Le père d'Akaashi
Akaashi vit les lumières du salon et de la cuisine allumées. Il ouvrit lentement la porte.
Se pourrait-il qu'ils soient déjà rentrés?
Il entendit des pas rapides dans les escaliers et un rare et large sourire se dessina sur les lèvres d'Akaashi. Il se dirigea vers le salon et une grande force le souleva par le dessous des aisselles et le fit tourner dans les airs.
- Hahaha papa, repose moi!
- Tu m'as bien manqué! Dit un homme ressemblant à Akaashi aux cheveux châtains, le serrant dans ses bras.
- Et à moi aussi, tu m'as manqué mon petit Keiji. Dit sa mère le prenant contre elle à son tour. J'suis désolée mon chéri on t'a encore laissé seul à la maison.
- Comment a été la rentrée? L'académie te plaît?
- Ça s'est très bien passé. D'ailleurs je suis devenu proche de Bokuto. Celui qui était le champion y a deux ans au collège. Il a un an de plus que moi. Son caractère est toujours aussi solaire! Ça le rend adorable.
Son père pouffa et Akaashi rougit.
- A-attends... c'est pas ce que tu crois papa!
- Ayame, tu penses comme moi?
- Bien sûr Akihiro.
- Non, c'est pas ce que vous croyez!
Ses parents rigolèrent.
- Attendez... vous... vous vous en fichez que...
- Oh allez Keiji, on savait que tu n'étais pas intéressé par les filles!
- Et pourquoi j'suis pas au courant moi que vous le saviez? Protesta Akaashi.
- On s'en fiche de ton orientation sexuelle mon poussin, tant que tu es heureux, c'est le principal. Dit sa mère.
- Exactement. Renchérit son père.
- Bon, je vais me coucher les garçons je travaille tôt demain et l'avion m'a terminé.
Keiji fut déçu mais il était habitué. Sa mère travaillait souvent tôt et finissait tard. Contrairement à son père qui passait plus de temps avec son fils.
- D'accord m'man. Bonne nuit.
- Bonne nuit mon ange. Et je suis désolée d'être autant absente auprès de toi mon bébé d'amour.
Elle prit son fils dans ses bras, l'embrassa sur le front et son mari sous les plaintes d'Akaashi.
- Beurk.
Ses parents rigolèrent, Ayame monta à l'étage et alla se coucher.
Akihiro s'assit sur le canapé et Akaashi s'assit à ses côtés.
- Allez, parle-moi de ce garçon.
- Bah... déjà il s'est fait des mèches noires. Et tout à l'heure quand j'suis rentré je venais de chez lui parce que je l'ai aidé avec ses cours. Ses notes sont en train chuter et sa prof principal lui a demandé d'arrêter le club s'il n'avait pas de bonnes alors il m'a demandé de l'aide.
- Alors comme ça t'es tombé amoureux d'un petit cancre comme ta mère est tombé pour moi. Dit-il s'insultant.
- Je... je pense que c'est juste un crush. Ça va sûrement me passer.
- Hein hein, bien sûr.
.
Le lendemain, durant l'entraînement du soir, ils avaient fait deux équipes. Akaashi était bien sûr avec Bokuto.
La balle réceptionnée vint parfaitement au-dessus d'Akaashi.
- Bokuto-san!
Et la balle rebondit de l'autre côté du filet après une belle diago.
- Hey hey hey! Ta passé était parfaite Akaaaasheh!
Puis, Bokuto s'arrêta dans son élan et fixa derrière Akaashi.
- Akaashi, c'est ton père? Enfin je devine parce que vous vous ressemblez.
Akaashi se retourna et vit effectivement son père se tenir dans l'encadrement de la porte du gymnase.
Akihiro se dirigea vers son fils et après avoir passé son bras droit sur ses épaules, il lui ébouriffa les cheveux de l'autre main.
- Quelle passe magnifique Keiji!
- Haha merci papa.
Les autres joueurs regardèrent le rire enfantin d'Akaashi. Bokuto se sentit rougir. Ce n'était pas le rire qu'il avait entendu. Le rire qu'il avait maintenant était tellement plus naturel.
- Hé salut Yamiji!
- Ça fait longtemps Akaashi.
- Vous vous connaissez?! Demanda un Bokuto surpris et excité.
- Oui, on a joué dans la même équipe à l'époque. Affirma le coach de Fukurôdani.
- C'est pour ça que vous avez accepté directement Akaashi comme passeur titulaire. Dit Bokuto en affirmant plutôt qu'en demandant.
- Que je le connaisse ou pas ça n'aurait pas changé mon avis. Le talent d'Akaashi en tant que passeur est immense. Je te rappelle d'ailleurs que tu es le premier à avoir voulu qu'Akaashi soit le passeur titulaire de notre équipe.
- Oui!
- Tant que tu es là, tu peux faire travailler les jeunes sur les réceptions de tes services Akihiro?
- Pas de problèmes. Allez les jeunes, mettez-vous en formation d'équipe. C'est moi qui ai initié cette boule électrique au volley.
Tous le regardèrent abasourdis. Akaashi? Une boule électrique? C'était impensable.
- Keiji est juste un stressé de la vie sociale.
- Papa!
- Allez on commence!
L'entraînement se termina difficilement. Sauf pour Akaashi qui était habitué aux entraînements rudes de son père.
Ils se rendirent dans les vestiaires pour se changer.
- Il envoie des boulets de canon ton père Akaashi! Dit Sarukui.
- C'est clair! J'ai les bras et les jambes en compote. Souffla Komi. N'empêche c'était un bon entraînement pour moi qui suis libéro!
Akaashi sortit avec Bokuto qui l'attendait à son habitude depuis deux jours.
- Allez les garçons pressez un peu le pas. S'exclama le père d'Akaashi.
- T'es venu en voiture?
- J'avais pas envie de marcher vingt minutes. Allez, grimpez.
- Merci Akaashi-s...
- Pas de formalités avec moi Bokuto-kun.
- Bon, alors appelez-moi Kōtarō, simplement.
- Ça marche!
Akihiro démarra la voiture et Keiji était devant sur le siège passager.
Ils parlèrent de leur journée de cours au début.
- Et sinon, qu'en est-il de tes parents Kōtarō?
- Oh... euh... j'habite avec ma mère. Mes parents ont divorcé.
- Oh, j'suis désolé... Keiji me parle que de toi alors j'imagine qu'il a oublié de me préciser ce détail avant que je fasse la gaffe.
Bokuto rigola tandis qu'Akaashi avait la tête qui reposait sur son propre épaule et les yeux fermés.
- Ce n'est pas vraiment grave.
- Tu sais Kōtarō, je te fais vraiment confiance. Alors si tu vois que ce gros timide n'a pas l'air bien et qu'il te dis que si, je t'autorise à le forcer pour lui faire dire ce qui le met dans un mauvais état. Et au cas où pour ton information privé, il est très chatouilleux.
- Q-quoi? Bégaya Bokuto se sentant chauffer.
- Tu as l'air plutôt intéressé par mon fils hahaha!
- Je...
- Tu n'as rien à craindre, il dort comme un bébé.
- Et s'il faisait juste semblant?
- Je sais très bien reconnaître ses fausses siestes des vraies ne t'inquiète pas.
L'adulte gara sa voiture devant l'entrée du garage.
- Keiji, on est arrivé mon poussin.
Aucune réponse.
- Kōtarō?
- Euh oui Akihiro?
- Tu peux me rendre un petit service s'il te plaît?
- Oui! Dites-moi ce que je dois faire!
- Tu peux m'ouvrir la porte s'il te plaît? Demanda le père d'Akaashi en lui lançant la clé de la maison.
Bokuto se précipita et ouvrit la porte, tandis que le châtain porta son fils jusque dans le salon et le fit allonger sur le canapé.
Bokuto sortit de la maison et revint avec le sac d'Akaashi.
- On est... où? Paaa... Akaashi bailla longuement.
- On est rentré mon bébé hibou.
Bokuto rit légèrement. Akaashi, toujours les yeux fermés, tendit les bras vers un endroit où il pensait que son père était.
Seulement, il avait tendu les bras dans la mauvaise direction et c'était Bokuto qui était visé.
- Papa, câlin.
- Attends au moins que je raccompagne Bokuto jusqu'à la porte, tu veux? Rigola Akihiro.
Le nom de Bokuto le fit ouvrir ses yeux et il rougit jusqu'à la racine des cheveux.
- Keiji est aussi très câlin, Kōtarō.
- P... papa! Pourquoi tu m'as pas dit qu'il était là?
- Tu dormais comme un bébé. Je te raccompagne Kōtarō.
- À tout à l'heure Akaaashi!
- Euh... hein? Ah oui les devoirs. À tout à l'heure Bokuto-san.
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