Le nouvel an

Les mois d'octobre et de novembre passèrent très vite. Le 5 décembre, ils fêtèrent l'anniversaire d'Akaashi avec les deux Bokuto. Noël aussi fut fêté par les cinq mais sans que Bokuto et Akaashi soient en couple. Les parents étaient devenus très amis et parlaient souvent de la relation de leurs fils.

Le nouvel an approchait à grands pas. Les Bokuto avaient été invités à le fêter avec eux.

Le soir du 31 décembre, les parents d'Akaashi avaient fini de préparer la table. La mère de Bokuto allait apporter un plat et les grands parents paternels d'Akaashi ainsi que sa tante et son oncle allaient apporter d'autres plats. Les Bokuto étaient partis se préparer.

Ayame avait une sœur et un frère. Son frère avait un fils et sa sœur avait une fille, chacun avait deux ans de plus qu'Akaashi, qui était donc le dernier de leur famille. Les parents de la mère d'Akaashi étaient morts il y a quatre ans.

Akaashi avait longuement hésité avant de se décider à mettre ses lunettes.

Il entendit la sonnerie retentir en bas.

Ayame et Akihiro ouvrirent la porte. Les Bokuto se tenaient derrière les grands parents d'Akaashi. Ils entrèrent tous dans le hall afin d'enlever leurs manteau lorsque deux autres voitures se garèrent dans leur allée.

- Keiji! Tes grands parents sont là!

- J'arrive!

- Je n'ai pas dit que vous étiez arrivés encore sinon il va remettre son masque de stressé de la vie sociale. S'adressa Akihiro aux Bokuto.

- Quoi? Notre Keiji un stressé de la vie sociale? S'exclama la grand mère de Keiji avec un rire. Ils entendirent des pas précipités dans les escaliers. Un muret cachait le salon du hall d'entrée. Une boule noire dépassa le petit muret avec un grand sourire qui devint un petit lorsqu'il remarqua les deux Bokuto.

- Ça y est il a reprit sa tête de stressé de la vie sociale.

- C'est quoi cette tête que tu nous fais là Keiji? Demanda sa grand mère.

- Bonsoir mamie, papy.

- Viens là que je te sers dans mes bras, la fierté des mes gènes.

Le cœur de Bokuto avait fait un arrêt quand Akaashi était apparu dans son champ de vision. Trop beau. Il avait une veste noire, un jean moulant noir, des chaussures classes noires, une chemise blanche et une cravate noire et bleue foncée. Mais la petite touche qui tuait Bokuto de l'intérieur était ses lunettes. Tout simplement parfait.

- Hey! Je suis Yuma! Le cousin de Keiji et Maiya, ici présente.

- Salut! Ravi de vous rencontrer. J'suis Kōtarō.

- Ravi de te rencontrer aussi! Tu es en quelle classe?

- J'suis en première.

- Oooh tu as un an de plus que Keiji.

- Euh oui...

- Bonsoir Bokuto-san. Salua Akaashi qui avait finalement réussi à se libérer dès ses grands parents, ses tantes et oncles.

- Hey hey hey Akaashi! Tu es magnifique. Dit Bokuto avec un petit sourire qui fit rougir Akaashi.

Bokuto avait aussi opté pour un costume noir, une chemise blanche et une cravate noire. Ses cheveux étaient partiellement tombants, il avait mit juste un peu de gel. Ce qui lui allait parfaitement bien.

- Toi aussi Bokuto-san.

- Merci! Répondit-il avec un grand sourire. Mais arrête avec les honorifics Akaaaaasheh je te l'ai déjà dit!

- Alors Keiji, comment ça va le grand gaillard? Demanda Yuma en passant une main sur l'épaule de son cousin pour lui ébouriffer les cheveux.

- Yuma! J'ai mit dix minutes pour faire tenir mes cheveux!

- Mais t'inquiète! Même les cheveux décoiffés tu resteras la fierté des gènes de mamie! Dit Yuma éclatant de rire.

- Yuma! Lâche ton cousin tout de suite, laisse-le tranquille. S'adressa son père.

- Mais p'pa! J'aime trop l'embêter.

- Le prochain qui embête mon petit Keiji, sera privé de dessert.

- Mais mamie! C'est pas drôle!

Bokuto prit Akaashi à part, le temps que la dispute des autres se terminent.

- Alors Akaashi, tu es plus actif que je le pensais.

Akaashi rougit.

- Euh... c'est-à-dire que...

- Haha je manquerai pas de profiter ce soir. Et t'as pas intérêt à reprendre ton masque quand tu seras avec moi Akaaaaashi!

- Mais Bokuto...

- Ça fait des années qu'on se connaît Akghaashi! Tu pourrais faire un effort, alleeeeeez! J'en ai marre que tu gardes toujours ton masque depuis le temps qu'on se connaît.

- On verra.

- Naaan. Je suis le vice capitaine et je te le demande.

- On est pas en volley Bokuto.

- Et alors? Steuplé!

Akaashi soupira. Il était trop distrait pour pouvoir lui répondre.

- On verra.

- Allez les enfants, à table. Et Keiji?

- Oui papa?

- Tu ne penses pas qu'il vaudrait mieux que tu le dises à mamie et papy à ce propos avant de commencer?

- Je... de toute façon ce sera la première conversation que mamie emmènera une fois à table alors...

- Comment ça, c'est la première conversation que j'emmène?

- Comme tu voudras.

Ils s'installèrent tous à table, Akaashi et Bokuto côté à côté et le cousin et la cousine d'Akaashi en face d'eux. Ils prirent tous ce qu'ils voulaient manger.

- Alors Keiji? Tu ne nous as toujours pas emmené une petite copine?

- Tu vois papa?

- Effectivement. En fait maman, Keiji ne risque pas de nous emmener une fille.

- Mais qu'est-ce que tu racontes Akihiro? Keiji est un garçon très beau, avec de bonnes manières, intelligent et très mignon! Il nous emmènera quelqu'un un jour! Il est peut-être timide pour oser, c'est tout.

Bokuto avait rigolé légèrement, faisant rougir Akaashi de gêne.

- Ne dis rien, Bokuto. Chuchota Akaashi.

- N'empêche, elle n'a pas tort. Répondit le bicolore sur le même ton.

Bokuto stressait. Peut-être qu'il n'avait donc pas sa chance...

- En fait mamie... je... j'emmènerai quelqu'un un jour mais... ce... ce ne sera pas une fille... si ça arrivait...

- Oh...

Il eut un silence autour de la table. Akaashi gardait sa tête baissée vers son assiette, la main tenant ses baguettes, tremblant. Bokuto aussi avait arrêté de manger et gardait ses yeux fixés sur un point inexistant.

- Oh mais si ce n'est que ça! Tant que tu nous emmènes quelqu'un je m'en fiche. Tu es trop parfait pour moi, pour que je t'en veuille et puis même, personne n'a à t'en vouloir pour ça! On ne choisit pas de qui on tombe amoureux. On aime une personne pour son caractère, et bien sûr aussi son physique mais on tombe amoureux de la personne. Pas du genre. Maintenant arrête de te tracasser et mange.

Akaashi souffla, ce qui fit rire ses grands parents, tantes et oncles.

- Tu avais peur que maman te taille mon petit Keke. Rigola son oncle.

- Tais-toi tonton Yukio...

Le repas continua et Maiya reprit la conversation.

- Alors cher cousin. Tu as donc quelqu'un en vue?

Akaashi s'étouffa légèrement. Les regards furent tous dérivés sur lui, encore une fois.

- N... non...

Le père d'Akaashi réussit à capter le regard de sa nièce et son neveu, pour désigner Bokuto d'un coup de tête et d'un regard discrets. Toutes les personnes présentes comprirent le signe, sauf Bokuto et Akaashi qui étaient trop occupés à contempler leurs assiettes.

- Ooooh! Mais oui! C'est normal si tu n'as pas quelqu'un en vue! S'exclama la fille.

Les deux étudiants de l'académie Fukurôdani la regardèrent.

- Quoi? Fit Akaashi.

- Pourquoi vous ne nous l'aviez pas dit plutôt? Demanda Maiya.

- Ouais, félicitations les gars. Compléta Yuma.

- Quoi? Firent Akaashi et Bokuto.

- Bah vous sortez ensemble non? Demanda Maiya.

Le père d'Akaashi pouffa en se tapant la main contre son front.

- Non, pas du tout! Firent les deux concernés, rouges de gêne.

Un regard vers leurs oncle leur fit comprendre qu'ils avaient mal interprété le signe.

- Ah... oups... mauvaise interprétation... Dit Maiya.

- Ah mais ça veut donc dire qu'il est a...

- Non attends. Il n'est pas au courant. Et inversement. Dit le père d'Akaashi, sauvant son fils de l'embarras.

- Oooooh! Mais ça veut dire que dans tous les cas ils sont gagn...

- Yuma!

- Oui, pardon tonton Akihiro.

- De quoi inversement papa?

- Non rien, ne t'en fais pas mon hibou, mange.

Une fois le repas terminé, ils restèrent longtemps à table à discuter. Vers 23 heures, la mère, les tantes d'Akaashi et la mère de Bokuto débarrassèrent la table.

Tous se rendirent au salon où chacun prit place sur le canapé et les fauteuils, devant la cheminée. Akaashi et Bokuto étaient assis sur un seul fauteuil, faute de manque de place. Les femmes revinrent vite et s'installèrent.

- Bon, il nous reste quarante minutes avant minuit. On fait quoi? Demanda Akane.

Ils entendirent des pas précipités dans les escaliers et Yuma déboula avec un violon dans son coffre.

- Je sais! Keiji va nous jouer un morceau! Ça fait longtemps qu'on l'a pas entendu jouer!

- Très bonne idée! Dit la grand-mère d'Akaashi.

- Quoi? Non.

- Tu joues du violon, Akaashi?

- Euh... j'ai prit des cours depuis tout petit mais j'ai arrêté l'année dernière.

- Oui mais tu joues super bien!

- Allez Keiji, montre à Kōtarō un autre aspect de toi. Déjà que tu le fais c...

- Maiya!

- Pardoooon papy!

Akaashi soupira, puis se leva. Il posa le coffre sur la table basse et l'ouvrit. Il en sortit son violon, mit correctement le coussin et prit l'archet. Il stressait au fait que Bokuto soit là.

- Allez Keiji! Allez Keiji!

- La ferme Yuma.

- Oh mais qu'il se défend bien!

- Yuma arrête. Ça suffit.

- Désolé maman.

- Allez Keiji, joues nous ce que tu veux.

Akaashi souffla et porta son violon à son épaule. Il posa son menton sur l'endroit prévu sur le violon et porta l'archet sur les cordes.

Il ferma les yeux et les rouvrit. Il commença à jouer d'une façon fluide et entraînante, "Carol of the Bells" de Lindsey Stirling. (Remontez au niveau des médias et faites défiler. Mettez la vidéo et revenez lire ^^)

Dès que les notes avaient commencé à retentir, tous étaient entraînés avec la mélodie. Bokuto avait le souffle coupé. Il avait commencé à filmer pour ne pas perdre un seul instant de ce moment. Il était captivé par les doigts d'Akaashi qui changeaient les notes à une vitesse hallucinante pour lui.

Mais ce qui garda ses yeux durant tout le reste de la performance d'Akaashi était son expression. Une expression qu'il n'avait encore pas vu sur son visage. Il avait le regard rivé sur son violon, les yeux à demi ouverts. Il avait un petit sourire discret sur ses lèvres. Ses lunettes le rendait beau à en couper le souffle. Bokuto se sentait rougir.

Yuma et Maiya se rapprochèrent de Bokuto.

- Il est beau hein? Demanda Yuma à Bokuto.

La mère de Bokuto avait prit le téléphone de son fils sans faire de brusques mouvements parce que son fils était trop occupé à mater le noiraud.

Bokuto sursauta.

- Euh...

- Ça se voit que t'es fou amoureux de lui.

- Q-quoi? N... non j'suis p...

- Rho tais-toi. Ça se voit que tu le kiffes.

Akaashi termina son morceau et tout le monde l'applaudit.

- Woah! Tu joues super bien Akaaaashi!

Akaashi eut un petit rire.

- Merci Bokuto.

Il restait cinq minutes avant minuit. Le père d'Akaashi alla chercher la champagne et commença à préparer les verres.

- Keiji, Kōtarō, vous en buvez?

- Euh non.

- Non merci Akihiro.

- Bon alors Keiji, tu peux aller chercher le coca mon poussin?

- Papaaa...

- Moooh le petit poussin à son papa. Se moqua gentiment son cousin.

- Je t'emmerde.

Sur cette insulte, Akaashi alla chercher le coca.

- Pourquoi vous le grondez jamais quand il dit des gros mots?

- Parce qu'il a bien le droit de se défendre de tes piques. Répondit sa mère d'une voix sans appel.

Maiya se tourna vers Bokuto.

- Kōtarō?

- Oui?

- Vas-y. Fais le.

- Quoi? Mais... ça ne va pas?! J'ai pas envie de mal commencer l'année.

- Mais puisqu'on te dit que t'as toutes tes chances!

- Oh mais c'est une bonne idée! Vas-y Kōtarō, c'est la bonne occasion, sinon vous vous tournerez autour encore un bout de temps. Dit Akihiro.

- Tu es la personne parfaite mon petit Kōtarō, franchement tu devrais. Fit la grand-mère d'Akaashi.

- Mais qu'est-ce que vous racontez? Demanda Akaashi perdu.

- Mais imaginez si... s'il n'est pas...

- Rho allez mon vieux! Même sa grand-mère vient de te donner son accord. Même son père! Son père! T'imagines? Fit Yuma.

- Je... Akaashi? Fit Bokuto se mettant devant son meilleur ami.

- Euh... oui Bokuto?

- Écoute euh... je...

- Passes à l'action! On s'en fout des mots! Au pire même si ça se passe pas comme prévu tu pourras profiter! S'exclama Maiya.

Ils me regardent tous... Toute la famille d'Akaashi... C'est trop la hooooonte! Mon dieu faites qu'il me rejettes pas violemment...

- ALLEZ RHA! Je vais faire une attaque! J'suis encore plus stressé que toi là! Fit Yuma d'une voix suppliante.

- Mais de quoi vous parl...?!

Bokuto le prit par la main et l'emmena dans un coin caché à la vue des autres.

- Rho t'es pas drôle. Protesta Maiya. 

Le compte à rebours commença. Minuit retentit et Akihiro fit sauter le bouchon de la champagne. Les vœux fusèrent de partout. Une fois que chacun eut fini sa boisson, ils posèrent tous leurs verres sur la table basse.

Au moment où minuit retentit, les lèvres de Bokuto s'étaient posées sur celles d'Akaashi. La main droite du bicolore était sur la joue d'Akaashi tandis que l'autre était sur sa taille.

Akaashi sentit son cœur exploser dans sa poitrine.

Oh mon dieu. Bokuto vient de m'embrasser. Qu'est-ce qui lui p... Non Keiji, pour une fois fermes la et profites.

Après deux secondes de surprise, lorsqu'il sentit Bokuto se retirer, il passa ses mains sur la nuque de de son crush de huit mois pour approfondir le baiser.

Akaashi se détacha et posa sa tête sur l'épaule de Bokuto qui fit de même avec Akaashi.

- Je t'aime Keiji.

- Moi aussi Kōtarō... tellement...

Ils se détachèrent l'un de l'autre et après s'être souhaités une bonne année, ils rejoignirent les autres. 

- Ouloulou! Qu'ils sont mignoooons! Fit Yuma.

- Eh Bah dis donc! C'est pas trop tôt!

- C'était pas si compliqué quand même!

- Oh qu'ils sont mignons, ils sont tout rouges. Remarqua le grand-père d'Akaashi.

- Enfin! On aura plus à supporter notre Keiji hystérique.

- Papa!

- Bokuto par-ci, Bokuto par-là, il ne m'aimera jamais, il préfère les filles, il...

- PAPA! Cria Akaashi, se cachant le visage de ses mains.

- Pareil de notre côté! Je n'en pouvais plus! Akaashi ne m'aimera pas, il est trop parfait, il a des yeux parfaits, un corps parfait, une intelligence parfaite, un visage parfait. Il est beaucoup trop parfait pour moi...

- Maman arrête ça s'il te plaît...

- Alors, est-ce qu'il a des lèvres parfaites?

Les deux garçons prirent une teinte de rouge profond.

- M'maaaaan!

- Alors Keiji, comment était ton premier baiser? Le taquina Maiya.

Akaashi et Bokuto se regardèrent. Akaashi lui sourit et s'adressa à sa cousine.

- Parfait.

- Moooh!

- Ooooooooooh!

- Rhololooo!

- Ouloulouuu!

- Fermez-la, on dirait des hiboux. S'exclama Akaashi.

Bokuto éclata de rire.

- Bon quoi qu'il en soit, les garçons je vous ai à l'œil. Ne pensez pas allez plus loin avant d'être majeurs tous les deux.

Akaashi voulait se creuser un trou et disparaître. Il lança un coup d'œil à Bokuto qui avait l'air de penser la même chose.

- Akihiro, ça suffit.

- D'accord maman.

L'heure de se séparer arriva vers une heure du matin.

La sœur et le frère d'Ayame partirent après avoir dit au revoir aux autres.

Bokuto prit Akaashi à part.

- Euh... mh... demain... on passe la journée ensemble Keiji?

- J'espère bien.

Bokuto lui sourit et embrassa Akaashi qui rougit, pas encore habitué.

- À quelle heure?

- 10 heures et demi. Proposa Akaashi.

- On peut pas plutôt à 11 heures? Ce sera trop tôt!

- Sinon la journée sera gâchée.

- Bon ok. Bonne nuit mon Keiji. Dit Bokuto.

- B... bonne nuit Kōtarō.

Les grands parents d'Akaashi restaient jusqu'au lendemain.

Les quatre adultes se posèrent sur le canapé tandis qu'Akaashi monta à l'étage pour se laver et se changer.

Il redescendit après une demi-heure pour souhaiter une bonne nuit à ses parents et grands-parents.

- Alors, ce premier baiser? Demanda son père.

Akaashi qui se dirigeait vers son père changea de direction et se dirigea vers son grand-père. Il lui fit un câlin, puis fit de même à sa grand-mère.

- Ah bah d'accord. Je le prends comment?

Puis Akaashi souhaita une bonne nuit à sa mère et enfin à son père.

Seulement, son père l'attrapa et le fit assoir sur ses genoux, lui ébouriffant les cheveux.

- Il embrasse bien?

- Oui. Maintenant laisse-moi aller me coucher papa. Je dois me lever comparé à vous.

- Mais tu n'as pas école demain que je sache.

- Non, je sors avec Kōtarō pour la journée.

- Ooooh le premier rencard de Keiji ~

- Tais-toi...

- Après les Bokuto, c'est les Kōtarō maintenant.

- Papa...

Akaashi réussit à se libérer de l'étreinte de son père et se dirigea vers les escaliers.

- Bonne nuit.

- Bonne nuit Keiji. Répondirent tous à part son père.

- Ne fais pas des rêves intimes hein.

Akaashi rougit encore plus et couru jusqu'à sa chambre et claqua la porte.

Il mit le réveil à 10 heures et se coucha.

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