Atmosphère confortable
Ils s'assirent sur un banc éloigné et caché, puis restèrent un moment sans rien dire. Akaashi ramena ses genoux contre lui et les entoura par les bras.
- Hé, qu'est-ce qui se passe?
- ...
Des larmes commencèrent à couler le long des joues d'Akaashi.
- A-Akaashi...?! Hé Akaash' qu'est-ce qui se passe?
Akaashi éclata en sanglots et se réfugia dans les bras de son meilleur ami.
- Keiji, qu'est-ce qui ne va pas?
- ... Hiroki... je...
- Heeeeey shhh calme-toi.
- J'suis trop nul...! Je...! Je l'aime tellement... mais... j'ai l'impression d'être un poids pour lui et de ne pas faire autant qu'il en fait pour moi... je n'arrive pas à... lui dire tout ce que je ressens... j'aimerais... j'aimerais tellement lui montrer à quel point je l'aime mais j'y arrive pas...
- Et qu'est-ce que tu aimerais lui dire exactement?
- Je sais pas... mais j'ai l'impression que je le bloque avec moi plus qu'autre chose... d'être un poids...
- Crois-moi tu ne seras jamais un poids pour lui. Et pour personne. Ton problème c'est que tu penses trop. Par exemple tout ce que tu aimerais lui dire tu le gardes pour toi. Je sais que tu n'as jamais été quelqu'un de très ouvert mais putain de merde Keiji ouvres les yeux. Ce gars est tombé du ciel pour toi tu vas pas gâcher ça.
- Depuis le début il a toujours tout fait pour moi et j'ai l'impression de n'avoir fait que l'utiliser plutôt que de l'aimer... je ne pourrais jamais m'en remettre si jamais... si jamais on...
- Non, vous n'allez pas rompre. Vous allez vous marier et fonder une petite famille et vivre heureux jusqu'à la fin des temps. Et si tu tiens vraiment à ce que ce soit comme ça et non autrement, c'est à lui que tu devrais dire tout ça Keiji. Pas à moi.
- Je l'aime tellement...
- Je sais. Justement.
Akaashi se calma petit à petit et se détacha de l'étreinte de Kajiro, puis s'essuya les larmes.
- Je n'arrive pas à lui dire tout ce que je veux...
- Comme quoi par exemple?
- Je ne sais pas... disons que... je... veux l'appeler plus souvent par des surnoms et aussi... quand on passe du temps ensemble sans vraiment aller plus loin... qu'il... fasse des... caresses... Avoua Akaashi rouge vif.
- Ouais ça tu me l'avais déjà dit mais... Qu'est-ce qui t'empêche de le lui dire?
- J'ai peur qu'on perde nos sentiments si...
- Alors juste un conseil. Franchement pour commencer tu devrais lui dire tout ça. Et après, essayez de baiser que pour des occas' spéciales genre anniversaire ou fêtes. Quoi ça te fait rougir? Demanda Kajiro en pouffant.
- ...
- D'ailleurs il m'a dit qu'il essaiera de tomber malade plus souvent pour que tu le bombardes de surnoms.
- ... Il t'a dit ça quand?
- Pendant la pause quand t'es parti pisser. Bon allez arrête de pleurer et dis lui tout ça quand vous serez rentrés. D'ailleurs... tu sais par rapport à ce que tu viens de me dire et que tu m'avais déjà dit une fois.
- De quoi?
- Les caresses intiiiime mais sans aller plus loiiiin.
- ... Ouais. Grommela Akaashi.
- Eh bien... j'espère que tu me pardonneras mais... pendant cette fameuse pause où t'es allé faire pipi... bah... je l'ai pris à part et je lui ai peut-être dit.
- Peut-être?
- Peut-être.
- Hiroki... t'es sérieux là?!
- Bah au moins ça t'évitera de lui dire ça.
- ...
- Mec je crois bien que tu es encore plus rouge que la dernière fois.
- Oh purée je veux pas rentrer.
- T'as pas le choix. Sauf si tu veux passer la nuit dehors. Tu sais avec des petites bestioles et éventuellement des esprits qui se baladent la nuit, les fantômes.
Akaashi devint soudain blême.
- Ça... ça n'existe pas.
- Bah pourtant dans les films d'horreur ils disent souvent que c'est tiré de faits réels. Donc ça veut dire que y a des esprits qui nous entourent que ce soit de nuit ou de jour. Même chez nous. Tu te doutes bien qu'une ou plusieurs personnes sont mortes dans nos maisons avant que nous on y aille.
Akaashi tremblait.
- Rhooo ça va je rigolais Keiji. Allez, on y va? Avant que Bokuto ne se pose des questions.
Ils se levèrent puis commencèrent à partir et Akaashi fit extrêmement attention à rester aux côtés de Kajiro.
Le plus grand des deux, Kajiro, accéléra le pas d'un coup et Akaashi l'attrapa par la veste et ne le lâcha pas.
Kajiro pouffa.
- J'ai dit ça pour rigoler tu sais.
- M'en fous tu restes à côté de moi.
.
Une fois rentrés, ils enlevèrent les chaussures et se dirigèrent directement à l'étage. Après avoir enlevé leurs vêtements, ils se dirigèrent chacun dans une salle de bain, serviette autour de la taille et une fois fini, Akaashi rejoignit Bokuto au rez-de-chaussée pour l'aider en cuisine.
Il boitait légèrement mais pouvait marcher sans beaucoup de soucis. Bokuto ferma la casserole avec le couvercle et prenant Akaashi par les épaules, l'emmena jusqu'à la table à manger et le fit asseoir sur une chaise. Il en prit une autre et après l'avoir posé en face d'Akaashi, il se rendit jusqu'au placard qui contenait les médicaments puis prit l'huile de massage avant de s'installer.
- Attends je reviens.
Bokuto se leva à nouveau et se rendant à nouveau au placard, prit un bandage.
- Mets ton pied sur mon genou Keiji.
Akaashi regarda Bokuto et ne bougea pas d'un pouce.
- Allez, pose ton pied.
- ... Non.
Bokuto soupira.
- Même si ça fait mal t'as pas le choix. Tu iras beaucoup mieux demain. Et moi j'essaierai de ne pas arrêter à chacun de tes cris.
- Ça ne me dérangera pas si tu arrêtes.
- Ouais bah ça c'est sûr. Sauf qu'il faudrait que je réussisse à résister sinon mes plans tomberaient à l'eau quand je vais devoir te faire les piqûres et les prises de sang.
- ... Hein? C-comment ç-ça...? D-de q-quoi tu parles?
- Pfft ne bégaye pas autant chéri ne t'inquiète pas. C'est pas pour tout de suite. J'ai décidé de suivre des cours de médecine et de continuer quand même le volley.
- ... C-c'est... bien...
- T'as pas l'air convaincu.
- Je m'en fous que tu sois médecin ou pas je veux pas de piqûres.
- Au moins c'est moi qui te les ferai.
- ...
- Allez, c'est pas ça notre sujet. Donne-moi ton pied.
Akaashi enleva son chausson et posa prudemment son pied sur le genou de Bokuto.
Le plus grand ouvrit l'huile de massage et après avoir mit une quantité généreuse sur sa main, il la réchauffa entre ses mains et les porta sur la cheville du noiraud.
Bokuto commença à appliquer doucement sans trop appuyer et toujours continuant doucement, il appuya de plus en plus.
- K-Kōtarō... Haa- aïe!
- Ça va aller chéri, encore un petit peu.
- Ça fait maaal...
- Je sais mais l'huile doit faire son effet sinon ça ne servirait à rien.
Bokuto fit des mouvements circulaires tout en appuyant avec ses doigts pour bien masser sous les plaintes grandissantes d'Akaashi.
Bokuto passa ses mains sur les deux côtés de la cheville du plus jeune et remonta un peu plus en appuyant un peu plus fort.
- AAAÏEUUUH...! Kōtarō...!
Akaashi gémit de douleur, des larmes dévalant ses joues.
Bokuto continua encore 10 minutes sous les plaintes et quelques insultes d'Akaashi et enroula le bandage autour de la cheville du plus jeune. Ensuite il fit également le genou et arrêta après 5 minutes.
- Ça y est j'ai fini ta torture.
Bokuto se leva et après avoir lavé ses mains, il rangea le tout dans le placard et prit Akaashi dans ses bras.
- Tu verras ça ira mieux demain. Dit le plus grand en embrassant le noiraud sur le front, d'un air protecteur.
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