Âmes sœurs
J'ai mis du temps mais c'est parce que je voulais écrire un chapitre assez long. Donc le voilà :)
Après avoir pris leur déjeuner, les attaquants, ailiers et centraux remontèrent dans le bus. Akaashi attrapa faiblement le t-shirt de Bokuto qui le pris dans ses bras.
- C'est l'heure chéri. S'il te plaît ne pleure pas, sinon je vais pleurer aussi.
Akaashi resserra fortement l'étreinte avant de desserrer petit à petit.
Bokuto l'embrassa une dernière fois et allait partir lorsqu'une main passa autour des épaules d'Akaashi.
- Aka-chan, ne t'inquiète pas, Iwa-chan va accompagner Bokuto dans la voiture.
- Omi Omi aussi. Dit Atsumu qui les avait rejoint car il faisait également partie des passeurs convoqués.
- Prenez soin de Keiji sinon c'est vous allez souffrir.
- Évidemment qu'on va prendre soin de lui Bokkun, tu nous prends pour qui?
- De toute façon dès que je pourrai je viendrai.
- Iwa-chan, tu le suis!
- Omi Omi, tu montes avec lui.
- Les garçons! Dès qu'on sera sur place on lancera une réunion, alors on se dépêche.
- On arrive.
.
Le premier jour ils firent un entraînement de deux heures puis, ils partirent tous se changer. Une fois la douche prise, Akaashi s'assit sur son lit et appela Bokuto.
- Hey beauté. Ça va?
- Ça va et toi?
- Ça va. On a fait un petit entraînement de deux heures, j'ai les mains qui me démangent sans tes passes.
Akaashi rigola mais son coeur se serra dans sa poitrine. Il prit ses écouteurs et après les avoir branchés sur son téléphone, il ramena ses mains contre lui et commença à se triturer les doigts.
- Vous vous êtes entraîné sur quoi? Demanda Akasshi. Nous on a fait des services et des réceptions.
- On a fait pareil. Je crois qu'on aura quasi les mêmes entraînements. Tu as fait tes devoirs?
- Oui je les ai fini avant l'entraînement.
- Là je retrouve mon Keiji de Fukurōdani. Organisé pour bien faire le travail.
- Oui mais en même temps tu n'es pas là pour que je puisse me relâcher.
- Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose du coup.
- Si parce qu'on fait le travail ensemble.
- Tu vas vraiment me manquer babe.
La poitrine d'Akaashi se serra à nouveau. Ses yeux lui piquaient. Bokuto de son côté avait mal aux doigts sans qu'il ne saches pourquoi. D'un coup, des larmes commencèrent à dévaler les joues de Bokuto. Son coeur se serra et il eut du mal à respirer. Il fut perdu au début car il n'avait pas vraiment pensé à pleurer. Surtout qu'il était en appel avec le noiraud. Il entendit un son étouffé de l'autre côté de la ligne.
- Keiji?
- O- oui?
- ...
Bokuto relança l'appel en appel vidéo.
Akaashi s'essuya rageusement les larmes avec les manches de son pyjama avant d'accepter l'appel de Bokuto. Il prit son téléphone en main, ce qui l'a obligé à arrêter de triturer les doigts. La douleur qu'avait Bokuto s'arrêta.
- Keiji, montre-moi tes mains.
- P- pourquoi?
- Je veux juste vérifier un truc.
- ...
Akaashi montra les paumes de ses mains après avoir posé le téléphone sur ses genoux.
- L'autre côté.
- ... Non.
- Keiji.
- ... Tu vas m'engueuler.
...
Bokuto eut beau avoir mit tout l'effort du monde mais il ne réussit point à rester de marbre même s'il en voulait au noiraud de s'être fait volontairement mal. Il éclata de rire. Il eut du mal à contrôler son fou rire. Cette fois des larmes de joie perlaient sur le coin de ses yeux.
- Keiji, comment est-ce que je suis censé t'en vouloir quand tu me dis ça comme ça? Chéri, je t'ai déjà dit de ne pas te faire mal. Je te pardonne pour cette fois mais si tes doigts ne sont pas soignés quand je vais venir pour ton anniversaire, je ne te donnerai pas le cadeau auquel tu tiens le plus.
Akaashi rougit à la mention de ce qu'il a demandé mais aussitôt il bouda.
- Ce n'est pas juste.
- Tout comme ce n'est pas juste de triturer tes doigts qui n'ont rien demandé.
- Bon d'accord. Bouda le noiraud.
- Ne boude pas.
- Bleh. Fit Akaashi en lui tirant la langue.
- Allez bébé ne boude pas.
- Viens me voir avant mon anniv.
- Ça va être chaud chéri... tu le sais tout aussi bien que moi. Mais je vais essayer ce samedi. On pourra traîner le soir s'ils sont d'accord.
- J'espère qu'ils vont t'autoriser à sortir.
- J'espère aussi. Je vais leur demander et je te tiendrais au courant.
Ils se souhaitèrent une bonne nuit et se couchèrent. Les deux semaines qui passèrent furent très longs pour Akaashi et Bokuto. Malheureusement le coach n'avait pas accepté de laisser partir Bokuto en raison des cours. La troisième semaine, le samedi arriva enfin. Bokuto avait enfin obtenu l'autorisation mais il n'en avait pas parlé au noiraud afin de lui faire la surprise. Il était 7 heures 15, le noiraud dormait et Atsumu et Oikawa étaeint également dans les limbes du sommeil.
La porte de leur chambre s'ouvrit puis se referma. Bokuto s'apprcoha du lit d'Akaashi et alluma la lumière de sa lampe de chevet pour ne pas réveiller les deux autres. Il passa une main sur les cheveux du noiraud tout en le regardant. Puis il eut une idée. Comme il avait enlevé les chaussures à l'entrée, il s'allongea aux côtés du plus jeune et l'attira contre lui. Ce dernier fut comme attiré par un aimant et se blottit contre le plus grand. Bokuto se sourit et commença à caresser les boucles noires de son petit ami et l'embrassa sur le front.
- Keiji, réveille-toi bébé.
Akaashi marmonna quelque chose d'incompréhensible puis resta dans sa position sans bouger.
- Bonjour beauté, réveille-toi.
- Pas env-
Akaashi se redressa d'un coup et s'assit sur le lit puis il fixa Bokuto. Ce dernier lui sourit et à peine qu'il fut assit sur le lit que le noiraud se jeta dans ses bras. Bokuto posa sa main gauche sur le dos d'Akaashi et la main droite sur sa tête.
- Oh mon dieu, Kōtarō... tu m'as tellement manqué!
- Toi aussi tu m'as tellement manqué mon coeur.
Bokuto sentit son t-shirt se mouiller et son coeur se serra. Il sourit contre la tête d'Akaashi et lui caressa le dos. Le plus jeune lui avait manqué, c'était une certitude. Cependant là il était tellement heureux que son coeur battait de joie. Donc il ne comprenait pas pourquoi il ressentait une douleur aussi intense.
- Keiji, je suis là chéri. Ne pleure pas.
Akaashi se calma après quelques minutes et se détacha légèrement du plus grand qui m'embrassa sur le front.
- Allez, va te changer, on a la journée pour nous.
Ils entendirent du bruit de draps venant des deux autres lits.
- Qu'est-ce que tu fais là Bo-chan?
- Sauf mon respect Oikawa-san, ta gueule. Ne l'appelle pas comme ça.
- Rho mais qu'il est possessif notre Aka-chan. Iwa-chan n'est pas venu?
- Et Omi-Omi?
- Nope, ils n'avaient pas fini leurs devoirs.
La sonnerie retentit pour leur signaler qu'il était temps de se lever. Akaashi alla se préparer et une fois habillé, il demanda à Bokuto s'il souhaitait prendre le petit déjeuner avec eux. Le bicolore accepta, ses coachs ayant prévenu ceux du camp d'entraînement des passeurs. Ils se rendirent à la cantine où tous étaient plus ou moins réveillés. Lorsque Bokuto débarqua en tenant Akaashi par la main, tous les regards se tournèrent vers eux. Le nom de Bokuto fusa de partout et il reçut des salutations d'à peu près tout le monde. Il les salua d'un geste avec la main et après avoir pris leurs plateau, ils s'assirent afin de commencer leur petit-déjeuner, la tête du noiraud posée sur l'épaule de Bokuto. Une fois le petit-déjeuner terminé, Bokuto embrassa le noiraud sur les lèvres en se penchant vers l'avant puis, prenant leurs plateau, il les ramena. Keiji le suivit et l'aida à débarrasser. Enfin ils se dirigèrent vers la sortie.
- Purée, y en a qui sont gâtés en amour dans la vie. Dit un joueur.
- J'te jure, j'ai grave le seum quand je les vois. Répondit un autre.
Bokuto se tourna et leur sourit en prenant la main d'Akaashi tout en continuant vers la sortie. Une fois dehors, Bokuto l'emmena dans leur voiture.
- Tu veux aller quelque part en particulier Keiji?
- Non pas vraiment. Tant que je suis avec toi, ça me va.
- J'ai une nouvelle pour toi.
- Quoi?
- J'ai le droit de passer la nuit ici avec toi.
- C- c'est vrai?
- Mmh hmm.
Akaashi le regarda bouche bée quelques secondes puis se jeta dans les bras du plus grand. Ils restèrent un long moment l'un contre l'autre et se détachèrent.
- Dis, Keiji?
- Mmh?
- Je voulais te parler d'un truc. C'est une discussion qu'on a déjà eu mais qu'on a pas forcément pris au sérieux à ce moment là mais là, j'ai l'impression que c'est d'autant plus vrai. Tu te rappelles quand j'avais dit qu'on était... des âmes soeurs?
- Au Sakura Doragon.
- Tu t'en souviens?
- Évidemment, tu me prends pour qui?
- Oui, pardon chéri. Mais du coup pour en revenir dessus... j'ai l'impression de te comprendre même quand on est loin l'un de l'autre.
- ... Tu n'es pas le seul... moi aussi j'ai l'impression d'avoir des sentiments qui ne sont pas les miens et quand j'y ai réfléchi, ça correspondait plus à... toi... enfin... je ne sais pas comment le dire...
- Que tu n'es pas le genre à ressentir des choses pareilles. Par exemple, le premier soir où on s'est parlé, tu me manquais tellement mais j'étais heureux de te parler. Donc je n'allais pas forcément pleurer ni me triturer les mains. Pourtant des larmes ont coulé sans que je sache pourquoi et j'avais mal aux doigts. C'est toi qui pleurais à ce moment là.
- Donc ça veut dire que je ne pourrais plus me triturer les mains sans que tu le saches? Demanda Akaashi avec un regard en détresse.
- Encore heureux tiens.
- Pfft.
- Par contre... tu te rends compte de ce que ça signifie vraiment Ji?
- ...
Akaashi regarda son petit ami sans dire un mot.
- Tu vas pleurer. Dit Bokuto avant même que les larme montent aux yeux du noiraud.
Akaashi se jeta sur les bras de Bokuto et pleura.
- Mais tu es content.
- Évidemment... que j'suis content!
- Shhh ne pleures pas bébé. J'suis tellement heureux. Après ça ne m'étonne pas vraiment. Je trouve qu'on est vraiment fait l'un pour l'autre. Enfin, je trouvais. Là on a la preuve.
- Je t'aime, je t'aime, je t'aime.
- Moi aussi chéri, je t'aime énormément. Plus que tout au monde.
- Tu ne peux pas t'entraîner avec nous?
- Non beauté. J'aimerais bien, crois-moi. D'ailleurs on se revoit pour ton anniv dans à peine 1 semaine. Je t'ai prévu un truc que tu ne seras pas prêt d'oublier.
- C'est quoi?
- Tu verras.
- Mais je veux savoir.
- Non c'est une surprise d'ailleurs il faudrait que j'arrête d'y penser si je ne veux pas que tu lises dans mes pensées. On ne sait jamais ça pourrait être un truc.
- Ce serait cool.
- Euh je ne sais pas. À des moments peut-être, par exemple si je veux savoir ce que t'as en tête mais si ça veut dire que je ne pourrais plus te faire de surprises, je ne veux pas.
- Hey, pourquoi savoir ce que j'ai en tête?
- Bah si tu as des envies de triturer les doigts parce que tu penses que tu ne me mérites pas ou encore si tu penses que tu es un déchet j'aurais deux trois choses à te redire donc oui.
- Pfft.
- Hey, c'est la deuxième fois que tu me pfft.
- Pfft. Jamais deux sans trois.
- Toi. Dit Bokuto en écrabouillant les joues d'Akaashi entre ses mains.
Akaashi avait la bouche en poisson et Bokuto l'embrassa en faisant la même bouche puis éclata de rire lorsque le noiraud lui souffla dessus.
- Allez, dis-moi où est-ce que tu veux aller.
- J'sais pas. Je ne veux pas forcément aller quelque part.
- Ce n'est pas parce qu'on est monté dans la voiture qu'on est obligé de partir. Si tu veux qu'on reste ici ou qu'on rentre dans le camp on peut.
- On peut aller voir les décorations de la ville?
- Bah voilà. Tu vois que tu voulais aller quelque part.
- Moui.
- Mouais. Avant montre-moi tes doigts.
- Pourquoi?
- Tu n'as pas oublié ce que j'ai dit quand même.
- ... Nooon...
Akaashi commença à mettre ses mains dans ses poches mais Bokuto les lui pris avant qu'il n'ait pu le faire.
- Très bien.
- Mais non mais je n'ai rien fait! C'était ce que j'avais fait la dernière fois quand on se parlait, je n'y ai pas touché depuis.
- 'Tain mais on dirait vraiment un gosse qu'on prend la main dans le sachet des bonbons.
- T'as des bonbons?
- Keiji.
- De toute façon tu l'aurais senti si j'avais fait ou pas alors bon.
- Oui c'est vrai.
- Bah voilà.
- Arrête de bougonner.
Bokuto l'embrassa ensuite sur la tempe et mis sa ceinture avant de démarrer la voiture.
- Mets ta ceinture.
Akaashi le fit puis ils se mirent en route.
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