Dans tes bras

Bokuto était à souffle court. Il tremblait un peu tandis qu'Akaashi tremblait dix fois plus que lui. Le noiraud venait d'avoir le plus grand orgasme qu'il ait eu. Il avait étouffé ses cris de plaisir dans l'épaule de Bokuto et ses jambes et son bassin en tremblaient encore. Il tremblait de tous ses membres, essayant toujours de s'accrocher vainement à Bokuto.

Des larmes de plaisir coulaient toujours le long de ses joues. Bokuto caressait les boucles noires de son petit ami, essayant de le forcer à reprendre une respiration normale. Des gémissements étouffés s'échappaient toujours des lèvres du noiraud.

Le dos de Bokuto allait témoigner de l'orgasme que venait d'avoir Akaashi.

Ils restèrent ainsi allongés, l'un dans les bras de l'autre.

Le bas ventre d'Akaashi était couvert de sa propre semence.

- Hey babe, on va se laver?

- J'suis fatigué...

- Je ne m'en doutes pas. C'était... vraiment intense... Dit Bokuto se redressant sur son coude et passant sa main gauche sur la joue d'Akaashi.

Akaashi aurait très bien pu être confondu avec une tomate bien mûre.

Bokuto lui fit un sourire en coin, accentuant les rougeurs du plus jeune qui aurait bien voulu détaler.

- On va se laver? Redemanda Bokuto en déposant un rapide baiser sur les lèvres d'Akaashi.

Akaashi força Bokuto à se ré allonger.

- Non... fatigué...

Puis, Akaashi resserra son étreinte autour de Bokuto et posa son visage en dessous du menton de ce dernier.

- Laisse-moi juste cinq minutes le temps que j'aille te préparer une bouillotte.

- Non pas la peine.

- Demain on a cours.

- Matin. Bain chaud. Maintenant dormfgh...

- Hmm?

- Dorfghm...

- Bonne nuit mon chéri. Et Joyeuse Saint Valentin. Encore.

- Bonne nuit mon amour.... Joyeuse Saint Valmghfh... fgh...

Bokuto pouffa et tendit sa main afin d'éteindre complètement la lampe de chevet.

.

Bokuto se réveilla au son de son alarme.

Il grommela et prit son téléphone à tâtons.

6h45. Il devait partir à 7h15. Akaashi allait être déposé par Hanēa et ils partaient à 7h35. Bokuto se redressa et après avoir baillé et s'être étiré, il décida de réveiller Akaashi même si ce dernier avait encore 10 minutes pour dormir.

- Keiji...

- ...

- Keiji.

- Mfghgrm...

- Non il faut dire bonjour. Allez debout mon paresseux.

- Je t'emfghvrgh...

- Moi aussi je t'aime. Attends moi je reviens.

Bokuto fit couler un bon bain chaud pour Akaashi et revint.

- Allez Keiji dépêche toi avant que l'eau ne se refroidisse.

Akaashi bâilla longuement et s'étirant de tout son long sur le lit, se redressa.

Bien évidemment, ce fut un essai qui échoua lamentablement.

- Grmfgh. Fit Akaashi dans son oreiller.

Bokuto laissa échapper un rire attendri et l'aida à se relever.

Akaashi grimaça lorsque Bokuto le fit asseoir sur le lit et s'accrocha au plus grand.

- Tu tiendras à l'entraînement?

- J'en sais ri- aïe...! Fit le noiraud lorsque le plus grand l'avait soulevé dans ses bras.

- Le moindre petit mouvement te fait mal?

- Mmh...

- Tu m'as pas laissé partir te chercher ta bouillotte.

- Je regrette...

Les dix minutes qui restaient à Akaashi, il les passa dans son bain chaud tandis que Bokuto prit une douche rapide pour ensuite se brosser les dents et s'habiller. Akaashi le regarda. Lorsque Bokuto lui tourna le dos pour mettre son caleçon, il put voir les griffures que le plus grand avait sur son dos.

- Désolé... Murmura Akaashi.

Bokuto se tourna vers lui avec son jean noir en main et haussa un sourcil.

- Pourquoi?

- Euh... pour... ton dos... Bredouilla Akaashi, rougissant.

Bokuto lui fit un sourire en coin mais rassurant.

- Bah, ça fait deux ans. Je me suis habitué avec le temps. Dit Bokuto dont le sourire grandissait.

Akaashi tourna sa tête vers l'eau et s'éclaboussa le visage, faisait rire Bokuto.

- Après je te cache pas tu y es allé un peu fort hier. Mais c'est pas grand chose. Te sens pas coupable.

Ensuite, Bokuto mit son jean noir, un t-shirt normal, blanc avec un imprimé de hibou et une nouvelle veste noire avec des boutons argentés et une chaîne de la même couleur sur le côté gauche.

- C'est quoi ça?

- Ça? Ah oui, ils ont changé l'uniforme à l'université. On peut mettre le t-shirt qu'on veut et le pantalon aussi du moment qu'il reste noir.

Akaashi le regarda se coiffer de sa manière habituelle, tous les cheveux ramenés en haut grâce au gel.

(N.D.A : hydro alcoolique mdr. Nan en vrai restez protégés)

Bokuto se tourna vers Akaashi une fois terminé.

- Alors? T'en penses quoi?

Akaashi l'observait, perdu dans ses pensées.

- Trop beau... et classe.

- Merci beauté. Même si on sait tous les deux que tu me dépasses. Mais ma question concernait plutôt l'uniforme.

Akaashi rougit.

- Euh...

Bokuto rit, puis se dirigea vers Akaashi et l'embrassa sur le front.

- Tu devrais te dépêcher.

Le parfum de Bokuto enveloppa Akaashi et la seule qu'il voulait, était de se réfugier dans ses bras.

Akaashi se dépêcha de finir son bain et de se brosser les dents pour mettre rapidement son uniforme. Bokuto était descendu leur préparer un café au lait, le préféré d'Akaashi après une nuit comme celle qu'ils venaient de passer.

Sans prendre la peine de boire son café, la première chose que fit Akaashi était d'aller se réfugier dans les bras de Bokuto et respirer son parfum.

- Je dois bientôt partir mon cœur.

- Reste avec moi...

- Impossible. Même si j'aimerais bien.

Akaashi soupira.

- J'ai des courbatures partout...

- Tu vas devoir t'y faire bébé.

- Mmh...

.

Bokuto prit son sac et après avoir embrassé Akaashi, il alla dans le garage et partit.

Vingt minutes plus tard, la voiture de Hanēa se gara devant leur maison et après avoir mit ses chaussures, prit son sac et fermé la porte à clé, Akaashi grimpa dans le siège passager.

- T'as l'air crevé dis-moi.

- Je sens à peine mes muscles.

- Je ne préfère pas imaginer.

- Je ne préfère pas te dire quoi que ce soit.

- Je ne m'en plains pas.

Akaashi garda la tête posée sur la vitre, les yeux fermés le temps du trajet.

- Keiji.

- ...

- Keiji, debout on est arrivé.

Akaashi se réveilla en sursaut et regarda autour de lui, déboussolé.

- La prochaine fois, évitez de faire ça quand vous avez cours. Oh et... certes vous avez fermé votre fenêtre et vos volets mais les miens étaient ouverts. Alors je vous ai entendu. Normalement j'suis pas censée vous entendre. Du coup j'ai dû me rendre dans le salon et attendre au moins une bonne demi-heure par précaution.

- ...jghmfh... Fit Akaashi, rougissant jusqu'à la racine des cheveux et sans plus attendre, sortit de la voiture de sa tante.

- Et sauf que quand j'suis remontée malheureusement pour mes pauvres oreilles je t'ai bien entendu. Du coup j'suis redescendue et j'y suis restée une heure. Au cas où.

- Merci pour le trajet.

Hanēa éclata de rire.

- Mais je t'en prie. Et je te taquine. C'est le grand amour! Et puis c'était la Saint Valentin. Et en plus vous êtes des jeunes.

Akaashi lui tira la langue et se traversa la cour pour rejoindre Kajiro, sous les rires de sa tante. Ils changèrent leurs chaussures au niveau des casiers et se rendirent dans leur classe pour enfin s'installer à leur place.

- Ok. Je retire ce que j'ai dit hier. Dit Kajiro en se tournant vers son ami.

- Quoi? Demanda Akaashi en posant ses coudes sur la table.

- Hier quand je t'ai dit que t'avais l'air lessivé. En fait c'est aujourd'hui t'as l'air complètement mort.

Akaashi regarda dans le vide et se souvenant de ce qu'il lui était arrivé hier, un frisson le parcourut.

- Wouow wouow wouow. Attends. Tu viens de trembler.

- Non j'ai pas tremblé.

- Si.

- Non.

- Quelque chose me dit que ton corps a été vidé de toute ton énergie.

Akaashi rougit furieusement et porta instinctivement sa main droite à son visage pour cacher sa gêne tandis que Kajiro se faisait violence pour ne pas éclater de rire.

- Kajiro, juste ferme-la, tu me casses les bonbons.

- Les bonbons? Sérieusement? Bon après c'est sûr que t'as pas vraiment trop aimé les gros mots.

- Tu sais quoi?

- Hmm?

- Ferme ta gueule. Tu me casses les couilles.

- Et qu'est-ce que Bokuto va dire quand il va entendre ça?

- Il s'en fouterait royalement. Et puis il n'en saura rien.

- Je ne serais pas sûr à ta place. Regarde.

Kajiro lui montra son téléphone et Akaashi remarqua qu'il avait envoyé un vocal sur snap à Bokuto.

- Sérieusement?

La tête virtuelle de Bokuto apparut et la bulle avec trois points indiqua qu'il écrivait quelque chose.

(N.D.A : j'adore les Bitmoji)

Je te pensais pas comme ça Keiji. 🤣🤪😱❤️

- Je t'avais dit qu'il en avait rien à faire.

- Mouais. Il doit avoir l'habitude à force de passer ses journées avec toi.

- Sûrement.

- Alors il a aimé la montre?

- Ouais et en plus de ça il m'a sorti une phrase de drague ridicule.

Kajiro rit.

- Putain Kajiro je t'emmerde. Grommela Akaashi voyant que Kajiro avait envoyé un autre vocal.

La tête de Bokuto resta un moment avant qu'un vocal n'apparaisse.

- Je te rappelle que ça t'a quand même fait rougir babe, alors viens pas dire que c'était ringard. Finit Bokuto avec un rire.

Akaashi rougit de nouveau mais se reprit vite.

- Kajiro.

- Ouaip?

- T'es en train de te faire mal.

- Mais non t'inquiète. C'est drôle de t'emmerder.

- Ok je retiens.

.

- AAAAAAH ENFIN le week-end! S'exclama Kajiro.

- C'était plus qu'attendu.

- J'imagine pour toi.

- Commence pas.

Akaashi avait prévenu le coach qu'il n'allait pas pouvoir se rendre à l'entraînement donc Bokuto l'attendait déjà devant le portail, ayant fini une heure plus tôt.

Le fait de terminer à 12h30 était une bénédiction pour Akaashi. Certes ils avaient entraînement dans une heure jusqu'à 16h45 mais aujourd'hui il en était dispensé.

.

Une fois rentrés ils se changèrent. Akaashi avait mit un jogging et l'ancien maillot de Bokuto.

- Ça te descend jusqu'aux cuisses. Rigola Bokuto.

- Ouais mais c'est confortable.

- Attends je vais changer les draps. J'ai pas eu le temps ce matin de finir.

Tout ce qu'il lui restait était de changer la couette et les oreillers. Cette fois Akaashi l'aida à finir.

- Fini! S'exclama Bokuto.

- On descend?

- Ouaip. Deux secondes. Vas-y je te rejoins.

- J'irai pas tout seul.

Akaashi suivit Bokuto dans la salle de bains et il le regarda attraper le tube de crème pour le corps.

- Pourquoi la crème?

- Tu pourras m'en mettre une fois qu'on sera en bas s'il te plaît babe? Mon dos commence un peu à me piquer. Dit-il avec un clin d'œil prononcé qui eut raison d'Akaashi.

Akaashi baissa les yeux vers son côté droit.

- Désolé...

Bokuto s'approcha d'Akaashi et l'embrassa sur la joue après avoir soulevé son visage avec son index et le pouce.

- Je ne t'en veux pas. Arrête de te reprocher quoi que ce soit. Et puis, c'est plutôt compréhensible. Finit Bokuto en rigolant doucement.

Bokuto tourna Akaashi et passa ses bras par dessous de ceux d'Akaashi et après avoir éteint la lumière de la salle de bains, ils se rendirent dans la pièce derrière les escaliers.

Bokuto avait recommencé à mettre un pied devant Akaashi pour l'embêter et les deux finirent par entrer dans la pièce, riant aux éclats.

- Tu me fais tomber je t'entraîne au sol avec moi. Menaça Akaashi.

- Je crois que je te rattraperai avant.

Ils s'installèrent sur le canapé et Bokuto tourna le dos à Akaashi avant d'enlever son haut.

Akaashi resta à regarder le dos de Bokuto, et rougit de culpabilité.

Bokuto tourna sa tête vers lui, ne sentant aucun mouvement venant du plus jeune.

- Arrête d'y penser et mets moi cette foutue crème sur le dos 'Ji.

Akaashi soupira et ouvrit le tube pour en appliquer sur le dos large de Bokuto.

Bokuto soupira d'aise lorsque les mains d'Akaashi commencèrent à se mouvoir.

- Tu peux me faire un massage tant qu'on y est steuplé?

- Et puis quoi encore?

- Allez, pour réparer les dégâts.

- Je crois que tu ferais mieux de continuer à me mettre les menottes. Comme ça je n'aurai plus à te faire de massage.

- Avoues plutôt que c'est plus excitant?

- Pas du tout.

Akaashi appuya tout de même un peu plus sur les muscles de Bokuto.

Bokuto se pencha un peu plus en avant à chaque mouvement, facilitant la tâche à Akaashi.

Lorsqu'Akaashi eut fini, il reposa la crème sur la table basse et Bokuto se redressa.

- Hey 'Ji.

- Mmh?

- Tu vois la cicatrice au niveau de mon omoplate droite?

- Hmm?

- Ça fait exactement deux ans que je l'ai. Enfin... deux ans et un jour. C'était notre première fois. Quand on était encore puceaux et innocents. Dit Bokuto en rigolant pour gêner Akaashi, en remettant son haut.

Il se tourna ensuite vers le plus jeune et s'adossant au coussin qu'il avait posé sur le bras de canapé, attira Akaashi sur son torse.

- Combien de fois on l'a fait?

- J'ai arrêté de compter. Grogna Akaashi.

- Et ça te gêne toujours autant? Rigola Bokuto.

- Mmhgfh.

Akaashi respira contre le cou de Bokuto et resta dans cette même position.

- J'ai pas envie de passer une semaine sans te voir...

- On n'a pas vraiment le choix 'Ji. C'est jusqu'à vendredi c'est ça?

- Oui...

- Pour moi ce sera jusqu'à jeudi. Je viendrai pour le dernier jour si Yamiji me laisse venir.

- Il ne va pas dire non, il a accepté que Kajiro vienne.

- Cool, au moins t'auras quelqu'un pour te réveiller.

- Je pense pas. On a avait déjà fait les chambres quand il a demandé. J'ai réussi à avoir l'une des deux chambres singulières et Kajiro a eu l'autre.

- Tu veux pas essayer de te socialiser un peu?

- Non j'suis très bien comme ça.

Bokuto rigola.

- Vous auriez pu partager une chambre.

- Avec la situation actuelle c'est vraiment la meilleure option qu'on a.

- Comment ça?

Akaashi soupira et se redressa un peu pour regarder Bokuto.

- Il m'a dit hier que... qu'il s'était rendu compte qu'il était bi. Et... qu'il était en kiffe sur moi.

La bouche de Bokuto forma un o parfait.

- Oh.

Akaashi soupira et s'allongea complètement sur Bokuto.

- Et est-ce que je dois me sentir en danger vu le crush que tu avais sur lui à un moment? Rigola Bokuto.

Akaashi sourit.

- Non. Lui c'était vraiment un crush pour le coup.

- Et lui, ça va ou...?

- Il a pas changé par rapport à d'habitude.

- Au moins ça n'a pas jeté un froid sur votre amitié.

- Non. Et heureusement.

Akaashi soupira et se redressa pour ensuite se lever et mettre ses chaussons.

- Tu vas où?

- Pipi.

- Ok, c'est moi qui choisit le film.

Bokuto se dirigea vers l'étagère des films et en prit un sans même hésiter.

- On regardera lui.

- Non pas ça.

- Si!

- J'aime pas les films d'horreur.

- T'en as jamais regardé pour savoir.

Akaashi s'apprêta à se tourner et partir.

- Fais gaffe, on ne sait jamais. Un esprit pourrait être caché dans un coin. Dit Bokuto avec un sourire moqueur.

Au même instant un tonnerre retentit dehors.

Akaashi plaît à vue d'œil.

Bokuto regarda par la fenêtre.

- Décidément, cet hiver on aura droit qu'à des orages. Allez Keiji, avant que le film ne commence.

- Tu viens avec moi.

- C'est juste à côté et je suis là. Fais vite.

- Tu. Viens. Avec. Moi. Tempêta Akaashi en détachant chaque mot.

Puis, il se dirigea vers Bokuto et lui prenant la main, l'entraîna avec lui.

- Attends au moins que je mette mes chaussons.

Akaashi ne lâcha la main de Bokuto qu'une fois arrivés dans la salle de bains.

- Et tu veux que je fasse quoi moi? Demanda Bokuto avec un rire, adossé au mur.

Une fois finis, il se lava les mains et ils repartirent dans la pièce. Bokuto l'entoura de ses mains par derrière.

Un tonnerre assourdissant retentit et Akaashi se figea sur place, les yeux écarquillés.

- Shh c'est rien mon cœur. Chuchota Bokuto en embrassant Akaashi sur la joue.

Le ciel fut parcouru d'une lumière vive et quelques secondes plus tard, le tonnerre fit trembler les fenêtre de la maison.

La respiration d'Akaashi accéléra et se tournant vers Bokuto, il se réfugia dans ses bras.

- C'est rien Keiji, je suis là. Calme-toi mon amour.

Ils se rendirent de nouveau dans la pièce et le film débuta. Bokuto allongé sur le canapé et Akaashi sur lui, les deux couverts par un plaid.

Évidemment Akaashi n'apprécia pas le film. Après avoir passé les quinze premières minutes du film à serrer Bokuto de toutes ses forces et être passé près de l'attaque cardiaque au moins une dizaine de fois en criant, il tourna la tête de l'autre côté et ferma ses yeux.

Le mouvement régulier de la main de Bokuto sur ses cheveux l'endormit rapidement.

.

- Keijiiii.

Akaashi se réveilla en sursaut.

- Eh calme, c'est moi.

- ... Le film est fini?

- Ouaip. On va manger?

- J'ai pas faim. Grommela Akaashi reposant sa tête sur le torse de Bokuto.

Juste après ces paroles, le ventre d'Akaashi gargouilla, faisant rire Bokuto.

- Pas sûr que ton ventre soit de même avis que toi.

- Mmmh... j'suis bien dans tes bras.

- T'es particulièrement tactile aujourd'hui dis-moi.

- T'es confortable.

- Ravi de le savoir.

- Et...

- Hmm?

- Je me sens plus en sécurité dans tes bras...

Le cœur de Bokuto fondu agréablement et il sourit contre les cheveux de son petit ami.

Akaashi releva la tête et embrassa Bokuto.

.

Ils finirent par se rendre dans la cuisine et Bokuto se mit à préparer deux paquets de nouilles.

Akaashi était adossé au plan de travail derrière Bokuto et il prit son verre en plastique pour boire de l'eau. Après un incident, ils s'étaient mis d'accord sur le fait d'utiliser des verres en plastique pour boire de l'eau.

Il finit son verre d'eau et une lumière plus vive zébra le ciel pour ensuite laisser place à un tonnerre qui fut bien plus puissant que les tonnerres précédents réunis.

Akaashi pâlit et lâcha son verre avant de porter ses mains à ses oreilles et glisser le long des placards du bas pour s'accroupir.

Bokuto éteignit le feu et se mit devant Akaashi pour lui prendre les mains.

- Keiji, regarde-moi mon amour.

Akaashi regardait dans le vide, les yeux écarquillés.

- Keiji.

Bokuto le fit relever et l'attira contre lui.

- Keij-

- Lâchez-moi... Fit Akaashi d'une voix absente.

Akaashi mit ses mains sur le torse de Bokuto et essaya de le pousser.

- Keiji, tu t'égares. N'y penses pas. Keiji, tu es avec moi, t'as rien à craindre.

La respiration d'Akaashi était hachée et des larmes lui échappaient.

- Lâchez-moi... je veux repartir...

- Keiji... shhh...

Bientôt Akaashi fit parcouru de frissons et sa respiration était de plus en plus rapide.

Il était en train de refaire une crise d'angoisse.

- Keiji, mon cœur calme-toi, c'est fini, je suis là.

- ...

- Keiji.

Bokuto garda Akaashi contre lui et essaya de ramener le plus jeune à la raison.

Il continua de lui murmurer des paroles réconfortantes et de lui caresser le dos.

Akaashi se calma peu à peu.

- Hey babe, c'est fini. Tant que je suis là il ne t'arrivera rien.

En prenant conscience de l'endroit où il était réellement, Akaashi passa ses mains sur le dos de Bokuto.

Ils restèrent un moment dans cette position avant de se détacher l'un de l'autre.

Bokuto sourit à Akaashi et l'embrassa sur le front.

- On va manger?

Akaashi hocha la tête.

- Merci...

- Hé je t'ai déjà dit de ne pas me remercier. Mais je t'en prie. Je serais toujours là pour toi. Il ne t'arrivera rien. Pas tant que je serais encore en vie.

Ils finirent par manger et après avoir lavé et rangé leurs couverts, ils prirent leur dessert pour ensuite repartir dans leur pièce.

Cette fois ils restèrent assis en parlant de tout et n'importe quoi, s'échangeant des baisers et dès fois Bokuto lui volant un baiser sans prévenir.

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