Moment doux

Vous êtes toujours vivants? Moi si contrairement à ce qu'on pourrait penser 😂😭

J'ai une question. Est-ce que je continue sur le même livre ou est-ce que je fais un tome 2?

.

Le jour J, Akaashi fit semblant de sentir une crampe sur son mollet. Bokuto insista pour rentrer avec lui mais Kajiro réussit à le convaincre que ça ne lui posait pas de soucis de le déposer chez eux et de prévenir Hanēa. Akaashi demanda par la même occasion à Hanēa de garder Hoshi pour la soirée.

En chemin Akaashi parla de son plan à sa tante afin qu'elle soit au courant si jamais Bokuto l'appelait.

Akaashi commença par les chocolats. Ce qu'il était sûr de ne pas rater.

Une fois les chocolats terminés, il fit le riz et un sauté de poulet et légumes. Il avait acheté un gâteau en chemin avec les bougies. Une fois le repas terminé, Akaashi prépara la table, mit des bougies, mit au frais la bouteille de champagne, et déposa sur un plat les chocolats qu'il avait fait puis le mit au milieu de la table.

Bokuto n'allait pas tarder à rentrer. Akaashi ferma la porte de la cuisine en laissant la fenêtre ouverte après avoir allumé une bougie de senteur mangue et mit de l'encens dans le salon. Il alla se changer rapidement en mettant un legging noir et un t-shirt blanc. Il mit la télé et attendit.

La porte s'ouvrît et il entendit Bokuto enlever ses chaussures et sa veste rapidement, à la hâte et vint vers Akaashi.

Bokuto l'embrassa sur le front et le regarda, inquiet.

- Comment va ta jambe? Ça va?

Akaashi se sentit mal de lui avoir menti mais il continua sur l'excuse.

- Ça me fait encore un peu mal mais Hanēa m'a mit de la pommade et m'a fait un massage, ça va mieux.

- Oui quand je l'ai appelé elle m'a dit que ce n'était pas aussi grave mais quand même!

Akaashi se bénit d'avoir appelé Hanēa une deuxième fois pour lui demander si Bokuto l'avait appelé.

- Va te laver.

- Tu insinues que je pue?

- J'suis désolé chéri mais tu viens de faire un entraînement de volley. Tu ne t'attends quand même pas à ce que je te dise que tu sens la rose.

- Ok. Je retiens. D'ailleurs tu veux commander quelque chose pour ce soir?

- Mmh. Je vais réfléchir à quoi commander.

- D'accord je fais vite.

Dès que le noiraud entendit la porte de la salle de bains de fermer, il sauta du canapé et se dépêcha de mettre le riz dans un grand bol ainsi que le sauté dans un autre pour les poser sur la table. Il sortit le gâteau et le posa sur un plateau de gâteau en verre et le posa également au milieu de la table.

Il alluma les bougies qui étaient sur la table lorsqu'il entendit Bokuto descendre les escaliers.

Akaashi ne savait pas du tout si ce qu'il avait préparé était bon ou non. Mais il se dit qu'au moins ils auraient le gâteau.

- Keiji? Tu es où? Tu as commandé qu- oh woah.

- Joyeux anniversaire mon amour.

Bokuto portait un mini short de sport qui collait d'une façon injuste à ses parties intimes. Il avait un débardeur bordeaux qui épousait aussi les formes de ce dernier.

- Merci. Mais... c'est toi qui as tout préparé?

Cela fit sortir Akaashi de ses pensées.

- Euhm... à part le gâteau oui.

- Le gâteau je m'en serais douté vu la belle gueule qu'il a. Dit Bokuto en s'approchant d'Akaashi et passant une main sur la taille de ce dernier.

Le plus jeune lui asséna un léger coup de poing sur le torse.

- Je te taquine babe. Merci.

- Je sais que ce n'est pas grand chose et que je ne suis pas vraiment le meilleur en cuisine mais j- mmhph.

Bokuto rompu le baiser et pris le visage du noiraud entre ses mains.

- Évidemment que tu n'es pas le meilleur en cuisine chéri. Tu n'es pas un chef cinq étoiles. Loin de là. Mais ne dis pas que ce n'est pas grand chose. Parce que je sais que tu y a mis tout ton cœur. Et c'est le plus beau cadeau que tu aies pu me faire.

- Mais je ne sais pas si c'est bon ou pas...

- Eh bien on va voir ça tout de suite. Je meurs de faim. Surtout quand ça sent aussi bon. Mais comment t'as fait tout ça alors que t'as une crampe?

- Euh... j'ai menti?

- Pourquoi c'est toi qui me pose la question?

- Je voulais te préparer quelque chose depuis longtemps et je me suis dis que ça pouvait être le bon moment... et comme je voulais du temps pour préparer les chocolats et le plat, j'étais obligé de ne pas venir à l'entraînement. Je suis désolé mais j'ai dû te mentir.

- Hey, ce n'est pas grave chéri. Sinon, j'aimerais bien finir notre dîner pour profiter de mon cadeau. C'est-à-dire toi. Dit Bokuto en passant une main sur les fesses du noiraud.

- Je ne suis pas ton cadeau. C'est le dîner et les chocolats ton cadeau. Répondit le noiraud en rougissant.

Bokuto lui sourit amoureusement et l'embrassa sur le front.

- Tu ne vas quand même pas me faire croire que porter ce legging qui épouse si parfaitement tes fesses n'est pas une invitation indirecte.

- Pour te le prouver je vais le porter demain à la fac.

- Pas question. Et puis... c'est quand même mon anniversaire alors j'ai quand même le droit de profiter de mon cadeau non?

- Je. Ne. Suis pas ton cadeau. Et puis c'est toi qui a dit que c'était mieux de ne rien faire jusqu'à notre mariage. Bougonna Akaashi.

- Dooonc, tu n'es pas contre l'idée qu'on se marie.

Akaashi rougit encore plus et il baissa le regard vers le côté.

- De toute façon... je ne me vois pas passer le restant de mes jours sans que tu fasses partie de ma vie... si tu le veux bien aussi... Avoua le plus jeune en prenant encore un ton de rouge.

Un moment passa sans que ni l'un ni l'autre ne dise quoi que ce soit. N'en pouvant plus du silence, Akaashi regarda à nouveau Bokuto et fut surpris de voir les sourcils froncés et les larmes de ce dernier dévaler ses joues.

- K-Kōtarō? Eh... pourquoi tu pleures?

Bokuto essuya rapidement ses joues avec sa main avant de renifler et rire nerveusement en plongeant son visage dans le cou du noiraud en pliant légèrement ses genoux de façon à être plus petit que son petit ami.

- Keiji, bon sang, tu veux ma mort... Tu sais que je ne m'attendais pas du tout à recevoir une demande en mariage en guise de cadeau...?

Akaashi asséna une légère tape sur la tête du plus grand.

- Ce n'était pas une demande en mariage... j'ai pas de bague.

- T'es sûr?

- Je l'aurais su si j'en avais acheté quand même.

Bokuto recula et pris la main droite d'Akaashi et en faisant toucher l'index et le pouce de ce dernier avec sa main droite, Bokuto passa son auriculaire gauche entre les doigts d'Akaashi.

- Oui je le veux Keiji. Dit Bokuto avec un grand sourire avant d'embrasser son petit ami.

- Kōtarō...!

Pour toute réponse, Bokuto rit et faisant tourner Akaashi, il l'entoura de ses bras et l'emmena vers la table à manger.

- Keiji Bokuto ou Kōtarō Akaashi? Demanda Bokuto.

- ...

- Je te vois rougir de dos chéri. Alors?

- C'est toi qui a une plus grande carrière dans le volley alors il vaut mieux ne pas changer ton nom.

- Ou alors tu pouvais simplement dire que tu veux mon nom. Donc Keiji Bokuto.

- Tais-toi.

- Vos désirs sont des ordres votre altesse.

Bokuto tira la chaise d'Akaashi et le fit asseoir avant d'aller s'asseoir lui-même en face du noiraud.

- Pourquoi ce que je voulais faire pour toi, c'est toi qui me le fais?

- Oh ça va ne t'inquiète pas. Cette soirée est déjà parfaite. Elle sera incroyablement inoubliable une fois que j'aurais ouvert mon cadeau. Dit Bokuto avec un clin d'œil bien prononcé.

- Et qu'est-ce que tu veux dire par ouvrir ton cadeau au juste? Mange.

- Mmmh... je me demande si je commence par le haut ou le bas. À voir.

- Mange.

- Tu as mis du poison pour que tu veuilles que je mange?

- Je veux juste que tu te taises un petit peu.

- Donc pas complètement.

- Bon appétit.

Bokuto rit et posa sa main sur celle du plus jeune.

- Merci Keiji.

- Ce n'est rien Kōtarō. Ça me fait plaisir de voir que ça te plaît.

Bokuto prit le bol de riz et servit Akaashi.

- Mais... qu'est-ce que tu fais?

- Je sais que c'est mon anniversaire chéri mais je veux aussi te remercier alors s'il te plaît mon cœur laisse-moi faire. J'ai besoin de te taquiner sinon je vais me remettre à pleurer.

Leurs regards se croisèrent et Akaashi vit que les yeux de Bokuto étaient toujours un peu larmoyants.

- Je suis content que ça te plaise Kō. Je t'aime.

Bokuto lui offrit un magnifique sourire doux, faisant accélérer le rythme cardiaque d'Akaashi.

- Je sais. Et je crois que je suis incontestablement en train de tomber amoureux de toi encore une fois. Si je le pouvais je t'aurais pris là maintenant tout de suite mais je sais que tu n'es pas pour, pour le moment alors je vais devoir attendre.

Akaashi était rouge jusqu'au cou. Lorsque Bokuto posa le bol sur la table, Akaashi lui pinça doucement le bras.

- On est déjà ensemble et je t'avais déjà dit d'arrêter avec tes phrases de drague ringardes.

- Et moi je continue à te dire que tant que tu rougis à mes phrases de dragues ringardes, je continuerai à en faire. Allez, place au verdict. Itadakimasu.

- Itadakimasu.

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Le reste au prochain chapitre!

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