Festival
Bokuto faisait tout afin d'aider le noiraud avec les cours et ils sortaient souvent les week-ends. Pas forcément des sorties au resto ou encore au casino. Ils n'y étaient pas retournés depuis l'autre fois. C'étaient des sorties l'aprem pour des pique-niques, des sorties au parc pour des promenades au bord du lac, et comme c'était l'été et que les températures étaient plus chaudes, ils profitaient pour des sorties à la belle étoile.
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La grippe estivale se fit parler d'elle en touchant beaucoup de monde, plus rudement que les autres fois. Akaashi en fut atteint durant la dernière semaine de cours et Hanēa proposa un vaccin afin de l'aider à aller mieux.
Bien évidemment, le noiraud refusa de bouger du lit en relâchant tout son corps, empêchant Bokuto de le forcer. Hanēa se déplaça jusqu'à la maison et Bokuto dû tenir le noiraud contre lui qui pleurait en hurlant dans l'épaule du plus grand.
- Purée mais heureusement que t'es pas une fille bon sang. Maugréa Hanēa. Allez c'est fini, tu vois t'es pas mort. Allez j'y vais. Tu iras beaucoup mieux après mon chéri, crois-moi. Et toi Kōtarō, interdiction de l'embrasser pour au moins trois jours.
- T'es sérieuse là?
- Extrêmement sérieuse. Et Keiji interdiction de sortir en temps de pluie. Tu es beaucoup plus sensible que les autres donc tu es plus à risque d'attraper à nouveau cette merde.
Hanēa partit et Bokuto essaya de calmer le noiraud.
- Hey Ji, c'est fini mon cœur.
- Çabfèmâl! Se plaignit le noiraud contre l'épaule de Bokuto.
- Je sais chéri. Mais c'est fini maintenant. Calme-toi mon cœur.
Après quelques longues minutes, le noiraud finit par se calmer.
- Ça va mieux? Murmura le plus grand.
N'obtenant pas de réponse, il fit décaler légèrement le plus jeune et vit que celui-ci s'était endormi.
Leurs amis leur avaient envoyé les cours afin qu'ils ne manquent pas les devoirs d'été. Durant le mois de vacances, ils allaient à la villa. Tous ceux qui y avaient été la dernière fois étaient de partie sauf Kuroo et Kenma qui voulaient passer des vacances ensemble.
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La première semaine, Bokuto réussit à forcer Akaashi à se débarrasser des devoirs de vacances. Le quatrième jour des vacances, le ciel décida de se vêtir de sa robe grise.
Ils jouèrent au volley dehors, dans le jardin arrière. Le ballon se coinça dans une branche haute et Akaashi monta afin de le récupérer et dès qu'il commença à grimper, la pluie tomba. Elle ne tomba pas petit à petit mais ce fut avec force et d'un coup. Leurs parents leur crièrent de rentrer et Akaashi était toujours dans l'arbre.
- Keiji descends! Cria Bokuto. On le récupérera plus tard!
- J'y suis presque!
Akaashi prit le ballon et descendit. Une fois à l'intérieur, le père de Bokuto, deux serviettes en main, les mit sur la tête des deux et sécha avec une main leurs cheveux.
- Venez je vais vous préparer du chocolat chaud. Dit la grand-mère d'Akaashi.
Tous les jeunes s'assirent autour de la table en attendant leur chocolat chaud, une serviette sur la tête.
Une fois le chocolat chaud fini, certains se rendirent au salon d'autres dans leur chambre. Les adultes s'installèrent au salon afin de parler de tout et de n'importe quoi.
Au bout d'un moment, Akaashi éternua à plusieurs reprises et trembla légèrement.
- Keiji? Ça va? Demanda sa mère.
- J'ai f-froid...
Il trembla un peu plus et ses yeux se fermaient lourdement.
- Hey, Ji, allonge-toi sur moi. Dit Bokuto en faisant poser la tête du plus jeune sur ses genoux.
- Il faudrait que tu prennes des médicaments tout de suite pour aller mieux. Dit Hanēa.
- N-non ça v-va se cal-mer...
- Non ce n'est pas moi que tu vas tromper comme ça.
Le reste de la journée se passa très mal pour Akaashi. La fièvre grimpa d'une flèche et il était allongé sur le canapé.
Sa mère réussit à lui faire manger de la soupe et il s'endormit. Ensuite lorsqu'il se réveilla à nouveau, Hanēa emmena ses médicaments.
- Keiji, tu devrais les prendre chéri. Et je ne te laisse pas le choix.
- N-non...
Bokuto s'assît sur le bord du canapé et prit les médicaments de la main de Hanēa. Ensuite il fit asseoir Akaashi avant de prendre le verre d'eau posé à côté.
Bokuto prit lui même de l'eau et mit les médicaments dans sa propre bouche et profita de la surprise du noiraud pour l'embrasser et passer les médicaments dans la bouche d'Akaashi avec sa langue.
Akaashi essaya de les passer à nouveau vers Bokuto en se débattant mais le plus grand gardait sa bouche fermé hermétiquement.
Le noiraud n'eut d'autre choix que d'avaler. Il lança un regard lourd de reproches à Bokuto qui affichait un sourire victorieux.
Sakusa fit mine de vomir derrière le plus grand et monta à l'étage.
Deux jours plus tard, Akaashi était remis sur pieds. Le festival d'été qui se déroulait à la plage près de chez approchait à grand pas. Akaashi l'attendait avec impatience. Mao, Ryō et Akira, les amis d'Akaashi les rejoignaient les week-ends.
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Le soir du festival, tous se rendirent à la plage. Chacun dansait sur les musiques et des cocktails leur fut proposé à chaque fin de chanson.
Hyōta, Yūna et Yōichi étaient partis une semaine avant les autres, le festival risquant d'abîmer les oreilles de Yōichi.
Le festival se termina avec un feu d'artifice et ils remontèrent la rue, à 1h30 du matin vers la Villa. Akaashi était accroché au bras de Bokuto, complètement hors de lui, ayant consommé plus de cocktails que les autres.
- C'était maaaagique! Dis-moi, tu t'appelles comment? Demanda le noiraud se tournant vers Bokuto.
Tout le petit monde marchait maintenant en les observant.
- Hum... Kōtarō.
- Kōtarō comment?
- Bokuto... Keiji, tu te sens bien?
- Paaarrrrfaaaaiiiitement!
- Ah bon?
- T'es beau gosse. T'es en couple?
Les adultes pouffèrent et les jeunes éclatèrent de rire. Kōji portait Hoshi et il resserra sa prise sur le chiot pour ne pas le faire tomber.
Bokuto ne put s'empêcher de sourire et il décida de jouer un peu avec le plus jeune.
- Eh bien oui.
- Quoi?!
- Quoi? Tu m'as demandé si j'étais en couple non?
- C'est qui?
- Oh quelqu'un de très jaloux, mais adorable. Il est très attachiant.
- Ça te dit d'être mon coup pour ce soir?
Cette fois, même certains adultes eurent du mal à réprimer leur fou rire.
- Mmmmh désolé mais je ne pense pas que mon petit ami soit d'accord.
- Tu vas demander à ton petit ami en mode « hey salut je peux te tromper avec un autre gars juste pour ce soir ? » évidemment qu'il va refuser. Allez ça restera entre nous.
- Nan désolé.
- Mais... tu sais que tu es diablement sexy? Juste mon coup du soir, ça ne fera de mal à personne.
Ryūga filmait à présent la scène.
- Merci c'est très gentil et la proposition est plutôt intéressante mais je dois quand même la décliner. Je ne voudrais pas m'attirer les foudres de mon petit ami.
- Et il est comment ce bouffon?
Même Bokuto éclata de rire sur le coup.
- Eh bien... pffthmphr! Il... a des cheveux noirs... bouclés. Et des yeux bleus océan.
- Comment il s'appelle?
- Oh euh...
- Dis-moi comment s'appelle ce blaireau.
- Il s'appelle Keiji. Akaashi.
Akaashi s'arrêta au beau milieu du chemin. Des larmes coulèrent sur ses joues.
- T-tu... sors avec moi?
- Ouaip.
- T-toi... le dieu diablement sexy... tu es mon petit ami?
- Faut bien le croire. Dit Bokuto en tentant vainement de cacher son large sourire. Les autres ne l'aidaient pas.
- Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter une si belle bénédiction?
L'expression d'Akaashi se figea et Bokuto la reconnut rapidement et l'emmena vers le trottoir. Akaashi se plia en deux et vomit.
Après deux minutes de supplices pour le noiraud, sa mère ayant prévu une grande bouteille d'eau et des mouchoirs, lui nettoya la bouche et le visage et lui donna de l'eau à boire.
Le plus jeune étant au bord de l'endormissement, Bokuto le porta.
Une fois arrivés à la Villa, il l'emmena dans la salle de bains et après lui avoir enlevé les vêtements trempés de sueur, il le réveilla. Akaashi était toujours dans les vapes. Bokuto le traîna dans la douche et une fois une bonne douche prise, ils se mirent en pyjama et ils s'endormirent rapidement, épuisés mais euphoriques.
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