Cornichon, andouille

La semaine qui suivit ne fut guère mieux. La tempête ne se calmait pas. Et Akaashi non plus.

- Keiji arrête de courir partout. Prends un bouquin et lis.

- Mais je les ai déjà tous lu!

- Bah relis, banane.

- Je les ai déjà relu, patate.

- Bah dessine quelque chose, cornichon.

- Je m'ennuie, andouille.

- Bah justement, je te propose des choses à faire, p'tit cul.

Akaashi pris un air indigné et en prenant un coussin il le lança sur Bokuto qui éclata de rire.

- Je ne te parle plus.

- D'accord, je ne te parlerai pas non plus. Dit Bokuto.

Akaashi pris son téléphone et fit un jeu. Au bout d'une bonne demi-heure, il s'ennuya encore plus. Bokuto avait passé 2 heures dans la salle de sport pour bien se défouler ce matin, mais lorsqu'il avait demandé au noiraud de le rejoindre, celui-ci avait décliné.

Akaashi voulait parler avec Bokuto mais resta fidèle à ce qu'il avait dit plus tôt.

Il regarda à plusieurs reprises vers Bokuto dans l'espoir que celui-ci lui parlerait mais le plus grand avait le regard fixé sur le livre qu'il lisait.

Akaashi abandonna sa fierté.

- Kōtarō?

- ...

- Kō...?

Bokuto continua à lire son livre.

- Kōtarō.

Akaashi appuya sur le bras de Bokuto avec son index.

- Kōtarō!

- ...

- Kooooooooo! J'ai fini d'arrêter de te parler.

Akaashi souffla puis s'approchant du plus grand, se mettant à genoux sur le canapé, passa son bras gauche autour de Bokuto pour l'attraper par le devant et son bras droit sur le dos du bicolore pour attraper sa propre main qui entourait ce dernier.

Akaashi mit son poids sur Bokuto et posa sa joue droite sur la tête du plus grand, regardant aussi le livre que lisait ce dernier.

- Kōtarō!

...

- Chéri.

Toujours aucune réponse.

- Chériiiiiii. Kōtarō. Bébé. Mon amour. Doudou. Trésor. Mon cœur. Kō-Kun.

Ryuga avait envoyé au couple une vidéo de l'anniversaire des 9 ans d'Akaashi auquel Bokuto était venu. Sur la vidéo Akaashi avait appelé ce dernier « Bo-chan » et Bokuto avait dit qu'il était déçu qu'il ne s'en souvienne plus. Akaashi se dit qu'il allait peut-être l'appeler ainsi maintenant afin d'avoir son attention.

- Bokuto.

Bokuto se mordit la langue très fort pour ne pas éclater de rire, se concentrant sur son livre.

- Bokuto-Saaaaaaan!

...

- Mais bébé réponds moiiiiiiiiii. Bokuto-San!

Bokuto avait un sourire scotché sur le visage mais Akaashi ne le voyait pas comme il avait toujours le visage posé sur le sommet du crâne de Bokuto.

- Pfffft. Bokuto-san! Bo-chan.

Akaashi se tut pendant 10 secondes pour voir si Bokuto allait lui dire quelque chose mais celui-ci continua à l'ignorer royalement. Ce qui énerva encore plus le noiraud.

- Bo-chan!

Ensuite, tout se passa très rapidement. Bokuto pris son marque page, ferma le livre et le posa sur la table basse avant de tirer sur le bras d'Akaashi qui était passé sur son torse et emmener le plus jeune devant lui pour ensuite faire poser sa tête sur ses genoux.

- Qu'est-ce que tu veux?

Akaashi était tellement surpris et surtout content que le plus grand lui ait enfin répondu qu'il rigola comme un idiot avant de poser son visage contre le ventre de Bokuto. Celui-ci fondit facilement.

- Tu vas me dire pourquoi tu m'as cassé les oreilles pendant 15 minutes?

- Ça fait pas 15 minutes.

- Façon de parler. Soupira Bokuto.

Akaashi se redressa et se mit à califourchon sur les genoux de Bokuto.

- On peut faire des câlins?

- Tu m'as cassé les oreilles pour ça?

Akaashi bouda.

- Comment ça « pour ça »?

- Je pensais que tu ne voulais plus me parler.

- Mais j'ai dit que j'ai fini d'arrêter de te parler.

- Ce n'est pas japonais ce que tu dis tu sais?

- M'en fou.

Bokuto rigola et attira le plus jeune contre lui avant de lui frotter doucement le dos. Il planta un baiser sur la tempe du noiraud et posa son menton sur l'épaule de ce dernier. Il caressa doucement le bas du dos en passant la main en dessous du t-shirt du plus jeune, puis sa main remonta un peu plus, puis alla sur ses hanches sur lesquelles Bokuto traça des cercles avec le pouce.

Ensuite il embrassa le noiraud juste derrière le lobe de son oreille gauche, un peu au-dessous du tatouage, faisant frémir Akaashi. Ensuite ses lèvres descendirent sur le cou, puis la clavicule pour remonter.

Le petit manège de Bokuto dura 10 bonnes minutes durant lesquelles Akaashi s'était abandonné complètement au toucher du plus grand. Ils n'allèrent pas plus loin que ces caresses.

- Je devrais t'ignorer plus souvent.

- Très mauvaise idée. Je te ferai chier jusqu'à ce que tu me répondes.

- Si c'est avec tous ces surnoms raison de plus. D'ailleurs pour la plupart c'est la première fois tu m'as appelé comme ça.

- Je t'ai déjà appelé comme ça. À part peut-être bébé.

- Doudou et trésor c'est une première. Et tu plaisantes j'espère? T'as oublié la fois où tu m'avais attrapé par derrière alors que j'étais en serviette? Et y a pas longtemps quand tu m'as supplié de te prendre.

Akaashi rougit jusqu'à la racine des cheveux et asséna un coup sur le torse de Bokuto avec son poing, le faisant rire.

- Rhoo sois pas gêné. Pas après ce qu'on a fait la semaine dernière.

Akaashi enfonça son visage encore plus dans le torse de Bokuto et gémit de gêne.

- T'es devenu beaucoup plus timide ou je rêve?

- Mphgheywkdhw.

- Pardon?

Akaashi ne répondit pas.

- En fait Keiji... je pensais à un truc.

- Quoi?

- Hum... ce n'est que mon avis mais tu me diras ce que tu en penses. Je pensais à ne plus faire du sexe jusqu'à ce qu'on soit mariés.

Akaashi rougit pour deux choses. La première c'est l'utilisation du mot tel qu'il était et la deuxième c'est que Bokuto faisait allusion à leur vie future et ensemble.

- Je sens mon t-shirt chauffer. Rigola Bokuto. Alors qu'est-ce que tu en penses? Bon après on fera quand des choses intimes du genre branlette ou fellation je ne tiendrai pas jusqu'à notre mariage sans te faire plaisir.

La prise autour de Bokuto se resserra et Akaashi était rouge jusqu'aux coudes. Le plus grand pouffa et rit tout en caressant le dos du noiraud.

Bokuto recommença son petit manège mais cette fois ses touchers étaient plus fermes et ses mains descendirent plus bas sur les hanches du noiraud.

Bokuto s'arrêta un moment. Il posa Akaashi sur le canapé et se levant, emmena Hoshi dans la cuisine.

- Hoshi, panier.

Le chiot se rendit dans son panier avec son doudou et y resta. Le plus grand ferma la porte de la cuisine et revint vers le noiraud qui avait emmené ses genoux contre lui et sa tête était posée sur ses bras croisés.

Le bicolore s'installa contre le bras du canapé et en allongeant sa jambe droite le long du canapé, il laissa sa jambe gauche en dehors du canapé. Il attira Akaashi contre lui de sorte que le plus jeune ait le dos posé contre le torse du plus grand.

Bokuto repris ses caresses qui cette fois allèrent même sur l'intérieur des cuisses du noiraud dont la respiration s'accélérait.

- Tu veux arrêter ou est-ce que je peux aller plus loin?

- Tu... peux y aller...

- Tu te souviens du mot de sécurité?

- Oui j'le connais...

- Le mot de sécurité Keiji.

- Rouge.

Bokuto fit descendre le bas du noiraud jusqu'aux genoux et pris le membre à moitié dur de ce dernier.

Petit à petit, tout en continuant ses caresses et baisers, Bokuto accéléra le mouvement de sa main sur le membre d'Akaashi.

Le plus jeune avait la main gauche posée sur celle de gauche de Bokuto qui accéléra la cadence tandis que le dos de la main du passeur était sur sa bouche.

Akaashi se tordait de plaisir et lorsqu'il vint, ses cris étaient étouffés par sa main. Bokuto ne fut pas du meme avis et il enleva la main du noiraud avec sa main droite, faisant échapper au plus jeune ses cris de plaisir qu'il retenait.

- Anh! Hanh! Mgnh!

Bokuto appuya à plusieurs reprises, sur des laps de temps très courts sur le gland du noiraud, le sur stimulant.

- Mgnh! Haaanh! Kōtarō! R- anh- rou...! rouge!

Bokuto arrêta presqu'immédiatement et embrassa le plus jeune sur la clavicule pour le rassurer. La semence d'Akaashi était un peu partout sur la main de Bokuto.

Le plus grand continua de déposer des baisers sur le cou et la clavicule d'Akaashi qui se remettait doucement de ses émotions. Bokuto prit le paquet de lingettes qui était dans le tiroir de la table basse et en prit afin d'essuyer le plus jeune. Ensuite il se leva et après avoir jeté les lingettes, se lava les mains et alla s'asseoir sur le canapé après avoir autorisé Hoshi à revenir dans le salon.

Bokuto s'assit contre le bras du canapé et fit allonger le noiraud contre lui. Il lui pris le visage en coupe entre ses mains et l'embrassa doucement.

- Tu m'expliques ton délire à ne pas vouloir me laisser t'entendre?

Akaashi rougit et plongea son visage sur le torse de Bokuto.

- Rien. Bougonna Akaashi.

- On n'est plus à ça près. Je t'ai déjà vu sous tous les angles. Sauf peut-être sur le plan du travail et la table de la cuisine. Et le miroir de la salle de bain.

Bokuto n'échappa malheureusement pas au coup de poing désespéré d'Akaashi sur son épaule. Le plus grand rigola et caressa les boucles du plus jeune et les deux s'endormirent très rapidement.

Hoshi se coucha également sur son lit du salon, près de leur canapé pour entamer également sa sieste.

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