J'ai trop chaud!

Je me suis inspirée de TikTok pour une scène mdr.
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Les garçons continuent leurs cours normalement. Ils étaient absorbés dans leurs travail personnel, surtout Akaashi, passant ses examens de fin d'année. Leurs matchs les obligeant, tous deux, d'un commun accord avaient arrêtés de s'aventurer plus sur le corps de l'autre depuis le week-end de leurs nouvelle vie.

Les vacances d'été venaient de commencer et le soleil avait durement frappé.

Les deux garçons avaient ajouté une autre table en face de la fenêtre donnant la vue sur la rue, et non sur la maison de la tante du noiraud, pour sentir un minimum de vent sur eux.

Ils étaient en train de faire leurs devoirs de vacances, seulement vêtus de leurs caleçon. Bokuto posa son stylo sur son cahier et porta ses mains sur la tête avant de poser son front sur la table.

- Je vais perdre la tête si je continue! J'ai besoin d'une pause!

- On vient d'en faire une y a 20 minutes. Mais j'suis d'accord j'aimerais aussi.

Bokuto souffla et se redressa avec un sourire, se tournant vers Akaashi.

- Quoi?

- On peut faire un jeu?

- Comme quoi?

- Attends.

Bokuto fouilla dans sa trousse avant de sortir trois stylos.

- Donne-moi ta main droite.

Akaashi était de dos à la fenêtre faisant face à la maison de Hanēa. Il lui tendit sa main droite et Bokuto plaça les trois stylos entre chaque doigt d'Akaashi.

- Ok. Maintenant, quel bruit fait un hibou, une chouette?

Akaashi regarda Bokuto et avec un sourire espiègle, répondit.

- Akaaaasheh! Keiiiiijiii!

Puis, il éclata de rire.

- Je t'emmerde...!

- HAHAHAHA J'suis désolé!

- Tu n'en as pas l'air.

- Tu ressembles à un hibou quand tu coiffes tes cheveux en pique. Dit Akaashi se remettant de son fou rire.

- La chaleur te réussit vraiment pas. Bref. On va faire un autre. Quel bruit fait un cochon?

Akaashi le regarda et le regarda, dubitatif.

- Tu veux vraiment que j'imite un cochon?

- Je te l'aurais pas demandé sinon. Allez c'est pour le jeu Keiji.

- Bon ok.

Akaashi imita le cochon.

- Woah. Très sexy le cochon.

Akaashi asséna un coup sur la tête de Bokuto, avec sa main libre, qui ne put éviter car il tenait avec sa propre main droite, donc en croisé, la main du noiraud pour qu'il ne lâche pas les stylos.

- Désolé babe, mais je ne mens pas quand je dis que t'es sexy.

- Continues sinon je me remets au boulot.

- Ok ok. Alors quel bruit fait la vache?

- Meuuuh.

- L'âne.

- Sérieusement? Bon euh... hi-han, hi-han.

- Quel bruit fait le canard?

- Coin coin.

- Et quel bruit tu fais, quand tu fais l'amour?

Akaashi le regarda interdit et Bokuto pressa les doigts du noiraud doucement entre eux, les stylos au milieu.

- AaaaAAANH!

Bokuto avait éclaté de rire. Akaashi se rendant compte de son cri et faisant le lien avec la question de Bokuto, ne put s'empêcher de le rejoindre dans son fou rire.

- Je t'emmerdeuuuh! Kō!

Bokuto n'arrivait plus à reprendre sa respiration, tant il riait. Akaashi ne pouvait le nier, c'était bien vu. Et son fou rire le reprit. Il se pencha sous le coup de son rire sur la tête de Bokuto, posée sur le ventre du plus jeune.

Ils se remirent de leur fou rire.

- Je confirme! S'écria Hanēa depuis sa fenêtre, des larmes de rire perlant sur le coin de ses yeux.

Akaashi rougit, se souvenant que sa tante les avait entendus le jour où ils étaient venus s'installer.

- Pourquoi tu écoutes à la fenêtre aussi?

- Ah cas où tu aurais oublié, mon bureau et en face. Je bosse et donc comme il fait chaud ma fenêtre est ouverte. Donc normal que je vous entende.

Akaashi soupira.

Bokuto avait reprit son calme et maintenant le regardait avec un grand sourire.

Ils finirent leurs devoirs de japonais et se rendirent dans la cuisine.

Ils n'eurent pas l'envie de manger un plat chaud, donc ils se firent une salade et mangèrent les restes des sushis de la veille. Puis, ils dévorèrent une glace chacun.

Ensuite, ils prirent une douche, chacun dans une salle de bains car ils ne supportaient pas la chaleur.

Akaashi descendit dans le salon après sa douche terminée lorsque Bokuto sortit de la salle de bains, avec une simple serviette autour de la taille.

Les deux avaient reprit leur pudeur et lorsque tous deux avaient l'envie d'aller loin, ils s'arrêtaient à de simples câlins et baisers, plus sensuels et sauvages.

Bokuto s'arrêta devant Akaashi et leva ses mains au-dessus de sa tête, avec un sourire en coin, exposant son torse sur lequel perlait des gouttes d'eau.

- Tu apprécies la vue?

- Va t'habiller sinon tu vas attraper froid.

Le sourire de Bokuto retomba et ses joues se teintant légèrement de rose, il se dirigea vers les escaliers, fermant ses yeux d'un air nonchalant.

- Imbécile. J'essayais de te séduire. Ça n'a pas marché.

Akaashi le laissa passer, rougissant.

- Si ça a marché idiot. Murmura le noiraud très bas, sans que Bokuto ne l'entende.

Puis, il entoura Bokuto par derrière.

- K-Keiji! Qu'est-ce que tu fais? Bégaya le bicolore, rougissant.

Bokuto avait ses mains sur sa serviette qui était sur le point de se détacher.

- Keiji...

Le noiraud se détacha et laissa partir son petit ami s'habiller.

- Ne crois pas que tes tactiques de séduction ne marchent pas idiot.

- C'est toi l'idiot, tu me sors des âneries comme ça. Bouda Bokuto, lui tirant la langue.

- Ok pardon bébé! S'exclama Akaashi, croisant ses bras.

Les joues de Bokuto se teintèrent encore plus de rouge. Akaashi eut envie de mourir sur place, se rendant compte de ce qu'il a lâché.

- Ça... ça m'a échappé...

Bokuto refit le noeud de sa serviette, laissant entrevoir un milliseconde sa partie intime, étouffant encore plus Akaashi dans ses rougeurs, et prit le noiraud dans ses bras.

- C'est pas comme si ça me dérangeait. Chuchota Bokuto, faisant agrandir le mal aise d'Akaashi, qui resserra ses mains autour du plus grand en étouffant un gémissement.

Le gris blanc l'embrassa, donnant le coup de grâce au passeur et remonta s'habiller.

Bokuto redescendit plus tard avec son short de pyjama.

Akaashi était habillé de la même façon.

Ils regardèrent des films tout l'après-midi et ils commandèrent une pizza pour le dîner.

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Akaashi bougeait dans tous les sens, essayant de trouver une position confortable. La couette était déjà balancée au sol.

- Keijiii... Grogna Bokuto.

Akaashi resta sans faire un seul mouvement pendant cinq minutes et recommença à bouger.

Bokuto, n'en pouvant plus, soupira et alluma la lampe de chevet, puis, se redressa sur le lit.

- T'as fini de bouger...? Demanda Bokuto, d'une voix ensommeillée.

- Fait trop chaud. Grogna Akaashi.

- C'est toi qui ne veux pas que j'ouvre les volets.

- Je veux pas.

- Juste un peu.

- C'est assez.

Les volets étaient ouverts seulement entre chaque bande.

Bokuto prit la bouteille d'eau et le verre d'Akaashi avant de le remplir et le lui tendre.

- Tiens.

Akaashi se redressa et le prit.

- Merci.

Bokuto prit son verre et but également de l'eau. Le ventilateur tournait depuis tout à l'heure.

Bokuto reposa le verre d'Akaashi et après avoir mit un tout petit peu d'eau sur son verre, il le versa sur le torse du plus jeune.

- Qu'est-ce que tu fais?!

- T'auras moins chaud.

Bokuto reposa le verre et éteignit la lumière.

- J'ai trop chaud!

- Je sais Keiji, moi aussi.

Il était près de minuit vingt.

Bokuto se réveilla de nouveau, sentant Akaashi bouger encore.

Il regarda le réveil qui indiquait 01:37.

- Keiji, s'il te plaît.

- J'ai trop chaud! J'en ai marre.

Bokuto se leva du lit après avoir allumé la lampe de chevet et sortit de la chambre.

Il revint avec deux grandes serviettes, mouillées et pas trop pressées.

Il en prit une et la posa sur Akaashi. Ce dernier frissonna au contact de la serviette froide contre sa peau mais se sentit beaucoup mieux. Puis, Bokuto, se recouchant et éteignant encore une fois la lumière, se mit l'autre dessus.

Akaashi passa son bras droit par dessus Bokuto et l'embrassa sur la joue.

- Merci mon amour, je t'aime.

- Je t'en prie mon chéri. Moi aussi je t'aime.

Ils dormirent mieux, l'humidité les enveloppant.

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