

- Hein?

- Depuis mercredi tu ne parles presque pas. Y a truc que j'ai fait ou...?

- Ah. Euh... non c'est rien...

- C'est pas rien si tu fais la gueule à tout le monde.

- J'irai sûrement mieux lundi.

- Vous vous êtes disputés?

- Quoi? Non pas du tout.

- Alors qu'est-ce qui t'arrive?

- Rien Kajiro, ne t'inquiète pas. Je vais sûrement mourir demain mais à part ça tout va bien.

- Hein?

- Ma tante veut nous faire des prises de sang et j'suis pas pressé.

- Je comprends mieux. J'ai dû en faire y a deux semaines. J'suis ressorti le bras en plomb. J'en fais toujours des cauchemars. Finit le garçon frissonnant.

- Tu m'aides pas Kaji.

- Désolé 'kshi. Mais si je te dis de pas t'en faire je te mens.

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Le soir après l'entraînement, il sortit du gymnase et vit leur voiture devant l'académie. Il vit Bokuto appuyé sur la voiture blanche, penché sur son téléphone.

Quand Akaashi se rapprocha, il rangea son téléphone et l'embrassa.

- Ça a été?

- Ça va. Et toi?

- Sûrement mieux que toi qui a du penser toute la journée à ton heure de mort. Rigola Bokuto.

Akaashi lui bouda.

- Heeey... boude pas bébé. Dit Bokuto frottant son nez avec celui d'Akaashi.

Akaashi ne lui adressa pas la parole de tout le chemin.

Ils se garèrent enfin et descendirent.

Hanēa se tenait derrière la petite clôture.

- Dites les garçons?

- Hmm? Firent les deux.

- Ça vous dit de venir dîner? Et juste avant le dîner vous ferez les prises de sang, comme vous n'avez rien dans le ventre depuis midi, c'est parfait. Au moins vous serez débarrassés de ça.

Akaashi tourna les talons et se dirigea vers la porte.

- Tu es concerné aussi Keiji. Interpella Hanēa, sa voix se cassant pour laisser échapper un rire.

- Ça me va en tout cas. C'est vrai que comme ça on aura le week-end libre.

- Ouaip. Et si t'arrives à traîner cette tête de mule jusqu'à la maison ce serait déjà pas mal. Je m'occuperai du reste si après tu as du mal.

- Nan t'inquiète pas j'arriverai à l'emmener.

- Bon alors à tout à l'heure.

Bokuto prit la salle de bains du Rez de chaussée, Akaashi s'étant réfugié dans celle de l'étage.

Ils avaient mit de simples jogging, bleu nuit pour Akaashi et gris pour Bokuto, puis un t-shirt blanc pour les deux.

Akaashi s'assit sur le lit tandis que Bokuto prit deux paires de chaussettes dans le tiroir et en lança une vers Akaashi.

Bokuto s'assit à côté de lui et mit sa propre paire.

- Hey Keiji, plus vite ce sera fait, plus vite tu seras tranquille.

Akaashi tirait une tête au bord des larmes. Les sourcils froncés, les lèvres serrées. Au moins il avait mit ses chaussettes.

Bokuto l'entraîna jusqu'au hall d'entrée et le tenant fermement par la main l'obligea à mettre ses chaussures.

Quand ce fut fait, il le regarda et rigola.

- Eh détends toi Keiji, on dirait que tu es constipé.

Akaashi le regarda en fronçant encore plus les sourcils mais ne dit rien, se contentant de dévier son regard vers le sol.

Bokuto le prit dans ses bras et le traîna un peu plus vers la porte.

- Si t'as envie de te lâcher, te retiens pas. Tu sais que je ne vais pas me moquer de toi trésor.

- ...

Bokuto le regarda et lui sourit.

- Crois-moi que j'arriverai à te faire parler avant que ce ne soit ton tour. Je sais que ça va suffire pour que tu lâches toute la pression. Allez, on y va mon amour.

Bokuto traîna Akaashi par la main, ce dernier essayant toujours de se tirer de la poigne de Bokuto.

Le bicolore sonna et la porte s'ouvrît quelques secondes après.

- Ah t'as réussi à l'emmener. Parfait. Entrez. Et Keiji c'est pas la fin du monde loulou.

Akaashi gardait sa tête baissée, et enleva ses chaussures une fois dans le hall.

- On dirait que tu es constipé Keiji. Dit Hanēa.

Bokuto ne put s'empêcher de rire.

- C'est exactement ce que je lui ai dit avant de venir.

Les sourcils d'Akaashi étaient relevés sur les bords, le rendant encore plus vulnérable.

- Donnez-moi cinq minutes les garçons. Le temps que je prépare le matériel.

Puis, elle se dirigea vers une pièce à côté des escaliers.

Bokuto emmena Akaashi dans le salon et le titilla pour le faire craquer.

- Keiji, lâche toi.

Le noiraud gardait la tête baissée et secoua négativement la tête.

- Alors dis au moins quelque chose.

Encore une fois, il secoua la tête.

- Mais t'es borné ma parole. Et si je te refais le jeu de l'abeille? Tu tortilles un p...

Akaashi lui attrapa les mains faiblement pour les baisser et Bokuto n'eut pas le courage de continuer le jeu. La poitrine d'Akaashi se souleva en deux coups rapides.

- Heeey oui. Vas-y lâche toi.

Mais au plus grand désespoir de Bokuto, le noiraud avait réussi à se retenir.

- Ton père avait raison sur ce coup. Il faut vraiment te forcer à craquer.

Bokuto réfléchissait à ce qu'il pourrait faire lorsque la porte s'ouvrît.

- On y va? Qui commence?

Bokuto se dirigea vers la pièce. Elle ressemblait à l'infirmerie de l'académie de Fukurōdani. Il remarqua une chaise-fauteuil posée de l'autre côté de la pièce, et les seringues posées sur un plateau avec des pansements et du désinfectant, et s'y dirigea.

- On commence par toi Keiji? Demanda Hanēa se plaçant près de la chaise et regardant les deux garçons.

Akaashi secoua frénétiquement la tête et se tourna de l'autre côté, jouant avec ses doigts nerveusement.

- Je commence. Dit Bokuto.

Puis, frôlant le dos d'Akaashi par une main, s'installa. Hanēa prit son bras droit et après l'avoir mit sur l'accoudoir, mit le bandeau en scratch.

Seulement à ce moment là, Bokuto sentit une pression monter en lui, accélérant son rythme cardiaque. Il n'avait pas eu le temps de penser à lui-même tant il était concentré à calmer Akaashi.

La tante d'Akaashi lui fit un sourire rassurant après avoir remarqué la tension du plus grand et prit l'une des seringues après s'être désinfecté les mains. 

(N.D.A. Ptdr j'ai l'impression d'être médecin alors que c'est pas du tout mon domaine. Mais avouez que ça fait flipper les prises de sang. J'ai 20 ans (le même âge que Bo à ce moment mdr) mais je vais tomber dans les pommes si ça m'arrivait un jour mdrrr)

Akaashi se retourna lentement pour regarder Bokuto qui lui fit un sourire crispé se voulant montrer rassurant. Seulement, Akaashi le connaissait bien et sa tension monta encore plus.

- Ça va faire un peu mal au début. Regarde l'autre côté. Prévint Hanēa et Akaashi se retourna encore une fois pour ne pas voir.

(N.D.A. Il laisse son mec dans la merde mdr. Et j'arrête mes commentaires aussi.)

Bokuto grimaça au contact de l'aiguille transperçant sa peau mais évita de laisser échapper le moindre bruit.

- Et voilà. Dit-elle mettant un pansement.

Elle lui enleva le bandeau et Bokuto se dirigea vers Akaashi et le retourna.

- Allez Keiji à toi. Dit Hanēa.

Bokuto alla derrière Akaashi qui planta ses pieds fermement dans le sol et se pencha en arrière, compliquant au bicolore sa tâche de l'emmener sur la chaise.

- Allez Keiji, lâche toi. Essaya encore Bokuto.

Il secoua encore la tête et se poussa en arrière. Bokuto le retint fermement.

- Tu voles à droite, à gauche... Dit Bokuto voulant à tout prix faire sortir un son de la bouche d'Akaashi pour le forcer à lâcher toute la pression. Mmh hmm, et...

- Non...! Dit finalement Akaashi, s'obligeant à évacuer toute la pression, les larmes dévalant ses joues.

- Enfin! Dit Bokuto avec un sourire victorieux.

- Allez Keiji, assieds-toi.

Bokuto le fit installer, le noiraud essayant toujours de s'échapper. Ensuite, le bicolore s'agenouilla à la gauche d'Akaashi qui passa sa main sur le dos de son petit ami et Bokuto lui fit poser la tête sur son épaule.

- Allez lâche-toi babe.

Akaashi respirait rapidement, ravalant ses sanglots essayant de paraître le moins pitoyable possible pour lui. Bokuto avait peur qu'il fasse une nouvelle crise d'angoisse.

- Keiji, essayes de ne pas y penser mon amour.

Bokuto se fichait de la présence de l'adulte auprès d'eux. D'ailleurs, elle était occupée à essayer de mettre le bandeau. Une fois cela fait, elle nettoya le creux du coude d'Akaashi qui resserra sa main sur le haut de Bokuto.

- Tu sais Keiji, je me souviens encore quand je te faisais les piqûres quand tu étais petit. Dit Hanēa pour essayer de le distraire et l'obliger à extérioriser. Tu hurlais à pleins poumons et on entendait plus correctement pour une bonne dizaine de minutes. Rigola Hanēa.

Elle entendit la respiration un peu plus calme de son neveu et elle en profita pour mettre l'aiguille.

Akaashi gémit de douleur et mordit l'épaule de Bokuto qui rigola. Hanēa l'interrogea du regard mais il secoua la tête en négation rigolant.

Seulement, sans s'en rendre compte, le noiraud mordait un peu plus fort.

- Aïe aïe Keiji, tu me fais mal babe...

Akaashi desserra ses dents en laissant échapper un long sanglot.

- Fini! Dit joyeusement Hanēa. Enfin! Tu vois, c'était rapide.

Elle libéra son bras après avoir mit un pansement.

- Je vous laisse le temps que je prépare la table les garçons. Vous viendrez manger quand vous serez prêts. Dit l'adulte après avoir rangé le matériel dans les endroits prévus et sortit de la pièce en fermant la porte.

- Tu es tranquille maintenant. Tu n'auras plus besoin de faire coucou avec la mort. C'est fini Keiji, calme-toi.

- Je déteste ça. D-dé... finiti... vement...

- C'est ce que j'ai cru comprendre. Souris Bokuto contre la tempe d'Akaashi.

Le noiraud fut inconsolable. Ses pleurs avaient redoublé d'intensité et il posa son autre bras sur le torse de Bokuto. Après s'être calmé, Akaashi se détacha de Bokuto qui le regarda en lui offrant un magnifique sourire rassurant. Le noiraud était pâle comme un linge et semblait vidé de toute force.

- Ça va? Demanda Bokuto en prenant le visage de son petit ami en coupe entre ses mains. Ça te vide tes forces, je te rassures, t'es pas le seul.

Akaashi le regarda longuement avant de passer ses mains autour du cou de Bokuto et plonger son visage dans son cou.

Cinq minutes après, ils sortirent de la pièce, Bokuto le tenant par la main.

- C'est bon? On passe à table? Demanda Hanēa se levant du canapé et éteignant la télé. Oula Keiji, on dirait une momie. T'as besoin de forces. Allez les garçons. Des légumes et de la viande avec une bonne sauce. De quoi retrouver vos forces.

Akaashi mangeait sans un mot, tête baissée vers son assiette.

- Allez, la mort est finie, souris un peu. Tenta sa tante.

Bokuto mangeait tout en l'observant du coin de l'œil. C'était sûrement le gars le plus mignon qu'il ait jamais vu. Son petit côté fragile le poussait à tout le temps vouloir le protéger. Ne parlons pas des deux fois où Akaashi l'avait complètement dominé et où Bokuto était complètement à sa merci. Mais cela montrait qu'il avait de la répartie. Et ça, Bokuto en était dingue.

Hanēa débarrassa la table aidée de Bokuto et Akaashi qui se mouvait à la vitesse d'une limace.

- Et pour finir la soirée en beauté pour Keiji, le dessert c'est un fondant au chocolat!

Cette phrase fit lever la tête du noiraud.

- Haaa c'est beaucoup plus intéressant hein? Demanda Hanēa en souriant tandis que Bokuto rit.

Akaashi prit une grande part et mangea en silence.

- On peut très bien réussir à te faire taire mais quand il est question de chocolat tu te bats.

- Laissez-moi tranquille avec mon fondant au chocolat.

- Qu'est-ce que je viens d'entendre? Notre Keiji vient de parler? Ou est-ce que j'ai rêvé?

- Je crois que c'est un fantôme qui s'est glissé à côté de lui pour parler.

- Mouais je ne vois pas d'autres explications.

- Je vous déteste.

- Comment tu peux détester ta pauvre tante? Et Kōtarō? Tu viens sûrement de lui briser le cœur. Mais qu'est-ce que tu nous a fait Keiji?

- Je crois que je ne vais plus jamais m'en remettre. Je vais aller mendier dans la rue.

- Tu pourras vivre avec moi, je t'offre mon toit si tu veux.

- Merci je me sens plus serein. Soyez bénie jusqu'à votre mort chère dame.

- Vous êtes ridicules. Dit Akaashi en laissant échapper un petit rire.

- Aaaah! Enfin un vrai sourire. S'écria Hanēa. C'est bon maintenant?

- Mmh. Je remettrais plus jamais les pieds dans cette pièce.

- Si tu tombes malade tu n'auras pas vraiment le choix.

- J'suis encore jamais tombé malade et ça risque pas d'arriver aussitôt.

- Il ne faut jamais dire jamais loulou.

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- Calme?

- Oui oui...

Bokuto entoura Akaashi de son bras et tous deux sombrèrent dans les bras de Morphée, fatigués de leur journée.

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Bokuto se leva et regarda l'heure. Il était 9 heures 12.

Il ouvrit les volets et la fenêtre qui faisait face à la maison de la tante d'Akaashi, laissant fermée l'autre.

Akaashi dormait allongé sur le ventre, la main gauche au niveau de son oreille gauche et la main droite, reposée sur le lit, devant son visage. Il avait enlevé son haut quelques heures plus tôt et celui-ci était jeté dans un coin.

Bokuto ne put résister à le prendre en photo. Puis, il ramassa le t-shirt et le posa sur le dossier de la chaise.

Ensuite, il descendit pour préparer deux cafés au lait et les emmena dans la chambre. Il les posa sur la table et réveilla Akaashi s'asseyant sur le bord du lit.

- Keiji, reveille-toi.

Il le secoua doucement par l'épaule et Akaashi lui répondit par un grognement.

- Allez, debout mon cœur.

- Mmrfgh...

- Je sais que je te fais chier mais là il est 11 heures 40.

Akaashi se leva brusquement et après avoir baillé en se frottant les yeux, regarda le réveil.

Puis, il regarda Bokuto. Et ensuite prit son téléphone et regarda l'heure. Et après avoir regardé de nouveau Bokuto, il le poussa hors du lit et Bokuto tomba sur ses fesses, éclatant de rire.

- Il est que 9 heures 23, je te hais.

Bokuto se releva toujours riant et assailli Akaashi, le chatouillant.

Ils finirent avec une bataille d'oreillers, debout sur le lit, riant aux éclats.

- Les garçons fermez la! Je dors!

Leurs rires moururent dans leur gorge et ils redescendirent se souriant.

Akaashi se dirigea vers la fenêtre.

- Reveille-toi aussi la sorcière!

- Qui tu traites de sorcière sale gamin?! Pas mon problème si t'as peur!

Hanēa apparut devant la fenêtre et un coussin atterrit sur le visage d'Akaashi, faisant écrouler Bokuto de rire.

Akaashi le relança et Hanēa se poussa pour laisser le coussin entrer dans sa chambre.

- Merci de me l'avoir rendu!

Akaashi ferma la fenêtre, fulminant.

Il but son café laissant Bokuto toujours au sol.

- Tu l... l'as... hahaha... cherché...!

Akaashi posa sa tasse et prit celle de Bokuto entre les mains.

- Hey! C'est le mien! T'as déjà bu ton café.

Bokuto se dirigea vers Akaashi qui commença à boire dedans et lui arracha la tasse des mains, faisant attention à ne pas renverser le café.

- Mais c'était bon.

- J'suis flatté chéri mais je tiens à avoir le mien. Dit Bokuto, posant ses lèvres sur la joue gauche d'Akaashi qui prit son air boudeur auquel Bokuto n'était pas fort pour résister.

Bokuto soupira et se retourna de l'autre et finit son café.

- Ne fais pas cette avec moi.

- Tu t'es défilé.

- Parce que sinon tu m'aurais fini mon café.

- Tu peux m'en refaire un? Demanda Akaashi, passant ses bras autour de Bokuto, après lui avoir prit la tasse des mains et posé sur la table.

Bokuto passa sa main dans les boucles noires du plus jeune.

- Fallait juste me le demander sans boire dans la mienne.

- J'ai prit qu'une gorgée.

- Tu rigoles? T'avais bu la moitié.

- Et alooors? C'était une grande gorgée.

- Je t'en fais plus.

- Steuplé.

- Non, on va se brosser les dents.

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Ils firent tous deux le repas du midi. L'après-midi fut consacré aux devoirs. Le soir, ils firent des pâtes.

Hanēa était partie chez une amie et donc avait laissé les deux garçons enfin se débrouiller dans leur nouvelle vie, sans avoir personne à leur faire le repas.

Et ils s'en étaient très bien sortis.

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Pfff j'suis pas très fière de ce chapitre mdr dites-moi ce que vous en avez pensé.

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