Cousins

Le dessin n'est pas de moi et il appartient à l'artiste d'origine. Le piercing et le tatouage sont des additifs que j'ai mit.

À partir de ce chapitre le caractère d'Akaashi changera un peu plus qu'avant.

Dédicace spéciale pour kionoscarlet qui me donne souvent des idées et des avis en privé sur l'histoire. Merci Sophie!

.

Le lendemain, chacun se rendit chez leurs parents.

- Aaah! Viens là mon grand gaillard! Dit Seijirō, prenant Bokuto dans ses bras dès que celui-ci fut entré.

- Salut p'pa. Tu sais on s'est vu hier.

- T'es pas content de me voir?

- Si mais t'en fais pas un peu trop?

- Mais non.

- Ça mon chéri? Demanda Akane en prenant son fils dans ses bras à son tour.

- Oui m'man! Dit Bokuto joyeusement, sautant dans les bras de sa mère.

- Et tu me dis qu'on s'est vu hier.

- Ça compte pas pour maman.

- Ah bah d'accord. Je suis censé le prendre comment?

- Mon petit bébé. Allez, on va s'installer?

- Ouais. Dit Bokuto, toujours aussi excité.

Puis il se dirigea vers son père et le resserra dans ses bras.

- Je rigolais p'pa.

- Je sais, je sais fiston.

- Kōkō, tu veux boire du jus d'ananas?

- Oui s'il te plaît m'man.

- Je vais en chercher.

Akane revint avec un plateau contenant cinq verres. L'un des verres était plus grand et après l'avoir prit, elle le tendit à Bokuto.

- Ça c'est du favoritisme maman. Protestèrent Miyako et Kaisha.

- C'est le seul petit garçon de la famille, il a bien ses droits d'être le petit préféré. Dit Akane en ébouriffant les cheveux de Bokuto. Mais je ne vous en aime pas moins mes chéries. Vous êtes tous mes enfants et ça ne changera pas. Après c'est sûr votre père ne niera pas que son préféré c'est Kōtarō.

- Si.

- Ah bon?

- Mon futur beau-fils a prit la première place.

- Lequel? Firent les autres Bokuto.

- Oh, c'est vrai. Keiji, bien sûr.

- Hey! Fit Bokuto indigné. Bon après je ne cache pas qu'il est merveilleux.

- Oui on a comprit on peut parler de la vraie raison maintenant s'il vous plaît? Demanda Miyako.

- D'accord, d'accord.

.

- Aaah! Keiji!

Akaashi enleva rapidement ses chaussures et fut entouré par les bras de ses parents.

Ils restèrent là un bon moment, Ayame et Akihiro, chatouillant leur fils et l'embrassant sur la tête.

- Bon et sinon on s'est tous vus hier hein. Intervint Ryuga.

- Sois pas jaloux Ryuga, tu as aussi eu tes câlins.

- Justement, on s'est vu hier, j'en vois pas la peine.

- Tu n'avais pas l'air contre. Répliqua sa sœur jumelle.

- Oh la ferme.

Ils s'installèrent enfin au salon, Akaashi entre ses parents.

- Pfft, le petit dernier est toujours privilégié.

- Ce n'est encore que notre petit hibou. Dit le père d'Akaashi en passant son bras droit sur les épaules d'Akaashi et lui ébouriffant les cheveux de l'autre main.

- Papaaa! Protesta Akaashi en riant.

- Bon et si on parlait de ce qu'on voulait?

- On a compris Ryuga, on y arrive. Dit Akihiro en rigolant.

Akaashi posa sa tête sur les genoux d'Ayame qui commença à lui faire des papouilles en entremêlant ses doigts dans les boucles noires de son fils tandis qu'Akihiro commença à frotter doucement le dos de son fils.

- Vous voulez l'endormir ou ça se passe comment? Demanda Kōji.

- Mais non. Vas-y Ayame.

- Donc, comme ces trois dernières années on n'a pas pu organiser une réunion familiale pendant les vacances à cause du boulot, on a enfin réussi à s'arranger. La première semaine de vacances on la passe dans la maison de mamie et papy. Les autres années vous n'étiez pas venus non plus, vu que vous étiez occupés avec vos boulots respectifs. Commença Ayame.

- Et tous les membres de la famille Akaashi seront invités. Même si Yuma et Maiya ne pourront pas venir. Donc vos tantes et oncles non plus. Ce sera que nous, Hanēa et votre autre oncle Daisuke.

- Oncle Daisuke n'est venu qu'avec Sophie les autres fois non? Demanda Akaashi.

- Oui. Et c'est parce que son fils n'aime pas trop le contact avec les autres. Un peu comme toi avec tes camarades de classe. Se moqua gentiment son père.

- Même pas vrai. Et il a quel âge son fils?

- Il vient d'avoir dix-huit ans le mois dernier. Il a ton âge à peu près du coup.

- Ah ok. Donc Sophie est l'aînée?

- C'est ça.

- J'ai jamais demandé pourquoi ils l'ont appelé Sophie. Songea Akihiro. Tiens, je vais lui demander quand on se verra.

Akaashi pouffa.

- Crois-moi tu préfères ne pas savoir.

- Pourquoi? C'est joli comme prénom.

- Pas quand tu connais la raison. Dit Akaashi en éclatant de rire.

- Commence pas à déjà te moquer de ta cousine tu veux?

- D'accord. Mais c'est pas promis.

- Ouah mais il date oncle Daisuke. Dit Ryuga.

- De fou. Renchérit Yūna.

- C'est vrai que ça fait un bail. Dit Sanaē.

- Ouaip. D'ailleurs il a prit le nom de sa femme au mariage je crois. Intervint Kōji.

- Ouais. Il date pour vous peut-être parce que vous n'étiez pas venus. Les interrompit Akaashi. Moi je l'aime bien.

- Ouais tu le préfères plus que moi, ton cher père.

- Il me fait toujours le hibou qui vole.

- C'était y a trois ans qu'il l'a fait la dernière fois. Ça m'étonnerai qu'il y arrive encore.

- Mais si. Et la deuxième semaine de vacances?

- Et la deuxième on va à la villa de vos grands-parents. Comme à chaque année. Enfin, sans compter les trois dernières. Et pour celle-ci, les Bokuto sont invités aussi. On a aussi invité le neveu de Daisuke du côté de sa femme pour la première semaine et le petit ami de son fils pour la deuxième.

- Il a un petit ami?

- Oui, Atsumu je crois son prénom.

Ne me dites surtout pas que... non, de toute façon y a beaucoup d'Atsumu. On a tous des homonymes. Pensa Akaashi rapidement.

- Les Bokuto peuvent pas venir la première semaine aussi? Demanda Akaashi.

- Ça t'aurait arrangé hein? Bah non, ils partent chez leurs grands-parents aussi.

- J'avoue que sur ce point je suis du côté de Keiji. Grommela Ryuga.

- Vous vous retrouverez la deuxième et votre amour sera encore plus renforcé. Dit Yūna.

- C'est là où le célibat pique de fou. Hein Sanaē?

- Totalement.

- En fait, la première semaine, Hyōta et Yōichi viennent aussi? Demanda Akaashi.

- Papa et maman ont proposé mais j'ai dit non. Je veux cette semaine de répit sans les crises de Yōichi.

- Quelle mère indigne. Dit Akaashi.

- Faut surtout pas que Miyako traîne avec toi. T'es un très mauvais exemple.

- Je veux du répit. Et si le père n'est pas foutu de s'occuper de son gosse il sert à rien.

- Pas faux. Répondit Sanaē.

- Bon, on a prévu de partir demain.

- Demain on est jeudi...?

- Oui, on aura un peu plus qu'une semaine du coup pour la deuxième. On ira à la Villa mercredi donc une semaine et quatre, cinq jours pour la deuxième.

- Cool! Dit Akaashi.

- Par contre les valises...

- Oui, rentrez vite les préparer. Et prévoyez une ou deux costumes.

- Ok.

.

Le lendemain, les Akaashi arrivèrent à la maison de leurs grands-parents.

Akaashi courut directement avec sa valise dans la maison et monta à l'étage pour la poser sur le lit du côté du mur de la chambre qui avait une salle de bains attachée.

- Putain il nous a devancé. Grommela Ryuga.

- Je partage cette chambre avec Keiji. Dit Kōji.

- Et pourquoi toi? Protesta l'aîné.

- Ça a toujours été moi.

- Ouais bon ça va.

.

Akaashi était monté sur l'arbre du jardin.

Les enfants Akaashi avaient joué au volley et le ballon était coincé dans une branche.

Akaashi était toujours monté sur l'arbre quand Daisuke arriva dans le jardin.

- Comment vont mes chers neveux et nièces?

- Salut tonton. Répondirent les plus grands, se contentant de hocher la tête.

- C'est quoi ces tons formels les sales gosses? Il est où mon Keiji?

- Là! Dit Akaashi avant de faire sauter le ballon de la branche et descendre.

Ensuite, il courut vers son oncle.

- Onc' Daisuke!

- Haha! Toi au moins tu me dis bonjour correctement mon petit gaillard. Purée qu'est-ce que t'as grandi par contre.

Daisuke lui ébouriffa les cheveux, faisant rire le noiraud.

- Tu pèses combien maintenant?

- Je fais 70,7 kilos.

- Oh ça va, je peux encore faire le hibou qui vole. Le mien fais 9,5 de plus que toi. Pourtant je trouve que tu es plus baraqué que lui!

- Ah ouais? Même Kōtarō ne fais pas 80 encore. Il pèse 78,3 kilos.

- C'est qui Kōtarō?

- Euh...

- Son fiancé. S'écria Ryuga.

Cela eut pour effet de faire rougir Akaashi jusqu'à la racine des cheveux.

- Oh ho! À quand le mariage? Je suis invité j'espère?

- C'est pas mon fiancé.

- C'est comme si. Vous avez des semblants de bagues de fiançailles à votre annulaire, vous habitez ensemble.

- Comment ça? Tu n'habites plus avec tes parents?

- N... non. Une semaine après la rentrée de cette année qui vient de passer, on a déménagé dans une maison. C'est celle qui est juste à côté de celle de tante Hanēa.

Daisuke siffla.

- Et combien de fois par semaine? Demanda Daisuke avec un sourire qui reflétait ce qu'il pensait.

- ...

- Bwahahahahaha! Eh Keiji, t'as de la fumée qui sort des oreilles! Hahaha! Rit Ryuga en se tenant à Yūna pour ne pas tomber.

- Je les ai entendus hier matin. Déclara Hanēa en venant dans le jardin.

Akaashi grommela.

- ...pourquoielleentendsquemoicestpasjuste...

- Ah parce que tu domines aussi?

Akaashi lui lança un regard courroucé et tourna la tête sur le côté en croisant ses bras.

- Je rigole rhoo. Allez grimpes sur mon dos.

- T'arriveras pas à lui faire le hibou qui vole tonton.

- T'es sûr que tu peux me porter?

- Mais oui.

- Non parce que vieux papy comme tu es.

- Quoi?! Non mais je rêve! Pour la peine, pas de hibou qui vole.

- Si!

- Non.

- C'est bon pardoooon! S'il te plaît onc' Daisuke!

- Non.

- S'il te plaaaît!

- ...

- Eh voilà, il va craquer. Personne ne résiste aux yeux de chiot battu de Keiji. Soupira Kōji.

- Bon, d'accord. Grimpes.

- Cool!

- Qu'est-ce que je disais. Dit Kōji.

Daisuke prit Akaashi sur son dos et commença à courir dans le jardin, criant le fameux "le petit hibou vole", faisant rire le noiraud aux éclats.

Daisuke reposa enfin Akaashi, fatigué d'avoir couru.

- Oh purée... je crois... qu'il va falloir... me faire un massage du dos... ce soir... Dit Daisuke en essayant de reprendre son souffle.

Akaashi se remettait de son fou rire lorsqu'un garçon à peine plus âgé que lui vint dans le jardin.

- Ah tu t'es enfin décidé à venir dans le jardin Kiyo.

Akaashi se tourna vers le nouvel arrivé, toujours s'étouffant de rire.

Rire qui mourut dans sa gorge lorsqu'il le vit.

Il eut un long silence pendant que les deux se dévisageaient.

- Aïe. Dit Kōji.

- Pourquoi? Demanda Ryuga.

- T'as pas regardé les matchs de Keiji?

- Non pourquoi?

- Voilà pourquoi il m'appelle onii-san et pas toi.

- Attends... Sakusa?!

- Akaashi?!

Firent les deux en même temps.

Akaashi se tourna vers son oncle.

- Oui c'est bien mon nom de famille. Tu le savais quand même.

- ... Je pensais pas... de tous les Sakusa qu'il y a au Japon... il fallait... non. Non non non.

- Et de tous les Akaashi... oh c'est une blague...

- Au moins vous vous connaissez. Fit une voix rieuse à la porte menant au jardin.

Akaashi la regarda et sourit.

- Alors comment ça va Keiji?

- Ça va, merci Soph'.

- Ça va? C'est tout? Tu ne me dis pas bonjour correctement?

- Flemme. Dit Akaashi pour rigoler.

- Gh... non mais tu vas voir toi! Attends que je t'attrape sale petit morveux! Gronda Sophie en se mettant à pourchasser Akaashi qui avait déjà commencé à courir en riant.

- Comment ça morveux? J'ai qu'un an de moins que toi la vieille!

- Qui tu traites de vieille petit vaurien?!

Akaashi avait coupé la route en se dirigeant vers son oncle lorsque Sophie, changeant au dernier moment de direction réussit à l'intercepter.

Elle coinça la tête du noiraud sous son bras et ébouriffa ses cheveux avec sa main libre.

- Arrête Soph!

- Bon alors maintenant tu me dis bonjour correctement.

- Naha. Dit Akaashi avec un grand sourire avant de se jeter sur sa cousine qui tomba sous son poids.

- Aouch! Espèce de petit-

- Morveux, vaurien. C'est les seuls mots que tu connais? Demanda Akaashi en éclatant de rire.

- Tu l'auras voulu. Espèce de petit couillon.

- Hé!

Sophie fit basculer Akaashi sur le côté et commença à le chatouiller.

- NON STOP SOPHIE! HAHAHA ARRÊTE!

- Eh bah non!

- C'est quoi tout ce bruit ici? Demanda une voix féminine.

- Aïko! Enlèves cette folle de moi! Supplia Akaashi.

L'interpelée rigola.

- Sophie, lâche le un peu tu veux?

- Ça fait longtemps que j'ai pas pu l'embêter.

Mais elle finit quand même par le lâcher et Akaashi se dirigea vers Aïko.

Il lui prit une main et se le mît sur la joue.

- T'as pas changé tes habitudes hein mon chéri?

- Nan.

- Viens là mon trésor. Tu m'as manqué.

- Toi aussi Aïko.

- Mais vous le connaissez tous? Demanda Sakusa.

- Évidemment. En fait, je suis la marraine de Keiji.

- ... Ma mère est la marraine d'Akaashi... wow. Ok.

- En fait Keiji?

- Tu veux quoi?

- Oi, parle mieux à ta cousine. Bref, tu sais que Kiyoomi avait un crush sur toi?

- Ouaip, il me l'a dit.

Il eut un long silence. Sakusa était rouge écrevisse.

- Traîtres.

Sophie éclata de rire.

- J'aurais jamais cru qu'il aurait eu les couilles pour le dire!

- Pourquoi tu ne m'as pas dit que c'était lui ton fameux Keiji?

- Bah c'était drôle si tu t'étais confessé et qu'il aurait accepté. Du coup Keiji, tu ne serais pas intéressé?

- Je sors avec Atsumu idiote.

- Ouais mais ça peut s'arranger.

- Non.

- Et je suis déjà en couple aussi.

- JE TE DEMANDE PARDON?!

- Sophie, arrête de crier. Dit Daisuke.

- Nan. T'es en couple?! Depuis quand?! Tu m'as rien dit!

- Bah t'es pas ma mère. Et oui je suis en couple maintenant depuis deux ans.

- Et c'est quoi son nom? À quoi il ressemble?

- Je vais éviter de te le montrer. Sinon tu vas me le piquer.

- Tiens regarde. Dit Ryuga en montrant le fond d'écran verrouillé d'Akaashi.

C'était un selfie qui avait été pris avec les deux qui avaient leurs visage collés et leurs mains gauche en dessous de leur menton en mettant en avant leurs bagues.

- Oh mon dieu. Il vient la deuxième semaine?

- Tu le touches t'es finie.

- Il a quel âge?

- En septembre il aura vingt. Dit Sanaē.

- Sanaē! Fallait pas le lui dire!

- On a presque le même âge.

- T'es plus vieille que lui. Dit Akaashi.

- M'en fous. On est plus proche en âge.

- Tu veux mourir?

- Ok, ok. Mais je ne te promets rien.

- Mais dites moi. Qu'est-ce que vous lui trouvez tous à cet idiot? Demanda Ryuga en désignant Akaashi. Il fait craquer tout le monde.

- C'est sûrement parce que Ayame et Akihiro ont eu leur meilleure nuit quand ils l'ont eu. Dit Sophie en haussant les épaules.

Akaashi rougit de gêne.

- Oh par les dieux... c'est extrêmement gênant.

- Bah est-ce que j'ai tort même?

- Rappelle-moi pourquoi tu t'appelles Sophie déjà? C'est pas un prénom japonais. Dit Akaashi réprimant tant bien que mal son fou rire.

Sakusa pouffa de rire et il se battait à présent à ne pas s'étouffer.

- Non. Je ne veux rien entendre.

- Papa et maman... ils ne savaient pas si...

- Kiyoomi la ferme.

- Ils ne savaient pas s'ils... Sakusa ne put continuer, il éclata de rire.

- Ils ne savaient pas s'ils t'avaient conçus pendant leur lune de miel en France ou en Grèce. Du coup ils ont choisi un prénom utilisé dans les deux pays. Termina Akaashi en finissant par rejoindre Sakusa dans son fou rire.

- Oh pitié...

- Bah c'est bien non? Comme ça, ça prouve bien qu'on t'aime beaucoup chérie. Dit Daisuke.

- Non. Grommela la jeune fille. Non mais regardez ces deux-là. Ils se détestaient en arrivant et ils sont devenus les meilleurs potes juste pour me faire chier.

- Je ferai tout pour te faire chier. Firent les deux garçons d'une même voix.

- Bah pour la peine, je ne te donnerai pas le chocolat que je t'ai emmené Keiji.

- Sauf que tu oublies que tu l'as mit dans ma valise. Dit Sakusa.

- Et tu vas lui donner? Tu ne le déteste pas?

- On ne se déteste pas. Dit Akaashi. On était juste surpris.

- Et c'est lui qui m'a arrangé le coup avec Atsumu.

- Euh... hein?

- Ouaip. Confirma Akaashi.

- Mmmh... ouais mais tu vois, si j'ouvre ta valise avant toi, tu ne pourras pas le lui donner.

Sur ce, Sophie se tourna vers la porte s'apprêtant à courir mais Akaashi sauta sur son dos et la bloqua. Sakusa courut jusqu'au salon et après avoir prit le chocolat, revint et le tendit à Akaashi qui, relâchant sa cousine prit le chocolat en tapant dans la main de son cousin.

- Merci.

- De rien cousin.

- Bande de rats.

- Eh Keiji.

- Ouais Ryuga?

- Tu veux pas qu'on en finisse dans la matinée? Comme ça tu seras débarrassé.

- ... Ça fait mal?

- Bah c'est comme je te l'ai dit. Au début tu ne sentiras pas grand chose mais après ça risque de te faire un peu mal. Mais après j'ai un médoc qui minimisera la douleur.

- De quoi vous parlez? Demanda Aïko.

- Keiji a demandé à avoir un tatouage et un piercing pour la réussite de ses exams. Maman et papa ont accepté.

Ryuga travaillait dans ce domaine. Et Akaashi lui avait demandé à le faire.

- Ça va aller? Demanda Daisuke. Tu es plutôt sensible depuis... enfin... on connaît tous cet événement sombre...

- Quel événement sombre? Demandèrent Sakusa et sa sœur.

- Keiji s'était fait kidnappé quand il avait huit ans.

- Mais... pourquoi ne pas nous l'avoir dit?

- C'était tellement horrible... quand on est allé le récupérer avec les flics...

- On peut éviter d'en parler...?

- Oui bien sur mon chéri. Répondit Aïko.

- On va se mettre sur le canapé? Demanda Ryuga à son frère qui était devenu livide.

- Tu commenceras par quoi...?

- Le piercing. Il te fera beaucoup moins mal.

- ...

- Allez viens.

Ryuga passa son bras droit sur l'épaule d'Akaashi et l'emmena dans le salon.

- Oula, Keiji t'es pâle comme un linge. Fit remarquer sa grand-mère. Ça ne va pas?

- Ah vous allez le faire maintenant?

Akaashi s'allongea, la tête posée sur le bras du canapé.

- Hey détends toi loulou. Je vais aller chercher le matos.

- ...

Akaashi commença à tortiller ses doigts.

- Personne n'aurait une idée pour le calmer? Demanda Ryuga.

- Si j'en ai une. Dit Kōji. Enfin... seulement si ce que je pense est juste.

- Peu importe.

- Y a que Kōtarō qui pourrait le calmer. Dit Yūna.

- Je vais aller voir.

Ryuga redescendit avec son matériel et il s'installa à même le sol puis sortit une petite boîte.

- J'ai hésité entre ces boucles d'oreilles. Choisis celle que tu veux. Tu veux un anneau ou une boucle simple?

- Simple.

- Je pensais à celle-ci.

Ryuga lui montra une boucle d'oreille noire avec des reflets bleus océan et argenté.

Akaashi regarda rapidement les autres.

- Ouais... celle-là est parfaite.

- Je savais que ça allait te plaire. Plus que l'action en elle-même bien sûr.

Kōji descendit et balança un haut sur le visage d'Akaashi.

- Tiens.

- Comme t'as...?

- T'aurais jamais supporté une semaine sans lui.

- C'est le maillot de l'équipe de volley de l'univ' de Tokyo ça. Remarqua Sophie. Je change d'univ' pour la rentrée et je l'intègre. Je vais sûrement demander à être manageuse de l'équipe. Je pourrais surveiller Kiyoomi.

- Non ça ira merci. C'est à qui?

- C'est celui de Kōtarō. Éclaira Kōji.

- Bon. Je ne veux pas plus de trois personnes à part nous dans cette pièce maintenant. Sortez. Dit Ryuga.

- Trois d'entre nous peuvent rester. Dit Sophie.

- Et c'est Keiji qui choisit. Déjà Kōji tu restes. Si jamais j'aurais besoin que tu le tiennes.

- Dac.

- Y aura pas besoin de me tenir. Marmonna Akaashi.

- Oh toi, c'est pas sûr. Alors? Qui d'autres? T'es pas obligé d'en choisir deux hein tu peux en choisir qu'un seul.

- ... J'sais pas. Euh papa. Et c'est tout.

- Et moi?

- Non pas toi Sophie.

- Et pourquoi pas?

- Parce que.

- C'est pas un argument ça.

- Merci pour le chocolat.

- Allez sortez tout le monde.

Ryuga prit l'appareil pour percer gauche d'Akaashi. Il porta instinctivement le haut de Bokuto sur son nez avec sa main gauche et prit une grande inspiration.

- Voilà, parfait. Restes détendu. Celui-là il fait pas mal t'inquiète. Et puis tu n'as qu'un seul à faire.

- T'es sûr ça fait pas mal...?

- Meuh oui t'en fais pas.

Akaashi attrapa avec sa main droite celle de gauche de son père qui était penché sur le canapé par l'arrière.

- Me tords pas trop la main non plus mon poussin.

- ...

- J'y vais.

Akaashi ferma les yeux et Ryuga actionna le pistolet de perçage.

- Fini. Attends que je mette ta boucle.

- Ça fait mal...

- Ouaip. Après ça fait mal. Prends un antidouleur avant de dormir les trois premiers jours. Et évite de dormir sur le côté gauche pendant deux semaines au moins. On passe au tatouage? Ça va être moins drôle. Tu veux quoi du coup?

- Tiens.

Akaashi lui tendit un petit bout de feuille sur lequel était dessiné une étoile à l'encre noire. À côté, il y avait écrit « KŌ » également à l'encre noire.

- Je veux cette étoile à ce niveau là. Dit Akaashi en montrant le creux juste en dessous à l'arrière de son oreille gauche, celui sur lequel il venait d'avoir son piercing.

- Elle a été dessinée?

- Oui, j'ai demandé à Kō de la dessiner. Et au milieu de l'étoile je veux exactement ce que j'ai écrit à côté. L'étoile aussi je veux la même. Trait pour trait.

- Ça marche. Tiens. Avant prends ça. Ça te diminuera la douleur.

- J'aime pas les pilules.

- Ah oui merde. C'est vrai que t'es le plus chiant niveau médoc. Kōji, tu peux aller le mélanger à du jus steuplé?

- Donnes.

- Heureusement que j'ai vu Kōtarō faire ça quand on était au bar et que tu étais bourré.

.

Akaashi était assis sur le canapé, le maillot de Bokuto serré contre lui.

- T'as l'air au bout de ta vie. Dit Motoya Komori, le cousin de Sakusa du côté de sa mère qui était arrivé entre temps.

- Je ne veux parler à personne. Grommela Akaashi.

Sakari, la grand-mère, arriva avec une assiette sur lequel reposait une part de gâteau au chocolat dans une main et une tasse de café dans l'autre.

- Tiens mon chéri, ça te fera du bien.

- Merci mamie t'es la meilleure.

- Je t'en prie mon trésor. Répondit sa grand-mère en plantant un baiser réconfortant sur le front du noiraud.

- Et nous on a pas de gâteau au chocolat? Protesta Sophie.

- Non, c'était la dernière part du gâteau que j'avais fait hier matin.

- Pouah le privilégié. Dit Ryuga.

- Bon, on peut officiellement commencer ces vacances alors. Déclara Akiro, le grand-père.

- Ouaip. Firent Daisuke et Akihiro en même temps.

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